Étiquette : Seigneur des Anneaux

  • Artesia – Llydaw – Prikosnovénie

    Artesia
    Llydaw
    Prikosnovénie,
    Artwork by ScarletGothica
    Recorded autumn 2008 by Loïc C.

    Présentation du label:
    Style : Dark Atmospheric heavenly voices
    Ref : Dark Sanctuary, Arcana, Elend, B.O du seigneur des Anneaux…
    Fevrier 2009- 8 Titres – 41’04

    Entrez dans les légendes d’Artesia.

    Avec des chœurs féminins aériens et une violoniste celte, Artesia ré-invente tout un univers féerique et gothique façon B.O du ‘Seigneur des Anneaux’. ‘Llydaw’ est le nom gallois de la Bretagne. Artesia nous invite à découvrir les mystères et légendes de cette contrée féerique et de la région de Brocéliande. ‘Llydaw’ annonce un nouveau line-up avec l’arrivée du guitariste du groupe de Black metal ‘Belenos’ et d’une nouvelle violoniste. Préparez-vous à une plongée au cœur du folklore breton, à la découverte de la Dame Blanche de Trecesson, la forêt de Huel-Goat, le menhir de Locmariaquer, le haut plateau mégalithique de Saint-Just…
    Dans ce 3e album, on retrouve le style atmosphérique heavenly d’Artesia, ses ambiances héroïc fantasy, mais également des chœurs masculins, des percussions plus rythmées, un violon et une guitare acoustique.

    8 TITRES:
    1- Irree Seose
    2- Le Haut-Bois
    3- Y Ladi Wen
    4- Lande Sauvage
    5- Tempus est Iocundum
    6- Le Voyageur
    7- Sous la Pierre Brisée
    8- Vers l’Ouest

    Notre avis:

    C’est certain, voilà bien le genre de musique qu’écouterait un elfe tolkienien. Tout y est aérien, léger, planant au-dessus de notre monde telle cette étrange force que l’on ressent lorsqu’on contemple une forêt aussi immense qu’ancienne. Rien d’étonnant car cette oeuvre est en effet due à quelques fées de Brocéliande puisqu’il s’agit d’une sorte d’hommage à cette forêt aussi belle que mystérieuse. Le titre est d’ailleurs le nom gallois de la Bretagne. Certes, ceux d’entre vous qui préfèrent les choses un peu plus rythmées passeront leur chemin. Ceux que les longues traînées vaporeuses des synthés irritent également. On trouvera peut-être également un peu dommage que les voix semblent si éloignées mais cela participe sans nul doute au résultat privilégiant l’atmosphère. Difficile également de faire ressortir l’un ou l’autre titre tant tous se ressemblent. Le Peuple féerique a bien aimé le titre « Sous la Pierre brisée » avec sa guitare un peu plus présente qu’ailleurs et son beau son de violon… Bref, on ne saurait mieux vous conseiller d’écouter les extraits présents sur le site de Prikosnovénie pour vous faire une meilleure idée de l’oeuvre. Noter que le livret est très joli et très dark féérique…

  • Le Crépuscule des dieux vol3: Fafner – Soleil celtic

    LE CRÉPUSCULE DES DIEUX
    VOL3: FAFNER
    Date de sortie : 21/01/2009
    Scénariste : JARRY
    Dessinateur : DJIEF
    Soleil Productions
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur:
    REMONTEZ À LA SOURCE DE LA FANTASY AVEC LA PLUS CÉLÈBRE DES LÉGENDES NORDIQUES, CELLE DE L’ANNEAU MAGIQUE.

    Le premier âge touche à sa fin. La muraille qui protégeait le royaume des Hommes et celui des Dieux est tombée. Les hordes venues de Jotunheim déferlent sur le Walhalla, dernier rempart devant le chaos. Pendant ce temps, Siegfried grandit, loin des hommes. Malgré lui, Mime le Nibelung s’attache à cet enfant. Il lui apprend la magie des runes, la forge et le combat. Pourtant, il n’oublie pas la promesse qu’il a faite à son frère, Albéric : Siegfried doit terrasser le dragon.

    Notre avis:
    Depuis le succès retentissant du Seigneur des Anneaux au cinéma, les auteurs se tournent vers les sagas nordiques et la mythologie germanique pour remettre au goût du jour ces histoires de héros, de dragons, de dieux et d’anneaux maudits. On vous présentait il y a peu le premier tome de la tétralogie d’Edouard Brasey et de sa « Malédiction de l’Anneau », voici donc la version bédéesque de Nicolas Jarry. Le scénariste, heureux comme un poisson dans l’eau lorsqu’il s’agit d’heroic fantasy, s’est attaqué ici à un gros morceau. Il a choisit de nommer les dieux en adoptant les noms germaniques (Odin devient donc Wotan), ce qui déroute un peu les habitués au départ et rend plus difficile l’identification de telle ou telle divinité dans le récit. Ceci dit, l’affaire est bien menée puisque le scénariste arrive à donner au tout une belle fluidité et à reconstituer le puzzle qui fait le fond de ce récit mythique. Pour servir l’histoire, Djief dresse un univers sombre où les créatures foisonnent. Des créatures semble-t-il plus maîtrisées que les personnages… En conclusion, la série poursuit sa route comme elle l’avait commencée et s’en va, bon rythme, bon dessin, régaler tout amateur ou tout curieux des mythologies germaniques et nordiques.

