Près de Mazamet, dans le Tarn, vit la fée Salimonde, protectrice des eaux et des petites gens. Comme les autres fées de la région, celle-ci sort de sa grotte (balme) uniquement pour soigner ses cheveux qu’elle peigne, assise au bord de l’eau, avec son beau peigne d’or.
Étiquette : fée
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Fados
Les fados sont les fées du Sud… A cause de leur incroyable beauté, les hommes qui croisent leur route perdent la raison. On les appelle les fadas. Eh oui, un fada n’est pas un idiot mais un homme qui a vu les fées et en a perdu l’esprit. Quelqu’un d’enfado est une personne possédée par les fées.
Dans le Tarn, les fados sont rputées vivre dans des grottes appelées balmes.
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Mère Lusine
La Mère Lusine est un croquemitaine dérivant bien entendu de la fée Mélusine. Certains récits la rapproche de la vouivre ou d’autres créatures des bords de l’eau. Dans l’Yonne par exmple, les mères racontaient à leurs enfants que la Mère Lusine gisait au fond des eaux et sortait de son sinistre repère pour attraper et noyer les enfants imprudents qui se penchaient au-dessus des étangs et des rivières.
D’autres récits venus de Vendée et d’ailleurs content encore comment la Mère Lusine ou Mélusine transportait les pierres pour ses nombreux édifices dans le creux de son « tablier », sa dorne. Symbolique de naissance s’il en est !
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Souvenirs d’un Elficologue T1: L’Herbe aux feys (Soleil Celtic)
SOUVENIRS D’UN ELFICOLOGUE T1: L’herbe aux feys
Date de sortie : 11/03/2009
Scénariste : GLORIS
Dessinateur : BORDIER
Coloriste : –
EAN : 978-2-30200-540-2
Prix : 12.9 €Présentation éditeur:
DES MEURTRES ÉTRANGES, DES CRÉATURES FÉÉRIQUES AVEC POUR TOILE DE FOND LE MONT-SAINT-MICHEL.
Paul Laforêt, parisien, est élevé dans le culte de la raison et du progrès scientifi que. Il n’a qu’une obsession : prouver que la nouvelle invention dont il s’est entiché – la photographie – va le rendre riche. Il se propose donc de suivre un reporter au Mont-St-Michel pour le premier « reportage photographique » de l’Histoire. Sur les épreuves argentiques qu’il développe, de curieuses formes féeriques apparaissent… D’abord des tâches étranges, puis des silhouettes, puis des feys ! Croyant à un canular, notre héros va se laisser entraîner par ses images floues sur les anciens sentiers qui mènent à Faërie… Au même moment, une série de meurtres sanglants et très énigmatiques plongent le Mont- Saint-Michel et ses environs dans la peur. Les assassinats sont spectaculaires et les rares témoins décrivent le coupable comme une « bête infernale ». Et si le petit peuple cherchait à alerter Paul sur le grand malheur qui se prépare ?
Notre avis:
Le terme « elficologue » a été utilisé par Pierre Dubois a maintes reprises afin de donner un nom à sa passion, ses recherches sur le Petit Peuple et la féerie. Thierry Gloris reprend ici le terme pour cette nouvelle série. Il rend d’ailleurs hommage à Maître Dubois dans sa préface. Le titre fait deviner l’ambitieux projet d’une série d’aventures où le présent et premier tome n’est qu’un balbutiement… Et on se met à l’espérer très fort une fois refermé ce premier volume car on en ressort très satisfait. Pensez donc ! Une aventure qui nous mène au Mont Saint-Michel, aux portes de la Bretagne et de ses légendes. Une jeune héros passionné de photographie dans un 19e siècle où l’art est encore à ses débuts. Et, surtout, une série qui plonge au coeur de la féerie et promet de découvrir légendes et créatures qui nous passionnent tant. Certes, ce premier tome n’est encore que promesses car, finalement, peu de choses nous sont dévoilées. Les éléments et personnages sont maintenant en place, au tome suivant de nous plonger pleinement dans ces souvenirs d’un elficologue…en devenir !
Côté dessin, mis à part quelques visages encore hésitants et un peu de raideur dans les postures, tant les paysages que les personnages sont clairement amenés. Le dessin sert bien la lecture et l’histoire et le choix des plans est excellent. On ne peut donc qu’apprécier cette entrée en matière et se dire que le meilleur reste à venir…
(Petite idée en passant glissée à l’oreille des auteurs, ce livre sur le Petit Peuple que le héros tient dans les mains, ce serait un très joli projet annexe ;-))
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Excalibur T1: Le Cercle du Dragon – Alan Simon (Pocket)
Excalibur
Alan SIMON
Collection : Romans français
Editions Pocket
Titre original : Excalibur 1
Date de parution : 05/03/2009
Prix : 6,90 Euros
Nombre de pages : 352Présentation éditeur:
Pour tromper l’ennui du royaume des Dieux, les enfants du Grand Alchimiste Dagda descendent dans le royaume d’Anwynn. Mais contre toute attente, ils découvrent que le monde des hommes est en proie à un mal étrange. Depuis plusieurs lunes, la nature semble se révolter : séismes, irruptions volcaniques, violentes tempêtes… L’équilibre des terres d’en bas est rompu et seule une alliance entre les hommes et les Dieux pourrait encore sauver le monde. Le grand conseil du merveilleux désigne un héros, Merlin, « celui qui sait », chargé de chasser le mal. Armé d’Excalibur, l’Épée des dieux, il part affronter sa destinée tandis que Dagda, le grand créateur, renonce à son éternité pour l’aider à combattre les Formeriis, ancêtres des hommes. Des temps nouveaux s’annoncent…Notre avis:
Alan Simon est un auteur français, né en Bretagne. Chose importante à signaler car les auteurs français écrivant sur la féerie ou les légendes celtiques ne courent pas les rues. L’auteur est également un prolifique compositeur et Excalibur est aussi, voire d’abord, une oeuvre musicale qui a recueilli un très large succès. Aujourd’hui, l’histoire de l’épée légendaire et de Merlin prend son envol dans cette trilogie de romans au parfum celte saupoudré d’humour. Si l’humour devrait ravir de nombreux lecteurs, cela nous a personnellement un peu dérangé au fil de la lecture tout comme les nombreuses notes de bas de page qui, elles aussi jouant tantôt de l’humour, tantôt de l’information, brisent sans cesse notre lecture. Difficile en effet de ne pas vouloir les lire. Il aurait fallu les regrouper à la fin du livre.
Quant à l’histoire en soi, elle oscille entre de forts beaux moments rivalisant avec de grandes sagas au souffle épique, de belles contrées où notre imaginaire s’évade en compagnie des elfes ou des dieux, et des moments plus délurés et satiriques qui, pour nous, ont moins bien fonctionné. Le tout reste agréable bien sûr mais on a l’impression d’être passé à côté d’un grand moment (car la qualité de l’écriture est au rendez-vous !) sans entrer non plus dans un récit humoristique des plus efficaces. Une écriture entre deux mondes…Découvrez l’auteur sur son site web
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