Étiquette : recettes

  • Pascal Moguérou vous propose une recette de Mam’pelote !



    Pour bien se préparer au prochain concours sur Peuple Féerique, nous avons laissé carte blanche à Pascal Moguérou. Il en profite pour vous communiquer une bonne recette de Mam’pelote…

     

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    S’il est de ces noms évocateurs entre tous, celui de Mam’pelote est l’un de ceux là ! Oh! bien sûr, j’imagine aisément qu’il n’inspire rien du tout à un cousin d’Irlande ou de vieille Bretagne, mais je puis vous assurer que sa renommée s’étend jusqu’aux confins des terres korriganes.

    Tout le monde, du bois des saules à la futaie des chênes, a entendu parler de Mam’pelote ! Tout le monde un jour, du val d’oubli à la butte du vent, a eu le bonheur de savourer sa cuisine. Car c’est bien de marmites et de poêlons qu’il s’agit. C’est dans le bosquet des hêtres, petit coin perdu s’il en est, qu’elle vit tranquille toute occupée à ses fourneaux. D’un napperon, elle s’est fait un tablier qui recouvre joliment une ample jupe aux couleurs d’automne. Si longue est sa chevelure qu’en pelote elle l’a roulée ! Mam’pelote a toujours dans son giron une petite cuillère pour goûter à tout ! Et si parfois, remplie de curiosité, elle part dans les cuisines humaines butiner des idées nouvelles, c’est pour mieux y ajouter la petite touche magique qui fera d’un plat fort commun, une merveille pour les papilles. Je le sais pour avoir eu le bonheur d’être convié à sa table ! Ô triste sort, pour celui qui ne sera jamais invité au royaume des casseroles chuchotantes, des chaudrons gargouillants, des marmites mitonnantes!

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    Voici donc, une délicieuse recette de gâteau que Mam’Pelote m’a confié généreusement !

    TARTE AUX POMMES A LA CREME

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    Pour confectionner la pâte, il vous faut 200 grammes de farine pour 100 de beurre, 300 grs pour 150 grs ; et ainsi de suite… suivant la taille de votre plat, ou votre appétit !

    Vous malaxez beurre et farine, une fois fait, vous rajoutez un peu d’eau et voilà ! (je ne mets pas de sel ).

    Vous l’étalez dans votre plat, n’oubliez pas de la piquer après avoir beurré le plat.

    Pour la crème, versez dans un plat creux : 3 à 4 cuillères à soupe de sucre ; 3 à 4 cuillères à soupe de Maïzena, je dirais plutôt trois car vous risquez d’obtenir une texture du genre flan, autrement… ce qui n’est pas le but ! 1 sachet de sucre vanillé 3 jaunes d’œufs, ou quatre… vous mélangez tous ces ingrédients ensemble… Et petit à petit, vous rajoutez le lait, jusqu’à obtenir une crème onctueuse sans être trop liquide. Vous pouvez mettre un peu de crème entière également…

    Vous versez cette crème sur les fruits que vous aurez disposés au préalable, ce peut être des pommes, poires, etc.

    Pour ce qui est de la cuisson, il faut compter environ 45 minutes à un thermostat sur 6/7 (vous surveillez ! je fais ça à l’œil !). Petite astuce, piquez une lame de couteau dans votre tarte, si la lame ressort propre, c’est que le mélange est cuit !

    Quand votre tarte sera un peu refroidie, vous la nappez avec une gelée de pomme, de mirabelle, ou ce que vous avez, ça peut être de la gelée de mûres également, c’est délicieux! Et voilà, il n’y a plus qu’à déguster…

    Pascal Moguérou

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    La vraie de vraie tarte préparée par Pascal Moguérou !

     

    Voilà une bien bonne recette à essayer de suite et à déguster en attendant le concours sur ce blog pour remporter un livre dédicacé par Pascal Moguérou. Surveillez bien le blog la semaine prochaine !

