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  • Sur la trace des Pixies du Dartmoor… Widecombe-in-the-moor

    Widecombeinthemoor

    Widecombe-in-the-moor est un charmant petit village niché au creux du Dartmoor. Il est connu pour être le lieu de hantises et d’apparitions spectrales mais surtout pour une chanson du folklore anglais qui parle d’un cheval fantôme apparaissant à la veille de chaque foire du village.

    widecombe02

    A l’intérieur de l’église, on peut voir la représentation de ce cheval fantôme monté par toute une série de villageois.

    widecombe01

     

    Voici la chanson en question:

     

    Tom Pearce. Tom Pearce, lend me your grey mare,
    All along, down along, out along lee,
    For I want for to go to Widdecombe Fair,
    Wi’ Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.

    And when shall I see again my grey mare?
    All along, down along, out along lee,
    By Friday soon, or Saturday noon,
    Wi’ Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.

    Then Friday came, and Saturday noon,
    All along, down along, out along lee,
    But Tom Pearce’s old mare hath not trotted home
    Wi’ Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.

    So Tom Pearce he got up to the top o’ the hill
    All along, down along, out along lee,
    And he seed his old mare down a making her will
    Wi’ Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.


    So Tom Pearce’s old mare, her took sick and died.
    All along, down along, out along lee,
    And Tom he sat down on a stone, and he cried
    Wi’ Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.


    But this isn’t the end o’this shocking affair,
    All along, down along, out along lee,
    Nor, though they be dead of the horrid career
    Of Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.


    When the wind whistles cold on the moor of a night

    All along, down along, out along lee,
    Tom Pearce’s old mare doth appear ghastly white,
    Wi’ Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.

    And all the long night be heard skirling and groans,
    All along, down along, out along lee,
    From Tom Pearce’s old mare in her rattling bones
    And from Bill Brewer, Jan Stewer, Peter Gurney, Peter Davy, Dan’l Whiddon,
    Harry Hawk, old uncle Tom Cobley and all, old Uncle Tom Cobley and all.

    Deux versions légérement différentes 😉

  • Carnet de croquis – La Forêt magique de Séverine Pineaux aux éditions Au Bord des Continents

    Carnet de croquis
    La Forêt magique
    Séverine Pineaux
    Au Bord des Continents
    72 pages
    Format: 24,5 x 33 cm
    Sortie: 25 juin
    Prix: 25 euros

    Notre avis:
    On apprécie toujours cette excellente initiative des éditions Au Bord des Continents que de sortir des carnets de croquis de ses principaux illustrateurs. Les amateurs de dessin et illustrateurs en herbe adorent !
    C’est au tour de Séverine Pineaux de se dévoiler dans le présent carnet. Un carnet plus pauvre en secrets que ceux de Sandrine Gestin ou Jean-Baptiste Monge à part un dessin jeunesse qui révèle déjà le goût de l’artiste pour des hommes-arbres et quelques illustrations pour des couvertures de roman et des magazines. On y découvre alors une Séverine Pineaux un peu différente de celle dont on a l’habitude, avec des projets plus guerriers ou plus « créatures féeriques ». Mais la majeure partie du livre rassemble des croquis de ses images connues et de ses principaux ouvrages que sont le cycle d’Ysambre et le Grand Bestiaire des Légendes avec ce goût très prononcé pour l’hybride et le monstre dans sa version poétique du terme.
    Si les croquis sont bien intéressants, peut-être aurait-il fallu dépasser les limites qu’imposent le « carnet de croquis » pour montrer un ou deux tableaux par étapes successives et en apprendre un peu plus sur la technique créative de l’artiste. Petit regret donc pour ce carnet, petit sentiment d’incomplétude même si, bien entendu, le travail de Séverine Pineaux reste fabuleux et que découvrir ces étapes préliminaires à ses tableaux est une richesse partagée qu’on apprécie pleinement.

  • Interview de Corinne Duchêne, conteuse et elficologue

    Vous l’avez peut-être déjà croisée, sa vielle à roue à la main, lors d’un festival ou d’une soirée médiévale? Corinne Duchêne est elficologue, amie des fées et conteuse professionnelle. De quoi intéresser le Peuple féerique qui n’ pu s’empêcher d’en apprendre davantage…


    A quand remonte ce goût pour les légendes et la féerie ?
    J’avais 3 ou 4 ans à l’époque où mon grand-père, coureur des bois solognot et bon conteur, m’emmenait, les soirs d’été, voir les fées qui venaient se baigner dans une source située dans un terrain en friche. Nous nous mettions à plat ventre dans les hautes herbes pour les regarder sans nous faire remarquer. Je resterai persuadée qu’il les voyait autant que moi. Il est parti trop tôt pour que nous puissions avoir une discussion d’adulte à ce sujet.

