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  • Le Crépuscule des dieux vol3: Fafner – Soleil celtic

    LE CRÉPUSCULE DES DIEUX
    VOL3: FAFNER
    Date de sortie : 21/01/2009
    Scénariste : JARRY
    Dessinateur : DJIEF
    Soleil Productions
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur:
    REMONTEZ À LA SOURCE DE LA FANTASY AVEC LA PLUS CÉLÈBRE DES LÉGENDES NORDIQUES, CELLE DE L’ANNEAU MAGIQUE.

    Le premier âge touche à sa fin. La muraille qui protégeait le royaume des Hommes et celui des Dieux est tombée. Les hordes venues de Jotunheim déferlent sur le Walhalla, dernier rempart devant le chaos. Pendant ce temps, Siegfried grandit, loin des hommes. Malgré lui, Mime le Nibelung s’attache à cet enfant. Il lui apprend la magie des runes, la forge et le combat. Pourtant, il n’oublie pas la promesse qu’il a faite à son frère, Albéric : Siegfried doit terrasser le dragon.

    Notre avis:
    Depuis le succès retentissant du Seigneur des Anneaux au cinéma, les auteurs se tournent vers les sagas nordiques et la mythologie germanique pour remettre au goût du jour ces histoires de héros, de dragons, de dieux et d’anneaux maudits. On vous présentait il y a peu le premier tome de la tétralogie d’Edouard Brasey et de sa « Malédiction de l’Anneau », voici donc la version bédéesque de Nicolas Jarry. Le scénariste, heureux comme un poisson dans l’eau lorsqu’il s’agit d’heroic fantasy, s’est attaqué ici à un gros morceau. Il a choisit de nommer les dieux en adoptant les noms germaniques (Odin devient donc Wotan), ce qui déroute un peu les habitués au départ et rend plus difficile l’identification de telle ou telle divinité dans le récit. Ceci dit, l’affaire est bien menée puisque le scénariste arrive à donner au tout une belle fluidité et à reconstituer le puzzle qui fait le fond de ce récit mythique. Pour servir l’histoire, Djief dresse un univers sombre où les créatures foisonnent. Des créatures semble-t-il plus maîtrisées que les personnages… En conclusion, la série poursuit sa route comme elle l’avait commencée et s’en va, bon rythme, bon dessin, régaler tout amateur ou tout curieux des mythologies germaniques et nordiques.

  • Rencontre avec Jacques Lamontagne pour le premier tome de Yuna – Soleil Celtic

    YUNA est une série dont le premier tome qui vient de sortir promet une des merveilles: un dessin magique et pluriel, une histoire accrochante et habilement écrite. On y suit la destinée d’une jeune fille, seul rempart contre les forces du mal qui menace les Trois Royaumes. Et quand on découvre que l’un des trois royaumes est celui du Petit peuple, nos lutins ne pouvaient que se lancer sur la piste des auteurs pour en savoir un peu plus. Résultat: un joli échange avec Jacques Lamontagne, le scénariste québécois et une très belle dédicace de Ma Yi, le dessinateur chinois.

    Après le dessin, vous vous attaquez au scénario. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous essayer à cette autre facette de la bande dessinée ?
    En fait, j’avais déjà scénarisé pas mal de courts récits pour des magazines québécois. L’envie était là depuis un bon moment. Il y a environ trois ans, Jean-Luc Istin et moi discutions de l’éventualité d’une autre collaboration scénariste/dessinateur, et je lui avais envoyé un synopsis afin de lui montrer quel type d’univers me plaisait. Du coup, il avait beaucoup aimé mon écriture et m’avait encouragé à pousser le truc. Au final, ce projet n’a jamais vu le jour, mais Jean-Luc est revenu à la charge afin que j’écrive un projet d’Heroic Fantasy pour sa collection Celtic. Yuna était née.

    La première chose qui étonne pour Yuna est le fait d’avoir un scénariste québécois et un dessinateur chinois pour une histoire plutôt européenne et celtique. D’où vous vient cet intérêt pour le Petit Peuple et ses légendes ?
    Par la force des choses, à travers ma collaboration à la série Les Druides, j’ai dû me familiariser avec cet environnement, cet univers. Donc, lorsque Jean-Luc m’est arrivé avec cette idée, j’étais d’avantage à l’aise avec l’esprit “Celtique”. Mais il est vrai que ça fait un peu étrange de voir un chinois et un Québécois “s’approprier” cette culture celtique.

    Cela a-t-il été facile de transmettre cette culture féerique à un dessinateur chinois ? Le résultat pourrait très bien être l’oeuvre d’un dessinateur breton? Quel est l’apport chinois dans cette série ?
    En fait, le plus difficile dans ma collaboration avec Ma Yi a été de bien l’informer sur les spécificités techniques (formats, profil Photoshop, type de fichier). Pour le reste, Ma Yi a eu le don de nous surprendre par la richesse de son imaginaire. Tout en étant très franco-belge dans son dessin, il a su nourrir visuellement la série avec son bagage culturel. Ce qui nous donne un résultat fort intéressant et un Petit Peuple entièrement revisité.