  • Petite entrevue avec Elodie Guillemin, l’auteure de La Cuisine des Elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques – Tana éditions, coll. Mon grain de sel

    Pour l’avoir parcouru il y a peu, le livre de recettes d’Elodie Guillemin regorge de petits plats faciles à préparer et qui régaleront autant vos invités que vos enfants tout en conférant au dîner un accent de voyage magique dans le monde de la fantasy. Cela valait bien un petit échange de questions-réponses…

    Dans votre livre, nous apprenons que vous vous êtes mise il y a quelques temps à reproduire les recettes des plats issus des romans de fantasy. Comment cette idée vous est-elle venue et comment procédez-vous pour réaliser ces recettes ?
    L’idée m’est venue en lisant les livres écrits par Margaret Weiss et Tracy Hickman de la série Lancedragon. Il y a une personne récurrente : Otik, l’aubergiste chez qui les héros viennent se restaurer et déguster des pommes de terre épicées, dès qu’ils le peuvent.
    Durant mes lectures, je me suis aperçue que ces pommes de terre étaient presque une obsession pour les aventuriers, elles sont une de leurs motivations pour rentrer au bercail.
    Un jour, j’ai donc décidé de me mettre aux fourneaux et de cuisiner les « fameuses pommes de terre épicées d’Otik ».
    En règle générale pour préparer une recette, je laisse aller mon imagination. Si ce n’est pas bon, je recommence. Mes enfants sont mes premiers critiques et ils sont plutôt sévères.

    Le milieu rôliste semble prépondérant dans votre livre. C’est un milieu que vous fréquentez souvent ?
    J’ai découvert ce milieu en 1999 lorsque j’ai rencontré mon mari. Ses amis et lui se réunissaient autour d’une table et passaient des heures à lancer des dés, à rire. Le soir, il me racontait ses aventures. Ca avait l’air amusant. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser au sujet et à m’asseoir avec eux autour de la table. Puis j’ai commencé à jouer à Everquest, un jeu massivement multijoueur sur internet. Je suis passée à d’autres jeux comme Dark age of camelot, Everquest 2 et le seigneur des anneaux. Je dois avouer qu’en ce moment je n’ai plus trop le temps de me connecter.

    La féerie, la fantasy sont des genres qui font de suite penser à la Nature et pourtant il est vrai que la cuisine y tient une grande importance. Comment expliquez-vous ce lien fort ?
    Pour moi, il y a 2 raisons à cela. La première est qu’on ne peut pas vivre sans manger. La deuxième raison est que la nature est notre garde manger. Il est donc tout à fait normal que la féerie ou la fantasy fassent une place importante à la cuisine. Pour l’héroïc fantasy, il y a un autre élément qui intervient : c’est la guerre. Les personnages des livres sont souvent loin de chez eux, confrontés à la disette, ce manque donne encore plus d’importance à la nourriture.

    Parmi toutes les recettes présentées dans votre livre, vous conseilleriez de commencer par lesquelles ?
    Je conseille des recettes simples comme le gigot de 7 heures, les petits pâtés à la viande et le poisson merveilleux aux fruits secs.
    Cependant, je me rends compte que de nombreuses personnes préfèrent commencer par les chips de betteraves.

    Comptez-vous mettre à disposition de tous, encore plus largement que dans votre livre, ces recettes issues d’univers fantasy ? On imagine aisément un site web ou un blog avec des entrées par roman, par peuplade, par créature…
    J’y songe…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en janvier 2009.

    Retrouvez les merveilleuses recettes D’Elodie Guillemin dans son livre paru aux éditions Tana dans la collection Mon Grain de Sel !

