Étiquette : petit peuple

  • Roi du matin, reine du jour – Ian McDonald – Editions Denoël, coll. Lunes d’encre

    Roi du matin, reine du jour

    Ian McDonald

    Traduction: Jean-Pierre Pugi

    Illustration de couverture: Michel Koch

    Denoël, coll. Lunes d’encre

    Parution: 22 janvier 2009

    490 pages – 25 €

    Présentation de l’éditeur:

    Emily Desmond, Jessica Caldwell, Enye MacColl, trois générations de femmes irlandaises, folles pour certains, sorcières pour d’autres. La première fréquente les lutins du bois de Bridestone quand son père, astronome, essaie de communiquer avec des extraterrestres qu’il imagine embarqués sur une comète. La seconde, jeune Dublinoise mythomane, se réfugie dans ses mensonges parce que la vérité est sans doute trop dure à supporter.Quant à Enye MacColl, katana à la main, elle mène un combat secret contre des monstres venus d’on ne sait où.

    Creusant la même veine, âpre et magique, que La Forêt des Mythagos de Robert Holdstock, Roi du matin, reine du jour nous convie à un incroyable voyage dans l’histoire et la mythologie irlandaises.
    Né en Angleterre, mais ayant presque toujours vécu en Irlande, Ian McDonald est un des auteurs les plus en vue de ces dix dernières années. Ses deux derniers romans, d’une énorme ambition thématique et stylistique, ont été finalistes du prestigieux prix Hugo.

    Notre avis:

    Des récits contemporrains sur le Petit Peuple, ce n’est pas toutes les semaines qu’on peut en lire. Alors quand il y en a un qui se présente, on le lit avec autant de curiosité que d’intérêt. Ce roman, écrit il y a presque vingt ans, paraît enfin en France grâce aux éditions Denoël et leur très belle collection Lunes d’encre. Ian McDonald manipule avec brio la matière légendaire irlandaise pour construire un roman où trois héroïnes vivront la féerie à trois époques distinctes. Ici, point de gentille et douce image de féerie. Le choc est brutal, l’histoire nous malmène autant qu’elle malmène ses héroïnes. L’univers est bien construit, la psychologie des personnages intelligemment bâtie, les trois récits empruntent des tons différent et adaptés à leur « époque ». Bref, le lecteur ne peut qu’être happé par ce récit qui vous pousse sans cesse à tourner page sur page.

    Au travers de ce roman, l’auteur exploite l’idée que les mythes sont fomentés par nos esprits tout en donnant une réalité à ceux-ci qui fait froid dans le dos. Petite préférence pour la première partie, l’histoire d’Emily Desmond pour son contexte historique et la fragilité de cette jeune fille, amoureuse des fées…

  • Coffret La Nuit des Fées 2 – Messages des Fées – Prikosnovénie

    Coffret LA NUIT DES FEES 2 – Messages des Fées
    Style: La musique d’un film imaginaire
    Coffret CD + Livre 72 pages
    13 Titres – 75’00
    Prix: 18,90 €

    Présentation de l’éditeur:
    1 coffret avec un CD de 13 inédits. Un livre 72 pages avec 32 contes.

    Le coffret le plus complet!
    3e volet de la série de coffrets du label. Prikosnovénie vous emmène encore plus loin avec ce coffret luxueux confectionné par Sabine Adélaide. Le livre de cette ‘Box’ condense pour la première fois toute la connaissance de Prikosnovénie sur les fées.

    Un concept musical inédit :
    Le concept du CD est différent de la simple compilation et évoque la bande-son d’un film imaginaire. Prikosnovénie a demandé aux groupes phares du label (Ashram, Daemonia Nymphe, Caprice, Rajna & Poussières d’étoiles) de composer spécialement pour ce coffret une musique inédite autour de personnages féeriques (Elfes, mages, fées, nymphes).

    Une porte ouverte sur l’imaginaire :
    Avec ce coffret le lecteur-auditeur est plongé dans le monde de Prikosnovénie et des ses tribus féeriques.

    Les contes à méditer :
    Les personnages féeriques invitent à une quête de sens, chaque conte inspire une pensée à méditer. La musique habille ces contes et ce voyage dans les terres de Prikosnovénie. Un moment de détente qui inspire la sagesse par la voix de ces êtres féeriques. Les fées d’aujourd’hui nous invitent à être le créateur de notre propre histoire.

    Un livre et un CD, les deux en UN !


