Auteur/autrice : Richard Ely

  • Des livres féeriques pour Noël !

    Des livres féeriques pour Noël !

    Invitez fées et lutins sous le sapin !

    Vous cherchez des idées de livres emplis de magie et de féerie à offrir en cette fin 2024 ? J’ai rassemblé pour vous quelques-uns de mes titres toujours disponibles:

    Le Grand Livre des Esprits Oubliés (nouveauté 2024) : un grand et beau livre présentant des centaines de fées, elfes et lutins disparaissant peu à peu de nos mémoires et qu’il faut à tout prix sauver !

    Un livre sur les fées, la féerie et les lutins

    🧚🏼‍♀️ Le Grand Livre des Esprits de Noël : Toute la magie des traditions, du folklore et des petits êtres gravitant autour de Noël

    un beau livre pour Noël

    🧚🏼‍♀️ Le Grand Livre Secret des Gnomes, Lutins et Farfadets : us et coutumes de nos petits gardiens des foyers et des forêts

    🧚🏼‍♀️Secrets des Plantes Sorcières : un grimoire magique puisant dans le savoir sorcier autour des herbes.

    les plantes sorcières dans un grimoire magique

    🧚🏼‍♀️Le Grand Livre des Esprits de la Maison : partez à l’incroyable découverte du Petit Peuple des foyers. Il y en a tellement que vous serez bien étonnés !

    Tout savoir sur les gnomes et les lutins qui habitent dans les maisons

    🧚🏼‍♀️Le Grand Livre des Esprits de la Nature : le best-seller féerique des dix dernières années avec une présentation de plus de 1000 fées, elfes et lutins du monde entier !

    grand livre esprits nature

    Un large choix de livre chez votre libraire

    Cette jolie liste de livres féeriques est toujours disponible chez votre libraire sur commande ou en rayon. Vous pouvez également trouvez ces titres sur de nombreux sites de vente comme Amazon, Fnac, Decitre, Cultura, Club, Furet etc.

    De chouettes cadeaux magiques

    Pour émerveiller vos proches, chacun de ces livres se révélera un choix judicieux. Non seulement, ils saurant apporter de la magie dans leur quotidien, mais en leur faisant découvrir toutes ces créatures féeriques, ils pourront à leur tour en parler et faire vivre la féerie pour encore très longtemps !

  • Ouvrez le livre magique de Noël !

    Ouvrez le livre magique de Noël !

    Tous les lutins, gnomes et fées de Noël

    Cette année 2024 se terminera dans la magie avec le Grand Livre des Esprits de Noël qui vous propose un long et merveilleux voyage au cœur des traditions et du folklore entourant la période de Noël. Un livre dont les pages se tournent une à une, au quotidien, d’octobre à mars pour vivre pleinement en compagnie des fées, elfes et lutins !

    Un livre pour Noël 2024

    Magie de Noël

    C’est certain, voici que s’ouvre la période la plus magique de l’année. Dans nos demeures, certains lutins farceurs rivalisent d’ingéniosité pour accomplir leurs petits méfaits. Le livre explore les différents territoires enchantés par ces petits êtres malicieux. A travers le monde, bien des créatures s’éveillent en hiver dans les forêts autant que dans les maisons.

    Un livre et des contes de Noël

    Un beau livre illustré

    Tout le talent de Frédérique Devos accompagne en illustrations les textes de Richard Ely pour faire du Grand Livre des Esprits de Noël un véritable livre-objet à ressortir chaque année pour emplir votre pièce d’une aura féerique ! Avec sa belle couverture rouge et ses ornements dorés, ce livre s’expose volontiers et invitera vos visiteurs humains ou lutins à y jeter un œil pour entrer pleinement dans la magie de l’hiver.

    Repas et traditions de Noël

    Des milliers de lecteurs

    Suite au succès de la première édition, d’autres tirages ont pu suivre et ainsi enchanter des milliers de lecteurs à ce jour. En quelques années, Le Grand Livre des Esprits de Noël est devenu une référence en matière de Beau Livre de Noël. Participez vous aussi à la transmission des enchantements de Noël en l’offrant à vos proches, en le glissant cette année encore sous le sapin de Noël 2024 !

