Étiquette : Albert Moxhet

  • Ardenne et Bretagne, les Soeurs lointaines: le Musée en Piconrue réédite l’ouvrage d’Albert Moxhet en plus gros, plus beau et encore plus féerique !

    ardenne-bretagne

    Ardenne et Bretagne, les soeurs lointaines

    par Albert Moxhet

    Musée en Piconrue, 2013

    Présentation éditeur:

    Avec plus de 30 illustrations et photographies originales de

    Xavier Al Charif, Éva Autefault, Elian Black’Mor, Brucero, ­Nathalie Chaballe, Didier Comès, Marc-Henry Debaar, Jean-Claude Deprez, Sébastien Didot, Valérie Dion, Alice Dufeu, Pascal ­Ferry, Hervé Gourdet, Virginie Grévisse, René Hausman, Jean ­Lemonnier, Joëlle Leponce, Jean Lequeu, Anne ­Liégeois, ­Yoann Lossel, ­Désiré Louette, ­Sonia Marx, Alice Nisen, Palix, Séverine Pineaux, Juliette Pinoteau, Claudy Raskin, ­Virginie Ropars, ­Dominique Schillings, Jean-Claude Servais, Erwan Seure Le ­Bihan, Marcel Siraut, Anne Smith, David ­Thierrée, Zoé Van Campenhout, Olivier Villoingt.

     

    Préface de Pierre Dubois – Potface de Claudine Glot
    Même laminée par la domination r­omaine, la culture celtique a survécu avec plus ou moins de vitalité en divers endroits de son ancienne zone d’expansion. Mais, le cycle arthurien mis à part, marginalisée et souvent additionnée d’apports ultérieurs, elle n’a plus été vécue que par les couches populaires – essentiellement paysannes – qui n’entraient pas en compte dans la culture officielle. Seuls quelques esprits ouverts et clairvoyants ont pu, dès le XIXe siècle, comprendre au travers de la littérature la valeur profonde, réelle, de ces traditions populaires qui évolueront elles-mêmes de façon non concertée.

     

    Ardenne et Bretagne, les sœurs lointaines entreprend de montrer combien, au-delà de formes parfois très diversifiées, un certain nombre d’éléments ­traditionnels populaires sont restés communs à ces deux régions éloignées par l’histoire et un millier de kilomètres, mais appartenant toutes deux au domaine celtique essentiel. Très amplement développé au départ de l’édition de 1989, cet ouvrage est enrichi d’une iconographie qui, en plus de documents relevant des traditions, réunit les noms d’un bel ensemble d’illustrateurs ardennais et bretons contemporains.

     

    Romaniste, enseignant, critique d’art et chroniqueur culturel dans la presse écrite et parlée, Albert Moxhet est aussi – et peut-être avant tout – un chercheur en traditions. Il s’intéresse à la culture populaire et aux légendes de sa région natale, l’Ardenne, ce qui l’amène à leurs racines celtiques et, de là, particulièrement à la Bretagne. Au fil des comparaisons, il enchaîne sur les cultures amérindiennes, auprès desquelles il a fait plusieurs voyages d’étude, et retrouve, au travers des coutumes et légendes, des éléments fondamentalement humains. Collaborateur scientifique du Musée en Piconrue et de sa Maison des Légendes, il a reçu le Prix Oriande pour l’ensemble de son œuvre (Monthermé, Printemps des Légendes, 2012). Outre de très nombreux articles, il a signé, comme auteur ou co-auteur, une quarantaine d’ouvrages.

     

    Fondatrice et présidente du Centre de l’Imaginaire Arthurien à Comper-en-Brocéliande, Claudine Glot a rédigé la postface de cet ouvrage, dont Pierre Dubois, grand conteur de féerie, signe la préface.