    Qu’est ce qui pousse une responsable qualité dans l’automobile à vouloir vivre et faire vivre le monde des légendes, à abandonner le monde de l’industrie pour celui des fées ?
    La fée qui s’était penchée sur mon berceau avait dit que je ferai briller les yeux des gens assemblés autour de moi. A 15 ans, je voulais faire de l’art thérapie avec des enfants et adolescents en difficulté. A l’époque, le conseiller en orientation m’avait regardé avec des yeux ronds. Je venais d’un milieu pas très riche alors on m’a dirigée vers une valeur sûre, un bac technique chimie. J’avais simplement 20 ans d’avance sur mon époque.
    Consciente que le conte était peut-être l’ultime patrimoine à sauver, j’ai entrepris, dès 1990, des recherches sur les origines des contes de ma région et restauré des récits entendus dans mon enfance. J’ai aussi un parcours personnel riche autant qu’atypique et j’ai eu la chance de rencontrer de grands maîtres sur le chemin de ma quête.
    En 2004, j’étais déjà conteuse professionnelle depuis 9 ans et je menais difficilement les deux carrières ensembles. Comme la vie est bien faite, on a posté la lettre m’annonçant mon licenciement le jour où mon premier livre (Contes et légendes du Berry – aux sources des traditions orales) sortait des presses pour mon éditeur. Je me suis simplement consacrée à ma passion et suis devenue intermittente du spectacle.

    Vous vous déclarez « elficologue », un terme inventé par Pierre Dubois. Que représente la féerie pour vous ?
    Ce terme que Pierre Dubois a inventé représente bien sa passion et l’énorme travail qu’il a pu faire en la matière. Je pense être de la même veine. Nous avons un maître et ami commun : le grand Claude Seignolle.
    Pour moi, la féerie puise ses sources dans les mythologies des peuples antiques et sûrement protohistoriques. En vieille intégriste, je suis allergique à cette mode des oreilles en latex et des délires elfiques. Ceux qui fréquentent le Petit Peuple me comprendront… J’ai dévoré les romans du visionnaire Tolkien à l’adolescence, mais ça ne m’a pas emmené vers des délires.
    La féerie représente pour moi tout ce qu’on interdisait de croire à un enfant né dans la deuxième moitié du 20e siècle. J’ai eu la chance d’être élevée autrement, auprès d’une maman non-voyante qui m’a enseigné le pouvoir du Verbe, au contact de la nature et de la culture rurale grâce à mon grand-père. Je me suis peut-être construite différemment.

    Vous avez suivi une formation de conteur et êtes une conteuse professionnelle aujourd’hui. Le conte et la féerie sont deux univers très proches ?
    Peut-être pour certains conteurs, mais c’est loin d’être une majorité et c’est très bien comme ça.
    Les contes merveilleux représentent une bonne partie des contes contés actuellement.
    Quand j’ai commencé à me former au Centre de Littérature Orale de Vendôme, mes propos sur les fées me faisaient passer pour une illuminée. C’était pour moi un compliment, car l’illuminé est celui qui a été touché par la lumière.
    Le Fada était, en langue d’Oc au Moyen Age, le fou habité par une Fade (fée) et elle pouvait prophétiser par sa bouche. Laissons le conteur être un peu fada.

    Les festivals et soirées de contes connaissent depuis quelques années un large succès. Comment expliquez-vous ce regain pour la transmission orale dans une société de l’écrit ?
    C’est ce qu’on appelle le « renouveau du conte ».
    Peut-être, pour les personnes qui vont voir des conteurs « traditionnels », le plaisir de découvrir ou de retrouver des choses qui font partie de notre patrimoine commun, faire goûter ce plaisir à leur enfants, ou le bonheur simplement d’un moment partagé de convivialité…
    Pour ceux qui vont écouter des contes étrangers, une recherche d’exotisme ou de sagesse et d’enseignement qu’ils ne pensent pas trouver dans leur propre patrimoine oral (qu’ils méconnaissent souvent)…
    Pour d’autres, une mode branchée…
    Pour ceux qui vont voir la nouvelle lignée de conteurs qui arpentent la scène, avec des récits de vie souvent écrits pour eux par des auteurs, une mise en scène superbe et efficace, des effets… on est loin de la transmission orale et plus proche du théâtre. Je trouve ce travail artistique intéressant et parfois remarquable, mais ce n’est pas ce que je recherche quand je vais écouter (et non voir) un conteur.
    Les enseignants, les animateurs pour enfants, les centres d’accueil pour handicapés sont entrain de redécouvrir le bonheur que peut apporter le conte, et c’est très bien.

