Étiquette : dragons

  • Les Seigneurs de Cornwall T1: Le sang du Loonois – Soleil Celtic

    Les Seigneurs de Cornwall T1
    Le sang du Loonois
    Scénariste : Sylvain Cordurié
    Dessinateur : Alessio Lapo
    Coloriste : Olivier Héban
    Date de sortie : 22/07/2009
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur :
    En ces temps anciens, les guerres se succédent et ensanglantent la Bretagne. Arthur Pendragon repousse les incursions pictes qui menacent son royaume. Comme si un mal ne suffi sait pas, il doit également faire face aux raids côtiers des Scots. Duncan, le haut roi d’Irlande, voit dans ces invasions l’opportunité de satisfaire un vieux rêve : assujettir le roi Mark et conquérir les Cornouailles. Sans la protection d’Arthur, Mark ne peut s’en remettre qu’à son plus fidèle seigneur, Rivalen de Loonois…
    C’est dans cet environnement hostile que naîtra et grandira Tristan, fils de Rivalen de Loonois, marqué à tout jamais par le sort tragique de son père.

    Notre avis :
    Si l’on se fie au communiqué de presse, Sylvain Cordurié fera paraître également en 2009 une légende revisitée : Tristan et Iseult. Cela nous amène à considérer ce premier tome des Seigneurs de Cornwall comme le préquelle à la rencontre des plus célèbres amoureux de légende, mis à part Roméo et Juliette. Ce premier tome nous fait découvrir le petit Tristan, fils de Rivalen de Loonois, meneur de la résistance face à l’invasion irlandaise des Cornouailles. Un premier tome en guise d’ouverture sur fond de batailles et d’engagements armés, de manipulation magique par une fée plutôt ambitieuse… Après s’être longuement penché sur Arthur et ses chevaliers, la collection Soleil Celtic semble se diriger vers les « cousins » éloignés quoique toujours aussi célèbres. Ce qui nous réjouit bien entendu et fait penser que cette collection a encore de longs et beaux jours devant elle.
    Ici aussi, le merveilleux se mêle à l’Histoire ou la légende classique pour servir l’imaginaire d’aujourd’hui. Le scénario choisi est bien celui qui servira au mieux un récit rythmé et à forte connotation fantasy. Le dessin d’Alessio lapo est agréable sans pour autant nous submerger. Chapeau quand même pour avoir répondu à tout ce qui lui a été demandé : batailles, fées dénudées, dragons, scènes de tendresse et monstres sanguinaires. Bref, un sacré exercice pour un premier tome ! Viennent compléter le tableau, les couleurs maîtrisées de Héban et la couverture, imposante, de Joel Mouclier.
    En conclusion, une nouvelle histoire commence au sein de la collection Soleil Celtic et elle a tout pour nous plaire.

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  • Cartes esprits de la Nature – Editions du Souffle d'or

    Fabrice TONNELLIER
    Alexis SZWED
    Editeur : Le Souffle d’Or
    Collection : Cartes de méditation
    ISBN : 3660341220696
    Format : 40 cartes 61 x 100 mm – boîte cloche 165 x 115 mm
    Prix : 20 €

    Présentation de l’éditeur:

    La nature est un monde bien plus riche qu’on ne l’imagine ! Elle est peuplée de nombreux esprits – Dragons, Elfes, Lutins, Fées, Sylphes, Gnomes… – hélas, pour le commun des mortels, totalement invisibles. Entrez en relation avec les esprits de la nature !
    Pour devenir le héros de sa légende personnelle, le joueur doit restaurer les liens magiques oubliés qui le relient à aux esprits de la nature et vivre en meilleure harmonie avec la nature.
    Les 40 cartes sont rassemblées en 4 familles : Peuple de l’élément Terre, Peuple de l’élément Eau, Peuple de l’élément Air et Peuple de l’élément Feu.
    L’apparence des personnages et leur caractère stimulent l’imagination.
    Chaque esprit de la nature, décrit dans le livret, devient un allié.
    Les cartes font émerger les aspects matériels, émotionnels, spirituels et cachés de votre quête. Elles s’utilisent comme tremplin de réflexion, source d’inspiration.
    Plusieurs modes de tirage et jeux possibles :en solo ou avec des complices ; au cours d’une formation, d’un stage ou séminaire…

    Ce jeu plein de bonne humeur réjouira petits et grands, amateurs d’univers féeriques, amoureux de la vie.
    Sa profondeur surprend et pousse à l’action !