     

    Notre avis:

    Quel plaisir de retrouver ici une nouvelle édition revue et magnifiée de cet ouvrage chroniqué il y a quatra ans sur ce site. Sous une très belle couverture d’Hervé Gourdet qu’on encourage vraiment à poursuivre dans ce style, les mots précis et passionnés d’Albert Moxhet trace ici un pont entre deux régions enchantées. Plus qu’un pont d’ailleurs comme le dit fort clairement Claudine Glot dans sa postface, c’est une nouvelle voie que le folkloriste belge nous offre. Celle des chemins comparatifs car, si de nombreuses études se sont posées sur les folklores et croyances de leurs pays respectifs, voire de régions autres, très souvent riches en légendes maintenues par l’effort populaire, les études comparatives demeurent trop rares. Pour revenir à celui-ci, il serait fort dommage de passer à côté et pour ceux à qui la précédente édition aurait échappé, voici une occasion en or et en images d’enfin le lire !

     

    POUR COMMANDER L’OUVRAGE SUR LE SITE DU MUSEE EN PICONRUE, C’EST ICI !

  • Rencontre avec Albert Moxhet, spécialiste du légendaire wallon et ardennais

    Albert Moxhet est un nom qui ne vous dira peut-être pas grand-chose si vous n’êtes pas wallon. La Wallonie étant la partie francophone et germanophone de la Belgique. Albert Moxhet y est connu pour ses études sur la sorcellerie et le légendaire. Un légendaire riche de sorcières mais aussi de lutins ou gnomes qu’on appelle les Nutons. Patrimoine partagé en grande partie avec l’Ardenne française. Alors que plusieurs ouvrages sont en voie d’édition ou de réédition (il était temps !), d’autres, comme l’excellent Ardenne et Bretagne, deux soeurs lointaines vient tout juste d’être épuisé. Nous avons posé quelques questions à cette incontournable figure de la féerie ardennaise.


    Dans Ardenne et Bretagne, les sœurs lointaines, vous comparez, voire rapprochez les deux légendaires propres à ces régions. Comment vous est venue l’idée de cette étude ?
    Ardennais baigné dès l’enfance dans les légendes de ma région, j’ai toujours été intéressé par le monde celtique (Irlande, Écosse, Bretagne,…). La connaissance de celui-ci s’est structurée en particulier par l’étude de la Matière de Bretagne à l’Université de Liège (Philologie romane). Dans les années 1970, j’étais le « gardien des légendes » d’émissions radio de Philippe Longtain à la RTB (pas encore F), émissions portant notamment sur le fantastique. Cela m’avait amené à réunir quelque 300 légendes fantastiques d’Ardenne, qui donnèrent naissance à mon Dictionnaire des Légendes de l’Ardenne fantastique. Quelque temps plus tard, lors d’une exposition à Spa, je rencontrai une ancienne élève, Nathalie Chaballe, qui achevait des études d’illustration. Comme travail de fin d’études, elle devait présenter la maquette d’un ouvrage traitant des légendes bretonnes. Elle manquait de textes ; moi, au cours de mes recherches pour le Dictionnaire, j’avais trouvé que des rapprochements étaient à faire entre les deux domaines. J’écrivis donc quelques chapitres pour que Nathalie ait une matière suffisante pour son projet. Peu après, un ami commun, Camille Bellaire, me mit en rapport avec Jean-Pierre Lambot, à qui l’éditeur Pierre Mardaga venait de demander de lancer la collection « Mythes, Légendes et Traditions ». Jean-Pierre souhaita que je termine le manuscrit et je demandai à Nathalie d’en compléter l’illustration. L’ouvrage parut en 1989. Les tout derniers exemplaires dont je disposais ont été vendus lors du Printemps des Légendes. La collection et son éditeur n’existant plus, je souhaite évidemment qu’une nouvelle édition soit réalisée, d’autant plus qu’Hervé Gourdet et Olivier Rime m’ont fait le plaisir de me dire que c’est cet ouvrage qui, pour eux, avait déclenché le mouvement dont le Printemps des Légendes est un des fleurons.