    LE GRAND LIVRE DES ESPRITS DE NOËL – Richard ELY et Frédérique DEVOS, aux éditions VEGA (Trédaniel)

    EN VENTE CHEZ VOTRE LIBRAIRE HABITUEL et sur les sites de ventes en ligne comme Amazon , Fnac, Club, Decitre, Cultura etc.

    Les Anges à Noël
  • Mon dernier livre sur la féerie en librairie !

    Mon dernier livre sur la féerie en librairie !

    Cette fois, il est là et bien là ! Le Grand Livre des Esprits Oubliés sort ce jeudi 19 septembre dans toutes les librairies et sur Amazon, Fnac, Cultura, Decitre, Furet, Club, etc.

    Un beau et grand livre illustré par Frédérique Devos qui clôture 13 années de recherche et d’écriture sur le monde des fées, elfes et lutins. Un énorme voyage qui se termine entre vos mains de lecteurs passionnés.

    Ce troisième tome, qui peut bien sûr se lire indépendamment des deux autres rejoint donc les deux précédents opus:

    Le Grand Livre des Esprits de la Nature

    Le Grand Livre des Esprits de la Maison

    Tous trois sont disponibles en librairie, si pas en rayon, bien entendu sur commande à votre libraire. Éditions Véga/Trédaniel pour les trois.

    Je vous souhaite une excellente lecture et n’hésitez pas à en parler autour de vous. A l’heure des avalanches de news et de sujets en tous genres, se frayer un petit chemin devient difficile pour la féerie…

    Je vous dépose la présentation du livre ci-dessous.

    Que les fées vous gardent !

    Richard

    LE GRAND LIVRE DES ESPRITS OUBLIES

    Textes de Richard Ely et illustrations de Frédérique Devos

    Éditions Véga

    Le troisième volet d’une trilogie époustouflante sur les Esprits qui peuplent notre réalité. Un livre fort d’une grande beauté graphique, véritable objet de collection, indispensable pour tous les amoureux de l’invisible.

    Qui connaît encore les Ameraudes, Chorts, Bergleutes et Arragousets ? Qui a entendu parler des Alux, Derricks, Goraches et Létiches ? Qui se souvient de tous ces esprits féeriques perdus dans les ombres et qui attendent la personne qui saura à nouveau murmurer leur nom afin qu’ils s’éveillent à nos consciences ? Ces Esprits de la Nature, Génies du Lieu, Gardiens de nos foyers et de nos forêts sombrent peu à peu dans l’oubli. Ce livre vous dévoile leurs noms, leurs mœurs, leurs activités. Il est rempli de leurs farces et de leurs cris. Au travers de lectures, de voyages et de rencontres, ces esprits se sont révélés, ont soufflé leurs noms, ont laissé entrevoir leurs traces. Les voici livrés à votre curiosité, pour que vous les portiez à votre tour à la connaissance du monde, pour qu’au moins ceux-là demeurent vivants. Place aux lutins grimaçants, aux elfes sautillants, aux fées bienveillantes et aux indispensables gnomes. Partez à la découverte fabuleuse de ces Esprits Oubliés qui se dissimulent au cœur de la Nature et de la Maison. Le troisième tome d’une trilogie magique et indispensable !

  • Les fées derrière le Grand Mur

    Les fées derrière le Grand Mur

    Le jeune lutin s’approcha de sa mère, sa mine renfrognée laissait présager une question importante qui le taraudait.

    Maman, qu’y a-t-il derrière le mur ?