    Notre avis:

    Difficile de se positionner par rapport à la conception de ce jeu de cartes. D’un côté, il y a l’aspect spirituel et le rapport aux élémentaux. De l’autre un aspect plus ludique dans son approche. Une approche originale donc, qu’il faut tester avant d’en trouver l’efficacité. A noter que notre petite expérience s’est révélée assez drôle puisque par deux fois et à quelques jours d’intervalle, c’est exactement la même carte que nous avons tirée et le message semble bien nous correspondre. A vérifier… Bref, une expérience à tenter mais un petit regret côté « noms » donnés aux élémentaux, certains comme « Sorcière cauchemar » ou  » Djiinator » font assez tâche. D’ailleurs les noms sont empruntés de ci de là avec de réelles inventions ce qui donne au tout un côté enfantin pour une matière qui ne l’est pas. Les auteurs eux-mêmes semblent manquer d’expérience féerique pour avoir élaborer ce jeu de cartes même si scénaristiquement, ce sont de jolies histoires. Reste que les cartes demeurent un medium comme un autre pour tenter de dialoguer avec les fées ou de percevoir leurs messages, alors, pourquoi pas ?

  • Rencontre avec Arthur Ténor, l’auteur de L’Elfe au dragon (Seuil Jeunesse)

    Auteur jeunesse prolifique, Arthur Ténor aime à explorer des mondes fantastiques pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs. Pour la sortie du premier tome de L’elfe au dragon, aventure palpitante d’un jeune elfe et de son alter-ego dragon qui tentent de délivrer leurs amis, le Peuple féerique a échangé quelques propos avec l’auteur. Rencontre.

    Comme beaucoup d’histoires sorties dernièrement, on a l’impression que la  trilogie du Seigneur des Anneaux n’est pas très loin… Qu’est-ce qui vous a  décidé de vous inscrire dans cette voie? La vision des films ou l’engouement  actuel des lecteurs pour la fantasy ?
    J’ai été élevé au biberon Tolkien. Entre 18 et 28 ans, les 1 400 pages du Seigneur des Anneaux ont trôné sur ma table de nuit. Je peux même dire que j’ai appris à écrire avec ce livre de chevet. Mon tout premier roman était d’héroic fantasy. Quand j’ai commencé à publier en jeunesse (à partir de 1998) j’ai attendu d’être plus confirmé dans mon style et ma place d’auteur, car ce genre nous entraîne plutôt vers les gros volumes. Mon premier roman de fantasy a été publié chez Plon Jeunesse en 2006 (Voyage extraordinaire au royaume des 7 Tours). Depuis, on peut dire que je me lâche dans un univers qui m’est familier, bien que je ne sois pas un expert en littérature de fantasy.

    Elfe et dragon, deux créatures largement appréciées par les lecteurs de fantasy. Avoir opté pour un titre mettant en avant les deux mots, n’était-ce pas également un joli coup de marketing ?

    Bien sûr ! En vérité, cela tombe vraiment bien pour moi que la fantasy soit à la mode, puisque c’est le genre où, comme je l’explique précédemment, je me sens le plus en affinité. Cela dit, pour le côté  » marketing « , il faut se mettre à la place des auteurs… je veux dire français. Car il y a une telle domination des importations (notamment anglo-saxones), qu’il faut se battre pour être visible. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les tables et têtes de gondoles chez les libraires. On croirait qu’il n’y a en France que deux ou trois auteurs valables (en jeunesse).

    Vous faites de Kendhil un elfe pas comme les autres. Il est très proche des humains. Une façon de rendre votre héros identifiable pour vos lecteurs ?

    Pour ce coup, je ne l’ai pas fait exprès. L’idée de la série est venue ainsi :  » J’aime bien, et les lecteurs aiment bien, les elfes et les dragons.  » Tilt !  » Et si j’écrivais une série avec un elfe et un dragon ? l’un et l’autre présentant des caractéristiques et un caractère très particuliers.  » Je voulais qu’ils soient humains… en fait, plus qu’humains. L’elfe représente pour moi une créature d’un niveau de conscience, et donc de sagesse, supérieur. Konrad Lorenz disait :  » J’ai trouvé le chaînon manquant entre le singe et l’homme… c’est nous !  » Cette citation correspond bien à l’idée que je me fais de l’humanité. L’elfe représenterait ce que l’humain aurait de plus évolué, un modèle qu’il atteindra sans doute un jour (soyons optimistes, dans un millénaire). J’aurais beaucoup à dire sur le sujet. Peut-être qu’un jour j’écrirais un thèse sur l’humanité elfique.

    Vous êtes un habitué du roman jeunesse mais quelles différences faites-vous entre un roman jeunesse de fantasy et un roman adulte de fantasy ? L’âge du héros ? Plus d’actions et moins de descriptions ?