    L’Ardenne (surtout belge) semble plus axée sur la sorcellerie. D’où vient cet attachement, ce goût prononcé pour les sorcières en Wallonie ?
    L’Histoire veut que de très nombreux procès de sorcellerie aient eu la Wallonie et particulièrement l’Ardenne pour cadre, principalement durant la seconde moitié du XVIe et au XVIIe siècle. Les pouvoirs spirituel autant que temporel étaient concernés, surtout qu’une bonne (et parfois lointaine) partie du territoire dépendait de la Principauté épiscopale de Liège ou de la Principauté abbatiale de Stavelot. Le contexte de la Contre-Réforme (Concile de Trente, 1545-1563), mais aussi une économie essentiellement agricole, dans uns société fondée sur un modèle masculin hérité du droit romain relayé par le droit canon, sont des éléments importants pour comprendre combien, alors que la peur du diable était constante, on cherchait des responsables à tout événement négatif. Les femmes, surtout si elles étaient seules ou un peu marginales, étaient des proies faciles dans une procédure aussi cruelle que sommaire. C’est pourquoi je crois que nous avons un devoir de justice et de mémoire vis-à-vis de tant de victimes innocentes et que je m’insurge contre le rôle horrifique, caricatural ou comique que l’on fait jouer aujourd’hui aux sorcières à travers les médias. Je trouve tout aussi inadmissibles les « fêtes » qui consistent à traquer les sorcières et à les brûler sur un bûcher autour duquel on danse.

    Vous qui aimez les comparaisons, que pensez-vous de celle de la sorcière et de la fée ? Ont-elles des points communs, la sorcière serait-elle une « mauvaise fée » ?
    Il y a des endroits où l’on ne sait pas distinguer vraiment la fée de la sorcière. C’est le cas, par exemple, de Namousette du côté de Dohan, mais aussi d’une manière plus large en Picardie. Il faut cependant savoir que, en Ardenne particulièrement, les aires peuplées de fées et celles des nûtons, sotês et autres massotês s’excluent généralement, sauf sur leurs frontières. Ces êtres légendaires ont d’ailleurs des rôles et des tailles assez semblables. Mais les sorcières, elles, on les trouve indistinctement dans les deux aires. Les connaissances empiriques que sorciers et sorcières pouvaient avoir des plantes, par exemple, dépassant souvent le savoir des médecins reconnus, les rendaient suspects, même si ces connaissances avaient rendu des services à la communauté. Nains et fées ont souvent été diabolisés dans les mêmes circonstances, parce que différents, eux aussi. En ce qui concerne les sorciers, il n’est pas inutile de constater que, dans l’Ardenne septentrionale et le Condroz, le berger-sorcier, tel que Bellem, sait rendre de précieux services, alors qu’en Ardenne méridionale, c’est plutôt le type du sorcier méchant qui prédomine, à l’image de Cape (ou Kaap) d’Herbeumont, précurseur peut-être du Gargamel des Schtroumpfs.

    Vous avez participé au festival Printemps des Légendes, à Monthermé. Y a-t-il selon vous un regain d’intérêt pour la féerie, vu le succès de ce festival ? Comment l’expliquer ?
    Il est sûr que la féerie se porte bien à l’époque actuelle, notamment parce que, sans que le public en soit toujours conscient, elle a aujourd’hui le soutien d’une technologie des effets spéciaux extrêmement sophistiquée qui a relancé l’intérêt pour des œuvres littéraires faisant appel à l’imaginaire et au fantastique. Pour moi, il y a cependant un danger dans cette vogue, c’est qu’on y mélange tout et n’importe quoi et qu’on risque ainsi de perdre ce que le quotidien peut nous offrir de merveilleux quand on veut bien y porter un regard attentif et nullement blasé. Je crois qu’il faut tirer la leçon de ce qu’on a fait d’Halloween en le réimportant des Etats-Unis : une manœuvre commerciale mêlant dans une célébration de l’horreur et de la laideur une série d’éléments – revenants, vampires, sorcières, araignées, etc. – qui n’ont au départ rien en commun, sinon de vider complètement de son sens profond la très intéressante fête de Samain, moment capital dans l’année des Celtes.