    Notre avis:

    Vivre la féerie peut se faire de mille et une façons. Certains vont rencontrer les fées en s’enfonçant dans leur jardin, en s’occupent de leurs fleurs. D’autres en admirant les belles illustrations, figurines ou peintures de ces artisans de féerie qui nous font rêver. D’autres encore, ce sont les livres et leurs contes, légendes, romans qui les entraînent dans l’Autre Royaume. Et puis, il y a ceux qui voyagent grâce à la musique. Cet art qui fait naîre en nous des sentiments et des images si troublants. Prikosnovénie est un label où les fées ont depuis longtemps trouver refuge. Une fois de plus, ce label français nous offre un voyage magique…

    L’album s’ouvre sur les mélodies nomades et envoûtantes de Rajna qui débutent ce voyage féerique. Voix magiques, accents musicaux du Sud inspirent à l’évasion. Ashram enchaîne en apportant douceur et légèreté comme une balade en forêt un soir d’été, gagnant en profondeur au fur et à mesure que le premier morceau « Shine on me » avance comme pour préparer le suivant, « Sparks », où l’on se prend à imaginer deux amants elfiques s’épousant tendrement avant leur séparation prochaine… Le morceau suivant, « Nino’s choice » semble, lui, nous inviter à partager quelque délicieux moments avec nymphes et ondines, là, au bord de cette rivière, assis à contempler les Demoiselles trop occupées à rêvasser pour nous remarquer.

    Changement de décor avec Daemonia Nymphe et son univers éthéré pour un long morceau de plus de 15 minutes, sorte de procession de nymphes interrompues par des murmures chuchotants. On enchaîne ensuite avec les Russes de Caprice, bien connus pour leur univers féerique qui rendent ici hommage aux fées avec leurs chants elfiques et une musique sautillante comme un jardin au printemps. Le rythme s’installe, tout s’anime… et le Petit Peuple se mêle aux farandoles et autres rondes joyeuses. Leur dernier morceau calme à nouveau le jeu tout en affirmant Caprice dans son expérience féerique : c’est en effet la plus belle réussite de cet album car le groupe parvient à saisir et résumer l’univers féerique en quelques morceaux. Original et très agréable! Enfin, Poussières d’Etoiles termine l’album d’un long morceau d’un peu plus de 14 minutes, ode à la contemplation et la méditation. Offrant un repos mérité à nos esprits troublés d’avoir, une fois de plus et grâce à Prikosnovénie, pu entrouvrir les portes de Féerie…

    A côté du CD musical, un livret de 72 pages comprenant 32 contes illustrés par la talentueuse Sabine Adélaïde qui a fait le succès des pochettes du label, sont autant de portraits de fées, d’elfes, de nymphes et de mages. Chaque « fiche » nous dévoile une créature avec son animal totem, son tempérament, sa petite histoire et son explication. En cela, les fées se mêlent ici à un contexte un peu New Age pour vous guider dans la vie. A vous de trouver celle qui vous ressemble le plus ou, pourquoi pas, de contacter l’équipe de Prikosnovénie qui vous propose en fin de livret d’établir votre propre carte féerique…

    Changement de décor avec Daemonia Nymphe et son univers éthéré pour un long morceau de plus de 15 minutes, sorte de procession de nymphes interrompues par des murmures chuchotants. On enchaîne ensuite avec les russes de Caprice, bien connu pour leurs univers féerique qui rendent ici hommage aux fées avec leurs chants elfiques et une musique sautillante semble rendre hommage à un jardin de printemps. Le rythme s’installe, tout s’anime… et le Petit Peuple se mêle aux farandoles et autres rondes joyeuses. Leur dernier morceau calme à nouveau le jeu tout en affirmant Caprice dans son expérience féerique : c’est en effet la plus belle réussite de cet album car le groupe parvient à saisir et résumer l’univers féerique sur quelques morceaux. Original et très agréable! Enfin, Poussières d’Etoiles termine l’album d’un long morceau d’un peu plus de 14 minutes, ode à la contemplation et la méditation. Offrant un repos mérité à nos esprits troublé d’avoir, une fois de plus et grâce à Prikosnovénie, pu entrouvrir les portes de Féerie…

    A côté du CD musical, un livret de 72 pages comprenant 32 contes illustrés par la talentueuse Sabine Adélaïde qui a fait le succès des pochettes du label, sont autant de portraits de fées, d’elfes, de nymphes et de mages. Chaque « fiche » nous dévoile une créature avec son animal totem, son tempérament, sa petite histoire et son explication. En cela, les fées se mêlent ici à un contexte un peu New Age pour vous guider dans la vie. A vous de trouver celle qui vous ressemble le plus ou, pourquoi pas, de contacter l’équipe de Prikosnovénie qui vous propose en fin de livret d’établir votre propre carte féerique…

    Vous pouvez vous procurer cet album sir le site de Prikosnovénie en cliquant ici !

