Catégorie : Arts féeriques

Le plein d’images et de créations fabuleuses !

  • Dragons et Chimères – Hoëbeke

    Présentation de l’éditeur:

    Dragons et chimères
    Carnets d’expédition
    Pierre Dubois – Camille Renversade
    29 x 25, 128 p. – Paru le 06/11/2008 – 30€

    Camille Renversade, jeune illustrateur de talent tout juste sorti de la fameuse Ecole de dessin Emile Cohl de Lyon, aurait aimé faire partie de ces expéditions, composées de scientifiques, chercheurs, photographes, dessinateurs et être accompagné de guides et porteurs locaux qui, jusqu’à la fin du XIXe siècle partirent à la découverte de nouvelles contrées éloignées à la recherche d’animaux ou de plantes inconnues. Il aurait aimé au retour, organiser des conférences, exposer des échantillons dans les cabinets de curiosités des musées et publier des comptes-rendus comme autant de carnets d’exploration.
    Mais aujourd’hui, que peut-on espérer découvrir qui ne le soit pas déjà ? Comment retrouver l’ambiance de ces voyages à l’ancienne, comment découvrir des trésors merveilleux et vers où et quoi orienter ses recherches ?
    Il se tourne alors vers les seuls êtres qui restent encore à découvrir, les animaux fantastiques, et la seule science qui leur soit consacrée : la cryptozoologie, dont le créateur du terme est le zoologue belge Bernard Heuvelmans.
    Une science qui tente d’étudier objectivement le cas des animaux seulement connus par des témoignages, des pièces anatomiques ou des photographies, tels le yéti, les monstres marins, et autres dragons.

    Mais comment monter une telle expédition ? La seule solution pour Camille Renversade est de créer une expédition à sa mesure en l’inventant purement et simplement.
    Il prend alors comme compagnon pour ce voyage en imaginaire l’éminent spécialiste des êtres surnaturels : Pierre Dubois.

    Notre avis:

    De temps à autre, un livre magique apparaît dans les vitrines de nos libraires. « Dragons et Chimères » est de ceux-là. On commence par le feuilleter en admirant ses images qui nous perturbent. Des photos présentant les explorateurs du club des chasseurs de l’étrange présidé par l’incontournable elficologue Petrus Barbygère, des images étonnantes de dragons, de griffons, de chimères, de licornes… Cela nous intrigue, nous interroge. On commence alors à lire des extraits de texte pour très vite se retrouver à la première page, le soir tombant et se réveiller, lorsque le livre se referme, quelques heures plus tard, complétement évadé de notre réalité si conventionnelle. Oui, Pierre Dubois par son style unique a réussi à nous emporter, à nous entraîner avec ces explorateurs de l’étrange, dans leurs découvertes et leurs péripéties. Oui, Camille Renversade nous a émerveillé par son talent d’illustrateur et sa douce folie qui lui a donné cette envie de plongée en cryptozoologie, l’étude des animaux des légendes. Un très beau livre, un moment où l’on s’évade vraiment. C’était à une autre époque où tout était à découvrir, où les aventuriers qui sommeillent en nous attendaient cette étincelle pour vivre une aventure extraordinaire. Voici donc l’étincelle !

  • Petites féeries, fées, elfes et korrigans à créer – Editions Ouest France

    Présentation de l’éditeur:

    Des fées, des lutins, des elfes à façonner et mettre en scène.
    Différentes techniques divisées en 7 chapitres, 1 par matériau : papier, feutrine, fil de fer,pâte à sel…
    Chacune des créations, originale et colorée, utilise les spécificités de chacun de ces matériaux : le lutin aérien s’envole grâce à la pâte légère, la fée électricité se pare de fils de fer et les lutins s’endorment dans des coquilles de noix en pâte fimo.

    Biographie :
    Brigitte Casagranda est un auteur très connu dans le monde des loisirs créatifs. Elle a déjà publié plus d’une trentaine de livres.

    Notre avis:

    Voilà bien un ouvrage qui va intéresser plus d’une maman et plus d’un papa ! Des heures de bricolage rigolo pour créer de petites fées et de petits lutins avec les enfants. Bien sûr, tout passionné des fées, même sans enfant, et un peu bricoleur trouvera également en ces pages son bonheur. Tout y est clairement expliqué et les exemples de réalisations sont vraiment faciles à suivre. Après une introduction sur les divers matériaux et leurs points forts, vous entrez de suite dans la pratique. Quelques exercices plus tard, à vous de faire travailler votre imagination pour peupler votre maison et vos bacs à fleurs de petits personnages féeriques. Astucieux et vraiment indiqué pour tous.