    Lors du débat-conférence qui s’y est tenu, vous avez fait part de vos rencontres avec Indiens et chamanes. Peut-on parler d’une universalité des mythes, légendes ?
    Il y a, me semble-t-il, au-delà de thèmes propres à telle ou telle région, une réelle convergence de mythes qui s’expriment par des légendes à travers de l’humanité.
    Pourquoi ? Eh bien, parce que l’être humain, où qu’il se trouve, a rencontré des situations semblables, que ce soit pour sa survie physique ou mentale. Les réactions sont fondamentalement identiques, parce que forcément humaines, les différences s’inscrivent alors dans la forme, en fonction de la culture – climat, géographie, ressources, mode de vie, etc. – de chaque société. On touche donc là ce qui est le fond commun de l’Humanité. Cela peut aller loin, sinon comment expliquer que l’on retrouve, par exemple, dans les légendes d’origine des Indiens Hopis, l’équivalent du déluge ou de Babel ?

    Pour notre propos qui est le Petit Peuple, la féerie, avez-vous rencontré lors de vos voyages des êtres proches du peuple féerique celte que l’on connaît mieux ici que tout autre ?
    Il faut bien se rendre compte que, dans notre Europe occidentale, il n’y a plus guère de lieux qui n’aient été exploités par l’homme. Nos forêts sont des jardins en comparaison de ce qu’était la forêt primaire, qu’on peut sans doute encore retrouver partiellement en République tchèque. Mais il reste des lieux « chargés ». J’ai éprouvé la même vibration au centre du labyrinthe de la cathédrale de Chartres et dans le village indien de Betatakin, abandonné depuis 1300 dans une arche de falaise en Arizona. Dans la forêt de Brocéliande et en d’autres lieux de Bretagne, de telles « présences » sont sensibles également. Et j’apprécie beaucoup le témoignage de José Gualinga, Indien kichwa d’Amazonie équatorienne, fils d’un très grand chamane de Sarayaku, qui, dans la forêt d’Ardenne, a encore ressenti de lointaines présences, même si cette forêt a été largement travaillée par l’homme. Y a-t-il là un héritage des Celtes ? On peut l’espérer. Un élément légendaire d’origine celtique resté vivace est assurément la Bête de Staneux. Je crois aussi que le caractère ardennais et wallon, volontiers rebelle et fier de sa « tribu », relève aussi de ce héritage.

    Vous êtes également l’auteur d’un Dictionnaire des légendes de l’Ardenne fantastique aujourd’hui épuisé. Cet ouvrage sera-t-il bientôt réédité ?
    Il est paru en 1984, avec des rééditions et 1985 et 1986 et est donc épuisé depuis longtemps. Un éditeur est prêt à le publier à nouveau, mais j’estime que je dois le refondre et le compléter largement, car, bien évidemment, beaucoup de choses sont venues à ma connaissance depuis lors et méritent d’être diffusées. Il faut que je trouve le temps de mettre tout cela au point.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les êtres légendaires ne manquent pas dans la région de Theux, où j’habite : les Sotês, le Verbouc du château de Franchimont, la Chèvre rouge, …, mais ce qui l’emporte, pour moi, j’y reviens, c’est le Bête de Staneux, un centaure femelle, qui pourrait être Arduina, romanisée en Diane chasseresse (elle porte un arc et des flèches). Elle vivait dans le Bois de Staneux, entre Theux, Polleur et Spa, derrière chez moi, et diabolisée, elle fut rendue responsable de tous les événements malheureux qui se produisaient dans les environs, à part peut-être les incendies, provoqués, eux, par la Chèvre rouge. Un jugement de 1476 fait encore allusion à la Bête et sa légende est toujours extrêmement vivante dans les pratiques folkloriques locales.

