Étiquette : fantasy

  • Kiri Østergaard Leonard

    Kiri Østergaard Leonard est une jeune illustratrice danoise que j’ai repérée sur la big toile pour ses illustrations magiques autour de la féerie. J’aime beaucoup ses réalisations qui plongent au cœur des croyances folkloriques avec une touche de modernité. Nul doute qu’elle arrivera rapidement à se faire un nom dans le métier…  Je vous invite à découvrir son site sur http://kirileonard.com

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  • Bientôt le Printemps… des Légendes !

    Le Printemps des Légendes

    Ardenne, Terre du Milieu

    Le Festival le plus attendu du Nord de la France verra son édition 2014 consacrée au Seigneur des Anneaux !

    Les 5 et 6 avril prochains, la forêt d’Ardenne se teinte de couleurs féeriques pour accueillir des dizaines d’auteurs, illustrateurs, sculpteurs et artisans de la Fantasy pour un week-end inoubliable. Ses atouts: un cadre magnifique, des personnages truculents, une organisation syma et motivée et de quoi vous REGALER !

    N’hésitez plus, réservez dès à présent votre séjour. Pour toutes infos: http://leprintempsdeslegendes.com/

     

  • Wisher, T4. Chapeau Melon et Canne à Fée, Latour & De Vita, Le Lombard

    Wisher, T4. Chapeau Melon et Canne à Fée, Latour & De Vita, Le Lombard

    Wisher
    T4. Chapeau Melon et Canne à Fée
    Scénario: Sébastien Latour
    Dessin: Giulio De Vita
    Editions Le Lombard
    Prix : 13.50 €

     

    Présentation de l’éditeur:

    La balle magique qui a fauché Merlin a-t-elle sonné le glas des Féeriques ? Dans ce monde sans magie, mêmes les pouvoirs du Djinn ne sauveront pas le célèbre sorcier. Il ne lui reste qu’une seule chance: le sang de Dragon, seul artefact capable de guérir toutes les blessures. Le seul problème ? La dernière fiole du précieux liquide est conservée au cœur du MI-10, le fief de Bound. Mais, en réveillant le Djinn qui habite Nigel, Merlin a ramené un soldat capable de renverser le cours du conflit d’un seul souhait. Bound lui en laissera-t-il le temps… ?

    Notre avis:

    Wisher est une série qui trouve une place de choix dans le courant de l’Urban Fantasy, genre où se mélange les ficelles de la fantasy (Magie, créatures fantastiques, lutte du Bien contre le Mal…) dans un contexte urbain et contemporain, voire futuriste quelquefois. Dans ce quatrième tome qui clôture la première aventure de Nigel et de ses amis les féeriques, nous retrouvons notre beau Djinn au sommet de sa force qui, pour sauver Merlin, décide d’aller rendre une petite visite au gang des chapeaux melons afin de leur dérober une fiole de sang de dragon. Tout se précipite donc dans un rythme soutenu qui débouche sur une fin sans véritable surprise mais qui ouvre très largement la série à une suite plus que probable, du moins, c’est ce que nous souhaitons car l’univers développé par Latour et De Vita tient bien la route et offre une belle dose de plaisir aux lecteurs de fantasy à la fois de par le contexte original et contemporain que par l’histoire en soi qui donne à voir pléthore de créatures issues de légendes et mythologies diverses mais qui finalement colle bien à l’hypothèse des « féeriques ». Une utilisation dont les mécanismes sont ceux de nombreux comics mettant en scène des mutants et autres bande de superhéros avec une touche frenchie bien agréable.

  • Yuna T2: L’île aux tombeaux, Lamontagne, Ma Yi, éditions Soleil

    Yuna T2
    L’île aux tombeaux
    Scénariste : LAMONTAGNE
    Dessinateur : MA YI
    Editions Soleil
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur:

    Tandis que les troupes de Kaour, accompagnées de leurs créatures des ténèbres, poursuivent leur marche vers le Royaume de Korentin, Yuna et ses compagnons tentent désespérément d’aller rencontrer le dernier gardien de la Gae Bolga. Ce dernier doit leur révèler l’endroit où est cachée la mythique épée forgée par les fées… Caladbolg. Mais une menace plus sourde et sournoise, œuvre au cœur même de la fine équipe et risque d’anéantir tous les efforts réalisés jusqu’à présent.

