Étiquette : fantasy

  • Encyclopédie de la féerie – Lettre A, Pierre Dubois, Aouamri, Brett, éditions Dargaud

    Encyclopédie de la féerie
    Lettre A
    Textes: Pierre Dubois
    Dessin: Mohamed Aouamri
    Photos: Lord Brett
    Editions Dargaud
    196 pages couleurs
    Date de parution: 04/12/2009
    Prix: 35 €

    Présentation de l’éditeur:

    Avez-vous déjà rencontré une affrignolette, une « fort appétissante lutine de la Haute-Marne, tout en fesses et en tétins » ? Non ? Dommage ! Et sans doute n’avez-vous jamais croisé un abbil’, ce lutin toujours pressé, nu-pieds et débraillé. Mais il n’est pas trop tard pour bien faire… L’elficologue Pierre Dubois, spécialiste des fées en tout genre, passe en revue dans une encyclopédie – illustrée de superbes dessins et de savoureuses photos – tout le petit peuple de la féerie qui vit en marge de la réalité, tapi au fond des contes et légendes qui nourrissent notre imaginaire… Auteur du best-seller L’Encyclopédie des fées, mentor de Joann Sfar qui le considère comme son « papa en littérature », grand collectionneur de tout ce qui se rapporte à la féerie, Pierre Dubois signe un livre qui invite au voyage immobile au pays de l’imaginaire. Les dessins d’Aouamri, le dessinateur de La Quête de l’oiseau du temps, illustrent à merveille les entrées de cette encyclopédie pas comme les autres, tandis que les photographies de Brett nous entraînent au cœur de l’univers quotidien de Pierre Dubois, entre vieilles maisons et campagne peuplée de créatures fantasmagoriques. Le cadeau de Noël idéal, même – et surtout – si vous ne croyez pas aux fées…

    Pierre Dubois a été journaliste et chroniqueur à France 3 pendant plusieurs années. Réalisateur de films, responsable avec Michel Le Bris de la collection « La Bibliothèque de l’elficologie » chez Hoëbeke, ce passionné des fées est aussi scénariste de bande dessinée, notamment pour Joann Sfar (Petrus Barbygère), René Hausman (Laïyna), Lucien Rollin (Le Torte) et Xavier Fourquemin (La Légende du changeling). Auteur de plusieurs ouvrages d’elficologie, Pierre Dubois est membre éminent du Centre de l’imaginaire arthurien situé à Brocéliande.

    Aouamri a dessiné les séries Mortepierre et Sylve avec le scénariste Brice Tarvel. Émule de Régis Loisel et de sa Quête de l’oiseau du temps, il a succédé à Lidwine sur le cycle Avant la quête.

    Brett (Didier Christmann) a d’abord été journaliste avant de s’orienter vers l’édition et la bande dessinée en tant qu’éditeur (directeur éditorial de Dargaud jusqu’en 1998) et scénariste : grand admirateur de Greg, il a signé les scénarios de plusieurs albums d’Achille Talon.

    Notre avis:

    Une encyclopédie autour de la lettre A. Quel pari déjà que cette idée de ne proposer que des mots liés à Féerie et commençant par la première lettre de notre alphabet. Un pari qui ne pouvait être remporté que par l’énigmatique et fabuleux Pierre Dubois, érudit en la matière, Grand Elficologue, Ami du Petit Peuple… C’est avec grande joie qu’on se plonge dans ces dizaines de A, croisant arragousets, ânes rouges, la fée Andaine ou la déesse Arduina, les terribles auxcriniers ou rêvant aux arbres-fées…

    En matière de féerie, Pierre démontre une fois de plus l’étendue de ses connaissances et surtout, sa générosité au travers de mots soignés, d’expressions délicieuses et d’envolées lyriques qui nous font entendre le doux chant des fées. Certes, le flux de mots surgis de l’esprit de notre elficologue préféré, intarissable, a son inconvénient: l’éditeur a du imprimer en tout petit le précieux texte. Il s’agira de chausser vos lunettes !

