La Malédiction de l'anneau: Les chants de la Walkyrie – Edouard Brasey – Editions Belfond
Les chants de la Walkyrie
Edouard BRASEY
Octobre 2008
Belfond Français – Littérature française
20 € – 396 p.
Présentation éditeur:
Premier tome de la tétralogie La Malédiction de l’anneau, Les Chants de la Walkyrie plonge au cœur des anciennes mythologies et légendes nordiques. Dans ce premier volet, Brunehilde, fille d’Odin, le dieu suprême, fuit par amour l’univers des dieux et découvre le monde des hommes…
Présentation du livre
Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l’étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l’épouse d’Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité. Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu’elle apporte à la reine l’une des pommes d’éternelle jeunesse qui poussent dans le verger de Freya. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière. Devenue simple mortelle, elle chante les anciennes sagas mettant en scène les dieux et les héros, avant d’être, par amour, reine, épouse et mère. Mais la malédiction de l’anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux…
Anneaux magiques et épées invincibles, Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes… Dans la lignée de L’Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, et du Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, Les Chants de la Walkyrie est le premier volume de La Malédiction de l’anneau, une saga foisonnante au souffle épique et héroïque, inspirée des anciennes mythologies et légendes nordiques.
Notre avis :
C’est avec beaucoup de curiosité que nous avons ouvert ce premier volume de cette saga qui en comptera quatre. D’abord, car c’était la première fois que nous lisions un roman de la plume du conteur et encyclopédiste Edouard Brasey. Ensuite, car la mythologie nordique et germanique est bien évidemment un de nos intérêts vu notre lien avec le Petit Peuple. Un roman qui promettait un beau moment en compagnie des dieux nordiques et de créatures comme les nains et les alfes ne pouvait que nous attirer.
L’idée d’Edouard Brasey est judicieuse. Après l’énorme regain de succès pour l’oeuvre de Tolkien suite à l’adaptation cinématographique de Peter Jackson, une tétralogie autour de la plus fameuse malédiction due à un anneau, celle-là même qui inspira l’auteur de la Terre du Milieu, ne peut qu’être un succès. Encore fallait-il réussir le pari de la forme romancée donnée ici aux épopées mythologiques. Edouard Brasey apporte essentiellement quatre choses dans son récit. La première est son grand talent de conteur. Même si c’est écrit, on ressent le mode oral derrière les jolis mots employés et ceci colle parfaitement à l’ambiance mythologique et aux sources autrefois contées par les scaldes et autres bardes. La deuxième chose est un peu moins appréciable. Certains passages s’ouvrent comme des parenthèses nous expliquant ou réexpliquant un fait ou un personnage dans ses origines ou ses liens avec d’autres. Si là aussi on entrevoit l’oralité, on peut également supposer que c’est l’encyclopédiste qui parle. Même si un glossaire existe en fin de livre et nous apparaît indispensable, il aurait peut-être fallu l’étoffer et alléger les passages explicatifs du roman. Enfin, les troisième et quatrième apports sont certainement les plus riches et de loin les plus intéressants d’un point de vue narratologique. Edouard Brasey, en romançant la mythologie nordique, l’enrichit de détails contemporains à l’époque décrite et développe habilement la psychologie des personnages. Ceci tisse la trame de l’histoire, crée des liens intéressants, des passerelles intelligentes entre les récits et les protagonistes. En cela, Edouard Brasey a plutôt bien réussi son pari: on se prend aux chants de la malheureuse Walkyrie Brunehilde et au destin tragique des enfants d’Odin.
Je dois avouer que lorsque j’ai vu ce livre dans les rayons des librairies, j’ai été absolument attiré par celui-ci, piquée au vif par la curiosité.
Le thème en soit me paraissait déjà très prometteur et passionnant.
Mais j’attendais d’avoir un avis pour me décider. Voilà qui est chose faite! Dès demain, je cours me l’acheter 😀
Je l’avais acheté au salon de l’imaginaire à Sèvres et j’avais eu le droit à une très gentilles dédicace. Maintenant il faut que je le lise pour me faire un avis. 🙂
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Le roman-La malédiction de l’anneau d’Edouard Brasey a été pour moi le plus fantastique des romans depuis l’oeuvre de Tolkien (que j’ai dévoré en quelques nuits seulement), seul défault…la longueur. Je le trouve beaucoup trop court, j’aurais bien voulu un livre de 500 à 750 pages. Mais bon, tout cela pour dire que c’est un très bon livre pour les fan d’épique, d’aventure, de romance, de fan de mythologie (comme moi) ou simplement de lecteurs assidus qui veuillent lire un excellent roman.