Étiquette : Jean-Luc Istin

  • Merlin – Aleksi, Rossbach, Istin – Editions Soleil

    MERLIN

    Illustrations & Design graphique:

    Aleksi Briclot & Jean-Sébastien Rossbach

    Texte: Jean-Luc Istin

    Editions Soleil

    Notre avis:

    C’est avec beaucoup d’impatience que nous attendions le retour de vacances de notre libraire préféré afin de lui arracher un exemplaire du livre Merlin d’Istin, Aleksi et Rossbach dont nous avions entendu le plus grand bien et pensé de même à la vue des quelques exraits disponibles ici et là. C’est donc hier soir vers 17h30 que j’arrachais des mains du libraire le seul et unique exemplaire qu’il possédait. Aussitôt rentré, je me mis à dévorer des yeux les sublimes images d’un univers que l’on apprécie tant. Et c’est plein de joie que ce matin même, une seconde incursion, plus approfondie et accompagnée de la lecture du texte signé Jean-Luc Istin, nous emmena dans cet ailleurs le temps d’une petite heure ô combien délicieuse… Car, oui, oui et oui, tout ce que vous avez pu entendre ou lire sur ce beau livre est vrai: c’es une magnifique réalisation, un incontournable de l’illustration d’inspiration celtique. Plus encore, comme le souligne Claudine Glot dans la préface, ce livre donne plus que probablement la vision du Merlin correspondant aux attentes et croyances de ce début de XXIe siècle. Exit le bonhomme au chapeau pointu et à la barbe longue qu’apporta Disney, place au guerrier féerique, au mage celtique, au druide sage… Un livre qui fusionne le goût des traditions, la passion de l’image et de l’imaginaire, la Légende et l’Histoire. Des images puissamment belles et qui vous transporteront sur les champs de bataille, au coeur des secrets de la forêt, sur l’île de l’Ailleurs… Un texte érudit, ponctué de références tout en traçant un nouveau chemin, si représentatif des vérités d’aujourd’hui…

  • Le Crépuscule des dieux T0 – La malédiction de l’Anneau – Soleil celtic

    Le Crépuscule des dieux
    T0 –  La malédiction de l’Anneau
    Scénario : Jean-Luc Istin
    Dessin : Gwendal Lemercier
    Couleurs : Joël Mouclier
    Editeur : Soleil

    Présentation de l’éditeur:

    Le monde souterrain des Nibelungen est torturé par de nombreuses guerres fatricides. Albéric, le roi des mondes d’en dessous, attiré par le chant de l’or, part pour la Terre des Hommes. De cet or celeste, il en a forgé un anneau. Un anneau au pouvoir si grand, qu’il est capable de plier toute chose ou quiconque à sa volonté. Celui qui le possède acquiert un pouvoir tout-puissant… Wotan, le Père des Dieux, désire s’en emparer afin délibérer la déesse Idunn, gardienne des pommes d’immortalité. Mais gare à la malédiction…

    Notre avis:

    Un tome zéro intéressant à plus d’un titre. D’abord car il s’axe autour de la genèse de la malédiction de l’anneau et permet de comprendre les origines de la série développée par Jarry et Djieff. Ensuite car il démontre deux talents auxquels nos regards s’accrochent avec beaucoup de plaisir. La première bonne surprise est de voir l’évolution sans cesse grandissante du dessin de Gwendal Lemercier, illustrateur féerique passé dans le neuvième monde avec de plus en plus d’aisance et d’habilité à dessiner des personnages en série. La seconde surprise est le travail magnifique de Joël Mouclier sur les couleurs de l’album. Le tout nous offre un pur moment de délice pour les yeux et un bon rafraîchissement de cette mythologie nordique, personnalisée tout en respectant les fondements, qui attire de plus en plus de lecteurs et d’auteurs ces derniers mois. Cerise sur le gâteau, l’annonce d’une nouvelle série autour de Durandal que l’on devine dessinée par Gwendal Lemercier et scénarisée par Nicolas Jarry. Affaire à suivre.. de très près !

