L’actualité féerique !

  • Fées et lutins de France – Fioles

    Fées et lutins de France – Fioles

    Les Fioles de Picardie détestent entendre les gens siffler. Cela les met dans un état de fureur extrême et ils se jettent de suite sur le siffleur pour l’entraîner sous les eaux. Le seul moyen d’échapper à leur attaque est de planter un bâton, une aiguille ou un couteau dans le sol. Ces esprits portent encore le nom de Fofu ou de Capieu rogné à cause de la forme du chapeau qui orne leur chef.

     

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    Retrouvez toutes les créatures féeriques de cette région et des régions de toute la France dans ce livre paru aux éditions Terre de Brume. Plus de 600 fées, lutins et autres membres du Petit Peuple français vous y attendent ! Richard Ely, Amélie Tsaag Valren, Bestiaire fantastique & créatures féeriques de France, Terre de Brume, 2013
  • Petits secrets de Fées… dévoilés par Véronique Barrau !

    Petits secrets de Fées… dévoilés par Véronique Barrau !

    Petits secrets de Fées

    Véronique Barrau

    Édition Association Mélusine

     

    Comment voir les fées ? Quels personnages historiques se sont vantés d’avoir une fée dans leur lignage ? Les fées ont-elles toujours eu des ailes ? Quel rituel doit-on accomplir pour voir son vœu exaucé ? Dans quel pays fut commis un crime lié à un changelin ? Quelles formes animales les fées peuvent-elles emprunter ? Les cercles de fées sont-ils systématiquement dangereux ? Quels sont les indices indiquant la présence de fées ? Pourquoi essayait-on jadis de dérober leur linge ? Quels sont les ancêtres des fées marraines ?

    Format A5, 78 p couleur – Prix :12 €

     

     

     

    A force de glisser en pays des merveilles, on en oublierait l’essentiel ! Et c’est ici qu’intervient la petite fée du sud, Véronique Barrau, écrivaine des traditions passées, exploratrice de petits bonheurs et talentueuse conteuse des secrets des fées. Dans un beau livre aux pages glacées, ses propos viennent se ranger en face de chaque tableau choisi avec beaucoup de justesse pour nous révéler l’essentiel à savoir sur ces Belles Dames que le temps, trop pressé, efface peu à peu de nos mémoires pour les remplacer par un florilège de choses futiles dont on se passerait bien. L’auteure nous invite donc à nous balader au rythme des pages pour, derrière chaque terme choisi, en apprendre un peu plus sur le monde des enchanteresses.

    C’est une joie réelle que de savoir qu’il existe encore en France des férus de féerie comme Véronique Barrau, liés au passé folklorique cher à nos Maîtres d’hier et qui, à force d’écrits savoureux, sèment l’espoir de voir encore longtemps les fées sourire au-dessus des berceaux.

    Un livre où il fait bon se perdre, tellement les mots se font magie et tissent petit à petit cette vérité perdue, celle qui nous arrête un instant, nous relie aux choses passées, nous offre une occasion unique de renouer avec elles, avec ces demoiselles veillant sur notre destin, sur les fleurs de nos jardins, sur nos rêves les plus doux… Tout dans ce livre fait preuve de passion. Le choix des mots, la beauté des illustrations, le fil conducteur qui, de secret en secret, nous procure tellement de joie qu’il n’est nul besoin de s’oindre les paupières d’un onguent (dont la recette vous est même donnée) pour voir enfin les fées. Il suffit simplement de tenir ce livre entre vos mains et d’y plonger !

    Pour en découvrir plus et commander le livre, c’est par ici !

  • Fées et lutins de France – Feloutot

    Fées et lutins de France – Feloutot

    Le Feloutot est un habitué des granges et des écuries qu’il habite bien volontiers. Il reste invisible aux yeux des hommes et leur rend service en nourrissant et lavant les bêtes ou en prenant soin du foin. Bien entendu, son caractère lutin l’oblige à quelques bonnes farces…

     

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    Retrouvez toutes les créatures féeriques de cette région et des régions de toute la France dans ce livre paru aux éditions Terre de Brume. Plus de 600 fées, lutins et autres membres du Petit Peuple français vous y attendent ! Richard Ely, Amélie Tsaag Valren, Bestiaire fantastique & créatures féeriques de France, Terre de Brume, 2013
  • Fées noires & Dames sombres – Ieles

    Fées noires & Dames sombres – Ieles

    Ieles

    Dans les forêts de l’Est, au bord des fontaines et des sources, les Ieles veillent sur la nature environnante. Sous leur apparence féline, elles se jettent sur les imprudents pour leur sucer le sang. Sous celle de belles jeunes demoiselles, elles attirent leurs amants d’un soir vers d’insoupçonnés plaisirs, souvent les derniers.

