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Interview d’Anne Ferlat, auteure du BA-ba des Fées et spécialiste du paganisme

Anne Ferlat est une spécialiste du paganisme pour avoir étudié nombre de traditions en Europe. Elle est l’auteur d’une thèse de sociologie des religions portant sur les mouvements païens en Russie. Elle est également l’auteur de nombreux ouvrages sur et autour des traditions païennes. Mais évidemment, ce qui nous intéresse particulièrement ici est son livre le B.A-ba des fées paru aux éditions Pardes en 2001. L’auteure nous a accordé une longue interview qui éclaire la vision des fées selon le point de vue croyance et paganisme. De quoi explorer un peu plus cette voie féerique…

Dans une interview, vous dites avoir été obligée de faire votre thèse en Angleterre, pourquoi ?
Pour plusieurs raisons, la première est qu’il existe en Grande-Bretagne des universitaires qui sont païens et étudient leur propre voie spirituelle avec la plus grande rigueur s’entend. La sociologie des religions est bien plus développée là-bas qu’en France, pays rigide et où l’université est encore sous diktat idéologique. J’ai rencontré depuis lors des universitaires plus ouverts qui m’ont réservé un bon accueil mais l’étude de la religion est suspect ou marxisé et l’étude du paganisme l’est encore davantage. Impossible en tout cas d’étudier sereinement ni de s’assumer vraiment.

Pourquoi avoir signé votre livre, B.A-BA des fées, du nom d’Anne-Laure d’Apremont ?
Parce que c’est un nom qui correspondait à une ancienne vie….J’assume tout ce que j’ai fait, il y a eu ces essais, comme un travail de rappel de la tradition, puis la thèse, le tout dans une lignée similaire sans confusion de genres.

Divinités du destin, Esprits de la Nature, âmes des morts. C’est au croisement de ces trois idées que réside le Petit Peuple ?
Oui, du moins dans la littérature et tels qu’elles sont synthétisées ainsi que je l’explique dans le BABA des Fées. La littérature qui a trait aux fées, le corpus celtique et germano-scandinave notamment, est en réalité une porte d’entrée vers un chamanisme européen .

Vous soulignez, dans votre livre, la différence entre le rapport aux fées que l’on pourrait qualifier de « naturel » en Angleterre et celui plus rationnel en France. Comment expliquer cette différence et comment se traduit-elle en actes ?
Il est plus naturel dans les contrées du Nord en général, on sait par exemple qu’en Islande, on ne trace pas les routes sans tenir compte de la présence du petit peuple ou non. Ce rapport est plus naturel aux endroits où les gens se sentent proches de leurs légendes, de la magie propre à ces endroits. Cela se traduit par une conscience en premier lieu, un respect, une tentative d’approche et de contact. Cette attitude montre surtout un rapport au monde différent. La France est le pays de Descartes et a souffert d’une Inquisition particulièrement violente contrairement aux pays protestants, Scandinavie et Islande s’entend. L’histoire religieuse de ces pays n’est pas la même.

Au milieu d’une féerie plutôt féminine, vous présentez deux figures masculines, l’homme vert et Peter Pan. Si l’appartenance du premier à la féerie est acquise depuis des lustres, la figure de Peter Pan est plus récente. Quels sont les éléments qui l’identifient à Féerie ?
Son aspect, son histoire, son lien avec le surnaturel, son action de protecteur et d’ange gardien. Peter Pan descend de l’Homme Vert, du Feuillu et de Robin des Bois. Il incarne un archétype réactualisé par James Matthew Barrie né en Écosse et familier du folklore écossais.

Si la première partie du livre traite des origines, de l’histoire et des attributs des fées, la seconde moitié rentre plus avant dans des considérations ésotériques…
Ce terme, qui , par ailleurs, a été abondamment galvaudé, ne me paraît pas approprié. Il s’agit plutôt d’un rapport au monde et aux mondes, de la façon dont les fées transparaissent encore à notre époque, avec des expériences comme celle de Findhorn par exemple. Elles resurgissent toujours et encore et on ne peut jamais les faire disparaître quelle que soit l’époque. Plutôt que « considérations ésotériques », il est possible de parler d’approche sensible et d’une forme de contact avec l’invisible.

