Sur la trace des Pixies du Dartmoor… la quête impossible du Piskie cave !
La vie d’un bourlingueur lancé sur la trace des fées n’est pas de tout repos. Oh non… Pour preuve cette mésaventure qui m’est arrivée récemment alors que je voyageais dans le sud de l’Angleterre, m’étant rendu dans le Devon sur la trace des Pixies du Dartmoor. L’endroit le plus réputé hanté des Pixies ou Piskies comme ils les appellent là-bas est le Sheepstor. Ce Tor est situé au sud du Parc National du Dartmoor, endroit magique s’il en est.
C’est donc le coeur confiant et l’expédition hautement préparée que je me rendais sur place. J’avais préalablement pris le soin d’imprimer deux photos de l’endroit. Une première de cette Pixie’s House, cette maison des Pixies, une fente étroite entre deux rochers. Une seconde, bien plus utile car tous les rochers se ressemblent, consistait en une vue prise depuis le rocher vers la plaine. On y voyait une grange facilement repérable, ce qui me permettrait de m’assurer de l’endroit.
Excité par l’aventure et accompagné de ma petite équipe, nous mîmes déjà une bonne heure avant de trouver une entrée nous permettant de grimper. Eh oui, par on ne sait quelle volonté lutinesque, impossible de s’approcher du Tor autour duquel on tournait et retournait, voyant même quelques randonneurs y grimper sans pouvoir nous-mêmes aboutir à ce petit parking pile poil comme il fallait… Grrr. Bref, une heure plus tard, sur les conseils avisés d’un vieux couple de la région qui nous indiqua une possible entrée mais surtout un résumé de l’histoire du pays où les fermes disparurent les unes après les autres…, nous quittions enfin la voiture pour bondir à l’assaut du Sheepstor !
Après avoir escaladé non sans mal la superbe colline, ma petite équipe m’ayant abandonné, je m’élançai seul sur le rocher. Et là, surprise ! Un grand corbeau ! Il se laissa approcher le temps d’un cliché et de quelques paroles échangées car sans nul doute c’était là un esprit du lieu, sinon le maître. C’est alors que je me rendis compte que mes deux vues de la Pixie’s House étaient restées… dans la voiture. Là, tout en bas…
Trop tard hélas pour penser un aller et un retour… ou plutôt un retour, un aller et encore un retour… Les jambes fatiguées, l’esprit contrarié, j’abandonnai le Sheepstor et son secret non sans prendre quelques photos de rochers à l’air curieux ou de cavités m’en remettant au hasard pour que cela soit elle, la maison des Piskies…
De retour à la voiture, je fus d’autant plus en colère en m’apercevant sur les vues que le rocher recherché n’était pas tout en-haut du rocher, ni même du côté où nous avions grimpé. Il se situait plutôt tout à côté de ce fichu petit parking que nous n’avions jamais su atteindre… Comme quoi quand les Pixies ne veulent pas, ils ne veulent pas. Pour me remettre de cette défaite, nous gagnâmes un beau petit tea-room où nous prîmes un Cream Tea bien mérité.
En voilà une bien belle aventure malgré ses quelques difficultés. Mais les aventures les plus inatteignables sont souvent les plus belles ! 🙂
Les clichés sont très beau, et ce thé, miam, il nous met l’eau à la bouche !
Merci à vous pour ces partages enchantés.
Eh bien, les pixies peuvent être vicieux quand ils veulent !
La prochaine fois, essayez d’y aller en portant des vêtements à l’envers… et aussi un petit cadeau pour les pixies ?
Peut-être que cette fois, ils vous laisseront vous approcher de leur maison ?
Ah mais, ma chère Mélusine, j’ai TOUJOURS un cadeau pour les fées ! Et ma pommade à base de trèfles !
Ah, d’accord.
J’ai rien dit !
Et moi rien vu 😉