Étiquette : fée

  • Nouveaux Fantômes bretons – du Laurens de la Barre, éditions PyréMonde

    Nouveaux Fantômes bretons, contes, légendes et nouvelles
    DU LAURENS DE LA BARRE (E.
    )
    Editions PyréMonde

    Présentation de l’éditeur:

    « Les légendes bretonnes sont aussi des Fleurs de Bretagne. Elles sont sœurs des chants de nos bardes et forment le fonds de la poésie primitive des Bretons.

    Les recueillir, les publier, c’est donc travailler, non à une œuvre personnelle, mais à une œuvre qui touche à l’intérêt littéraire du pays », déclarait l’auteur en publiant Les Fantômes bretons. Le succès de ce premier livre le poussa à publier ces Nouveaux fantômes bretons en 1881.

    Alors laissez-vous entraîner par l’imagination féconde des paysans et des marins de Bretagne qui vous proposent un brin de chemin avec leurs nouveaux fantômes…

    Ernest du Laurens de la Barre, avocat, juge de paix, né à Quimperlé (1819-1882), fut un des précurseurs dans la collecte du folklore breton, au même titre que des Hersart de la Villemarqué, Sébillot ou encore Souvestre.

    Langue : français — ISBN : 2.84618.573.5 — Code : AVL091 — Format : 14,5 x 20,5 cm — Nbre de pages : 216 — Date d’édition : 2008.

    Notre avis:

    Encore une petite pépite du XIXe siècle accessible grâce au travail des éditions PyréMonde. Ce recueil suit « Fantômes bretons » du même Ernest du Laurens de la Barre, collecteur né à Quimperlé en 1819 et mort en 1882. Cet ancien avocat et juge de paix s’arma autrefois d’un crayon pour relever, lors de veillées contées, toutes ces histoires merveilleuses qui hantaient les campagnes bretonnes. Après le sucès de son premier recueil, l’auteur renouvella donc ici son exploit. Et c’est à un cortège de fées, de korrigans, de géants et, bien entendu de diables, qu’il donne la parole. On y croise le célèbre géant Hok-Bras, une bonne fée de la fontaine de Barenton, la célèbre chanson inachevée des korrigans… Le tout bien écrit et très agréable à lire. Un livre tout indiqué pour les longues soirées d’hiver qui se préparent…


  • De mémoire de potagers – Serge Schall, éditions Plume de Carotte

    DE MÉMOIRE DE POTAGERS
    PRIX SAINT FIACRE 2008
    Par Serge Schall
    Format : 22,5 x 33,5cm
    208 pages couleur
    Couverture cartonnée
    Prix: 35€

     Présentation éditeur:

    Petites et grandes histoires des variétés de légumes

    Sortez la binette, attrapez les sachets de graines, et poussez le portillon de ce livre, vous êtes tous les bienvenus dans ce potager aussi bien cultural que culturel.

    Tout au long de la visite, laissez-nous le plaisir de vous faire découvrir toutes les belles choses que nous avons découvertes dans les greniers, les arrière-boutiques et les jardins des vieux potagers et des semenciers qui ont eu la gentillesse de nous les confier, en même temps que leur mémoire qu’il nous appartient de maintenir vivace…

    Notre avis:

    Un livre sur le potager sur un blog consacré aux fées. Si cela semblera étrange à certains, la plupart d’entre vous devraient y voir de suite le lien. Car nos amis du Petit peuple sont avant tout des êtres de la Nature et le Potager est un lieu idéal pour eux puisqu’il est un de ces endroits-frontières entre le sauvage et le domestiqué.

    De plus, ne le cachons pas, le soin apporté aux dires et à la forme de cet ouvrage est une joie de lecture à ne pas manquer ! Serge Schall relève ses propos de piquant, de curiosités, d’anecdotes et parle en toute franchise à la jeune génération de jardiniers d’aujourd’hui, ceux qui redécouvrent le potager et, surtout, les légumes anciens. L’auteur possède cette sagesse de ne pas rejeter les modernisations tout en respectant les traditions. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que la lecture se fait au fil des nombreuses pages superbement illustrées de visuels venus du passé et de photos de légumes cultivés tout spécialement pour le livre. C’est beau, c’est coloré, c’est enjoué ! Mais surtout, c’est tout aussi pratique. Des conseils simples, quelques astuces, une liste de légumes faciles à mettre en place pour débuter. Que demande le Petit Peuple !