  • Peindre les fées à l’aquarelle – Editions Ouest France

    Présentation de l’éditeur:

    Ce livre se compose de 4 grandes parties
    Un apprentissage de la couleur et de la technique de l’aquarelle.
    Des conseils et astuces pour dessiner et peindre les différentes parties du corps des fées, leurs vêtements, leurs attitudes…
    Des idées pour réaliser des décors féeriques, un monde magique.
    Plusieurs projets développés pas à pas, du crayonné au détail final, permettant de mettre en pratique tous les conseils de l’auteur.
    Intéressante initiation à l’interprétation d’une photographie en une aquarelle caractérisée par l’esprit féerique.

    Biographie :
    Paul Bryn Davies, illustrateur, a exercé son activité dans différents supports : magazines, affiches, publicité et livres. Il a notamment illustré 13 couvertures de lives pour le célèbre Stephen King.

    Notre avis:

    Qu’on ne s’y trompe pas, si ce livre s’adresse aux débutant en aquarelle, il faut déjà bien maîriser le dessin au crayon ou à l’encre pour espérer obtenir quelque chose de gracieux au final. De plus certaines pages manquent cruellement de détails pour bien comprendre toutes les étapes de réalisation, d’autres, fort heureusement, en donnent suffisamment pour réussir votre première aquarelle féerique. Si rien ne vaut un professeur en chair et en os, ce guide vous aidera quand même à choisir vos premiers tons, vos premières couleurs et fournit quelques astuces bien pratiques. AUtre pint fort, il ne vous coûtera que 10€ !

  • René Hausman et les éditions Luzabelle…

    Petite et jolie découverte sur le net, les éditions Luzabelle qui mettent les oeuvres de René Hausman en formats posters. Avec en prime, le projet génialissime de reprendre les pages parues dans Spirou avec la complicité de Pierre Dubois sous forme d’un livre: Le Grand Fabulaire du petit peuple. Autant dire que ceci est très, mais alors là, très attendu par tout amateur du Petit Peuple car René Hausman est à l’origine des passions de nombreux illustrateurs féeriques actuels à commencer par Civiello et Jean-Baptiste Monge.

    Nous reproduisons ci-après le communiqué des éditions Luzabelle présentant leur maison d’édition:

    « Les Editions « Luzabelle » sont nées de l’aboutissement d’idées, de rêves, de désirs de montrer surtout des images de qualité autour de deux univers : la Nature et le monde légendaire.

    Dans un premier temps, les Editions « Luzabelle » ont republié, mais avec une impression particulièrement soignée et dans un format plus grand restituant tout le caractère du dessin, des planches animalières parues jadis chez Dupuis.
    Dans le même esprit, une réédition du « Grand Fabulaire du petit peuple » de Pierre Dubois et René Hausman est envisagée sous une forme nouvelle. Ainsi que certaines republications de textes et images plus anciens.

    Les Editions « Luzabelle » ne comptent pas, bien sûr, s’en tenir à la présentation de reproductions d’anciennes illustrations, encore que ceci soit la première manifestation de ses activités. En outre, ses projets visent à publier à l’avenir des auteurs, dessinateurs et illustrateurs, jeunes ou moins jeunes, qu’ils soient du pays ou d’ailleurs, encore peu ou pas connus, cela en respectant leur créneau de prédilection, la Nature et le Légendaire.

    Les trois dimensions ne sont pas exclues dans cette perspective.

    Voici donc pourquoi « Luzabelle » est née, promouvoir et soutenir la carrière de ces illustrateurs qui n’ont de cesse de nous émerveiller en nous emmenant dans la poursuite de leurs rêves.  »

    Comptez sur nous pour vous tenir au courant de leurs parutions.

    En attendant, courrez voir le site des éditions LUZABELLE !

  • Rencontre avec Krystal Camprubi

    Rencontre avec Krystal Camprubi

    C’était en 2004… Quelques questions posées à une jeune illustratrice qui faisait ses débuts dans le monde de l’ilustration féerique…

    Pouvez-vous nous parler du pourquoi de votre passion pour l’Imaginaire ?