  • La Cuisine d’Alice au Pays des Merveilles, Ferber, Model, Winkelmann, Editions du Chêne

    LA CUISINE D’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
    Textes et recettes: Christine Ferber
    Conception et décors: Philippe Model
    Photographies: Bernhard Winkelmann
    Editions du Chêne
    mars 2010
    176 pages
    176 x 218 mm
    Prix : 19,90 €  

    Présentation de l’éditeur:

    Qu’elle explore le pays des merveilles ou qu’elle découvre le monde à l’envers qui se cache derrière le miroir, Alice est un personnage familier des lecteurs du monde entier. Son univers onirique, qui mêle rêves enfantins et angoisses métaphysiques, est prétexte aux aventures les plus rocambolesques. Dans ce joyeux capharnaüm, la nourriture occupe une place de choix. Boissons de toutes les couleurs, gâteaux en tous genres, champignons mystérieux, goûters endiablés… sont autant d’instruments de narration, prétextes à des rebondissements inattendus. S’appuyant sur cette richesse culinaire, ce livre rassemble 80 recettes originales inspirées des différents épisodes des deux romans de Lewis Carroll. Entrées, desserts, plats de résistance ou boissons, ces recettes simplement expliquées et faciles à réaliser ont pour ingrédients communs quelques grains de folies et une bonne dose de fantaisie. Elles sont mises en scènes dans des décors directement inspirés de l’univers fantasmagorique d’Alice.

    Notre avis:

    Alors que la version d’Alice de Tim Burton envahit les écrans de ci de là, l’univers de Lewis Caroll inspire des dizaines d’ouvrages pour lesquels les amateurs de Wonderland auront vite fait de craquer. Vous connaissez la gourmandise de nos petites fées et de nos aventureux lutins. C’est donc avec grand appétit que nous nous sommes jetés sur ce livre de recettes inspiré par l’aventure d’Alice au Pays des merveilles.

    Des recettes concoctées par Christine Ferber, reine des confitures, princesse des pâtisseries, qui nous émerveille par ces biscuits « Eat Me », son pudding des fous, nous fait planer de ses ailes au caramel et fleur de sel, nous régale de son vol-au-vent à la rhubarbe confite et au stilton, de ses meringues chantilly rose,  son échiquier de légumes, ses langoustines des sables… Des recettes sucrées et salées aussi appétissantes qu’épatantes. Le livre jouit d’un univers pictural de premier plan, résultat du travail du créateur Philippe Model et du photographe Bernhard Winkelmann. C’est beau, c’est insolite et c’est surtout délicieux ! Quant au rapport avec l’univers de Caroll, on peut dire que c’est totalement dans le ton et on imagine très bien le Chapelier fou et ses convives dégustant les muffins lors d’une de leurs parties de thé déjantées. Si vous aimez les livres de recettes originaux, vous venez de trouver votre bonheur.

  • Petits et grands secrets de magie amoureuse – Marie-Charlotte Delmas -Editions Fetjaine

    Petits et grands secrets
    de Magie amoureuse
    Marie-Charlotte Delmas
    Editions Fetjaine
    Prix: 22 €
    Sortie: 1er octobre 200
    9

    Présentation éditeur:

    Tapis au fond des grimoires du MoyenAge et de la Renaissance, étalés dans les almanachs largements diffusés dans nos campagnes au XVIIIème siècle, les sortilèges, charmes et envoûtements relatifs à l’amour et à la sexualité sont entrés dans la culture populaire et demeurent, aujourd’hui encore, profondément ancrés dans les mentalités. Trouver un mari, éloigner une rivale, « nouer l’aiguillette » (rendre impuissant) ou au contraire la dénouer, s’assurer une longue vie de bonheur, ces préoccupations éternelles ont été au fil des siècles l’objet de tout un savoir magique, entretenu et compilé, depuis l’héritage gaulois et romain jusqu’à la magie religieuse des saints chrétiens. Bien sûr, on ne croit plus en la magie, dans notre époque rationnelle et matérialiste. Mais on effeuille une marguerite elle m’aime un peu, beaucoup…, on grave ses initiales entourées d’un coeur sur l’écorce des arbres, on découpe le voile de la mariée pour l’offrir aux invités, on cherche des trèfles à quatre feuilles, on coiffe sainte Catherine, autant de pratiques magiques qui se sont maintenues jusqu’à nous, privées de leur sens originel.Ce livre très illustré de la folkloriste Marie-Charlotte Delmas est un retour aux sources d’une magie de terroir, celle des remèdes de « bonnes femmes », des grand-mères un peu sorcières des campagnes du temps jadis. Après tout, on ne sait jamais : si ça marchait ?