  • L’Encyclopédie des héros du Merveilleux – Edouard Brasey, éditions Le Pré aux Clercs

    L’Encyclopédie des héros
    Edouard BRASEY
    Octobre 2009
    Encyclopédies
    28 € – 192 p.

    Edouard Brasey, Sandrine Gestin et Didier Graffet, trois des plus grands noms de la fantasy française, signent un ouvrage de référence : une encyclopédie des héros du merveilleux. Une mine d’informations, une grande richesse iconographique.

    Présentation éditeur du livre
    La Petite Encylopédie du merveilleux dressait un catalogue relativement exhaustif des peuples de l’imaginaire : fées, elfes, nains, lutins… L’Encyclopédie des Héros recense les personnages légendaires et mythologiques en faisant la part belle à la saga arthurienne.
    250 héros sont classés par ordre alphabétique dans les catégories suivantes :
    – Des souverains et dieux illustres : Arthur, Guenièvre, mais également les autres souverains qui jalonnent l’univers arthurien, Ban de Bénoïc (le père de Lancelot), Uther Pendragon (le père d’Arthur), Marke (l’oncle de Tristant), Pellès (le roi pêcheur gardien du Graal)…
    -Des chevaliers, héros et géants fameux : Lancelot, Gauvain, Yvain, Perceval, Galaad…
    – Des alchimistes, enchanteurs et magiciens : Merlin, Albert le Grand, Cagliostro, Nicolas Flamel, le docteur Frankenstein, Nostradamus…
    – Des voyageurs de l’autre monde : certains héros vivent aux franges de la réalité présente et de l’autre monde. Explorateurs de l’invisible ou fantômes comme le Hollandais volant, le Juif errant, saint Brendan partant à la recherche du paradis, Lohengrin…
    – Des fées célèbres et autres membres du Petit Peuple : Viviane, Morgane, Mélusine, la Lorelei, Puck, le roi des Aulnes, Rumpelstilzchen…
    – Du diable et autres créatures infernales : les héros de l’ombre ferment le cortège, Lucifer, Satan, Dracula, l’Antéchrist, Gilles de Rais…

    Cet ouvrage est illustré – couleurs et crayonnés – par Sandrine Gestin, Didier Graffet et Alain-Marc Friez pour les enluminures.

    Notre avis:

    D’emblée, lorsqu’on se plonge dans cette nouvelle encyclopédie d’Edouard Brasey, on se demande si le titre a été bien choisi. L’encyclopédie des héros du Merveilleux. « Encyclopédie » implique un ouvrage exhaustif sur le sujet, or l’auteur se limite beaucoup aux rivages des terres arthuriennes.  Sur les « héros » et on y croise des monstres (Dracula), des dieux (Cernunnos) sans parler de Satan et Gilles de Rais qui ne répondent pas vraiment au terme de héros, du moins comme l’entend la majorité des gens. Enfin, du « Merveilleux« , on est bien d’accord, ça limite déjà le nombre de héros et on comprend un peu mieux pourquoi se fixer principalement sur Arthur et ses compères d’une part, y glisser de nombreuses fées, lutins et autres personnages féeriques d’autre part (ce que, avouons-le, nous avons été plutôt heureux de découvrir vu le sujet de ce blog) mais là aussi, pourquoi donc vouloir y glisser  un Nostradamus par exemple? Bref, on a surtout du mal à accepter le terme de héros et on lui aurait préféré celui de « personnages ». Une Encyclopédie des Personnages du Merveilleux aurait été parfait à condition de limiter le nombre d’entrées au sujet précis ou alors une Encyclopédie des Personnages de l’Imaginaire, plus fourre-tout…

    Voilà pour la critique négative. Passons au positif. Car, du positif, il y en a bien entendu ! D’abord dans la forme, le livre est cartonné, épais, bien réalisé, mise en page agréable et très illustrée. On y retrouve le talent de Didier Graffet et Sandrine Gestin qui apportent toute la magie à l’ouvrage. Côté textes, ceux-ci sont parfaitement rédigés, complets (il est vrai que l’auteur maîtrise son sujet) et la grille de lecture par personnages est intéressante, inhabituelle et donc permet à notre tour de renforcer nos connaissances sur telle ou telle histoire. Maintenant, pour un néophyte, c’est peut-être une porte d’entrée qui portera vite à confusion et il faudra rapidement retourner aux histoires d’origine pour ne pas se mêler les pinceaux, voir pire, les héros !

