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  • Sur la trace des fées en Irlande : le roi Puck !

    Sur la trace des fées en Irlande : le roi Puck !

    C’est une histoire bien connue en Irlande, un fait passé qui a sauvé une ville et qui est célébré chaque année pour ne pas oublier. Sur cette terre du Kerry, on connaît toujours la valeur des légendes. Quel bonheur de se retrouver sur le territoire du Roi Puck ! Un bonheur aussitôt partagé avec vous, bien sûr…

    Statue du roi puck

    Direction le Sud-Ouest de l’Irlande, à Killorgin dans le Comté du Kerry. Cette localité célèbre chaque année, du 10 au 12 août, un drôle de roi. Un bouc couronné derrière qui des milliers de personnes défilent. Une très vieille tradition dont la première trace écrite nous vient de l’an 1613 où la fête, déjà existante, reçoit un statut officiel, reconnaissant son caractère traditionnel et lui permettant de poursuivre son chemin jusqu’à nos jours.

    Derrière la fête, se cache donc une légende, celle d’une chèvre venue prévenir les habitants de Killorgin de l’arrivée imminente des armées d’Oliver Cromwell, donnant aux gens du coin le temps de se cacher ou d’organiser leurs défenses pour échapper au pire. Depuis lors, l’animal est célébré et devient pour trois jours, le seul roi des lieux. On capture une chèvre sauvage dans les montagnes voisines, une jeune fille de la bourgade la couronne et la bête est honorée durant trois jours avant d’être relâchée dans la nature. Tout cela largement arrosé de boissons du coin fermentées comme il se doit… Car les pubs ont reçu une autorisation spéciale, celle de pouvoir ouvrir jusqu’à 3 heures du matin !

    Mais l’occasion est grande pour un amateur de féerie tel que moi d’y voir bien plus qu’une chèvre ou un bouc de montagne… Puck n’est-il pas le nom couramment donné à des êtres lutinesques, sauvages, cornus ou pas, que l’on retrouve dans bien d’autres lieux hantés ? Certes l’étymologie rejoint ici le poc irlandais qui n’est autre que le bouc. Mais d’autres éléments intriguent… Déjà le lien entre les caprins et les lutins, faunes, satyres et chèvrepieds en tête. Ensuite le caractère sans doute très ancien, voir préchrétien de cette célébration estivale, placée en août, le même mois que la fête du dieu Lugh. On pourrait même imaginer que Puck dépasse en temps la naissance des dieux irlandais, nous faisant remonter plus loin encore, au temps des fées… A vrai dire, le mystère demeure entier. Mais l’on ressent, à se promener dans Killorgin, une certaine magie du lieu. Oui, c’est certain, il y a ici un morceau du grand puzzle de Féerie, un fragment de malice qui traverse l’air… Il n’y a qu’à s’attarder sur la statue du Roi Puck pour se convaincre du lien avec les fairies.

  • De la féerie à New-York City !

    De la féerie à New-York City !

    New-York ne s’impose pas a priori comme une destination féerique et pourtant… A bien y regarder, cette ville a été marquée par l’un des auteurs qui a le plus apporté d’éléments féeriques aux classiques de la littérature anglaise, Shakespeare.

    Deux endroits magiques vous feront rencontrer les fées de Shakespeare à New-York. Le premier se situe dans le jardin botanique de Brooklyn où les plantes des œuvres de Shakespeare ont été rassemblées dans un jardin thématique. L’autre se trouve dans Central Park, un havre de verdure au centre de la métropole américaine.

    Outre ces deux jardins, on trouve encore le Puck Building, aux abords du quartier de Little Italy, où le lutin taquin de Songe d’une nuit d’été se pare d’une phrase à l’encontre des humains qui en dit long sur ce que les êtres féeriques pensent de nous ou rappelle que cette mascotte du journal satirique éponyme s’est longtemps moquée des grands et de la vie humaine souvent truculente.

    Mais mon voyage à New-York avait un but un peu spécial également, celui de voir le trésor celte qui a bercé mes rêves d’aventurier de la Féerie. C’est bien dans mon Pays des Collines, à Frasnes, dans le bois de Martimont que coule un ruisseau appelé source de l’Enfer au pied duquel on a trouvé un fabuleux trésor celte constitué de pièces d’or et de deux torques en or dont l’un vraiment unique en Europe. De main en main, cette offrande à quelque divinité celte s’est vue enfermée dans un musée new-yorkais… Échappant au regard des habitants de la région, mais pas au mien ! Car, enfin, après tant d’années, je posais les yeux sur ce collier, quelle émotion !

    Enfin, si vous passez par l’état de New-York, sachez qu’il y a aussi la Renaissance Fair qui mérite le détour, où l’on croise nombre d’artisans liés à la Féerie http://renfair.com/ny/ et le Faerie Festival qui a pour thème la féerie où des centaines de gens se costument https://www.nyfaeriefest.com/

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