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  • Rencontres de l'Imaginaire – Festival de l'illustration des mondes légendaires

    Cette année, les Rencontres de l’Imaginaire ont pur invités d’honneur Aleksi Briclot et Jean-Sébastien Rossbach. Ils seront accompagnés d’une dizaine d’autres illustrateurs de talent pour une exposition à ne pas manquer. Le tout dans un cadre de choix entouré de la belle forêt de Brocéliande en Bretagne.

    Vous pouvez désormais suivre toutes les infos sur ce festival sur son BLOG.

    Programmes Rencontres de l’Imaginaire 2009

    Expositions d’œuvres originales
    du 31 juillet au 31 août 2009,
    au château de Comper-en-Brocéliande.

    Rencontres et dédicaces, 1er et 2 août 2009,
    au château de Comper-en-Brocéliande à Concoret (56).

    Samedi 1er août
    15 h – 18 h : Rencontres et dédicaces avec les auteurs et les illustrateurs.
    15 h 30 : Conte illustré. Un conteur et un illustrateur transmettent, chacun à sa manière, le même récit.
    16 h – 17 h : Vente aux enchères d’œuvres originales créées par les artistes invités. Les bénéfices iront aux associations Sauvegarde de Brocéliande et Diwan.
    17 h 30 : Visite guidée de l’exposition des Rencontres de l’Imaginaire.
    15 h – 17 h 30 : Dessine moi Merlin, atelier pour enfants.

    Dimanche 2 août
    11 h – 13 h  et 14 h – 17 h : Rencontres et dédicaces avec les auteurs et les illustrateurs.
    12 h : Présentation du livre Merlin, par ses auteurs Jean-Luc istin, Aleksi Briclot et jean-Sébastien Rossbach.
    15 h : Quel visage pour Merlin ? Débat avec Jean-Sébastien rossbach, Séverine Pineaux, Jacky Ealet et Nicolas Mezzalira.
    16 h – 17 h :
    Vente aux enchères d’œuvres originales créées par les artistes invités. Les bénéfices iront aux associations Sauvegarde de Brocéliande et Diwan.
    14 h et 17 h : Conte illustré. Un conteur et un illustrateur transmettent, chacun à sa manière, le même récit.
    14 h – 17 h 30 : Dessine moi Merlin, atelier pour enfants.

  • Interview de Thierry Gloris pour Souvenirs d’un elficologue (Soleil Celtic)

    Sorti en mars 2009, le premier tome des Souvenirs d’un elficologue nous entraîne à la suite d’un reportage d’un jeune photographe qui plongera au coeur de Féerie. Les auteurs nous emmènent en pays breton, au Mont Saint-Michel où se trame une étrange intrigue. Enquête sur une série de meurtres spectaculaires où la féerie se teinte de noir et de rouge-sang ! Un scénario signé Thierry Gloris à qui le Peuple féerique a posé ses questions…

    Votre préface mentionne que la découverte de féerie, vous la devez aux ouvrages de Pierre Dubois. Le titre de la série est-il une sorte d’hommage à ce premier elficologue français ?
    Disons que lorsque Jean-Luc Istin m’a proposé de participer à sa collection « Celtic », je me suis vraiment demandé ce que j’allais pouvoir apporter comme « valeur ajoutée ». De la féerie, je n’avais en tête que quelques films et les nouvelles d’Arthur Machen. Je me suis tourné alors vers ma bibliothèque et j’ai redécouvert la « Grande encyclopédie des elfes » que l’on avait dû m’offrir à un anniversaire et que j’avais oublié sans l’ouvrir. Non pas que j’étais insensible à sa thématique, mais il y a au moins une centaine de bouquins qui attendent en permanence que je m’intéresse à eux dans mes étagères. En me plongeant dans les ouvrages de Dubois, mon imagination était en effervescence et j’ai su à ce moment que j’allais trouver mon sujet. De ce fait, il m’a semblé logique de faire résonance à Pierre Dubois dans le titre de la série mais également dans le nom du héros ! Paul Laforêt ! !