    Pierre est un ami des fées mais aussi de l’illustration, ayant lui-même commencé par les crayons et pinceaux avant de prendre la plume. C’est donc tout naturellement que ces ouvrages sont, dans la grande majorité des cas, illustrés. C’est le dessinateur de Mortepierre et de la suite de la Quête de l’oiseau du Temps qui nous régale cette fois de ses illustrations, crayonnés, encres et couleurs. Inutile de préciser qu’Aouamri s’inscrit dans la lignée de Régis Loisel, tout le monde le sait. Si les illustrations sont de grande qualité, le côté plus fantasy que féerie détonne un peu avec ce que l’on s’imagine habituellement, ce à quoi on est habitué. Du coup, on a un peu l’impression d’avoir deux univers très différents entre texte et image. Mais pourquoi se contenter de deux univers quand un troisième est possible ? Cette fois, c’est au travers des photographies de Lord Brett que le monde de Pierre Dubois s’illustre et là, chapeau !, les photos sont très belles, les expressions saisies participent pleinement à exprimer le côté farceur, espiègle, bon vivant et mystérieux de l’elficologue. On le découvre chez lui, au milieu de ses livres et de ces petites créatures disséminées partout en sa demeure mais aussi dans des décors magiques, obscurs, médiévaux… Une idée originale et parfaitement réussie.

    Même si l’éditeur précise qu’il s’agit d’un one-shot, la lettre A laisse rêver aux 25 tomes suivants… Et une petite fée nous a murmuré à l’oreille que l’ami Pierre avait déjà entamé l’écriture de la lettre B… comme bientôt ? C’est tout ce qu’on peut lui souhaiter.

  • Ne jamais tomber amoureuse, de Melissa Marr, éditions Albin Michel

    Ne jamais tomber amoureuse
    Auteur : Melissa Marr
    Traduction: Blandine Longre
    Editions Albin Michel
    Parution: janvier 2010
    Format : 215 mm x 145 mm
    384 pages
    Prix : 14.00 €

    Présentation de l’éditeur:

    Aislinn les voit depuis toujours, lui et les siens. Aussi cruels que séduisants, ils se déplacent sans bruit dans le monde des mortels. Depuis quelques jours, l’un d’eux poursuit inlassablement Aislinn. Il chuchote à son oreille qu’elle est l’Élue. Aussi charmée que terrifiée, Aislinn le repousse de toutes ses forces. Jusqu’au jour où il lui révèle pourquoi il a tant besoin d’elle…

    « Melissa Marr est la première à donner au genre souvent traité du conte de fées moderne une touche de glamour. […] Même les plus réticents à la fantasy ou aux contes de fées voudront se plonger dans ce livre. » Publisher’s Weekly

    Notre avis:

    Quant on est un homme, lire un livre arborant une telle couverture n’est pas chose aisée en des lieux publics… Car comme son titre le laisse deviner, c’est une histoire pour les filles et même les jeunes filles ! Le public-cible devrait adorer l’aventure de la jeune Aislinn coincée entre deux mecs, d’une part le beau Seth, d’autre part le sublimissime Keenan, Fé de son état, Ri de l’Eté même ! Voilà bien un ouvrage qui surfe sur les gros succès du moment que tous les ados et autres s’arrachent, cette combinaison de magie et d’amourettes… Mmmh…

    Reconnaissons toutefois que le côté féerique est bien amené, bien abordé et que pas mal de choses nous ont plues, à commencer par les oeuvres citées ci et là. Si les lecteurs prolongent le sentier féerique en choisissant de lire les oeuvres d’où ont été tirées les citations ouvrant chaque chapitre, c’est déjà ça de gagner pour le Petit Peuple. Et puis, le fait que les fés (eh oui difficile de traduire fairies en en conservant le masculin pluriel…) aient conservé ce côté pas gentil mais pas méchant est une belle piste exploitée par Mélissa Marr.

    Les ados s’en délecteront, les adultes passeront, les fées resteront !

  • L'encyclopédie de la fantasy – Jacques Baudou – Editions Fetjaine

    L’encyclopédie de la fantasy
    Jacques Baudou
    Editions Fetjaine
    175 pages
    Prix: 24,90

    Présentation éditeur:
    Le Merveilleux existe depuis les premiers textes de l’Histoire, et toutes les mythologies regorgent d’un bestiaire fabuleux ou d’exploits surhumains. Plus tard, au Moyen-âge, les chansons de geste fourmillent elles aussi de fées, de nains et de chevaliers s’aventurant dans des contrées étranges. Mais c’est avec JRR et le succès planétaire du Seigneur des anneaux que la Fantasy devient un genre littéraire à part entière. Après lui, des centaines d’auteurs ont dynamité les frontières de ce domaine, devenu aujourd’hui l’un des plus foisonnants, tant en littérature qu’au cinéma, sans oublier les jeux de rôle, les jeux d’ordinateur, la BD et l’illustration. Sous la plume de Jacques Baudou, spécialiste de la Fantasy et de la Science fiction au Monde, ce livre s’est employé à répertorier, trier, expliquer cet univers extraordinaire (dans tous les sens du terme) rassemblant des oeuvres aussi différentes qu’Alice au pays des merveilles, Harry Potter, Peter Pan, Conan le barbare, Le Magicien d’Oz, L’Histoire sans fin ou Les Chroniques de Narnia, ainsi que des auteurs exceptionnels, parmi lesquels Robin Hobb, Terry Pratchett, Terry Goodkind, Robert Holdstock, Raymond Feist et un nombre impressionnant d’auteurs français au succès croissant. Une indispensable encyclopédie, magnifiquement illustrée et maquettée, qui donne envie de découvrir plus encore l’extraordinaire univers de la Fantasy.

