Anne Anderson
Sous le règne de la reine Victoria allait naître une grande passion du peuple anglais pour les Fairies, les fées, lutins, elfes et tout ce petit peuple caché. Une époque bénie pour les illustrateurs, surtout que la mode des livres pour la jeunesse allait booster leur art. Des milliers de petites fées, sirènes, lutines en tous genres vont alors colorer les albums et les cartes postales. Alors que la gent féminine s’était faite plutôt rare dans les courants d’art du monde pictural, voici que des femmes, plus douées les unes que les autres, allaient révolutionner l’amour porté aux fées. Tout au long des prochains mois, nous allons consacrer des articles pour les mettre en lumière. Sans oublier les hommes, bien sûr !
Née en Écosse en 1874, Anne Anderson va, après une jeunesse passée en Argentine, regagner l’Angleterre où elle épousera Alan Wright, illustrateur de son état. La jeune femme exercera son art en développant une image douce des êtres issus des contes de fées. Un style élégant, des aquarelles, font des œuvres d’Anne Anderson une plongée tout en douceur dans le monde des merveilles. Elle quittera ce monde en 1930.