    Enfants, nous avons tous une imagination extrêmement fertile. La plupart des gens perdent cette faculté et ce regard en grandissant. Je ne sais pourquoi, le désir de cultiver des rêves au jour le jour, et de cohabiter avec, est resté intact chez moi. Ce qui bien vite, s’est heurté à mon monde environnant. J’ai la sensation d’être souvent un anachronisme, comme si j’étais venue au mauvais endroit ou au mauvais moment. Quand j’ai découvert l’art de l’Imaginaire, au travers de grands noms de la peinture ou de l’illustration, comme Siudmak, Alan Lee, ou Brian Froud, mais aussi par le biais de Tolkien, je me suis reconnue dans leurs oeuvres et dans leurs aspirations. J’ai compris que l’art de l’imaginaire me permettrait d’ouvrir des fenêtres dans ce monde clos, de toucher mes rêves sans restriction, comme dans l’enfance. Et peut-être de pouvoir partager ces rêves avec d’autres, ce qui est une des plus grandes chances d’un l’artiste.

    Quel a été votre parcours pour en arriver à être artiste-peintre en Fantasy ?
    J’avais pris une orientation tout à fait différente, puisque j’ai fait des études en lettres et en musique, tout d’abord. Mais je n’ai jamais lâché les pinceaux. C’était mon oxygène.

    En peinture, je suis autodidacte, mais ce qui m’a tenu lieu de professeur, c’est principalement un profond désir d’observer intimement le monde environnant. C’est ainsi que, petit à petit, j’ai appris un alphabet visuel pour transcrire mon monde intérieur, un monde plus confus sans doute, mais plus dense et plus important à mes yeux. C’est en observant beaucoup que j’ai commencé à pouvoir jeter sur le papier, les premières visions qui me traversaient. Le paysage d’un artiste peintre est infini. Quand on a la chance d’avoir cet outil à disposition, on a envie de faire partager nos paysages intérieurs. C’est ainsi que, sans penser à une éventuelle possibilité d’en faire mon métier, j’ai commencé à rassembler un bon nombre de tableaux, parallèlement à mes études. Au final, j’ai fait d’heureuses rencontres… La première, la plus décisive peut-être, fut celle avec Wojtek Siudmak, en novembre 2001. Après une mémorable conversation dans le train qui nous ramenait du festival des Utopiales, j’ai pris le parti de suivre son conseil et de me lancer dans le métier.

    Vos oeuvres expriment une grande douceur et parfois de la tristesse. Qu’essayez-vous de transcrire: au travers de vos tableaux ? Un regard porté par le Petit Peuple sur les hommes ?
    Je crois qu’il s’agit surtout d’une nostalgie venant d’un sentiment de perte. Je ressens la même tristesse quand je vois un arbre coupé, une forêt mutilée pour faire place au béton. A la vue de ces spectacles, j’ai la sensation d’avoir un coeur d’elfe, et de ressentir leur peine, de concert.

    Lorsque je peins mes elfes, ils sont chargés de ces sensations. Ils portent en eux l’imminence de leur fin et le triste constat que ce monde est perdu pour nous.

    Quelques mots sur votre actualité ou vos projets…
    Les projets sont divers et variés, étant donné que j’ai la double casquette de peintre et illustratrice !

    On prévoit d’abord plusieurs expositions à Paris et l’année prochaine, une participation au festival Faerie 2005 à Arlon, en Belgique.

    Je vais également avoir bientôt (enfin !) quelques stages auprès de grands maîtres, notamment Claude Yvel, un maître contemporain du trompe-l’oeil. C’est un plaisir de pouvoir enfin bénéficier de l’expérience de gens du métier pour évoluer dans le bon sens.

    Côté illustration, je travaille à la réalisation d’un Herbier du petit peuple: j’ai été très marquée par l’oeuvre de Brian Froud et Alan Lee sur les Faëries, et j’aimerais réaliser un travail dans le même esprit.

    Je recherche par ailleurs des réseaux de distribution pour mes produits dérivés, récemment sortis. Et divers projets de produits un peu originaux sont à l’étude, comme par exemple une véritable tapisserie d’Aubusson, sur l’histoire des elfes, en collaboration avec un maître licier. Ce sont deux arts qui ont toujours magnifiquement cohabités !

    Mais aujourd’hui, le projet qui me tient le plus à coeur, c’est un calendrier Tolkien en collaboration avec Pascal Yung, qui a déjà travaillé pour Tolkien Enterprises.

    Ma passion pour le Seigneur des Anneaux est toujours aussi vive, et cela était un rêve depuis longtemps…

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