Qu’est-ce que l’écologie sacrée ? Peut-on parler d’une tendance actuelle allant dans ce sens ?
L’écologie sacrée est un écologie qui ne se fonde pas seulement sur la nature pour la nature, ou le monde environnant pour être plus rigoureux, mais dans laquelle on considère la nature comme révélatrice, médium d’un ordre supérieur au sens d’un ordre qui élève l’âme ; il s’agit d’une écologie qui prend en compte le fait que la nature abrite des royaumes cachés, que c’est par elle qu’on les rencontre : pierres, sources, arbres liés aux fées nous enseignent quelque chose sur le monde et sur sa dimension cachée. Maintenant, il existe une tendance dans les milieux écologistes ou environnementalistes à considérer la nature comme toute bonne et l’homme comme tout mauvais, c’est une tendance assez inconsciente d’ailleurs. Il faudrait que l’homme prenne conscience de son propre raffinement, de ce qu’il peut apporter au monde sans se détester ni oublier sa richesse. Célébrer la nature, la protéger, c’est aussi s’aimer soi-même, mais pas sans valeur, il ne s’agit pas de tomber dans l’hédonisme non plus, simplement de retrouver une juste place au sein d’une expression polyphonique du vivant.

Dans votre conclusion, vous parlez de ce retour aux fées s’inscrivant dans une voie de resacralisation du monde. Pourquoi les fées sont-elles devenues des symboles d’espoir? Et en quoi, aujourd’hui, revêtent-elles un caractère religieux ?
Les fées nous rappellent encore que rien n’existe sans un rapport magique au monde. Elles sont surnaturelles et porteuses de noblesse telle Mélusine. Les généalogies royales de Grande-Bretagne portent en elles la mémoire d’une origine divine, cela signifie qu’elles descendent des dieux. Il ne s’agit guère d’un positionnement narcissique mais d’un souvenir du sacré, donc d’une obligation vis-à-vis du monde et des dieux. Enfin, si nombre de châteaux sont attribués à Mélusine ou nombre d’églises, cela signifie d’une part qu’elle est porteuse de puissance et d’inspiration, seule une féminité élevée au rang du sacré peut donner une telle beauté et une telle majesté. Aujourd’hui, l’on ne croit plus aux fées, le monde est donc désenchanté dans son acception première. En ré-enchantant le monde, en retrouvant la part magique que celui-ci et que l’homme recèlent, on retrouvera peut-être cette puissante énergie qui permettait de bâtir des châteaux ou des édifices à la gloire d’une idée supérieure ou d’un ordre sacré. Les fées ne sont pas simplement des personnages légendaires ou littéraires, elles nous parlent de vérités plus profondes, des lois du monde elles-mêmes qu’on a oubliées.

Vous écrivez également que beaucoup semblent se tourner vers le merveilleux sans oser plonger au cœur du sacré… Ceci expliquerait le nombre grandissant d’ouvrages illustrés, de livres merveilleux voire des romans de fantasy que nous rencontrons aujourd’hui. Une manière non avouée de croire sans l’assumer pleinement ?
Il me semble que l’on reste souvent en surface, sans creuser ni remonter à la source, oui, sans se poser de questions. Je ne pense pas que l’on puisse parler d’assumer ou non dans ce cas, il s’agit d’une intuition surtout. Les gens n’osent pas y croire non plus, aller plus avant. Sans aller jusqu’à dire que les gens cherchent inconsciemment le sacré, le nombre d’ouvrages sur le merveilleux ou d’heroic fantasy traduit une soif de mystère, une intuition qu’il existe « autre chose » que notre monde quotidien qui peut se révéler d’une horrible banalité. Maintenant, j’effectue une distinction entre un contenu et une esthétique lumineux et un contenu et une esthétiques sombres. Certains ouvrages portent une malignité propre aux univers dans lesquels baignent leurs auteurs. Celle-ci fait partie du monde, mais la féérie à laquelle je me réfère, outre l’aspect enraciné, est une féérie porteuse de lumière et de pureté (rien à voir avec la lumière présentée par le New Age, il s’agit d’un état intérieur à force de travail sur soi, la transformation alchimique de l’ombre), voire de paix totale, ce que décrit très bien, par exemple, le roman de Lord Dunsany, La Fille du Roi des Elfes ; le royaume de féérie est le temps du non événement, tout y est sérénité, profondeur, douceur de la vie et du temps qui passe. Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas agir ou construire, mais qu’au fond de soi, on est dans une paix profonde et qu’on goûte la magie de l’existence (rien à voir avec un côté « peace and love », une vision du monde où les gens sont représentés comme tous beaux et gentils, il s’agit peut-être d’un idéal d’humanité, mais il ne faut pas confondre le potentiel et l’état lui-même »).