    Yuna met en avant le destin d’une jeune fille. Ces dernières années, on voit surgir de plus en plus d’héroïnes alors qu’auparavant l’emploi d’un héros était quasi automatique. Cela est-il lié à la présence de plus en plus significative d’un lectorat féminin ?
    Le fait que notre série mette en vedette une héroïne vient d’une demande de Jean-Luc en ce sens. Savoir ce qui l’a motivé à demander un personnage féminin, Je n’en ai aucune idée. En fait, je ne me suis jamais questionné là-dessus. Peut-être effectivement est-ce pour conquérir une part du lectorat féminin… Mais il était déjà clair dans ma tête que je ne voulais pas d’une héroïne pulpeuse avec des habilités incroyables. J’aime bien les personnages ordinaires, que rien ne prédestine à être des héros. J’aime l’idée d’assister à leur transformation graduelle, à les voir se construire tout en préservant l’imperfection qui fait d’eux des êtres humains et ce que cela implique.

    L’un des Trois Royaumes est celui du Petit Peuple. Dans le premier tome, on le découvre comme une race unique de petits guerriers. Votre représentation du Petit Peuple se limitera-t-elle à cette image ou peut-on s’attendre à d’autres races féeriques ?

    Quelques autres créatures, issues de l’imaginaire celte, feront leur apparition dans le tome deux… Je n’en dis pas plus pour l’instant. :0)

    Dans votre série, les méchants sont fort marqués graphiquement. On décèle une volonté de bien distinguer les personnages en deux camps, un voué au Mal, l’autre au Bien?

    La série Yuna n’a pas la prétention de vouloir réinventer le genre. Yuna, c’est un peu un conte de fée, où les méchants sont très méchants et leur méchanceté si développée, si énorme qu’elle les rend presque bêtes. Les “bons” quant à eux, ont d’avantage de nuances, certaines failles dans leur bonté qui les rend “humains”. Cette facette de leur personnalité sera beaucoup plus développée dans les deux prochains tomes.


    On remarque également plusieurs niveaux de représentations. Les créatures comme les dragons, chimères, tarasques semblent plus «réalistes», les paysages plus évaporés et les personnages ont également leur style propre. On a comme un mélange de styles au sein d’un seul et même univers?

    Ma Yi est le maître d’oeuvre de cette approche artistique. Lorsque je reçois les planches, je ressens dans celles-ci tout le plaisir que Ma Yi a à dessiner des créatures fabuleuses. Lorsque l’on regarde ses dragons, ses chimères, ce sont véritablement des bêtes effrayantes. Ça renforce tout le côté dramatique de ces scènes. Nul doute que le lecteur sera sensible à toutes ces subtilités artistiques.

    Le scénario de ce premier volume est dense, riche en aventure et l’histoire est rapidement mise en place après une introduction habile et dépaysante. Vous désiriez vraisemblablement offrir au lecteur une mise en bouche particulièrement travaillée ?

    Il était essentiel pour moi que ce premier tome ne soit pas qu’une mise en place de personnages et de l’univers dans lequel ils évoluent. Je tenais à ce qu’à travers la présentation de l’intrigue et des motivations des personnages, le lecteur soit immédiatement emporté dans le monde de Yuna et que l’action soit omniprésente tout au long de l’album, tout en étant régulièrement ponctuée de touches d’humour, élément essentiel à mon écriture.

    Combien de tomes sont-ils prévus et à quel rythme ?
    L’histoire sera bouclée en trois tomes. On prévoit d’en sortir un chaque année. Après, en fonction des ventes, on verra si Yuna mérite de connaître d’autres aventures. Si tel était le cas, je pencherais d’avantage pour des “one shot” ou diptyques, mais pas d’avantage. Je n’aime pas les histoires qui sont trop à rallonge.

    Votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Le Dragon pour sa force et son côté majestueux.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en février 2009.

    La dédicace de Ma Yi pour le Peuple féerique :


  • Djief et les korrigans

    C’est le talentueux Djief (Le Crépuscule des Dieux, The Grimoire, Tokyo Ghost…) qui signera la couverture du 10ème et dernier tome de la série Les Contes du Korrigan (Soleil Celtic). Une série qui avait ouvert les portes de la collection Soleil celtic suite à son succès et qui avait réellement séduit et ravis le Peuple féerique. Djieff présente sur son BLOG ses réalisations et ses couvertures de la série.

    C’est tout simplement magnifique. Notez que la dernière est la future couverture du tome 10.

    N’hésitez pas à en découvrir plus sur Djief en visitant son BLOG.

  • Wanderers T.1: Le Roi de l’Hiver – Soleil productions

    WANDERERS
    LE ROI DE L’HIVER
    vol.1
    Scénariste : CLAREMONT
    Dessinateur : BRIONES
    Coloriste : PAITREAU
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur :

    Tout le monde connaît la légende du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, mais quand l’imaginaire de Chris Claremont, le créateur des nouveaux X-Men, et le dessinateur de génie Philippe Briones (La Geste des Chevaliers Dragons, Les Seigneurs d’Agartha, Sub-Mariner) s’emparent du mythe, Excalibur reprend vie.