  • La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques – Elodie Guillemin – Mon Grain de Sel – Tana Editions

    La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques

    Auteur: Elodie Guillemin

    Prix : 12 €
    ISBN: 978-2-84567-469-1
    Format : 135×154 mm
    160 pages

    Collection Mon Grain de sel

    Editions Tana

    Notre avis:

    Paru en octobre 2008, ce petit livre de recettes est un véritable bijou pour qui veut épater ses convives ou sa famille avec une table originale inspirée du Seigneur des Anneaux ou de l’univers des jeux de rôles d’heroic fantasy. L’auteure s’est en effet inspiré de ces mondes imaginaires pour concocter ces petites recettes simples à mettre en place mais qu’on imagine déjà au milieu d’une table de fées, l’été au coeur du jardin, l’hiver près d’une cheminée flamboyante. Inutile de dire que la plupart des plats raviront les enfants comme « ces araignées noires dans leur toile » tout en barbe à papa et réglisse ou ce nid de dragon alliant pâtes, oeuf et crème… Les plus grands se délecteront de quelque vin d’elfe ou pâtés en croûte selon les plus belles recettes du Petit Peuple et de ces gourmands d’Hobbits !

    Chaque recette est accompagnée d’une superbe photo en pleine nature et introduite par un texte nous plongeant dans l’univers tantôt des dragons, tantôt des elfes, nains, nomades ou sorciers. Plusieurs notes résument l’univers de chacune de ces peuplades féeriques et on ressent toute l’importance du jeu de rôle dans la démarche qui a amené l’auteure à la rédaction de ce très beau livre de recettes à offrir ou à s’offrir pour des repas-plaisirs garantis !

  • La Malédiction de l'anneau: Les chants de la Walkyrie – Edouard Brasey – Editions Belfond

    Les chants de la Walkyrie
    Edouard BRASEY
    Octobre 2008
    Belfond Français – Littérature française
    20 € – 396 p.

    Présentation éditeur:
    Premier tome de la tétralogie La Malédiction de l’anneau, Les Chants de la Walkyrie plonge au cœur des anciennes mythologies et légendes nordiques. Dans ce premier volet, Brunehilde, fille d’Odin, le dieu suprême, fuit par amour l’univers des dieux et découvre le monde des hommes…

    Présentation du livre
    Odin, le dieu suprême, a engendré sur terre la puissante lignée des rois du Frankenland, les seuls à pouvoir perpétuer l’étincelle divine qui sommeille au coeur des hommes. Mais Frigg, l’épouse d’Odin, frappe la reine du Frankenland de stérilité. Odin fait alors appel à Brunehilde, la Walkyrie chargée de recueillir le dernier souffle des guerriers valeureux pour les conduire au paradis du Walhalla, afin qu’elle apporte à la reine l’une des pommes d’éternelle jeunesse qui poussent dans le verger de Freya. Pour accomplir sa mission, Brunehilde doit abandonner son statut de déesse et de vierge guerrière. Devenue simple mortelle, elle chante les anciennes sagas mettant en scène les dieux et les héros, avant d’être, par amour, reine, épouse et mère. Mais la malédiction de l’anneau du Nibelung va bientôt entraîner le crépuscule des dieux…

    Anneaux magiques et épées invincibles, Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes… Dans la lignée de L’Anneau du Nibelung, de Richard Wagner, et du Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien, Les Chants de la Walkyrie est le premier volume de La Malédiction de l’anneau, une saga foisonnante au souffle épique et héroïque, inspirée des anciennes mythologies et légendes nordiques.

    Notre avis :

    C’est avec beaucoup de curiosité que nous avons ouvert ce premier volume de cette saga qui en comptera quatre. D’abord, car c’était la première fois que nous lisions un roman de la plume du conteur et encyclopédiste Edouard Brasey. Ensuite, car la mythologie nordique et germanique est bien évidemment un de nos intérêts vu notre lien avec le Petit Peuple. Un roman qui promettait un beau moment en compagnie des dieux nordiques et de créatures comme les nains et les alfes ne pouvait que nous attirer.