Votre livre est imprégné de cette idée de retour aux sources. Vous parlez de « culte des ancêtres », de l' »importance de s’inscrire dans une lignée », de « tradition »… En même temps, nous ne possédons presqu’aucune trace de ces cultes ancestraux. Si le désir est là, il semble irréalisable puisqu’il nécessite obligatoirement une reconstruction de ces cultes sur base de ce que l’on suppose… Nous sommes obligatoirement dans une re-création, non ?
D’un point de vue strictement formel, oui, nous sommes dans une recréation. D’ailleurs, certains mouvements se disent reconstructionnistes. Mais lorsqu’on souhaite restaurer une tradition, on s’inscrit dans une lignée. Les païens célèbrent un ordre qui se fonde aussi sur la nature et les saisons, il ne peut s’agir d’une création complète puisqu’un ordre sous-tend leurs pratiques.

Cette idée de retour à la tradition ne peut-elle pas aboutir, pour certains, à des réactions extrêmes comme le rejet de la modernité, la notion de « pureté de la race »? N’y a-t-il pas danger de récupération des idées par des mouvements politiques qui prônent une grandeur passée ? Stéphane François, par exemple, en a fait le sujet d’un livre: « Les Néo-Paganismes et la Nouvelle Droite« …
Tout dépend, en premier lieu, de ce que vous appelez « rejet de la modernité ». Si c’est le rejet du consumérisme, de la laideur, de la froideur et de la massification, je ne vois pas où est le problème. On peut toujours tout récupérer à des fins de politique politicienne mais la grandeur du passé n’est pas qu’une vue de l’esprit : regardez les mégalithes et regardez ce que l’on produit aujourd’hui. Il faut distinguer les valeurs de la modernité et ce que la modernité nous apporte au niveau du quotidien. Réponse plus universitaire maintenant : Stéphane François a fait sa thèse en sciences politiques, ce qui n’est pas mon cas. La Nouvelle Droite est un mouvement intellectuel qui a jeté le bébé avec l’eau du bain : son paganisme était de type intellectuel et très anti chrétien. En rejetant le christianisme, elle a rejeté la spiritualité. Il n’a jamais été question pour elle de restaurer des traditions ancestrales véritablement comme le font les mouvements que j’ai étudiés.


Pour nos lecteurs, pouvez-vous définir le Néo-Paganisme ?

Le néo-paganisme est un mouvement spirituel, ou spiritualiste, qui a pour objectif de restaurer des pratiques ancestrales mais ne le fait pas nécessairement en respectant réellement les anciennes traditions. Il est porteur d’éclectisme et de consumérisme lui aussi, voire souvent d’hédonisme, d’où le rejet de ce terme par nombre de mouvements fondamentalement païens se rattachant à des coutumes ancestrales enracinées . Le terme « néo » est souvent synonyme d’absence d’authenticité. Le paganisme fait référence à un ensemble de pratiques enracinées dans un contexte précis. C’est aussi une vision du monde, une approche philosophique de celui-ci : il s’agit de le célébrer, d’en retrouver la magie, le fameux ré-enchantement du monde, terme que l’on doit à l’historien américain Morris Berman, repris par le sociologue américain lui aussi, Peter Berger, après le désenchantement annoncé par Max Weber. On trouve ce terme un peu n’importe où et on l’utilise un peu n’importe comment, mais le « projet païen » se situe dans cette optique, retrouver les dieux et les fées dans l’ici et maintenant.