    Votre héros a « le don de voir par-delà la réalité des choses » … Vous avez choisi d’en faire un photographe. Un métier qui collait naturellement à l’histoire ?
    L’utilisation de la photographie comme révélateur du fantastique vient d’un fait divers qui avait enflammé l’Angleterre du début du XXème siècle et connu sous le nom de : « Les fées de Cottingley ». En 1917, deux « innocentes » jeune filles, Elsie Wright (16 ans) et Frances Griffith (10 ans) ont montré des photos, prises à Cottingley, de fées et de gnomes avec lesquelles elles avaient l’habitude de jouer ! Il y a fort à parier qu’il s’agissait d’un des plus beaux canulars du siècle, mais toujours est-il, que l’idée en elle même, est merveilleuse ! Même Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes se laissa entraîner dans cette farce à laquelle il fait si bon croire. Le second intérêt de faire du héros un photographe, c’est que cette technologie correspond, à cette époque, au futur. Il m’a paru bon d’opposer Modernité et Tradition pour les faire accoucher de : l’Imaginaire.

    Beaucoup d’auteurs semblent choisir naturellement le XIXe ou le début XXe siècle comme cadre temporel à une histoire féerique. Comment l’expliquez-vous ?
    Je pense personnellement que lorsque l’on parle des fées, c’est la clochette de Disney qui apparaît à l’esprit. C’est à dire un gentil petit personnage ailé qui vous entraîne vers l’imaginaire perdu de l’enfance. Le XIXème est le siècle du romantisme. Cette représentation un peu niaiseuse de la féerie cadre bien avec l’idée contemporaine de l’amour absolu. De mon côté, je suis plus proche de la conception d’Arthur Machen. Si la féerie existe, elle est peuplée d’êtres bons et mauvais qui partagent tous une même défiance envers l’Homme qui leur a volé leurs terres millénaires. Pour moi le XIXème en France correspond au moment où l’industrialisation et le modernisme ont pénétré au plus profond des campagnes hexagonales. Les rails métalliques du train à vapeur sont autant de flèches empoisonnées qui mettent à mort la Féerie. Le XIXème représente donc pour moi une époque tragique et magnifique où la Féerie peut encore tisser ses derniers actes de bravoure… La suite reste à inventer !

    Géographiquement, vous situez votre histoire au Mont Saint-Michel. Une zone très marquée des fées ?
    J’avais été marqué par la beauté du site du Mont Saint-Michel lors d’une visite d’enfance. Le fait que ce gros caillou était en constant mariage avec la mer dans un sac et ressac quasi immuable m’avait énormément marqué. En faire le lieu d’une rencontre entre l’Homme et la féerie m’a semblé opportun.

    Vos fées sont liées aux éléments… Une représentation logique pour vous ?
    A mon sens, les feys sont des « élémentaires » d’air. C’est à dire les représentations métaphoriques ou réalistes (en fonction du degré personnel de perméabilité à l’imaginaire) des éléments météorologiques (vents, tempêtes…) qui ont terrorisé l’Humanité depuis la nuit des temps. Ils n’ont aucune notion personnelle du bien ou de mal… Ils sont !

    Les créatures féeriques dans votre histoire font partie d’un monde invisible. Mais elles apparaissent et dirigent également les rêves. Est-ce l’idée dun subconscient plus réceptif ?

    Exactement, je pense que les rêves sont des portes vers une autre perception de la réalité. Que derrière l’onirisme, il y ait une manifestation de l’inconscient ou d’un monde imaginaire, cela m’importe peu. Toujours est il que c’est un magnifique biais pour amener un lecteur sur des chemins de traverse où tout peut arriver.