    Yuna saura t-elle se montrer à la hauteur de toutes ces attentes que l’on place en elle ? Les côtes septentrionales du royaume de Korentin sont connues pour abriter les plus dangereuses eaux de la région. De puissantes vagues viennent inlassablement battre les flancs de granit de leurs falaises vertigineuses, telle une horde de blancs guerriers à l’assaut d’une forteresse. Aussi, sont-elles redoutées par tous les navigateurs. Certains téméraires ont, bien sûr, risqué de s’y aventurer…

    Notre avis :

    Voici la suite très attendue de l’épopée de la jeune Yuna dont nous avions bien aimé le premier tome. Ce deuxième album confirme tout le bien pensé du premier : un dessin exquis, un scénario au rythme équilibré et aux dialogues bien ficelés (parsemé de délicieux « présentement » qui nous rappelle les origines québécoise du scénariste) et une histoire qui a décidément tout pour plaire aux amateurs de fantasy et de féerie.

    Ce mélange, curieux au départ, de cultures québécoise et chinoise pour parler d’une histoire celtique nous avait interrogé. Aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’admiration que l’on parcourt ce deuxième album qui a su nous captiver, nous faire rire et nous passionner. Un beau défi de relever pour deux artistes de talent !

  • Rencontre avec Alberto Varanda et Petit Pierrot…

    Alberto Varana nous avait habitué à des planches fourmillant de détails, aux jolies guerrières et aux couvertures de fantasy. Le voici de retour, toujours aux éditions Soleil, mais avec une oeuvre toute en poésie et en douceur. Un joli moment de calme, hommage à l’enfance et à l’imaginaire. Une plénitude que les fées ne pouvaient laisser filer sans vous la faire connaître…

    Comme c’est indiqué sur le blog consacré à Petit Pierrot, c’est tout vous, ça ?

    Sans que je sois lui, il y a quand même de moi dans Petit Pierrot. Souvent dans la lune, pensif et observant ce qui m’entoure. Me posant des questions auxquelles je ne trouve pas de réponses.

    D’où est partie l’idée d’un album qui, graphiquement et thématiquement, se détache de votre univers habituel, peuplé de guerriers et de jolies nanas ?

    C’était justement pour explorer autre chose… Et graphiquement et dans le thème.

    J’ai toujours une multitude d’idées dans la tête, mais je ne voulais pas créer quelque chose que j’avais déjà fait ou exploré. J’aime dessiner des guerriers, des héroïnes, des dragons, etc. mais dans ce domaine, je me concentre essentiellement sur le graphisme et me repose sur le talent du scénariste. Je réalise aussi beaucoup d’illustrations, de fantasy notamment. Ce que je voulais, finalement, c’est développer un personnage, un univers qui me ressemblerait… Et jusqu’à aujourd’hui, je ne porte ni armure ni épée dans la vraie vie. L’enfance, les souvenirs, les joies se sont imposés à moi sous les traits d’un petit garçon qui me ressemble un peu.

    Certaines des situations qu’il peut vivre, je les aie vécues, pour d’autres, je les observe, parce qu’il y a des enfants autour de moi.

    C’est ainsi qu’est né le blog dédié à Petit Pierrot…. la première fois du moins, parce que rapidement, je me suis mis à douter et j’ai tout jeté à la poubelle. C’est ma compagne qui les a récupérés et m’a encouragé à continuer. Petit Pierrot revenait à la vie.

    Pierrot a pour compagnon de rêverie un escargot. Un choix singulier ! D’habitude les enfants les mangent crus ces bestioles-là… C’est son côté « collé à la terre », à la réalité qui vous l’a fait choisir, pour contrebalancer les aspirations du jeune héros qui, lui, a toujours les yeux levés vers le ciel et la tête dans les nuages ?

    Monsieur l’Escargot n’est arrivé qu’un peu plus tard.

    C’est parce que Pierrot traînait des pieds pour aller à l’école (je traînais aussi des pieds pour aller à l’école) que m’est venue l’idée de dessiner un escargot qui le doublerait.

    Par la suite, je souhaitais créer quelqu’un qui donnerait la réplique à mon petit bonhomme. J’ai éloigné l’idée d’un ami attitré parce que je voulais que Petit Pierrot soit souvent seul (je suis plutôt solitaire et tout petit, je l’étais beaucoup plus encore, passant mon temps à m’imaginer des univers improbables). Par contre, je souhaitais avoir un animal de compagnie à « moi ».

    L’idée était là, l’escargot faisait partie de son univers, l’animal accompagnant et pas forcément de compagnie, ce qui le rend autonome.

    Par son indolence, sont attachement à la terre et à la réalité, il était parfait dans le contre-poids à l’imaginaire extrême de Petit Pierrot.

    L’escargot peut le reprendre, lui apprendre des choses, lui expliquer des choses, le mettre en garde… ce qui peut amener du conflit. L’empêcheur de rêver en rond.

    Comme tous les enfants, Petit Pierrot a besoin de limites et c’est Monsieur l’escargot qui se charge de les fixer.

    Heureusement, et comme c’est un livre, libre à Pierrot de ne pas toujours respecter ces limites.