Frédéric Lenoir, philosophe et sociologue des religions, explique ces nouvelles croyances par la mondialisation (l’ouverture à toutes cultures) et l’individualisation (chacun choisit ce qu’i l’intéresse). Le Néo-Paganisme est d’ailleurs très diversifié. Est-ce, pour vous, la religion du XXIe siècle ?
Il s’agit effectivement d’un mouvement très diversifié mais l’expression « nouvelles croyances » n’est pas adéquate. Il s’agit plutôt de remonter à la source, de façon plus ou moins maladroite parfois, de retrouver une âme, une magie propre à chaque peuple, voire chaque tribu lorsque certains font référence par purisme aux tribus auxquelles appartenaient leurs ancêtres. Le Néo paganisme en tant que mouvement apparenté au New Age peut s’expliquer effectivement par la mondialisation et l’individualisation mais ce n’est qu’une vue très parcellaire de la question. Comment expliquer cette volonté, couronnée parfois de succès, qui a émergé dans des sociétés aussi diverses que l’Europe du Nord protestante et libérale et la Russie post-communiste ? Quel est le lien ? La mondialisation facilite cet essor parce qu’elle facilite la communication mais elle n’explique nullement un mouvement de fond auquel on assiste partout. Tous vont dans un sens communautaire au contraire, aspirent à un lien de ce type, après l’éclatement engendré par les sociétés. Le retour des traditions pourrait être la marque religieuse du XXIème siècle, oui, axée sur un centre et un sens.

Quelle est la place de la féerie dans le Néo-Paganisme ? Certaines traditions sont-elles spécialement axées sur ce domaine ?
Il existe une tendance animiste dans certains mouvements païens, où le petit peuple semble naturel, oui. Cette tendance tendrait à se développer dans certaines sphères druidiques car l’animisme est considéré comme une relation intime avec le monde environnant (le Docteur Graham Harvey parle du paganisme comme d’une intimité avec le monde), on rentre en contact directement avec l’environnement. Il s’agit de ressentir la présence du petit peuple lorsqu’on se rend dans la nature, de se mettre à l’écoute, de percevoir. Dans les mouvements rattachés à une tradition, on sait que la nature est porteuse d’autres dimensions ou qu’elle permet d’y accéder. Certains mouvements éclectiques à orientation « néo » prétendent être orientées sur la féérie, comme la Faerie Wicca, mais c’est assez marginal. La Faerie Wicca peut revêtir des aspects kitchs (danger véritable pour le retour aux traditions) ; celle d’une Kisma Stepanisch semble tâtonner, chercher un aspect plus enraciné, elle s’appuie sur le fond traditionnel irlandais. La féérie fait partie d’un complexe traditionnel et religieux chez tous les peuples en réalité, axer une pratique ou une tradition sur les fées est une façon « néo » de faire. Ce peut être une pratique, une vision du monde, un début de retour aux sources mais cela ne constitue pas une tradition à part entière. Je vous citais le cas de l’Islande où l’on ne trace pas de route sans prendre en compte la présence du petit peuple. Mais là, il s’agit d’un pays où la tradition populaire est restée vive d’une part, d’autre part, la religion ancestrale y est reconnue officiellement depuis 1973. Imaginez si en France, on s’attachait au tracé des routes en prenant en compte ce que porte la terre alors que ce pays a tout laissé en friche et que rien n’y est respecté. J’ai même vu un tumulus dans le Nord qui servait de terrain de moto cross. Ce qu’il est important de comprendre, c’est que la féérie fait partie du complexe religieux, spirituel au sens premier, de tous les peuples. Chacun l’exprime en fonction de ses caractéristiques, il n’existe pas une féérie universelle même si certaines sont communes, il existe une féérie pour chacun, une féérie qui lui est propre.