    Notre avis:

    C’est toujours avec beaucoup d’intérêt que nous nous penchons sur les livres de Marie-Charlotte Delmas. Sa grande érudition, sons sens des recherches et surtout la précision et la fluidité de son écriture aboutissent souvent à des oeuvres très agréables à lire et très instructives. Et c’est une nouvelle fois le cas ici avec cette petite compilation des manies, recettes et secrets amoureux. La folkloriste souligne dans son introduction combien magie et amour sont liés. C’est probablement le domaine où il existe le plus de philtres en tous genres et de formules sorcières car c’est le désir de toute jeune fille, femme ou gentilhomme que de se lier à l’âme chérie. Les amoureux se délecteront donc des superstitions et explications que renferme ce beau livre si bien illustré et mis en page. Vous y prierez Saint-Nicolas, Saint-Valentin ou d’autres moins catholiques, enfoncerez des aiguilles dans les arbres et rochers, apprendrez à nouer l’aiguillette, à concocter des breuvages à base de poils de chat et d’insectes broyés, etc. Une petite perle à glisser sous l’oreiller de l’être aimé.

  • Rencontre avec René Hausman

    René Hausman avec son Grand Fabulaire du Petit Peuple paru dans le magazine Spirou, ses bandes dessinées (Laïyna, Trois Cheveux blancs, Le Prince écureuil, Camp-Volant, etc.), ses livres illustrés et ses nombreuses peintures et illustrations de la Nature et du Petit Peuple est une figure incontournable de la scène féerique. Inspirateur de nombreux talents actuels, précurseur de l’illustration féerique franco-belge, le Peuple féerique ne pouvait que croiser la route de ce Grand Monsieur, amateur de légendes et devenu légende lui-même. Petit échange téléphonique un matin de mars 2009…

    Avec votre complice Pierre Dubois, vous plongez les lecteurs de Spirou dans un Grand fabulaire du Petit Peuple. Plus tard vous publierez avec Dubois les aventures de Laïyna. Vous nous ferez vivre des légendes pour les albums avec Yann. Vous nous plongez dans le monde des légendes encore avec votre dernier album, Camp-Volant. Le fantastique, le Petit peuple et vous, c’est donc une longue histoire ?

    Ben oui, comme je l’explique dans l’avant-propos de Camp-Volant, l’origine de cette attirance envers le monde des légendes est due à ma grand-mère. Elle qui, lorsque j’étais petit, me contait tant d’histoires merveilleuses ou fantastiques, les légendes ou, parfois, des faits avérés qui se sont passés dans les forêts ardennaises, berceau de mon enfance. Quand j’étais petit, j’adorais qu’on m’offre des livres d’images, des bandes dessinées mais aussi des livres illustrés. Et c’est vrai que mes deux sujets de prédilection c’était d’une part, les animaux et puis d’autre part, les contes, les légendes et ce genre de choses un peu fantastiques. Il faut dire aussi que je suis un vrai belge dans le sens où ma grand-mère était ardennaise, mon père issu de la frontière allemande, et son patois à lui était ce qu’on appelle pompeusement un « francique carolingien » et plus communément le plattdeutsch, le « plat allemand » et ça ressemble au limbourgeois. De là, des connivences déjà avec tout un imaginaire germanique. Les deux ensemble, ça a donné un univers plutôt porté vers le fantastique et les légendes.

    Comment expliquez-vous que vos albums BD revêtent souvent un côté cru et cruel ?

    Tout simplement parce que dans les contes, c’est comme ça. On pense généralement que ce sont des histoires destinées aux enfants mais moi, je ne le crois pas. Ils ont une vertu initiatique, Pierre Dubois vous l’expliquerait mieux que moi. C’est un monde symbolique, pensez au Petit Chaperon rouge, une espèce de cheminement au travers de la forêt et de la nuit… Bettelheim et sa psychanalyse des contes de fées l’explique très clairement. Ce passage à l’âge adulte… Je pense qu’on ne peut pas édulcorer ça. Cela doit être montré tel quel. Barbe Bleue égorgeant ses femmes, l’ogre dévorant les enfants… Il n’y a aucune raison de faire de ces contes des histoires à l’eau de rose, ce qu’ils ne sont pas. Les deux contes faits avec Yann sont particulièrement crus et cruels, j’ai d’ailleurs eu des critiques à ce propos mais tant pis… Là, nous nous sommes donnés à fond dans le côté terriblement réaliste et méchant, finalement, de la vie.

    Vous adorez la Nature et les animaux que vous dessinez avec une force extraordinaire. D’où vous vient cette attirance pour la Nature ?