    L’idée d’Edouard Brasey est judicieuse. Après l’énorme regain de succès pour l’oeuvre de Tolkien suite à l’adaptation cinématographique de Peter Jackson, une tétralogie autour de la plus fameuse malédiction due à un anneau, celle-là même qui inspira l’auteur de la Terre du Milieu, ne peut qu’être un succès. Encore fallait-il réussir le pari de la forme romancée donnée ici aux épopées mythologiques. Edouard Brasey apporte essentiellement quatre choses dans son récit. La première est son grand talent de conteur. Même si c’est écrit, on ressent le mode oral derrière les jolis mots employés et ceci colle parfaitement à l’ambiance mythologique et aux sources autrefois contées par les scaldes et autres bardes. La deuxième chose est un peu moins appréciable. Certains passages s’ouvrent comme des parenthèses nous expliquant ou réexpliquant un fait ou un personnage dans ses origines ou ses liens avec d’autres. Si là aussi on entrevoit l’oralité, on peut également supposer que c’est l’encyclopédiste qui parle. Même si un glossaire existe en fin de livre et nous apparaît indispensable, il aurait peut-être fallu l’étoffer et alléger les passages explicatifs du roman. Enfin, les troisième et quatrième apports sont certainement les plus riches et de loin les plus intéressants d’un point de vue narratologique. Edouard Brasey, en romançant la mythologie nordique, l’enrichit de détails contemporains à l’époque décrite et développe habilement la psychologie des personnages. Ceci tisse la trame de l’histoire, crée des liens intéressants, des passerelles intelligentes entre les récits et les protagonistes. En cela, Edouard Brasey a plutôt bien réussi son pari: on se prend aux chants de la malheureuse Walkyrie Brunehilde et au destin tragique des enfants d’Odin.

  • L’Encyclopédie du Légendaire T.1: Trésors fabuleux et autres armes magiques – Le Pré aux Clercs

    Présentation de l’éditeur:

    L’Encyclopédie du légendaire T.1
    Edouard BRASEY

    Partez à la découverte des trésors fabuleux, des épées de légende, des philtres d’amour, des amulettes, des baguettes magiques, des tapis volants, des chaudrons de sorcière… grâce à ce premier d’une nouvelle trilogie, celle du légendaire.
    Partez à la découverte des trésors fabuleux, des épées de légende, des philtres d’amour, des amulettes, des baguettes magiques, des tapis volants, des chaudrons de sorcière… grâce à ce premier ouvrage d’une nouvelle trilogie, celle du légendaire.
    Si dans L’Encyclopédie du merveilleux,Édouard Brasey nous décrivait la plupart des créatures surnaturelles que l’on trouve dans les romans et films de fantasy ainsi que dans le folklore du terroir ou les récits médiévaux, dans ce premier tome de L’Encyclopédie du légendaire, il s’attache cette fois aux objets formant la panoplie du merveilleux. Objets certes, mais magiques avant tout ! Loin de dresser simplement un répertoire d’outils et ustensiles inanimés, nous allons partir à la découverte d’artefacts très précieux, étranges et mystérieux, souvent dotés d’une vie propre, qui peuplent l’univers du légendaire. Les magnifiques illustrations de Sandrine Gestin et Didier Graffet, deux des principaux illustrateurs de fantasy français, nous permettront de nous immerger complètement dans une autre dimension, celle des mythologies, des épopées, des sagas, du folklore, des contes et légendes. Gageons qu’à l’issue de cet inventaire à la Prévert, nous aurons envie de répondre de façon positive à la question posée par Alphonse de Lamartine : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? »

    ISBN : 2-84228-345-7 / Format : 230 x 280 / 142 pages / 28 € / Façonnage : Cartonnage

    Notre avis:

    Après les trois tomes de l’Encyclopédie du Merveilleux qui nous avaient fait découvrir personnages et créatures féeriques, voici donc qu’Edouard Brasey, grande figure de l’Imaginaire, s’attaque aux objets. Ce premier tome passe des objets utilisés par les alchimistes au chaudron des sorcières, des armes divines aux pommes d’amour. Le Petit Peuple n’est pas oublié ! Vous y découvrirez des arbres et des plantes liées aux fées et quelque secret sur leurs trésors cachés. Un moment de lecture très instructif, rempli d’anecdotes et de petites histoires éclairant des objets côtoyés souvent sans en connaîre leur véritable origine ou signification. Le tout emballé dans une très jolie présentation « parcheminée » et illustré par les talentueux Didier Graffet et Sandrine Gestin.


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