Djinn, le Mystère des Chats – Louisa John-Krol – Prikosnovénie
Djinn, le Mystère des Chats
Louisa John-Krol
Prikosnovénie, 2008
Présentation du label:
Explorez le mystère des chats.
Louisa John-Krol est une fabuleuse conteuse d’histoire. Cette passion des mythes et légendes, elle la tient de son père Gallois, grand conteur de son vivant. Depuis, tout son imaginaire féerique et sa musique sont empreints de mélodies celtiques et d’instruments traditionnels.Tout comme le dernier merveilleux album de Caprice ‘ Kywitt!’, ‘Djinn’ révèle de la Joie.
D’une première partie d’album pop-féerique, Louisa s’échappe vers des mondes secrets et célestes. En effet, pour ce 6ème album, « Djinn » nous plonge dans l’univers mystérieux des chats (du chat aux Sphinx, du tigre au totem et autres génies…). Selon un proverbe Irlandais ‘les yeux d’un chat sont des fenêtres vers un autre monde’ et Louisa nous emmène dans cet autre monde, dans un pays éthéré teinté de grâce et de mystères félins. Cette œuvre bouillonne d’orchestrations riches et variées. Louisa s’accompagne d’instruments nobles comme le violon, la mandoline, le dulcimer, darbouka, flûte, gong vietnamien, Carillons Tibetains, baton de pluie…
15 Titres :
1. Cauldron of Morning, 2. Blue Beyond the Sky, 3. I am the Djinn, 4. Temples of the Jaguar, 5. Beautiful Lie, 6. Fai, 7. Dulcinea, 8. Two Cats Return Pomegranate to the Underworld . Part I: ‘Jinn Jinnee’; Part II: ‘Sardathrion’, 9. Tree, 10. Yellow Leaves, 11. Chant of the Chimney Djinn , 12. Lu-Lu in the Hall of Dreaming Cats, 13. A Retinue of Mandrakes (Juniper Berries) (5:21), 14. Aphelion, 15. Colours of Angels
Notre avis:
En comparant l’univers de Louisa John-Krol à ceux de Loreena McKennit et Kate Bush, Prikosnovénie fait mouche. En effet, on passe allégrement d’un style Kate Bush mixé à une joie sincère et pétillante à un autre plus celtique et féerique comme pour le superbe morceau « Two Cats Return Pomegranate to the Underworld« . Le tout forme un album vraiment agréable à écouter, à la fois très reposant et apportant toute l’énergie nécessaire pour se voir sourire toute la journée. On notera les petites pointes orientales qu’apporte à certains moments l’emploi de carillons tibétains, bâton de pluie ou encore le gong vietnamien. On se met même à imaginer une version en chinois… Un côté asiatique qui se ressent dès les premiers morceaux et étonne quelque peu avant de revenir en terrain connu. L’artiste fait ici hommage à un animal qu’on lie depuis toujours au monde des légendes. Un très bel hommage au chat et un très bon album.
Quelques extraits sont disponibles à l’écoute sur le site de Prikosnovénie