    D’autres projets, actualités à signaler à nos lecteurs ?
    J’ai deux bouquins qui vont bientôt sortir. Le premier, prévu en mai à L’Enseigne du Chat Volant (Verviers), s’intitule Traditions légendaires et croyances populaires en Haute Ardenne. C’est l’adaptation française d’une thèse présentée en 1938 à l’Université de Bonn par Willy Marichal sur base d’un impressionnant collectage que, en 1936-1937, il avait réalisé en wallon dans les villages situés de Sourbrodt à Vielsalm. On est là devant un travail remarquable autant par la matière du collectage restée dans son aspect spontané que par la thèse proprement dite qui établit des comparaisons non seulement avec les travaux de Sébillot, par exemple, mais aussi avec les traditions de nombreux terroirs allemands qu’en général les francophones ignorent. L’autre livre doit sortir un peu plus tard chez Noir Dessin Production ; il s’agit de Nûtons, Sotês et autres Sarrasins de Wallonie et d’Ardenne, une étude que j’ai pris grand plaisir à réaliser en m’attachant au rôle social et historique de ces petits personnages. J’ai essayé d’en faire un ouvrage original et truffé d’anecdotes dans la mesure où, sans entrer dans la fantaisie et en restant très accessible, j’y fais le portrait de notre Petit Peuple sur la base des collectages et recherches effectués depuis le XIXe siècle, mais aussi en étudiant les origines mythologiques et historiques des nains de nos légendes en qui se combinent des influences antiques, celtiques, romanes, germaniques et nordiques.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en avril 2009.

  • Ardenne et Bretagne: Les soeurs lointaines – Albert Moxhet (Mardaga)

    Ardenne et Bretagne: Les soeurs lointaines
    Albert Moxhet
    130 pages
    Editeur : Mardaga, 1995
    Prix : 7 €

    Présentation éditeur:

    La recherche de ses racines est souvent pour l’homme un voyage dans la mythologie. A côté des dieux et des héros de l’Antiquité classique, universalisés par le long triomphe de la culture gréco-romaine, il est des univers non moins riches et intéressants, parfois beaucoup plus anciens, qui ont été mis en veilleuse par la force militaire, politique et économique de l’Empire romain et comme effacés ensuite du paysage culturel par une conception assez étroite de ce qui pouvait être considéré comme beau, intelligent, convenable, en un mot :  » civilisé « . Cette situation de monopole se reproduira d’ailleurs de façon fort semblable lorsque l’Europe colonisera les autres continents. Cependant, même laminée par la domination romaine, la culture celtique a survécu avec plus ou moins de vitalité en divers endroits de son ancienne zone d’expansion. Mais, marginalisée et souvent additionnée d’apports ultérieurs, elle n’a plus été vécue que par les couches populaires – essentiellement paysannes – qui n’entraient pas en compte dans la culture officielle. Seuls quelques esprits ouverts et clairvoyants ont pu, au travers de la littérature, comprendre la valeur profonde, réelle, de ces traditions populaires qui évolueront elles-mêmes de façon non concertée. Ardenne et Bretagne, les soeurs lointaines entreprend de montrer combien, au-delà de formes parfois très diversifiées, un certain nombre d’éléments traditionnels populaires sont restés communs à ces régions éloignées par l’histoire et un millier de kilomètres, mais appartenant toutes deux au domaine celtique originel. Conservés essentiellement par la tradition orale et souvent utilisés par la suite cerne des  » histoires pour enfants « , ces éléments font ici l’objet d’une répartition en quatorze chapitres présentant successivement, la grande famille des lutins, les fées, les revenants, la famille des garous, le diable, les sorcières, les animaux fantastiques, les êtres de la nuit, les chevauchées célestes, les créatures des eaux, les fontaines, les bornes et pierres, les trésors et enfin les saints populaires protecteurs et guérisseurs.

    Notre avis:

    Albert Moxhet est un spécialiste de la sorcellerie. Très attaché à son ardenne belge et son folklore, il nous livre ici un ouvrage des plus précieux. En effet, son livre permet non seulement d’exprimer toute la richesse du légendaire ardennais mais en mettant en avant autant d’éléments comparés avec la Bretagne, il tisse de véritables liens, sur fond d’un passé celte commun, entre ces deux régions éloignées. En nous expliquant les ressemblances et les différences, l’auteur nous offre un ouvrage à posséder absolument pour qui s’intéresse de près ou de loin à la féerie. Et pour le tout petit prix, ce serait vraiment dommage de passer à côté.

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