     

    Notre avis:

    Jacques Baudou est un vrai spécialiste du genre. Critique de l’Imaginaire pour le journal Le Monde, il est un habitué des festivals spécialisés, des débats et un lecteur des plus gourmands lorsqu’il s’agit de fantasy. Voilà donc le type d’ouvrage qui devrait régaler les fans de ce genre sorcier, de ces mondes où sirènes, dragons et mages partagent la vie trépidante de jeunes héros. C’est un fait, le livre retrace la vie de la fantasy depuis ses précurseurs jusqu’au rôle joué par les jeux ou la bande dessinée (un peu faiblement représentée au vu de la richesse de celle-ci mais bon…) et comme cet ouvrage jouit d’une mise en page aérée et agréable, d’une iconographie importante, vous tiendrez bientôt entre vos mains un bon, très bon même, bouquin pour tout savoir sur votre genre de prédiclection. De là à l’appeler « encyclopédie »… nous n’aurions pas été jusqu’à employer ce terme. Il manque beaucoup d’éléments pour cerner parfaitement le genre, beaucoup d’auteurs même si les plus représentatifs y sont, beaucoup de thèmatiques n’y sont que légèrement abordées. Plus un ouvrage vulgarisateur qu’une véritable encyclopédie qui demanderait au moins deux volumes tels que celui-là pour véritablement toucher au coeur de ce genre aux ramifications nombreuses, marqué par la plurimédialité de notre époque et le fait que ce genre tende à englober de plus en plus quantité de sous-genres et de mondes voisins… Bref, un livre tout indiqué pour quiconque désire une vue globale, réfléchie et juste  sur le genre fantasy sans trop entrer dans les détails.

     

  • Interview d’Isabelle Lerein, éditrice au Pré aux Clercs

    Cette année, le Peuple féerique s’est penché sur ces acteurs de la féerie que sont les éditeurs. Nous terminons notre petit tour d’horizon avec les éditions Le Pré aux Clercs et Isabelle Lerein qui a bien voulu répondre à nos petites questions…


    Votre catalogue s’est teinté ces dernières années de féerie. A quoi  est dû cet intérêt pour l’imaginaire féerique, notamment l’idée des  encyclopédies d’Edouard Brasey et leurs dérivés ?

    Nous avons commencé à développer la fantasy illustrée au Pré aux Clercs à une époque où seuls quelques éditeurs spécialisés publiaient des Art books d’illustrateurs. Les magnifiques encyclopédies de Pierre Dubois étaient sur le marché depuis déjà quelques années. Il y avait une place à prendre. Edouard Brasey a bien voulu relever le défi.

    Le premier tome de l’Encyclopédie du merveilleux est sorti fin 2005. Le succès  a été immédiat. Les produits dérivés se sont inscrits naturellement dans le sillage de cette première publication.

    Quel a été votre meilleure vente féerique jusqu’à présent ? Quel est le tirage moyen des encyclopédies féeriques ?

    La petite encyclopédie du merveilleux. 30 000 exemplaires vendus à ce jour.

    Tirage moyen : 10 000 exemplaires.

    Ressentez-vous un interêt grandissant pour le genre chez vos lecteurs ? D’ailleurs qui sont vos lecteurs? Ont-ils un profil-type ou non ?

    Depuis quelques années l’intérêt est grandissant et le genre moins « décrié » grâce aux succès commerciaux de Harry Potter et Eragon. Il n’ y  a pas de profil type même si le coeur de cible reste les 15 – 35 ans. Beaucoup de femmes de 50 ans et parfois plus adorent le travail de Sandrine Gestin sans pour autant lire de la fantasy classique. Les fans d’Edouard Brasey viennent d’horizons différents. L’offre s’étant étoffée, le public s’est diversifié.

    Et pour vous, personnellement, quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    J’aime les fées parce qu’elles ont le pouvoir de transformer le réel. Je n’en aime pas une en particulier, je les aime toutes.

    Avec la rentrée, les ouvrages féeriques seront à nouveau d’actualité pour nous mener vers les fêtes de fin d’année où les fées sont reines. Que nous réservez-vous pour les mois à venir ?