    L’action se déroule au VIIIe siècle après Jésus-Christ, durant les derniers jours du règne d’Arthur Pendragon, seigneur de la cour légendaire de Camelot et roi d’Angleterre.
    Arthur doit faire face à une importante rébellion, menée par son fils illégitime, Mordred, allié pour l’occasion aux Forces de la Magie noire. Bien que largement surpassée en nombre par les rebelles, l’armée d’Arthur garde confiance en son roi et en son épée mythique, Excalibur. Mais au cœur du combat, Arthur décide de confier son bien le plus précieux à un jeune page nommé Henry Dunreith.

    Bientôt rejoint par ses nouveaux compagnons de voyages, une bande d’aventuriers hauts en couleurs baptisée les Wanderers, Henry s’apprête à vivre une quête inoubliable où se mêlent magie, créatures mythiques et romance

    Notre avis :

    Certes déroutant lorsqu’on connaît bien les légendes arthuriennes, cette nouvelle série a su très vite nous intriguer et nous séduire. Par un dessin vif et servant très bien l’histoire avec cependant certains personnages parfois difficiles à reconnaître lorsque leurs traits s’effacent quelque peu. Par une histoire mêlant vikings et forces du Mal aux récits arthuriens dont ils se veulent un prolongement suite à la défaite infligée à Arthur par Mordred et ses puissants et ténébreux alliés. Vraiment intéressant cette intrusion de vikings dans un univers arthurien ! Par l’idée même de la collection Fusion Comics de Soleil où ici c’est un scénariste américain de renom qui se lie à un dessinateur français pour un premier tome guerrier qui séduira à coup sûr les amateurs du genre.

  • Les Sept Immortelles – Soleil Productions

    Présentation de l’éditeur:

    LES SEPT IMMORTELLES vol.1
    Scénariste : ISTIN
    Dessinateur : LIKUN
    Coloriste : LIKUN
    Prix : 12.9 €

    APRÈS MUOWANG, DESSINÉ PAR DAXIONG, RETROUVEZ LE SCÉNARISTE J-L ISTIN ACCOMPAGNÉ CETTE FOIS PAR LA TALENTUEUSE DESSINATRICE CHINOISE, LIKUN.
    Porteuse d’un lourd fardeau aux pouvoirs diaboliques, la jeune elfe Nüwa est face à son destin. Seule, sur un chemin semé d’embûches, elle doit retrouvercelui qui incarne la réunification des neuf royaumes du lotus. La légende dit que lorsque Kan reviendra, il unifiera de nouveau les neufs royaumes du Lotus et leurs souverains. Alors que son corps a mystérieusement disparu, il laisse derrière lui son épée dragon qui fut
    recueillie par sept elfes, sept immortelles, sept sœurs. Durant des siècles, elles en devinrent tour à tour les porteurs avec pour unique mission sacrée, celle de traverser le temps et les terres des immortelles et de retrouver Kan.
    Nüwa, la plus jeune des sept sœurs est le dernier porteur. Après avoir vu ses six sœurs échouer dans cette quête, elle part seule à la recherche de Kan. Elle devra traverser de nombreux territoires et combattre tout ceux qui se mettront en travers de son chemin. Si l’épée dragon tombait dans les mains d’un humain ou d’un autre immortel, son pouvoir le corromprait. L’épée serait alors souillée et demanderait à son porteur toujours plus de sang !

    Notre avis:

    Une fois de plus, un nouveau talent est découvert en Chine. Et quel talent ! Les personnages sont somptueux, les décors grandioses, la mise en page impeccable. Une superbe surprise graphique pour cette série, car on espère bien une série à voir ce volume premier intitulé Les Sept Immortelles. Même si l’album se referme sur le mot FIN. A vous lecteurs de donner assez de succès à ce petit bijou pour convaincre les éditeurs de poursuivre l’aventure.

    Petit bémol toutefois côté scénario qui n’arrive pas à la hauteur du dessin. Si l’histoire est prenante, elle manque de poigne et on est un peu déçu de ne pas sentir son coeur se serrer ou les larmes monter lorsqu’on dispose d’un aussi beau et touchant dessin et d’une trame narrative qui aurait pu nous mener jusqu’à la vibration ultime. Petit rendez-vous manqué principalement à cause de l’ellipse sur le destin tragique des sept soeurs car on a l’intuition que l’histoire contée aurait du prendre plus de pages, plus d’albums, donner le temps aux sentiments de s’installer. Tout va trop vite et donne l’impression d’un résumé. Petit regret donc pour un album doté d’aussi précieux atouts qu’une dessinatrice et coloriste de talent, Likun, et un scénariste aussi prolifique que Jean-Luc Istin.

    Ah oui, inutile de vous préciser que les sept immortelles sont des elfes, qu’il y a des nains, des harpies et des dragons ! Avec une touche asiatique délicieuse qui apporte un nouveau regard sur notre petit monde. Là aussi, une très grande réussite de croisement entre l’univers celte/européen et la culture chinoise.

Suivez les fées !

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