Étiquette : trolls

  • Voyage en Islande sur la trace des Trolls à Fossatún

    Voyage en Islande sur la trace des Trolls à Fossatún

    Suite de nos aventures en terres islandaises. Cette fois, direction Fossatún, à deux heures de route, au nord de Reykjavík. Un ami m’avait évoqué une balade sur le thème des Trolls, ce qui m’avait évidemment décidé à suivre cette direction. Une fois sortis de la route principale, le paysage qui s’offre à nous est tout bonnement majestueux. Des montagnes couronnées de nuages, de vieux volcans endormis (ou pas…), des glaciers… Tout respire la majesté et c’est vrai que de tels paysages semblent liés à la stature gigantesque de ces fameux Trolls du Grand Nord…

    Pour trouver cette balade trollesque, il faut descendre sur le parking de l’hôtel Country, on arrive vite sur le parcours des Trolls qui longe une rivière et les réputées Chutes des Trolls.

    Une petite structure attire nos regards, Est-ce la niche du chien du coin ? A l’intérieur des os rongés… De quoi nous mettre le frisson, et si ce n’était pas un chien…

    La vallée s’ouvre à nous, l’air est pur, et au loin un chant, comme un grondement se fait entendre. Pourtant ne dit-on pas que les Trolls demeurent bien à l’abri de la lumière du soleil le jour ? Se cachant sous les ponts, dans des grottes, dans l’ombre qui les protègent de cette malédiction de se retrouver pétrifié au moindre rayon ? Néanmoins, en ces terres sauvages, il vaut mieux toujours rester prudent et se méfier des légendes…

    Le chemin est bordé de panneaux contant l’histoire du dernier Troll ayant résidé en ces lieux. Tiré d’un album illustré vendu un peu partout sur l’île, un album qui lui aussi me faisait de l’œil depuis un certain temps sans m’être encore décidé à le prendre…

    Gryla, la gardienne des lieux, veille sur les alentours et son énorme marmite. Elle semble attendre qu’on lui dépose une offrande, mais laquelle ?

    Pas de doute, nous sommes bien sur le territoire des Trolls, tout nous le rappelle…

    Et bien voilà, l’offrande a été faite. J’avoue qu’être dévoré ne me plaisait pas trop comme idée. Après un brève discussion et quelques grognements, j’ai pu échanger ma vie contre les pains au chocolat de mon déjeuner… Tant pis…ou tant mieux !

    Nous remontons vers les chutes de ces Trolls légendaires qui donnèrent leur nom à la région.

    D’autres panneaux encore, mélangeant l’origine des Sagas, ces histoires islandaises et des légendes de Trolls… Notez qu’ils ont été traduits en plusieurs langues, dont le français, s’il vous plaît !

    L’hôtel est en vue. Quelques gargouillis se font entendre. Un Troll ? Non, mon ventre qui s’exprime sur la lâcheté de mon geste d’avoir abandonné mes petits pains à l’ogresse. Direction l’hôtel et son restaurant pour une bonne soupe maison !

    A l’intérieur, nous serons servis par un homme tout en sympathie qui se révélera être l’auteur du livre « Le Dernier Troll », Steinar Berg. L’homme nous raconte que lorsqu’il est arrivé en cet endroit extraordinaire, il s’est demandé pourquoi on le liait aux trolls. Cherchant en vain la légende attachée au lieu, il se désespérait de résoudre l’énigme quand, un soir, assis sur sa terrasse, il vit distinctement sur les rochers bordant la rivière, une tête de troll, aussitôt suivie par une autre… Il eut alors l’intuition de son livre, contant la mésaventure du dernier d’entre eux.

     

    Le restaurant est décoré d’une collection de disques immense et d’illustrations issues des livre de Steinar Berg.

    A mon tour, assis sur la terrasse, je scrute les bords des chutes quand mon regard s’accroche au visage du dernier Troll de Fossatún. C’est lui, c’est bien lui, celui-là même qui déclencha la belle histoire contée par l’auteur, maître des lieux, qui nous a doté d’une chouette dédicace lors de notre départ, dans un exemplaire de son livre, finalement mien.

    Nous reprenons la route, vers d’autres lieux de ce pays qui nous réserve décidément bien des surprises…   

  • Sur la trace des elfes d’Islande : Le Cercle d’Or

    Sur la trace des elfes d’Islande : Le Cercle d’Or

    Voyager en Islande est une aventure sans pareille. Se dire que ce pays regorge de légendes et de croyances reliées au Peuple Caché, aux elfes, trolls, fantômes est de suite chose admise lorsqu’on voit surgir les glaciers, geysers, chutes d’un coin de nature sauvage où se devinent encore les premiers chants de la Terre. L’Islande est une invitation à se ressourcer, à se retrouver, à se poser sur un coin de notre planète, tout ouvert comme le cœur de ses habitants aux monde du Petit Peuple.

    Le Cercle d’or est une étape incontournable pour, en une journée, se plonger dans cette terre mystérieuse. Trois lieux principaux ponctuent ce voyage: Geysir, l’impressionnant geyser explosant toutes les dix minutes ; les cascades de Gulfoss vous exprimant toute la force de l’eau dans un pays de feu et de glace et enfin Þingvellir (Thingvellir), le lieu même où les hommes décidèrent de leurs lois, créèrent l’Alping, le premier parlement en l’an 930.  On a donc ici, en un jour seulement, un bel aperçu des forces terrestres et humaines. Mais ce n’est pas tout…

    Pénétrer dans les terres islandaises, c’est aussi se rendre compte que seules les côtes sont véritablement habitées. Au cours des heures du voyage, les habitations font place à des cabanes d’été puis, plus rien. car au centre de l’Islande, personne ne vit. Personne ?