    Je suis trop farfelu pour être devenu un naturaliste, pas assez sérieux. Quoique adolescent, j’ai collectionné très sérieusement les insectes. Je me prenais alors pour un entomologiste. Mais en fait, ce que j’ai surtout bien aimé est la représentation graphique des animaux dans les images les représentants. J’étais également en contact direct avec les animaux ayant vécu mon enfance à la campagne. D’ailleurs une excellente école, rien ne remplace l’observation directe. J’adorais collectionner les chromos de chocolat. Les autres enfants se passionnaient pour les voitures mais moi pas du tout. Moi les bagnoles, ça m’a jamais, jamais branché. Moi c’était les animaux. Je possède encore d’ailleurs des albums d’images de l’époque que j’ai gardés ou retrouvés.

    La Nature recèle bien des secrets. Ce côté mystérieux vous l’appréciez beaucoup également…

    J’ai connu des chasseurs notamment qui m’ont raconté plein d’histoires… Il ne faut d’ailleurs pas croire que les chasseurs sont mauvais. Ce sont des gens qui vivent avec la Nature. Bien entendu, y a les braconniers infâmes mais il y a surtout de véritables connaisseurs de la Nature et de ses secrets…

    Trouvez-vous que les gens reviennent aujourd’hui à la Nature ?

    Oh je pense que oui, certainement. D’une manière ou d’une autre. Il y a beaucoup de balades qui se font dans la nature, y a un respect général plus poussé qu’il y a un certain moment. Les gens nourrissent avec intelligence les petits oiseaux l’hiver. On respecte mieux les sentiers forestiers, les pistes de ski. Y a un progrès mais beaucoup reste à faire.

    La féerie, c’est un moyen également de se rapprocher de la Nature ?

    Je vous avoue que ce n’est pas vraiment dans ce sens-là que les lutins m’intéressent. Bien sûr, ils sont intimement liés à la nature mais il y a autre chose… J’ai un jour croisé la route d’Haroun Tazieff, le volcanologue. Et lui s’étonnait beaucoup qu’on s’intéresse aux légendes, aux mythes, aux fées alors que la Nature est tellement merveilleuse et extraordinaire en soi. Il avait peut-être raison…enfin, je confesse une perversion pour mon goût que j’ai des fées, des lutins, des sorcières, des dragons…

    Vous avez illustré de très nombreux livres. Notamment La Grande Tambouille des fées et La Grande Tambouille des Lutins aux éditions féeriques Au Bord des Continents. On y trouve quelques recettes originales en fin de livre. L’art culinaire, c’est quelque chose que vous appréciez également ?

    J’ai aussi illustré pas mal de livres de recettes d’un ami restaurateur. J’aime beaucoup cuisiner aussi. Je crois qu’à part le dessin c’est mon occupation préférée.

    La musique ne vous est pas étrangère non plus, on se souvient du groupe les Peleteux…

    Oui, de la musique traditionnelle. Encore une fois on ne quitte pas vraiment le créneau, cela avait beaucoup à voir avec quelque chose de proche de la Nature. Ce qu’on appellait à l’époque nos racines… Là aussi, on voit ce genre de choses revenir, on appelle ça aujourd’hui la musique du monde… Chaque région, chaque pays possède une grande richesse. Notez que la France pour moi est le territoire le plus riche à ce niveau mais dans le même temps le plus ignorant de sa propre richesse folklorique, c’est étrange comme constat. La Wallonie est également une terre riche en traditions. On en revient mais pas de la même façon qu’il y a trente ans…

    En 1957, on pouvait lire vos aventures de Saki et Zunie, en 2003, celles des Chasseurs de l’Aube… Vous abordez là, la Préhistoire. Un temps où l’homme vivait en parfaite symbiose avec la nature. Vous auriez aimé vivre ce temps-là ?

    Ecoutez, moi je suis très content de mon époque. Ça nous permet de survoler, même si c’est de manière artificielle les autres époques. Je pense que ça ne devait pas être drôle, la Préhistoire. Mais je pense que nos ancêtres lointains devaient avoir une vie psychique très riche. Ce n’était pas des « sauvages », ça, j’en suis persuadé. Mais de là à souhaiter vivre à cette époque-là, non. Déjà vivre il y a soixante ans, c’était dur, rien qu’au niveau des maladies devenues bénignes maintenant…

    Je me souviens avoir bu un délicieux café dans une brasserie vervietoise nommée L’ogre de barbarie. Elle était décorée de vos œuvres. Les expositions, les décorations de lieux, c’est quelque chose qui vous attire, c’est important pour vous ce type d’échange avec le public ?