    Certes, il y a des différences visibles entre les lectorats. Je crois que les grands fans et spécialistes du genre trouveront que la fantasy jeunesse manque de complexité, d’ampleur, de subtilité… Personnellement, je ne les oppose pas. Pour mon premier roman, les 7 Tours, il s’agit clairement un roman jeunesse. Pourtant, j’ai aussi des lecteurs adultes, mais peut-être pas les grands spécialistes de fantasy qui lisent, par exemple, L’épée de vérité. L’âge du héros est-il important ? Je ne sais pas. Quel âge a donc Frodon Saquet ? Je me souviens avoir tenté de lire le Seigneur des anneaux une première fois, vers 15 ans, et avoir refermé le livre après 50 pages d’ennui mortel, à cause je pense de toute cette complexité qui fait les délices des amateurs inconditionnels. Puis, quelque mois ou années plus tard, je l’ai repris et j’ai persévéré. C’est devenu mon best, ma référence. Se souvient-on que Tolkien l’a écrit pour ses neveux ? Il s’agit donc d’un livre pour la jeunesse. On s’y perd un peu finalement, non ?

    Comment avez-vous conçu le monde d’Isuldain ? C’était difficile d’imaginer les diverses peuplades, leur représentation ? Sont-elles toutes prédéfinies ou certaines s’affineront au fil des tomes ou même n’existent-elles pas encore dans votre esprit ?

    Curieusement, le monde d’Isuldain est à la fois flou et précis dans mon esprit. C’est un peu comme s’il pré-existait dans mon imaginaire, mais que je le découvrais au fur et à mesure des voyages de Kendhil. Ainsi, certaines régions me sont-elles encore très obscures, mais elles sont là, quelque part dans mon inconscient. Par exemple, la forêt des Songes. Je ne l’ai pas encore visitée… mais j’ai hâte.

    J’ai commencé une bible des lieux et des personnages. Tout cela s’affinera avec le temps.

    Que nous réserve la suite des aventures de kendhil ?

     

    Un lecteur qui suivra les aventures dans leur chronologie, découvrira chaque fois une histoire indépendante des précédentes, mais liées toujours par cette quête qui ne trouvera son dénouement qu’à la fin du tome 6. Ensuite, j’ai déjà quelques idées pour une éventuelle poursuite des aventures de notre binôme. Pour cela, il faudrait que la première saga connaisse un franc succès…

    Que représente un elfe pour vous ?

    Très bonne question qui a déjà trouvé réponse ci-dessus, en partie. Il y aurait tant à dire sur le sujet… Dans le tome 3 des Voyages extraordinaires, j’évoque ma représentation de  » l’esprit elfique « . Le héros subit une  » élévation  » qui le transforme pour partie en elfe. Cela ne change en apparence pas grand chose au personnage, sinon qu’il développe quelques aptitudes sensitives. Mais peu à peu d’autres phénomènes se produisent qui l’amènent à changer sa vision du monde (plus naturaliste, plus sage, plus subtile… ). Si les elfes détenaient le pouvoir sur la Terre, nous pouvons être certains qu’on ne roulerait plus à l’essence, qu’on ne massacrerait plus les baleines et les gens… bref, qu’on connaîtrait la véritable valeur de la vie et de l’humanité.

    Et les dragons ?

    Celui dont on parle dans L’elfe au dragon est un  » être de conscience « . Il a donc une part d’humanité, mais il n’en demeure pas moins une créature au sang de feu. Mieux vaut ne pas le chatouiller s’il n’en a pas envie. Le dragon plus animal qu’on trouve dans d’autres œuvres, représente une puissance brute (brutale) de la nature. Elle ne fait pas dans le détail quand elle est en colère. Je crois que la Nature, dans ce qu’elle a de  » dragonesque « , quand elle pique une colère, peut se montrer terriblement destructrice. Et pourtant, elle sait aussi protéger et faire preuve de beaucoup de douceur… comme Karlo.

    D’une mannière plus générale, vous intéressez-vous à la féerie ? Si oui, qu’est-ce qui vous attire de l’Autre Côté ?

    Absolument ! Vous verriez la décoration de notre maison. Il y a des elfes partout ! (des figurines de Mary-Cécily Barclays). Ce qui m’attire de l’Autre côté du monde ? Tout ce qu’il y a de merveilleux à découvrir. L’Imaginaire est infini, alors pensez ! J’ai de quoi faire. On n’y trouve pas que du merveilleux, mais tout y est fantastique. Dans le Grand Imaginaire, tout est grandiose : les paysages sont grandioses, les batailles sont grandioses… l’amour est grandiose ! Du pur bonheur !

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    L’elfe, bien sûr, pour les raisons précisées précédemment. J’ai un grand faible aussi pour les enchanteurs, pas les magiciens ou les sorciers. Je parle de ces créatures d’essence non humaine (comme les elfes) qui possèdent de grands pouvoirs de sagesse (au sens du savoir et de ce qu’il apporte au jugement). Et j’aime bien aussi les fées.