  • La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques – Elodie Guillemin – Mon Grain de Sel – Tana Editions

    La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques

    Auteur: Elodie Guillemin

    Prix : 12 €
    ISBN: 978-2-84567-469-1
    Format : 135×154 mm
    160 pages

    Collection Mon Grain de sel

    Editions Tana

    Notre avis:

    Paru en octobre 2008, ce petit livre de recettes est un véritable bijou pour qui veut épater ses convives ou sa famille avec une table originale inspirée du Seigneur des Anneaux ou de l’univers des jeux de rôles d’heroic fantasy. L’auteure s’est en effet inspiré de ces mondes imaginaires pour concocter ces petites recettes simples à mettre en place mais qu’on imagine déjà au milieu d’une table de fées, l’été au coeur du jardin, l’hiver près d’une cheminée flamboyante. Inutile de dire que la plupart des plats raviront les enfants comme « ces araignées noires dans leur toile » tout en barbe à papa et réglisse ou ce nid de dragon alliant pâtes, oeuf et crème… Les plus grands se délecteront de quelque vin d’elfe ou pâtés en croûte selon les plus belles recettes du Petit Peuple et de ces gourmands d’Hobbits !

    Chaque recette est accompagnée d’une superbe photo en pleine nature et introduite par un texte nous plongeant dans l’univers tantôt des dragons, tantôt des elfes, nains, nomades ou sorciers. Plusieurs notes résument l’univers de chacune de ces peuplades féeriques et on ressent toute l’importance du jeu de rôle dans la démarche qui a amené l’auteure à la rédaction de ce très beau livre de recettes à offrir ou à s’offrir pour des repas-plaisirs garantis !

  • La Malédiction de l'anneau: Les chants de la Walkyrie – Edouard Brasey – Editions Belfond

    Les chants de la Walkyrie
    Edouard BRASEY
    Octobre 2008
    Belfond Français – Littérature française
    20 € – 396 p.

    Présentation éditeur:
    Premier tome de la tétralogie La Malédiction de l’anneau, Les Chants de la Walkyrie plonge au cœur des anciennes mythologies et légendes nordiques. Dans ce premier volet, Brunehilde, fille d’Odin, le dieu suprême, fuit par amour l’univers des dieux et découvre le monde des hommes…

    Présentation du livre
    Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l’étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l’épouse d’Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité. Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu’elle apporte à la reine l’une des pommes d’éternelle jeunesse qui poussent dans le verger de Freya. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière. Devenue simple mortelle, elle chante les anciennes sagas mettant en scène les dieux et les héros, avant d’être, par amour, reine, épouse et mère. Mais la malédiction de l’anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux…

    Anneaux magiques et épées invincibles, Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes… Dans la lignée de L’Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, et du Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, Les Chants de la Walkyrie est le premier volume de La Malédiction de l’anneau, une saga foisonnante au souffle épique et héroïque, inspirée des anciennes mythologies et légendes nordiques.

    Notre avis :

    C’est avec beaucoup de curiosité que nous avons ouvert ce premier volume de cette saga qui en comptera quatre. D’abord, car c’était la première fois que nous lisions un roman de la plume du conteur et encyclopédiste Edouard Brasey. Ensuite, car la mythologie nordique et germanique est bien évidemment un de nos intérêts vu notre lien avec le Petit Peuple. Un roman qui promettait un beau moment en compagnie des dieux nordiques et de créatures comme les nains et les alfes ne pouvait que nous attirer.

    L’idée d’Edouard Brasey est judicieuse. Après l’énorme regain de succès pour l’oeuvre de Tolkien suite à l’adaptation cinématographique de Peter Jackson, une tétralogie autour de la plus fameuse malédiction due à un anneau, celle-là même qui inspira l’auteur de la Terre du Milieu, ne peut qu’être un succès. Encore fallait-il réussir le pari de la forme romancée donnée ici aux épopées mythologiques. Edouard Brasey apporte essentiellement quatre choses dans son récit. La première est son grand talent de conteur. Même si c’est écrit, on ressent le mode oral derrière les jolis mots employés et ceci colle parfaitement à l’ambiance mythologique et aux sources autrefois contées par les scaldes et autres bardes. La deuxième chose est un peu moins appréciable. Certains passages s’ouvrent comme des parenthèses nous expliquant ou réexpliquant un fait ou un personnage dans ses origines ou ses liens avec d’autres. Si là aussi on entrevoit l’oralité, on peut également supposer que c’est l’encyclopédiste qui parle. Même si un glossaire existe en fin de livre et nous apparaît indispensable, il aurait peut-être fallu l’étoffer et alléger les passages explicatifs du roman. Enfin, les troisième et quatrième apports sont certainement les plus riches et de loin les plus intéressants d’un point de vue narratologique. Edouard Brasey, en romançant la mythologie nordique, l’enrichit de détails contemporains à l’époque décrite et développe habilement la psychologie des personnages. Ceci tisse la trame de l’histoire, crée des liens intéressants, des passerelles intelligentes entre les récits et les protagonistes. En cela, Edouard Brasey a plutôt bien réussi son pari: on se prend aux chants de la malheureuse Walkyrie Brunehilde et au destin tragique des enfants d’Odin.

Suivez les fées !

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