    Oui, bien sûr. Pour moi c’est très important. Des expositions et des rétrospective, j’en ai fait mais de voir mes œuvres dans de tels lieux, rien ne peut me faire plus plaisir. Vous savez, quand mes œuvres sont vendues à des amateurs, elles disparaissent dans leurs collections alors que dans un lieu public, chaque jour de nouvelles personnes peuvent les découvrir. Pour moi, c’est très important et très agréable. On a commencé ça il y a une vingtaine d’années et de temps à autre j’en propose une nouvelle.

    Vous avez créé récemment, avec votre épouse Nathalie Troquette, les éditions Luzabelle. On y parle de l’édition en intégrale du Grand Fabulaire du Petit Peuple. Peut-on avoir plus de détails ? Y aura-t-il des inédits ? Une date de parution ?

    D’abord, on aimerait bien ne pas se confiner à mes propres œuvres uniquement et proposer d’autres artistes, faire découvrir d’autres talents. Mais bien entendu il faut rentabiliser quelque chose avant de grandir, on commence donc doucement.

    Cela dit la reproduction des affiches du Grand Bestiaire paru autrefois chez Dupuis n’a jamais été aussi bien réalisée. Donc dans le même temps, je me fais plaisir.

    Pour le Grand Fabulaire, c’est vraiment le projet, le grand projet. Rien n’est encore vraiment lancé. Il n’y aura pas d’inédits mais de nouveaux textes écrits par Pierre Dubois, les précédents ayant servis à son Encyclopédie des lutins dessinée par Roland Sabatier.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Le gnome. C’est une émanation de la Nature plus fruste et plus rugueuse que la fée. Le nain, le gnome qui sort de la terre, des racines…

    Vous êtes plus illustrateur que dessinateur BD ?

    Absolument ! Illustrateur d’abord, oui. D’ailleurs, mes BD se font en sélection directe, je serai bien malheureux de devoir travailler avec des bleus ou avec un coloriste. Ce serait vraiment la mort dans l’âme…

    Vos projets ?

    Je termine une bande dessinée avec Rodrigue, l’auteur des Tambouilles. Elle paraîtra au Lombard dans la collection Signé. Il s’agit un peu d’une extrapolation sur le Chat botté. Il y a 54 pages et j’en ai fait 40, ça devrait donc sortir cette année.

    Propos recueilis par le Peuple féerique en mars 2009

    En savoir plus sur René Hausman…

    Le site des éditions Luzabelle

    Le site René Hausman

    Le reportage de France 5 :

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  • Contes et secrets des feuilles et des herbes – Fetjaine Editions

    Contes et secrets des feuilles et des herbes
    Illustrations: Lucie Thibaudier
    Textes: Jacques Bertinier
    Editions Fetjaine
    Date de publication : 25/09/2008
    210 mm (largeur) x 210 mm (hauteur)
    32 pages – Prix: 12€

    Présentation de l’éditeur:

    Savais-tu que la fougère permet de se rendre invisible, que l’estragon protège des attaques de dragon, que le genêt sert à fabriquer des balais de sorcières ?
    – Découvre tous les secrets des plantes et des herbes comme le basilic, la bruyère, le pissenlit, l’estragon, le laurier, le thym et bien d’autres, leurs vertus magiques, leur utilité en cuisine ou en décoration.
    – Apprends des recettes faciles pour une cuisine parfumée.
    – Fabrique une couronne de bruyère ou des bourses de thym.
    Un petit livre pour comprendre toute la richesse de la nature et devenir un vrai « magicien en herbes ».

    Notre avis:

    Une série de petits contes pour enfants alliant plaisir féerique et plaisir gourmand. En voilà une bonne idée! Illustrée de petit personnages accompagnant l’herbe aromatique ou la plante en question, chaque page révèle un joli conte à lire à vos enfants ou par eux-mêmes lorsqu’ils sont un peu plus grand ainsi que des trucs à mettre en application ou des recettes à essayer en famille. Vous apprendrez ainsi à faire un délicieux beurre à la ciboulette, une salade de pissenlits ou à glisser un peu de menthe sous votre oreiller pour faire de doux rêves..

    Voilà donc un bien joli livre qui éveillera la curiosité de chacun et vous promet de très agréables moments avec vos magiciens « en herbes ». Une belle ocasion à saisir pour faire découvrir le jardin et ses richesses à vos enfants tout en leur donnant le goût des bons petits plats !

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