    Nous sortons en ce mois de septembre deux calendriers : d’une part et pour la quatrième année consécutive Le Calendrier des Fées de Sandrine Gestin et, une nouveauté un calendrier signé Didier Graffet, Le Calendrier fantasy.

    Nous publions également au mois de septembre L’Agenda merveilleux 2010, une réalisation d’Edouard Brasey pour les textes et de Sandrine Gestin pour les dessins et la maquette.

    Enfin, au mois d’octobre, notre beau livre de fin d’année : L’Encyclopédie des héros du merveilleux. Textes d’Edouard Brasey, illustrations de Didier Graffet et Sandrine Gestin. Enluminures Alain-Marc Friez.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en septembre 2009

  • Rencontre avec Faun, légendaire groupe Pagan Folk et son leader Oliver Sa Tyr

    Encore invité dernièrement en Oregon au mythique Fairyworlds Festival, FAUN s’apprête à sortir un nouvel album qui vous plongera à nouveau dans un univers spirituel et hanté de trolls, elfes et dragons. Nous avons recueilli les propos d’Oliver Sa Tyr et nous les partageons de suite avec vous…


     

    Comment le projet FAUN est-il né ?
    oliver s. tyr:
    Nous avons débuté comme un groupe de médiéval acoustique. Nous jouions sur les marchés médiévaux, dans des châteaux. Nous exécutions également des danses du feu. Mais très vite s’est installée l’idée d’élargir notre jeu, surtout à cause de l’importance des chants et des paroles…

    Vous jouez d’instruments médiévaux combinés à d’autres. Votre univers est-il majoritairement inspiré de çà ?
    oliver s. tyr:
    Ce serait dommage de se limiter à la musique et aux textes médiévaux à cause de cela. Nous fonctionnons aussi à partir des textes d’Homère, de charmes magiques et très anciens venus du Grand Nord ou encore d’anciennes prières. Ce n’est pas toujours des histoires, mais cela a souvent un contenu fortement imprégné de spiritualité, de Nature et de mythes.

    On utilise beaucoup le terme « Pagan Folk » pour qualifier votre musique. D’où vient-il, que veut-il dire ?
    oliver s. tyr:
    Nous avons toujours été impossible à cataloguer dans un genre musical particulier. Comme nous tenons beaucoup à cette liberté, nous ne désirons pas être placé dans un tiroir musical. Notre musique est à l’image de nos vies : toujours changeante. Mais on nous a souvent demandé de qualifier FAUN. Nous nous sommes alors concentrés sur notre philosophie plutôt que sur notre musique pour donner un nom à ce que nous faisions. Religion naturelle, paganisme et Nature, juste cette force qui nous donne l’inspiration pour créer notre musique. C’est pourquoi nous l’appelons « Pagan Folk ».

     

     

    Votre musique est réellement de la « world music ». Elle nous fait voyager des pays nordiques jusqu’au Sud avec des influences arabes… Comment expliquez-vous vos choix ?
    oliver s. tyr
    : Quand on veut toucher au plus ancien et avoir de réels sons instrumentaux en adéquation, c’est souvent plus authentique d’opter pour une musique folk arabique ou nordique plutôt que de proposer un son plus moderne. Malgré cela, si un poème ou une mélodie nous inspire, on se met à travailler dessus.

    Vous empruntez également de nombreux sons directement à la Nature, à la vie de tous les jours…
    oliver s. tyr
    : Car nous sommes toujours guidés par notre muse.
    Non, plus sérieusement, vous pouvez me croire, le monde est plein de magie si on garde l’esprit ouvert. D’étranges choses surviennent constamment et nous surprennent chaque jour. Nos albums sont d’ailleurs comme un reflet, un « agenda » de ce qui nous arrive, de ce que nous avons vécu ou rencontré. Après quoi, il nous suffit de trier ce qui peut se transmettre dans un album ou pas, qui colle à l’atmosphère voulue. Si vous écoutez attentivement votre environnement, vous verrez qu’il est rempli de musique, le bourdonnement d’une abeille, le chant des oiseaux, l’eau, le vent… Nous aimons beaucoup insérer ce qui nous entoure et nos voyages dans notre musique pour la rendre encore plus vivante.

     

     

    Les chants sont également très présents dans votre musique. Les voix sont-elles plus que de simples mots chantés ?
    oliver s. tyr:
    Parfois les voix sont tellement belles qu’il devient même difficile d’écouter les paroles, le contenu. Et parfois, certains mots, très anciens, fonctionnent comme des Mantras. Ceux-ci ne peuvent être traduits car ils fonctionnent comme des batteries. Au fil des siècles, ils se sont chargés d’énergie. Et vous pouvez vraiment ressentir cela lorsque vous les chantez ou les écouter.