    C’est bien sûr sans compter les derniers trolls qui viennent encore se désaltérer la nuit sous les larges cascades, les fées et fantômes qui parcourent ces champs de lave et s’en prennent aux fous qui y camperaient, et puis ces elfes qui par centaines, vivent en dedans des rochers, bien à l’abri du tumulte des hommes.

    Ces paysages grandioses, cette Histoire courte mais ô combien passionnante deviennent encore plus magiques lorsqu’on sait que 8% des Islandais parlent régulièrement aux elfes et seulement 10% de la population rejette cette idée. Que même les présidents n’oseraient pas les offusquer. Qu’à Kopavogur, on a détourné le tracé d’une route pour contourner un rocher habité des elfes et qu’on déplace toujours un rocher en demandant la permission au Peuple Caché.

    Voilà de quoi bien nous faire réfléchir…

  • Dans l’antre de Chimera à Amsterdam…

    Dans l’antre de Chimera à Amsterdam…

    Amsterdam, ses canaux, ses fromages et ses… lutins ! Certes, pour beaucoup ceux-ci se limiteront aux hallucinations provoquées par l’absorption de quelque substance spéciale que l’on trouve à foison du côté des coffee shops du quartier rouge. Les vitrines de souvenirs débordent d’ailleurs de t-shirt aux couleurs psychédéliques ornés de l’un ou l’autre kabouter… Mais pour moi, cela aura été l’occasion de visiter une très belle boutique à la décoration travaillée : Chimera !

    La boutique en question se trouve dans la Damstraat au n°7, en plein cœur du cœur d’Amsterdam. On y trouve, outre un fabuleux décor animé de gnomes grimaçants et de trolls dégoûtants, une foule de petites figurines, de bijoux, de vêtements féeriques.

    Par contre, je n’ai pas vu les petits êtres des légendes hollandaises représentés en ce lieu magique, ni de livres d’ailleurs… et cela est bien dommage ! Les trolls norvégiens, pixies anglais et gnomes allemands auraient-ils bouté les kabouters flamands hors d’Amsterdam ? Ou le fait que l’étage soit une échoppe de produits asiatiques laisserait-il penser que tout ici est made in china ? Allons, allons, j’espère que les visiteurs curieux poseront l’œil vigilant pour favoriser l’artisan de Faerie issu des terres où ces gnomes et fées aiment à gambader…

    En attendant de vous rendre en ce lieu féerique, vous pouvez toujours jeter un œil à leur boutique en ligne sur : http://www.fantasyshopchimera.com/

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  • L’art nordique de Svein Solem

    Svein Solem est né en 1937. Depuis 1967, il exerce le métier d’illustrateur et a à son actif de très nombreuses couvertures de livres. Il a particulièrement été prolifère dans le domaine des légendes à croquer le portrait de trolls, nisses et autres lutins du Grand Nord. Les oeuvres et l’actualité de ce peintre norvégien  peuvent se découvrir sur soin site web: www.sveinsolem.com

    Voici quelques uns de ses tableaux…

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  • Après Trolls et Légendes 2015, une vraie question à se poser…

    Difficile de se remettre d’un festival comme Trolls & Légendes. Après cette édition 2015 qui a vu des milliers de fans de fantasy défiler dans les allées de ce monstrueux festival de toutes les fantasy, les visiteurs trouvent du réconfort dans les photos, vidéos, reportages et surtout les souvenirs de belles rencontres féeriques. Mais du coup, comment prolonger cette aventure dans l’Autre Monde ? Et surtout comment partir sur les traces de la vraie féerie? Finalement, combien savent d’où viennent ces fées, lutins, elfes, trolls, nymphes et toutes ces créatures qui peuplent Féerie ? Ces mêmes êtres qui hantaient autrefois nos campagnes ont disparu au profit de romans. Les auteurs et illustrateurs s’amusent à les faire revivre en y apportant leurs touches personnelles. Mais au départ, qui étaient-ils ? D’où viennent-ils ?

    C’est LA question qui s’est posée à moi peu après la première édition du Trolls & Légendes. Après avoir travaillé à la réalisation de ce festival qui allait connaître bien des vies, j’avais envie de me plonger dans les origines des fées, lutins, elfes… Quelques années plus tard, des rencontres, échanges, lectures et voyages est né ce projet un peu fou : Le Grand Livre des Esprits de la Nature.

    Dans quelques jours, celui-ci revivra sous sa deuxième édition. Cela fait donc quelques milliers de lecteurs qui ont déjà pu découvrir ce Petit Monde qui m’est cher et ont pu, je l’espère, y voir plus clair dans les origines de ce qui anime et fait le succès des festivals tels que Trolls et Légendes, où les gens se promènent costumés en fées, elfes, trolls et autres hobbits.

    Si l’aventure au coeur de la fantasy peut prendre bien des visages, certains prenant l’aspect de grande foire, d’autres de rendez-vous intimes, d’autres encore de véritable cheminement, je crois sincèrement aujourd’hui que toutes les facettes de ce Petit Monde ont leur importance. Ce sont toutes des manières de vivre sa passion. Mais je pense aussi qu’il faut faire l’effort de retourner aux sources pour éviter de tout confondre et que la féerie perde son âme. Comme me l’a dit un jour Pierre Dubois, « la féerie tu dois la lire mais aussi la vivre! ». Tout est dit.

     

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