Après Trolls et Légendes 2015, une vraie question à se poser…
Difficile de se remettre d’un festival comme Trolls & Légendes. Après cette édition 2015 qui a vu des milliers de fans de fantasy défiler dans les allées de ce monstrueux festival de toutes les fantasy, les visiteurs trouvent du réconfort dans les photos, vidéos, reportages et surtout les souvenirs de belles rencontres féeriques. Mais du coup, comment prolonger cette aventure dans l’Autre Monde ? Et surtout comment partir sur les traces de la vraie féerie? Finalement, combien savent d’où viennent ces fées, lutins, elfes, trolls, nymphes et toutes ces créatures qui peuplent Féerie ? Ces mêmes êtres qui hantaient autrefois nos campagnes ont disparu au profit de romans. Les auteurs et illustrateurs s’amusent à les faire revivre en y apportant leurs touches personnelles. Mais au départ, qui étaient-ils ? D’où viennent-ils ?
C’est LA question qui s’est posée à moi peu après la première édition du Trolls & Légendes. Après avoir travaillé à la réalisation de ce festival qui allait connaître bien des vies, j’avais envie de me plonger dans les origines des fées, lutins, elfes… Quelques années plus tard, des rencontres, échanges, lectures et voyages est né ce projet un peu fou : Le Grand Livre des Esprits de la Nature.
Dans quelques jours, celui-ci revivra sous sa deuxième édition. Cela fait donc quelques milliers de lecteurs qui ont déjà pu découvrir ce Petit Monde qui m’est cher et ont pu, je l’espère, y voir plus clair dans les origines de ce qui anime et fait le succès des festivals tels que Trolls et Légendes, où les gens se promènent costumés en fées, elfes, trolls et autres hobbits.
Si l’aventure au coeur de la fantasy peut prendre bien des visages, certains prenant l’aspect de grande foire, d’autres de rendez-vous intimes, d’autres encore de véritable cheminement, je crois sincèrement aujourd’hui que toutes les facettes de ce Petit Monde ont leur importance. Ce sont toutes des manières de vivre sa passion. Mais je pense aussi qu’il faut faire l’effort de retourner aux sources pour éviter de tout confondre et que la féerie perde son âme. Comme me l’a dit un jour Pierre Dubois, « la féerie tu dois la lire mais aussi la vivre! ». Tout est dit.