     

    Plus de 400 concerts depuis 2002 ! Est-ce là que FAUN existe vraiment ? Dans les rencontres avec le public ?
    oliver s. tyr:
    J’aime les deux. Les concerts pour partager un soir d’été ou une chanson avec des esprits familiers. Mais il existe aussi un temps pour nous, dans les mois sombres de l’hiver, où nous sommes seuls et où nous nous enfonçons profondément dans la musique, à la recherche des chants et mélodies… Où nous travaillons nos albums…

     

    Finalement, il y a beaucoup d’amour dans vos chansons. L’Amour est-il la clé ?
    oliver s. tyr
    : L’amour est un des sujets qui a toujours existé au fil des siècles de l’humanité. Mais il ne doit pas être seulement perçu comme l’amour entre deux êtres humains. Au Moyen-Âge, il y avait aussi quelque chose qu’on nommait l’union mystique, l’amour de Dieu, ne faire plus qu’un avec Dieu au travers de nos actes d’amour.

     

     

    Pensez-vous que votre musique peut réellement contribuer à aider les gens à respecter la Terre Mère ? Avez-vous le sentiment d’appartenir à un mouvement qui se lève ?
    oliver s. tyr:
    Si je ne le pensais pas, j’aurais bien du mal à faire ce que je fais. Nous gaspillons tant de pétrole, nous perdons tant d’énergie et de temps à voyager partout, si cela n’était pas fait dans un but plus noble, nous serions vraiment des gens superficiels. Non, je crois fermement en l’humanité mais très fort en la scène médiévale, féerique et fantasy où l’intérêt pour la spiritualité est très présent. Il y a une nouvelle conscience qui est occupée à grandir aujourd’hui et c’est l’un de nos buts que d’y amener les gens.

    Croyez-vous aux fées, aux lutins ?
    oliver s. tyr:
    Bien sûr ! Cette planète est vivante. Chaque plante, chaque arbre, chaque pierre sont pleinement vivants. Si nous ne comprenons pas cela, nous sommes capable de détruire notre planète. C’est pourquoi il est vraiment important de comprendre que nous faisons partie d’un organisme vivant. En racontant des mythes et des contes de fées aux gens, ils recommencent à voir la magie tout autour d’eux. Si vous croyez qu’une plante possède un deva ou un esprit féerique en elle, vous en serez d’autant plus conscient.

    Quelle est votre créature préférée ?
    oliver s. tyr:
    Oh, c’est très difficile à dire. J’ai fait beaucoup de jeu de rôle il y a quelques années. À l’époque, j’étais toujours attiré par les elfes et jouais des rôles d’elfes. Mais aujourd’hui, il y a tant de choses intéressantes à vivre. Fées, nymphes, satires et mêmes certains humains peuvent se révéler très intéressants, croyez-moi !

     

    Pensez-vous que les gens d’aujourd’hui soient de plus en plus intéressés par la féerie ?
    oliver s. tyr:
    Notre planète est sur le point de changer dans les quelques années à venir et nous en faisons partie peu importe notre degré d’attachement ou de conscience de cela. Croyez-moi, de plus en plus de gens prendront conscience de l’Autre Monde. Il n’y a qu’à regarder les médias, quelles grandes influences ont le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter aujourd’hui. C’est comme une avalanche. Au plus il y aura de personnes qui s’y intéresseront, au plus fort deviendra notre lien avec l’Autre Monde. Et croyez-nous, il est important que cette planète s’ouvre au monde des fantômes et des esprits, pour toutes ces choses qui sont sur le point d’arriver.

     

    Quelle est votre actualité ? Viendrez-vous en France en 2009 ?
    oliver s. tyr:
    Nous venons de terminer une tournée acoustique très réussie dans des églises et lieux spéciaux en Europe. On a adoré ça, partager des soirées avec un public dans des lieux particuliers. Nous y avons raconté beaucoup d’histoires de fées et chanté principalement des chansons à propos de trolls, fées, lutins, sirènes et dragons. Tellement bien que nous avons décidé de retenir les meilleurs morceaux de cette tournée pour en faire un album acoustique en studio. Nous le sortirons au mois de Novembre. Il s’intitulera le Livre des Ballades (Buch der Balladen). Un album qui contiendra juste de vieilles ballades allemandes et des contes de fées. Ajouté à cela, il y aura un livret de 44 pages avec les partitions de guitare et les paroles en anglais.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en août 2009

     

    Toutes les infos sur FAUN sur leur site web: www.faune.de

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