    La mère lutine tressaillit. Cette question, elle savait que tous les enfants la posaient un jour. Le jour où, vagabondant au fond de la forêt voisine, leurs petits pas trottinant les avaient menés au pied d’un vieux et large mur, une haie grise infranchissable marquant une frontière bâtie par les lutins depuis des lustres. Le sujet n’allait pas être facile à exposer et la mère eut un moment d’hésitation avant de lâcher, résignée, un long soupir. Elle invita son petit bonhomme à s’asseoir sur le banc à gauche de la porte de leur jolie chaumière et, se posant à ses côtés, se mit à lui conter l’épouvantable histoire des fées de l’autre côté du Grand Mur.

     » Il y a très très longtemps, le pays voisin du nôtre était peuplé de fées bienveillantes. Elles avaient la peau de la couleur du ciel et leur chevelure brillait comme de l’or. Chacune de leurs robes étaient tissées de fils de lune et des ailes multicolores leur permettait de voler. Elles passaient leur temps à faire naître les fleurs, à danser dans d’interminables rondes où notre peuple était souvent invité. Dotées d’une voix sans nulle autre pareille, leurs chants emportaient nos cœurs et faisaient trembler de bonheur nos âmes. C’étaient de magnifiques gardiennes de la Nature et leur pays était couvert d’autant de nuances de vert qu’il puisse en exister. Des animaux fabuleux, tels les cerfs blancs, les licornes et les paons arc-en-ciel arpentaient les sentes de paysages riches baignés dans un air des plus agréables qui sentait bon la rose et la pivoine. Un véritable paradis. Toutes les fées veillaient à l’équilibre de cette foisonnante nature en intervenant le moins possible. Elles jouissaient en retour des fruits saisonniers gorgés de pluie et de soleil, tous plus succulents les uns que les autres. Or, une fée se mit un jour à avoir un comportement étrange. Bien trop gourmande, elle se mit à manger plus que de raison, dénudant les arbres fruitiers de la plupart de leurs cerises, pommes et poires. Bien trop égoïste, elle se mit à cacher le reste des fruits et affamât ainsi les autres fées. Bien trop maligne, elle leur proposa alors de leur procurer des fruits en échange de quelques services. D’année en année, la fée se mit à construire un empire. Elle se constitua une armée de trolls des montagnes pour asservir de plus en plus les lutins et les autres fées du Royaume Enchanté. Bientôt, elle exigea le plus beau des palais et pour ce faire, ordonna d’abattre les arbres. Comme elle voulait des tours toujours plus hautes, il fallut couper toujours plus de bois. Les trolls firent appel aux gobelins des profondeurs pour amener le fer et des outils tranchants, détruisant plus encore le pays pour satisfaire leur reine. Ses vassaux se mirent à l’imiter de partout et bientôt le Royaume Enchanté fut complétement transformé. On y voyait plus que d’affreuses bâtisses grisâtres, la pierre ayant remplacé le bois qui n’existait plus. Des colonnes de fumée s’élevèrent dans les cieux formant d’épais nuages noirs cachant à jamais le soleil, l’ombre chassait les fleurs autant que les derniers sourires. Les habitants se mirent à transformer les matières, à créer des choses toujours plus inutiles et laides les unes que les autres. La folie s’empara de leurs esprits et chaque jour, une nouvelle idée destructrice naissait de leurs pensées dévastatrices engendrant des déchets artificiels que la nature ne pouvait absorber. Les animaux disparurent, les végétaux demeuraient nains et stériles. Les fées tombèrent malades les unes après les autres… Elles erraient sur les chemins bordant un désert de sable gris tels des squelettes. Même les puissants trolls et les ingénieux gobelins finirent par mourir de faim. C’est à cette époque que les derniers lutins se rassemblèrent pour bâtir le Grand Mur. Ils utilisèrent toute leur magie pour ériger le plus grand rempart qui puisse être. Dépassant les nuages, le Grand Mur enferma à jamais le Royaume Enchanté qu’on baptisa d’une nouveau nom des plus terribles : le Tristemonde. Depuis, plus personne ne sait ce que sont devenues les fées de l’autre côté, mais il faut bien l’avouer, aucun lutin n’a envie de savoir. Les années passèrent, puis les siècles et, de ce côté-ci du mur, la nature reprit ses droits. Notre pays est à présent couvert de feuilles et de fruits, les animaux courent librement entre les haies sauvages et nous jouissons de fruits délicieux à chaque saison. »