Existe-t-il des chiffres officiels concernant le nombre de néo-paiens en France ? Quelles traditions sont-elles le plus représentées ?
Non, il est difficile d’avancer des chiffres en la matière. Je le répète, le terme « néo-paganisme » est rejeté par les païens eux-mêmes en général qui y voient une connotation péjorative. Le courant qui semble se développer actuellement est la Wicca. Il existe un courant nordique aussi, c’est-à-dire axé sur les traditions germaniques, qui porte en lui des divergences quant à la façon de l’incarner dans le monde et de le pratiquer. Il existe plusieurs ordres druidiques (je parle des ordres druidiques se réclamant du paganisme, non des ordres chrétiens ou revendiquant la double appartenance) également, certains anciens qui sont en sommeil mais dont les représentants continuent de pratiquer de façon isolée, sans chercher à faire renaître le druidisme tel qu’il était, à savoir comme occupant une place dans le monde. La tentative récente la plus intéressante et la plus sérieuse en la matière est celle de Syd, qui a « fait ses classes » en Grande-Bretagne puis a fondé un ordre en France, comprenant des clairières dans diverses régions, dans le but de ramener le Druidisme dans notre monde contemporain. Par ailleurs, la question de la prêtrise est fondamentale dans le néo paganisme, tout dépend de ce que l’on en fait, de la façon dont on le vit : certains mouvements comprennent des gens qui se réunissent pour célébrer ou se retrouver, certains embrassent la voie sacerdotale, certains le vivent de façon égotique ou comme un snobisme, d’autres encore comme une fonction qu’ils souhaitent faire ré-emerger ici bas.

Votre créature féerique préférée et pourquoi ?
Je n’ai pas de créature féérique préférée, j’aime l’archétype de la fée pour ce qu’elle nous enseigne de la magie perdue de ce monde et à retrouver, pour ce qu’elle porte de beauté, de grâce et de majesté, elle est un archétype du raffinement de la femme, du raffinement auquel la femme devrait tendre aussi, me semble-t-il. Mais il existe encore tout un travail de réflexion pour comprendre comment l’exprimer au quotidien. La fée, c’est la femme généreuse et facilitatrice, la femme souveraine et magicienne qui voit et qui sent, l’anima absolue en quelque sorte qui ne prend sa pleine dimension qu’accompagnée de l’animus. C’est la femme enchanteresse qui enchante l’univers de ceux qui l’entourent et s’attache à le faire. Le chevalier n’est rien sans la fée et la fée n’est rien sans le chevalier, là réside le vrai secret et la véritable humilité, le reste n’est que mensonge à soi-même ou fuite par peur.

Vos projets en cours ou à venir ?
L’écriture de romans historiques me taraude. Un projet culturel aussi qui est passé en commission au Conseil régional du Nord Pas de Calais et qui, je l’espère, verra le jour à un moment ou un autre si les dieux le veulent.

Propos recueillis par le Peuple féerique en juin 2009.

Richard Ely

Né en Belgique, j'ai passé toute mon enfance à Ellezelles, village sorcier. J'ai ensuite étudié les fées, elfes et lutins à l'université tout en croisant les chemins de Pierre Dubois, Claude Seignolle, Thomas Owen... En 2007, après avoir parcouru bien des forêts et des légendes, je crée Peuple Féerique. Spécialiste du folklore féerique, auteur d'encyclopédies, de livres, d'albums, je poursuis mon exploration de ce Petit Monde de Merveilles pour le partager avec vous.

2 réflexions sur “Interview d’Anne Ferlat, auteure du BA-ba des Fées et spécialiste du paganisme

  • DEHAYES Cécile

    Merci, Anne, pour la hauteur et l’intelligence de tes propos : à toi qui as tout compris depuis longtemps – quelques millénaires ? – je souhaite bonne chance pour ton magnifique projet.
    Soyez nombreux à acheter le livre d’Anne, Quintessence de finesse et d’intégrité…

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