    Le conte n’a jamais totalement disparu puisque tous les petits enfants le vivent qu’il soit lu ou simplement inventé par leurs parents. Mais de plus en plus d’adultes se tournent vers les contes.
    Une façon de s’accrocher à leur propre enfance ? Ou le besoin de vivre un temps « sans temps » ?
    Détrompez-vous : Bon nombre d’enfants grandissent dans un désert culturel et émotionnel où il n’y a pas trace d’imaginaire. Vous en connaissez beaucoup, des parents qui lisent et inventent des contes pour leurs enfants ? Au mieux, ils saturent leurs gamins d’activités sans les laisser souffler. Le pire, ce sont les nouveaux grands-parents qui pensent être branchés en faisant des activités sportives avec leurs petits. Pas un moment à partager concernant l’imaginaire. Laissez-leur du temps pour rêver !
    Je rencontre aussi des enfants dont les parents sont tellement attentifs à leur remplir la tête qu’ils ont un imaginaire « préfabriqué ». Leur propre imaginaire asphyxié peine à se développer.
    Si autant d’adultes se tournent aujourd’hui vers le conte, c’est peut-être parce que le 20e s., qui voulait sortir de l’obscurantisme de la culture paysanne, n’a pas voulu de ces croyances qu’il considérait d’un autre âge. Les gens qui viennent au conte ressentent inconsciemment qu’ils en ont besoin à tout âge pour se construire, tout simplement.
    Il ne faut pas être nostalgique : la nostalgie tue le présent et n’ouvre pas les portes de l’avenir. Le conte a été un siècle en « dormition », comme le Roi Arthur dans l’Île d’Avalon. Le voilà de retour car il est notre compagnon sur le chemin de la vie.

    Vous évoquez beaucoup la « mythologie française ». Quelle est-elle ?
    Elle est si vaste, aussi riche que le patrimoine de chaque région. Rien que dans ma région, je peux vous citer les personnages les plus connus : Gargantua, la vaste famille des fées de langue d’Oc et de langue d’Oïl (Martes ou Marses, Fades ou Fadées, Folles ou Fées, Dame-Blanches ou Demoiselles, Fileuses ou Bonnes-Dames, Dryades et Amadryades, Ondines et Naïades…), les Fadets ou Sylvains, les Laveuses de Nuit, la Grand’bête, la Levrette, le Loup-brou, la Cocadrille, les Lupeux et Birettes, la Chasse à Baudet ou Chasse-maligne, les Follets et Flambettes, sans oublier Gorgeon (le Diable). On pourrait y passer la nuit…