    Vous nommez le grand ennemi Balor comme le roi mythologique des Fomoires. Physiquement, il est très diférent. Comment avez-vous décidé de sa représentation ?
    Pour le Balor, je voulais un monstre « original », qui ait une double apparence, à la fois féerique et bestiale. Dans sa forme féerique, il est assez proche des feys. Dans sa forme animale, l’idée d’une chevelure mouvante s’est imposée graphiquement. Comme dans le mythe, le Balor est lié au chaos, il m’a semblé intéressant de lui donner un aspect proche des êtres immondes et tentaculaires qui vivent au plus profonds des fosses océanes…

    Finalement, le titre donné à ce premier album, l’Herbe aux Feys, ne représente pas beaucoup ce qui s’y passe… Pourquoi une telle importance à cette « herbe aux feys » ?
    Comme je ne voulais pas amener la fantaisie trop rapidement, je me suis appuyé sur un triple artifice : Premièrement la photographie qui permet de voir l’invisible. Secundo, les rêves qui permettent de percevoir un monde parallèle et tertio, l’herbe aux feys qui permet au « fumeur » d’interagir avec le monde féerique. Bien sûr, il y aura également tout un travail narratif sur Gigi, la jeune fille qui a offert « l’herbe » à Paul. Elle ne peut être qu’une simple gitane…

    Combien de tomes pouvons-nous espérer pour cette série et quand pensez-vous que le prochain sortira ?
    Nous travaillons en diptyque. Le second tome devrait sortir au printemps 2010. L’histoire « réaliste » sera close. Dans un second diptyque, j’aimerais développer les tenants fantastiques de notre histoire. Nous verrons cela en fonction du nombre de lecteurs que nous embarquerons avec nous sur les sentiers de nos légendes celtiques re-visitées.

    Votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Le Phénix est à mon sens le symbole du combat permanent de la vie sur la mort. Tant qu’il renaîtra, tout sera possible !

    Propos recueillis par le Peuple féerique en mai 2009

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  • Rencontre avec Jacques Lamontagne pour le premier tome de Yuna – Soleil Celtic

    YUNA est une série dont le premier tome qui vient de sortir promet une des merveilles: un dessin magique et pluriel, une histoire accrochante et habilement écrite. On y suit la destinée d’une jeune fille, seul rempart contre les forces du mal qui menace les Trois Royaumes. Et quand on découvre que l’un des trois royaumes est celui du Petit peuple, nos lutins ne pouvaient que se lancer sur la piste des auteurs pour en savoir un peu plus. Résultat: un joli échange avec Jacques Lamontagne, le scénariste québécois et une très belle dédicace de Ma Yi, le dessinateur chinois.

    Après le dessin, vous vous attaquez au scénario. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous essayer à cette autre facette de la bande dessinée ?
    En fait, j’avais déjà scénarisé pas mal de courts récits pour des magazines québécois. L’envie était là depuis un bon moment. Il y a environ trois ans, Jean-Luc Istin et moi discutions de l’éventualité d’une autre collaboration scénariste/dessinateur, et je lui avais envoyé un synopsis afin de lui montrer quel type d’univers me plaisait. Du coup, il avait beaucoup aimé mon écriture et m’avait encouragé à pousser le truc. Au final, ce projet n’a jamais vu le jour, mais Jean-Luc est revenu à la charge afin que j’écrive un projet d’Heroic Fantasy pour sa collection Celtic. Yuna était née.

    La première chose qui étonne pour Yuna est le fait d’avoir un scénariste québécois et un dessinateur chinois pour une histoire plutôt européenne et celtique. D’où vous vient cet intérêt pour le Petit Peuple et ses légendes ?
    Par la force des choses, à travers ma collaboration à la série Les Druides, j’ai dû me familiariser avec cet environnement, cet univers. Donc, lorsque Jean-Luc m’est arrivé avec cette idée, j’étais d’avantage à l’aise avec l’esprit “Celtique”. Mais il est vrai que ça fait un peu étrange de voir un chinois et un Québécois “s’approprier” cette culture celtique.

    Cela a-t-il été facile de transmettre cette culture féerique à un dessinateur chinois ? Le résultat pourrait très bien être l’oeuvre d’un dessinateur breton? Quel est l’apport chinois dans cette série ?
    En fait, le plus difficile dans ma collaboration avec Ma Yi a été de bien l’informer sur les spécificités techniques (formats, profil Photoshop, type de fichier). Pour le reste, Ma Yi a eu le don de nous surprendre par la richesse de son imaginaire. Tout en étant très franco-belge dans son dessin, il a su nourrir visuellement la série avec son bagage culturel. Ce qui nous donne un résultat fort intéressant et un Petit Peuple entièrement revisité.