    D’autres projets en cours ou à venir ?

    Pouh ! Plein ! J’aimerais repartir dans les infinimondes de l’Imaginaire de ma série des Voyages extraordinaires chez Plon Jeunesse. J’attends une réponse… pour bientôt. Et puis très vite, il me faudra retourner dans l’empire d’Isuldain, car Kendhil n’en a pas fini avec sa quête. Une certitude, pour les prochains mois, je reste dans le fantastique.

    Propos recueilis par le Peuple féerique en mars 2009

  • Lorsque les fées se mettent à table: des livres de cuisine féerique !

    C’est bien connu, les fées et les lutins sont de sacrés gourmands ! Certains sont d’ailleurs à l’origine de nombreux mets et autres délices comme le « vin de fée » à base de sureau, les fameux brownies sur lesquels tout le monde craque, le whiskey of course !, et mille autres choses plus délicieuses les unes que les autres…

    Pour vous aider à cuisiner à la façon des fées, certains livres de recettes existent. Et il y en a pour tous les publics !

    Commençons ce petit tour d’horizon par « La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques » d’Elodie Guillemin par chez Tana Editions. Un livre plein d’imaginaire et d’imagination qui vous permettra d’égayer les repas de vos bambins ou d’épater vos amis lors d’une soirée sur le thème de la féerie. Les recettes présentées sont originales, fraîches, modernes et très amusantes à réaliser. Des tuiles au parmesan à la brouillade d’oeufs de dragons dorés, il y en a pour tous les goûts et toutes les occasions !

    Lait de licorne et crapaudine écarlate. Voilà, entres autres choses délectables, ce qu’Amandine Labarre vous propose dans son « Précis de cuisine féerique » paru chez AK éditions. Cette illustratrice amoureuse de la Nature vous fait découvrir mille saveurs au travers de plats inspirés par des plantes, des fleurs sauvages et autres ingrédients dont elle a le secret.

    Le « Petit Précis de Cuisine elfique » est d’abord un très beau livre calligraphié et superbement illustré. Chaque recette y est décrite sous des tournures poétiques qui vous feront saliver bien avant d’avoir coupé le premier aliment ! Texte de Laurence Germain et illustrations de Yannig Germain aux éditions Au Bord des Continents. Vous y dégusterez de délicieuses Coquilles Saint-Jacques en Méli Mélage, du faisan à la réglisse, la crème brûlée à l’herbe de sorcier, de succulentes tomates confites miellées avec des pignons grillés… Et tout cela en suivant le rythme des saisons !

    On reste chez le même éditeur avec, cette fois, un ouvrage jeunesse dessiné par René Hausman et conté par Michel Rodrigue. « La Grande Tambouille des fées » nous raconte les aventures de Valentin et de ses drôles de visiteurs qui hantent leur nouvelle maison… A la fin de l’ouvrage, vos petits génies des fourneaux trouveront de très chouettes recettes à essayer sans plus tarder: gâteau d’écailles de dragon, étoiles de fées, petits pâtés des lutins, philtre des trois souhaits, etc. De quoi éveiller leur imaginaire et leur donner le goût de la cuisine, mmmmh !

    Pour terminer ce petit tour de livres gourmands, nous restons dans le domaine privilégié des petits avec les « Contes et Secrets des Feuilles et des Herbes » de Jacques Bertinier. Un livre très joliment illustré par Lucile Thibaudier et paru aux éditions Fetjaine. Ce petit livre plein de charme et de poésie aidera vos bambins à découvrir les différentes plantes aromatiques: thym, romarin, menthe, basilique… Un livre qui recèle des secrets fabuleux mais aussi de petites recettes très sympathiques et très faciles à réaliser. Au menu: bâtonnets d’angélique confite, beurre persillé, salade de pissenlit et infusion de romarin.

    Voilà, il ne vous reste plus qu’à passer à l’acte, sortez casseroles et tabliers !

    Quant à nous, nous vous souhaitons un bon week-end et… bon appétit !

  • Dragons

    Les dragons sont des créatures fascinantes. Si en Orient, ils sont un symbole positif, en occident, ils représentent très souvent le Mal à combattre. L’origine est sans doute à rechercher du côté de la symbolique Chrétienne du serpent qui tenta Eve dans le jardin d’Eden.

    Le dragon est encore gardien de trésors. C’est un dragon qui gardait les pommes d’or du jardin des Hespérides. Et dans nos légendes féeriques, ce sont bien souvent des dragons qui protègent de fabuleux trésors, anneaux, rubis, etc.

    Le latin draco, draconis signifie « serpent fabuleux ».
    Les terribles vikings voyageaient sur des embarcations à proue de dragon sculpté, les drakkars. Et « petit dragon » en roumain se traduit par Dracula…

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