    Vous pratiquez de nombreux spectacles dans des manifestations médiévales. Là aussi, c’est un phénomène assez récent et très populaire. Etait-ce la plus belle période des contes, le Moyen-âge ?
    Je ne pratique pas l’animation médiévale mais le spectacle de rue, une évocation historique et festive, uniquement sur des sites et des fêtes de qualité. Mon intérêt pour cette époque date d’avant la mode.
    L’époque qui m’intéresse est cette renaissance médiévale qui se situe du 11e au 13e s., ces échanges et ces brassages de cultures, l’art des troubadours et trouvères, la rencontre entre la féerie de l’Orient et les croyances païennes de l’Occident Celte qui fit naître le conte merveilleux, la séduction d’une époque où l’imaginaire n’avait aucune limite…
    Le mot « récité » que vous employé pour l’époque peut être juste à cette époque. Dans les différentes formes du conte au Moyen Age, on trouve :
    – le texte hagiographique (récit de la vie et du martyre des saints ou des miracles de la Vierge Marie, souvent inspiré de mythes ou de contes universellement répandus en Orient comme en Occident)
    – l’exemplum (permettant d’appuyer par des exemples les règles de la religion à respecter)
    – le recueil édifiant (qui porte à la vertu par exemple et sert à instruire les jeunes gens)
    – la chronique (récit retraçant les aventures de rois et de reines devenus mythiques, leurs faits extraordinaires ou prodigieux, en les encrant par des faits historique précis)
    – la novella (ancêtre de la nouvelle, récit plus court que le roman, qui introduit parfois dans le domaine du merveilleux, les valeurs chevaleresques…)
    – la chanson de geste (puissants récits narrant avec force les guerres et la geste noble et fière des héros)
    Le plus intéressant pour moi est le lai féerique, à l’origine une composition musicale chantée et accompagnée à la harpe ou à la rote, qui relate une aventure, un évènement souvent merveilleux. A la fin du 12e s. le texte va se détacher de la partition musicale pour donner un genre narratif, un court poème relatant une aventure, un évènement extraordinaire. Ces lais parlent d’un monde de sortilèges, où les êtres et les choses sont libérés des lois naturelles. Les personnages sont féeriques, surnaturels, et les animaux fabuleux. C’est l’ancêtre du conte merveilleux.
    Ce qui m’a toujours surprise, c’est la tolérance et la souplesse dont a fait preuve le Moyen Age chrétien à l’endroit de thèmes merveilleux, malaisément conciliables avec le strict respect de l’enseignement religieux. La matière traditionnelle du conte merveilleux est pourtant utilisée, au hasard des services qu’elle peut rendre au texte religieux ou profane qui lui offre un point d’encrage. Bien que ce genre ait existé par transmission orale depuis l’aube des temps, il faudra attendre le 16e s. pour que des clercs puisent dans cette riche matière médiévale pour écrire les premiers recueils de Contes Merveilleux. Sous le règne de François 1er, des humanistes vont y contribuer comme François Rabelais avec son Pantagruel et son Gargantua. C’est cette matière, issue de l’Occident comme de l’Orient, de l’Antiquité comme du Moyen Age, que les folkloristes du 19e s. vont recueillir dans la tradition orale.

    Voyez-vous une différence entre un même conte récité à l’époque et maintenant ?
    Les contes du Moyen Age seraient imbuvables tels quels pour un public d’aujourd’hui. Les textes mémorisés et contés (et non récités) doivent être remaniés, mais avec le soucis de respecter l’esprit du texte d’origine. Un détail souvent incompréhensible au 21e s. peut avoir de l’importance ou peut être parfois supprimé. Le tout est de bien maîtriser le thème et de garder l’essence du conte.
    Nous sommes bien loin d’avoir l’esprit superstitieux et impressionnable des hommes du Moyen Age.

    Vous donnez également des formations. Qu’est-ce qui pousse les gens à vouloir eux-mêmes devenir conteurs ?
    La quête de quelque chose, des autres ou de soi-même, je pense. Il faudrait le demander à chacun…
    Je ne forme pas que des gens qui veulent devenir conteurs. J’ai dans mon atelier conte à Déols (près de Châteauroux), des parents ou grands-parents voulant créer un lien d’intimité autour du conte avec leurs enfants, et des personnes curieuses désirant vivre harmonieusement leur rencontre avec le Conte. J’y enseigne surtout le plaisir de conter, à être honnête avec sa fonction de conteur et à prendre conscience du pouvoir des mots.
    Bien des chemins mènent au conte. Pour moi conter, ce n’est pas dire des mots les uns derrière les autres : c’est faire don d’images très personnelles à des auditeurs, connus ou inconnus, en situation d’ouverture. Ce n’est pas raconter des histoires anodines : c’est transmettre des thèmes qui viennent parfois de la nuit des temps et qui répondent à l’attente inconsciente d’un public. Ce n’est pas faire sa propre psychanalyse devant un groupe : c’est prendre du plaisir à la saveur d’une histoire et communiquer ce plaisir à ceux qui l’écoute. Mais il faut pour cela que le conteur ait réglé ses comptes avec lui-même et avec les personnages du conte qu’il a choisi de transmettre. Il faut aussi qu’il trouve l’indéfinissable harmonie, qui le relie aussi bien à son récit qu’à son public, pour que la magie du conte opère.
    Le conteur est pour moi un passeur.

    Pour revenir à la féerie. Trouvez-vous que c’est un thème qui revient à la mode ?
    A mon goût, un peu trop et n’importe comment… au risque de passer complètement à côté et c’est bien dommage. On tombe dans le domaine du paraître alors que tout est dans le vécu et le ressenti.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Pour les animaux : la licorne car c’est un symbole universel d’initiation, de pureté et de grâce. On la retrouve représentée jusque dans la grotte de Lascaux.
    Pour les personnages : la dryade, cette fée qui habite les chênes, parce que dans les contes merveilleux elle protège les enfants. Et ne suis-je pas la petite-fille du chêne ?