    Petit Pierrot nous fait partager un beau moment de douceur, une certaine quiétude s’installe au fil des pages. C’était une envie de proposer un univers très calme mais aussi de nous faire revivre un regard d’enfant sur les choses ?

    Le calme, dans l’univers de Petit Pierrot, s’est imposé naturellement à moi. Je dessine suffisamment de batailles en tout genre pour respirer de temps en temps.

    Je voulais que son univers soit comme une petite maison baignée de soleil dans laquelle nous serions… Il n’y aurait pas de bruit, des enfants feraient la sieste et nous regarderions le ciel par la fenêtre.

    On pense aussi à Calvin & Hobbes, dans cette façon de voir le monde, de s’en étonner, de le comprendre avec sa propre vision des choses d’une part mais aussi dans ce jeu entre un jeune garçon et une créature insolite…

    Le rapprochement peut se faire, dans le sens où le compagnon de jeu du petit garçon dans « Calvin et Hobbes », ne parle et ne joue que quand les adultes ne sont pas présents.

    Notre logique d’adultes veut que nous comprenions que l’animal n’est vivant ou réel que dans l’imaginaire de l’enfant, mais on peut (pourrait) également se dire que c’est parce que les adultes ne voient rien qu’ils ne se rendent pas compte que la peluche est vivante.

    Pour l’escargot, il devrait sembler évident que c’est aussi Petit Pierrot qui imagine que le gastéropode lui répond, qu’il rêve éveillé. Mais laisser planer le doute me plait bien… Et si l’escargot parlait vraiment ?

    Graphiquement, Petit Pierrot se décline dans des tons très doux, un peu vieille photo sépia. Vous invitez là aussi à une sorte de souvenir…

    Oui, la dominante sépia me semble bien coller à ce que je souhaite exprimer, à savoir le souvenir et l’enfance. La douceur aussi.

    Néanmoins, j’y apporte de la couleur… Parce que l’enfance est aussi faite de couleurs et de bonbons acidulés.

    Côté composition, ça respire beaucoup, on a pas mal de moment de pause… Là aussi, une volonté de proposer un moment de calme, une certaine plénitude ?

    Je voulais de la simplicité.

    Autant, dans mes bandes dessinées, j’adore la surenchère graphique, ajouter des détails et faire en sorte que le lecteur se promène longtemps dans les décors, autant dans le cas de Petit Pierrot, je ne voulais pas en rajouter parce que cela me semblait inutile et superflu et irait à l’encontre de ce que je souhaitais exprimer. Je voulais plonger dans l’univers de Petit Pierrot et non pas l’inverse.

    C’est peut-être parce que dans son blog, il y a pas mal d’interactivité avec les internautes, qu’il m’arrive d’avoir l’impression que le petit bonhomme est réel et autonome.

    Quel place à ce projet dans votre carrière ?

    Une place importante. C’est une sorte de sas de décompression qui me permet ensuite de replonger avec gourmandise et de dessiner « Elixirs » avec envie. Et cela m’aura finalement pris beaucoup de temps pour oser et réussir à publier un dessin simplifié… C’est un vrai progrès. J’ai réussi à dessiner tout un livre sans en rajouter et sans en éprouver le manque.

    Sur votre blog, on y découvre aussi de temps à autre des fées. C’est une autre de vos envies d’explorer l’Imaginaire ?

    Cela fait déjà pas mal de temps que je griffonne des fées. Le truc, c’est que pour le moment, je suis partagé, graphiquement. Je voudrais développer un dessin semi-réaliste pour cet univers, mais l’envie de l’explorer de façon hyper-réaliste me tente également.

    Comme les recherches prennent du temps, et que du temps, j’en manque, je me dis que ce sera pour plus tard, mais que le temps viendra, et en attendant, je griffonne, je griffonne.

    Trouvez-vous qu’il n’y a pas assez de place accordée à l’imaginaire sur les bancs de l’école, dans la vie ?

    Pour certains, rêver est assimilé à de l’inaction et de la perte de temps. Notre société étant ultra compétitive, le temps étant de l’argent, l’imaginaire pourrait ressembler à une anomalie.

    Mais je pense qu’il doit toujours avoir une petite place à l’école pour le rêve, surtout sur les bancs de l’école, parce que l’imaginaire me semble important, voire salutaire aujourd’hui.

    A quand le cercle des rêveurs disparus ?

    Pour terminer, avez-vous décroché la lune ou cherchez-vous toujours à l’atteindre ?

    Je vis avec l’idée qu’il y a plusieurs lunes… J’en ai déjà décroché certaines mais il m’en reste, heureusement, encore beaucoup d’autres à décrocher.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en janvier 2010

    Pour les lecteurs du Peuple féerique, Alberto Varanda vous offre cette rencontre entre Petit Pierrot et une fée…


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