    En conclusion, cette encyclopédie s’avère intéressante sans toutefois se ranger aux côtés des précédents ouvrages d’Edouard Brasey.

  • L’âne des Korrigans – Quesnay de Beaurepaire, éditions PyréMonde

    L’âne des Korrigans
    Quesnay de Beaurepaire
    Editions PyréMonde

     Présentation de l’éditeur:

    Une chanson « chouanne » : L’Âne des Korrigans m’avait très particulièrement intrigué par son côté fantastique et historique à la fois : un conscrit la chantait en ma présence pendant une marche militaire (…) sa voix un peu chevrotante indiquait une émotion particulière, et ce guerrier de l’avenir pensait sans doute avec grande frayeur aux Korrigans dont il était question dans sa légende. J’avais pu comprendre qu’il s’agissait d’un jeune chouan enlevé par les petites fées des landes et changé en âne conformément à leur loi inexorable. Sa sœur connaissait seule sa destinée alors que dans le pays tout le monde admettait qu’il avait été fusillé. Dans la nouvelle enveloppe qui lui permettait de tout voir et de tout entendre, ce qu’ignorent les Korrigans malgré toute leur science, ses idées se sont modifiées et dans son cœur a vibré une corde nouvelle tout à fait inconnue : celle du patriotisme. Aussitôt qu’il a pu reprendre sa forme humaine, il est allé combattre loin de la Bretagne les ennemis de la France et des Bleus : ce qui est une tache infamante pour un ancien chouan, ajoute la chanson. (extrait du prologue)

    A partir de ce mince canevas, Quesnay de Beaurepaire réécrit une légende complète, véritable roman historique d’aventures fantastiques, qui mêle la pure légende traditionnelle des Korrigans et du fantastique breton aux guerres de la Révolution et de l’Empire, devenues, au siècle suivant, objet de sagas héroïques.

    A redécouvrir : un écrivain et un beau texte de la tradition, jamais réédité depuis son édition originale de 1894.

    Langue : français — ISBN : 2.84618.601.4 — Code : AVL094 — Format : 14,5 x 20,5 cm — Nbre de pages : 194 — Date d’édition : 2008 — Illustr. en N&B.

    Notre avis:

    Rédigé à la toute fin du XIXe siècle, cette très intéressante histoire de fées et de lutins bretons repose sur un ensemble de croyances encore très répandues au début du même siècle, juste avant que l’industrie chasse les sorcières… Excellente idée donc que cete réédition par PyréMonde. Le style est enjoué, plaisant à lire et les pages fourmillent de détails sur les Korrigans, qui sont ici, des figures féminines, des fées mariées à des petites êtres laids appelés Nains. Quoiqu’il en soit, voici la description de ces korrigans qu’on trouve dans ce roman:

    « Elles sont admirablement proportionnées dans leur petite taille qui ne dépasse guère trois pieds; le voile qu’elles enroulent pour tout vêtement autour de leur taille laisse apercevoir l’élégance de leurs formes. A leurs épaules sont accrochées des ailes très longues, assez semblables à celles des guêpesou des demoiselles des étangs. Quant à leurs cheveux dont elles sont particulièrement fières, ils flottent ou sont relevés en touffes sur le sommet de la tête retenus par un peigne d’or.
    La lune les colore d’un blond argenté qu’on ne rencontre chez aucune créature humaine, et donne à leurs visages une fraîcheur que pourraient envier les plus belles filles des six évêchés. »

    Le livre est agréablement illustré et devrait intéresser toute personne en quête d’oeuvres littéraires autour de la féerie. A découvrir donc…

     

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