    Votre actualité ?
    Un nouveau spectacle « Métamorphoses », avec la complicité d’Alexis Vacher à la vielle à roue électroacoustique. Un spectacle troublant où voix et vielle deviennent conteuses pour évoquer la quête de l’Amour il y a 2000 ans. Mêlant les légendes de l’Antiquité aux musiques inspirées d’Orient, nous invitons à un voyage dans la mythologie gréco-latine. Aèdes du 21e siècle, nous avons choisi de faire revivre de beaux contes, dits à la manière du poète latin Ovide, qui séduiront petites et grandes oreilles.
    A découvrir ICI

    Et un calendrier pas mal chargé à consulter sur mon site www.corinne-duchene.com

    Un nouveau livre de contes (normalement pour 2010) sur les personnages féeriques de ma région justement. Un gros chapitre sur le sujet figure déjà dans mon premier livre (à découvrir et à commander sur mon site Internet).

    Propos recueilis par le Peuple féerique en juin 2009

  • La légende du changeling, T2. Le Croque-mitaine – Pierre Dubois & Xavier Fourquemin (Le Lombard)

    La légende du changelin
    T2. Le Croque-mitaine
    Scénario: Pierre Dubois
    Dessin: Xavier Fourquemin
    DATE DE PARUTION : 23 Avril 2009
    FORMAT : 24 x 31,5
    NOMBRE DE PAGES : 48 en couleurs
    PRIX : 13.50 Euros – 26.20 FCH

    Présentation éditeur:
    À peine débarqués de leur Dartmoore natal, les Johnson réalisent que Londres ne sera pas la terre promise. Les indigents dans leur genre sont là pour nourrir la bête et toute tentative de rébellion est étouffée dans le sang. Pourtant, leur fils Scrubby n’a pas oublié sa forêt et les fées qui la peuplent. Même au cœur de la grande machine, il devra retrouver un peu de nature, ressusciter le sens du merveilleux…
    Avec des créateurs comme Pierre Dubois et Xavier Fourquemin, le fantastique ne devrait guère tarder à refaire surface !

    Notre avis:
    Pierre Dubois doit certainement arborer un sourire comme jamais: il a réussi à insuffler un parfum de féerie au neuvième art !
    Ce deuxième tome confirme en effet tout le bien que nous avions pensé de cette série en lisant le premier. L’art de Xavier Fourquemin, déjà applaudit pour son diptyque «Miss Endicott», y est, bien sûr, pour beaucoup. Ses bouilles extraordinaires, ses paysages dynamiques, sa vision de la ville, des quartiers pauvres et de la mine sont aussi bien une réussite que l’étaient la campagne et la nature légendaire du premier tome.
    La Légende du Changeling, c’est la rencontre de deux grands messieurs et ça fait des étincelles ! Des étincelles de magie bien sûr puisque nous retrouvons le petit Scrubby qui ne grandira pas au fil des planches et du temps, tout comme Peter Pan, héros des planches (de théâtre celles-là) que croise justement ici notre Scrubby le temps d’un applaudissement crucial pour l’avenir des fées. N’est-ce pas Monsieur Barrie ?
    Bref, vous l’aurez compris, on est complètement fan de cette série tellement c’est une réussite ! La féerie y est abordé en grand respect, comme toujours avec Pierre Dubois, et l’imagerie déployée par Xavier Fourquemin est un bonheur parfait. Une série qui est en passe de se hisser au niveau d’un Peter Pan de Loisel ou d’un Algernon Woodcock de Sorel et Gallié. Si vous croyez aux fées, lisez haut et fort cet album !

  • L’art mythique de Howard David Johnson

    Howard David Johnson débuta sa carrière professionelle en travaillant dans le domaine des sciences naturelles et de l’Histoire. Des domaines auxquels sa passion pour les mythologies antiques s’ajouta au fil du temps pour prendre la direction de Féerie. Il combine aujourd’hui plusieurs techniques dont l’art numérique mais ses tableaux continuent de mettre en scène de belles jeunes femmes dans des attitudes et des décors rappelant les compositions classiques. L’inspiration de l’artiste et photographe Howard David Johnson demeure l’Histoire, les mythologies classiques, les grandes dames de la mythologie et les légendes celtiques ou asiatiques.

    Le Peuple féerique vous invite aujourd’hui à voyager en sa compagnie…

    Découvrir toutes les oeuvres de Howard David Johnson sur son site web.

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