    Son récit fini, la mère tourna le regard vers le petit lutin qui la fixait de ses grands yeux noyés de larmes. Il enfouit la tête dans le tablier de sa mère et éclata en sanglots. Comment était-il possible que les fées aient ainsi abimé tant de beauté ? Sa mère savait qu’il s’en remettrait, mais qu’il garderait une blessure à l’âme pour le reste de sa vie. Un mal nécessaire afin de taire sa curiosité. Une vérité cruelle qui avait de tous temps empêché les lutins d’ouvrir une brèche, d’inviter la noirceur du Tristemonde en ce lieu magique où les rivières coulent d’une eau cristalline, où les rires fusent et où l’air porte en lui des parfums de rose et de pivoine.

  • Ce soir, je me permets d’être nostalgique…

    Ce soir, je me permets d’être nostalgique…

    A force de voyager dans des contrées encore bien marquées par la féerie telle que nous l’avons connue chez nous il y a plus de vingt ans maintenant, les retours se font de plus en plus nostalgiques. Je ne sais pas vous, mais moi je croise rarement des artisans sculptant ou dessinant fées, elfes et lutins, proposant sur les étals des échoppes nomades des figurines, des objets que nous avions pour habitude de saisir pour en décorer les étagères de nos bibliothèques… Ces mêmes bibliothèques où s’étalaient des dizaines d’ouvrages nous contant les secrets de Féerie. D’un Merveilleux où les fées pouvaient se montrer aussi bienveillantes que cruelles, où le lutin au chapeau rouge tirait souvent la couleur de celui-ci du sang versé, où les elfes laissaient transparaître leur caractère divinement agraire. Une féerie vraie, brute, attachée à la terre, n’omettant pas de dire le sauvage sans jugement aucun.

    Depuis une dizaine d’années, les retours de contrées où les aubépines se tissent de prières me renvoient l’image édulcorée de nos propres croyances. Là, on chante les fées, ici on les « mesure ». Là, on conte en veillées, ici on psychanalyse. Là, la glaise prend encore les traits d’hominidés placés sur le seuil, dans des maisons miniatures rappelant les lares antiques. Ici, tout est en résine et plastique, importé de la lointaine Asie nous inondant de vulgaires copies alors qu’elle-même fourmille de petits esprits respectables et respectés.

    Là, on se soucie des autres, on y voit trois générations dans la même chaumière et un petit pot de crème dans un coin de la cuisine. Ici, on entend que le son de ses propres pensées, on nous répète sans cesse de se « self-développer », au détriment des autres sans doute. De tous les « Autres », oubliant les fées et toute leur altérité, modelant une nouvelle image à notre convenance, des sortes de poupées gentilles malléables à merci, des reflets d’âmes intérieures où l’âme elle-même se dénature…

    Alors oui, ce soir, je me permets d’être nostalgique. J’ai tant connu de soirées magiques, traversé tant de lieux où se respiraient les parfums des fées… Il y a vingt ans encore, rien n’était caché, tout s’étalait sur les marchés, dans les festivals, entre les mots échangés avec auteurs et artistes… Dans les gestes des anciens des campagnes s’apprenaient et se transmettaient tant de merveilles. Cette nostalgie se fait salvatrice lorsqu’elle épouse la plume pour ne rien oublier. En elle se cache l’espoir qu’un jour, d’autres sauront déchiffrer à nouveau cette féerie ancrée dans la terre, dessinée sur l’écorce des arbres, portée par les vents, les tempêtes et les bourrasques. Et, fort heureusement, dans les mots des quelques ouvrages que de pauvres revenants s’évertuent à écrire pour ne pas oublier. Pour ne rien oublier de cette féerie brute qui ne nous fait point rêver, mais au contraire, nous éveille au monde.

Suivez les fées !

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