    Ieles

    Il devait être près de minuit quand Raoul entendit des bruits de fête en provenance de la route près de la ferme familiale. Des éclats de rire aurait-on dit. Son épouse était bien endormie à ses côtés, mais lui ne parvenait à détacher son esprit de ces moqueries qu’il percevait, s’infiltrant par la fenêtre ouverte. Il s’imaginait quelques jeunes voyous de la région ou quelques ivrognes attardés sur les chemins et présageait du pire pour ses bêtes, sa grange ou son foin. N’y tenant plus, il se leva, enfila fissa un pantalon, une chemise et ses bottes tout en se saisissant au passage de son fusil pendu dans le vestibule, puis, il se glissa dans la nuit. S’orientant aux éclats de voix, il s’approcha d’un carrefour menant d’un côté au village, de l’autre à sa ferme tandis que le chemin qui barrait cette première direction envoyait tantôt à la forêt, tantôt vers la grande ville. C’est en cet endroit précis que, depuis le buisson où il s’était dissimulé, Raoul vit le plus étonnant des spectacles. Des jeunes filles dansaient, s’ébattant joyeusement sous les yeux incrédules du paysan. Certaines de ces demoiselles tenaient à la main des chandelles dont les flammes vacillantes ne s’éteignaient jamais, même lorsque leurs farandoles secouaient leurs bras avec vigueur. Leurs pas de danse s’accompagnaient de tintements légers dus aux bracelets de clochettes qui pendaient à leurs chevilles. Mais ce qui marqua surtout le paysan était la tenue de ces jeunes délurées, ou plutôt l’absence de vêtements car ces belles demoiselles aux formes voluptueuses étaient nues. Abandonnant son fusil au buisson, l’homme se leva et se dirigea vers cette belle compagnie qui l’invita immédiatement à rejoindre la danse. Les fées, car c’en était bien entendu, offraient leurs sourires et leurs caresses à ce nouveau compagnon de leurs jeux nocturnes. Le paysan était tout à sa joie quand des coups de feu retentirent. L’épouse n’était plus endormie. Elle se trouvait à quelques mètres de la fête, le fusil de son mari en main, le canon fumant. Elle tira une seconde salve et toutes les fées s’envolèrent.

    Le lendemain matin, le mari revenu sur les lieux ne trouva que des herbes brûlées, formant un cercle. Quant à la femme, elle tomba sévèrement malade quelques jours seulement après cette tumultueuse nuit. Les Ièles n’aimant rien moins que d’être interrompues en leurs sabbats.

  • Fées noires & Dames sombres – Harpies

    Fées noires & Dames sombres – Harpies

    Harpies

    Détrousseuses d’âmes, voleuses d’enfants, les Harpies hantèrent autrefois toute la Grèce antique. Elles répondaient aux noms d’Aello, Ocypète ou Podarge et apparaissaient lors de tempêtes, surgissant dans les chambres des derniers-nés pour les enlever. Esprit au corps d’oiseau surmonté d’une tête de femme haineuse, la Harpie ne connaît ni pitié, ni repos. On dit que de nos jours, elles gardent l’entrée des Enfers et les quittent de temps à autre pour survoler les villages et se rappeler leurs cruautés passées.

     Harpy

    C’est une affaire étrange qui secoua la petite école de H. Pensez donc, douze enfants qui disparaissent d’un coup et une institutrice retrouvée dans la lande, en prise avec un délire qui l’a conduit à l’internement. Un an après les évènements, les parents ne reçurent aucune autre explication que l’histoire abracadabrante racontée par l’institutrice. Les inspecteurs chargés de l’enquête avouèrent l’impuissance de la police à découvrir la moindre preuve permettant de relater le fil des événements de cette abominable journée. Les seuls faits avérés furent que la petite classe de maternelle était repartie de la visite d’une ferme vers quatorze heure, empruntant un sentier traversant la lande afin de regagner l’école du village. Les fermiers qui avaient accueilli les enfants le matin même n’avaient rien évoqué de particulier. Les élèves avaient été très intéressés par les animaux, l’institutrice s’était montrée bienveillante et guillerette. La petite troupe avait quitté la ferme enchantée de sa journée et rien ne laissait envisager toute l’horreur qui s’ensuivit.

    Le village avait été frappé en plein cœur par cette affaire et on ne s’en remit jamais. Douze enfants de quatre et cinq ans. Disparus, arrachés à leurs parents sans qu’on ne puisse en faire le deuil, sans qu’on ne comprenne ni pourquoi, ni comment. Cela est insupportable, inimaginable, incompréhensible et pourtant, c’est ce qui déchira le village de H. en cette année 1954.

     

    Quant à l’explication saugrenue de l’institutrice, personne n’y crut. Dans son délire certainement dû au choc, elle devait avoir transformé la réalité des ravisseurs par cette histoire invraisemblable de Harpies. Elle disait avoir entendu dans le ciel des cris aigus avant de voir une bande de femmes volantes se jeter sur les enfants. Les petits hurlaient, couraient tentant d’échapper aux griffes de ces créatures. Tout se fit rapidement. Devant l’impuissante institutrice paralysée par la terreur, les douze enfants furent emportés dans les airs par ces fées atroces aux ailes immenses. En un instant, il n’y avait plus trace des élèves. Seule une lande déserte au-dessus de laquelle planait un parfum de mort entourait la jeune femme dont l’esprit venait de se rompre devant l’impossible scène. Elle se jeta à terre, dans une position procrastinée, les ongles plantés dans le ventre, tentant de laisser échapper un hurlement qui ne vint jamais. C’est ainsi qu’on la retrouva le soir de ce cauchemar, lorsqu’on se mit à la recherche de cette classe qui ne revenait pas.

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