    Yuna met en avant le destin d’une jeune fille. Ces dernières années, on voit surgir de plus en plus d’héroïnes alors qu’auparavant l’emploi d’un héros était quasi automatique. Cela est-il lié à la présence de plus en plus significative d’un lectorat féminin ?
    Le fait que notre série mette en vedette une héroïne vient d’une demande de Jean-Luc en ce sens. Savoir ce qui l’a motivé à demander un personnage féminin, Je n’en ai aucune idée. En fait, je ne me suis jamais questionné là-dessus. Peut-être effectivement est-ce pour conquérir une part du lectorat féminin… Mais il était déjà clair dans ma tête que je ne voulais pas d’une héroïne pulpeuse avec des habilités incroyables. J’aime bien les personnages ordinaires, que rien ne prédestine à être des héros. J’aime l’idée d’assister à leur transformation graduelle, à les voir se construire tout en préservant l’imperfection qui fait d’eux des êtres humains et ce que cela implique.

    L’un des Trois Royaumes est celui du Petit Peuple. Dans le premier tome, on le découvre comme une race unique de petits guerriers. Votre représentation du Petit Peuple se limitera-t-elle à cette image ou peut-on s’attendre à d’autres races féeriques ?

    Quelques autres créatures, issues de l’imaginaire celte, feront leur apparition dans le tome deux… Je n’en dis pas plus pour l’instant. :0)

    Dans votre série, les méchants sont fort marqués graphiquement. On décèle une volonté de bien distinguer les personnages en deux camps, un voué au Mal, l’autre au Bien?

    La série Yuna n’a pas la prétention de vouloir réinventer le genre. Yuna, c’est un peu un conte de fée, où les méchants sont très méchants et leur méchanceté si développée, si énorme qu’elle les rend presque bêtes. Les “bons” quant à eux, ont d’avantage de nuances, certaines failles dans leur bonté qui les rend “humains”. Cette facette de leur personnalité sera beaucoup plus développée dans les deux prochains tomes.


    On remarque également plusieurs niveaux de représentations. Les créatures comme les dragons, chimères, tarasques semblent plus «réalistes», les paysages plus évaporés et les personnages ont également leur style propre. On a comme un mélange de styles au sein d’un seul et même univers?

    Ma Yi est le maître d’oeuvre de cette approche artistique. Lorsque je reçois les planches, je ressens dans celles-ci tout le plaisir que Ma Yi a à dessiner des créatures fabuleuses. Lorsque l’on regarde ses dragons, ses chimères, ce sont véritablement des bêtes effrayantes. Ça renforce tout le côté dramatique de ces scènes. Nul doute que le lecteur sera sensible à toutes ces subtilités artistiques.

    Le scénario de ce premier volume est dense, riche en aventure et l’histoire est rapidement mise en place après une introduction habile et dépaysante. Vous désiriez vraisemblablement offrir au lecteur une mise en bouche particulièrement travaillée ?

    Il était essentiel pour moi que ce premier tome ne soit pas qu’une mise en place de personnages et de l’univers dans lequel ils évoluent. Je tenais à ce qu’à travers la présentation de l’intrigue et des motivations des personnages, le lecteur soit immédiatement emporté dans le monde de Yuna et que l’action soit omniprésente tout au long de l’album, tout en étant régulièrement ponctuée de touches d’humour, élément essentiel à mon écriture.

    Combien de tomes sont-ils prévus et à quel rythme ?
    L’histoire sera bouclée en trois tomes. On prévoit d’en sortir un chaque année. Après, en fonction des ventes, on verra si Yuna mérite de connaître d’autres aventures. Si tel était le cas, je pencherais d’avantage pour des “one shot” ou diptyques, mais pas d’avantage. Je n’aime pas les histoires qui sont trop à rallonge.

    Votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Le Dragon pour sa force et son côté majestueux.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en février 2009.

    La dédicace de Ma Yi pour le Peuple féerique :


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