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  • Interview de Camille Renversade pour la sortie du livre illustré Dragons & Chimères – Hoëbeke

    Chroniqué la semaine passée sur Peuple féerique, Dragons & Chimères, fut pour nous un beau moment de lecture. C’est donc avec beaucoup d’empressement que nous avons voulu poser quelques questions au talentueux illustrateur à l’origine de ce projet et de cette expédition incroyable sur la trace des dragons, licornes, chimères et griffons. Rencontre avec Camille Renversade.

    Cette idée de livre remonte à votre projet de fin d’études à Emile Cohl ? Un projet facilement accepté ?

    Ce projet remonte même à ma deuxième année d’Emile Cohl, en cours d’Anatomie Artistique, nous devions créer un animal hybride et dessiner sa morphologie en fonction de son milieu naturel. C’est là que j’ai découvert la cryptozoologie. J’ai eu ensuite l’envie de créer un univers autour de cette science.
    L’idée du livre ne m’est venue que plus tard, en troisième année ou j’ai monté ce projet pour le diplôme.
    J’avais fait poser mon père, mes oncles et un ami de mon père en costumes d’explorateurs du 19ème siècle dans un petit bois de mon village natal. Les professeurs ont été amusés par cette démarche un peu polyvalente si l’on peut dire, photo-dessin-sculpture, et le projet fut retenu sans peine.

    Pierre Dubois signe les textes et vous les illustrations, photos, mise en page ? Le livre ne précise pas vraiment qui a fait quoi… Une volonté des auteurs ?

    Comme je vous l’ai dit, je suis à l’origine du projet, mais Pierre m’a beaucoup apporté. Il a aussi toujours voulu que ça reste en priorité mon projet, il m’a donc laissé concevoir librement le scénario, les dessins, les photos et la mise en page pour au final faire le lien entre tout ça avec ses mots à lui. L’idée que l’histoire soit racontée par Gaston, le jeune dessinateur ( mon personnage), vient de lui. Il a parfaitement su mettre en avant la dimension poétique et drôle au livre. Quant à la réalisation concrète, qui joue quoi, et les divers trucages, nous voulions rester « flou » pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur. Toutefois pour ceux que ça intéresse, je mettrai quelques articles de « making-of » sur mon blog.

    Comment avez-vous fait la rencontre de Pierre Dubois ?

    J’ai mené une véritable enquête holmesienne pour trouver ses coordonnées et le contacter ! Déchiffrage des articles de journaux le concernant, tri méthodique dans les annuaires, recoupement sur les cartes géographiques… !
    Je lui ai finalement envoyé un courrier avec quelques images et c’est lui qui m’a contacté par téléphone. Inutile de préciser que j’étais aux anges ! On s’est tout de suite bien entendu et il m’a présenté à son éditeur Hoëbeke quelques jours plus tard.

    Partage-t-il votre intérêt pour la cryptozoologie ?

    Je pense que Pierre est très large d’esprit, il connaît la cryptozoologie mais a une vision moins scientifique, plus féerique à ce sujet! D’ailleurs ses textes des Encyclopédies des Fées, des Elfes et des Lutins servent de source à certains cryptozoologues. Je partage sa vision, nous sommes auteurs, pas scientifiques !

    D’où vous vient cet intérêt pour la cryptozoologie ?

    Quand j’étais petit, mes films préférés étaient « Big Foot et les Henderson » et « 20000 Lieues Sous les Mers » ! Tout simplement, ça me fait rêver. Je suis avant tout un homme d’image et j’adore l’iconographie qui s’y rapporte, l’ambiance des musées d’histoire naturelle poussiéreux, qui recèlent déjà de tant de mystères…Je suis fasciné par l’idée qu’il puisse encore y avoir des créatures ou des êtres inconnus et mythiques, et que des scientifiques y consacrent leurs recherches. Dans notre monde actuel on a tendance à ne plus croire en rien, et surtout pas aux choses un peu magiques et cachées. J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur la cryptozoologie dont quelques uns de Bernard Heuvelmans avant de me mettre à réaliser le livre, et il dit « On a souvent moqué, non sans raison, l’insondable crédulité des hommes. Ne serait-il pas bon, parfois, de s’en prendre à la vive répugnance qu’éprouve l’esprit humain à accepter ce qui dérange ses idées reçues ? » J’aime à croire que rien n’est impossible et que ce n’est pas parce que l’on a prouvé que telle ou telle photo est un montage photographique, un bout de bois qui flotte à la surface de l’eau, un canular ou que sais-je, que dans la réalité ces animaux extraordinaires n’existent pas ! « L’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence » disait l’astro-physicien Martin Reese. Ça laisse libre cours à toute imagination, à toute possibilité ! N’est ce pas cela le plus important ? Ne pas se borner aux limites de la tangible réalité de notre quotidien ?

    Quelle était votre attente initiale du livre et a-t-elle été pleinement réalisée ?

    Ma première attente était de me faire plaisir et de partager ce petit univers que j’ai dans la tête, mais je crois surtout que mon but est de faire rêver les lecteurs, comme tout auteur je suppose ! Je ne sais pas encore si c’est le cas mais je suis déjà satisfait d’avoir de bons retours de la part de mon entourage et de mon éditeur.

    Vos illustrations tirent pas mal du côté de la caricature et apportent un côté humoristique au livre. Vous aviez envie de faire quelque chose de beau et de « pas si sérieux que ça » ?

    Je ne peux pas m’empêcher de déformer la réalité…en dessin, je caricature toujours! Nous voulions qu’il y ait de l’humour sans pour autant tourner en ridicule les thèmes qui nous sont chers. Notre but était de donner une autre approche de la cryptozoologie, une fiction « crypto-fantastique ».

    La première moitié du livre raconte une expédition à la recherche d’un dragon particulier, le Mokélé-Bembé. Mais le chemin qui y mènera nos aventuriers croise quantité d’autres dragons. En cela, votre approche du dragon est plurielle et originale, on y voit représenter des créatures multiples. Et sous-jacent, l’idée que les dragons ont existé…

    La plupart des dragons traités dans le premier chapitre sont issus du folklore populaire africain. Le mokele mbembé, la mamy watta et les dragons volants sont par exemple des créatures connues en Afrique Equatoriale et qui font l’objet de témoignages anciens et aussi récents. Une expédition a même été envoyée cette année pour recueillir des informations sur le mokele-mbembé…Il y a vraiment de quoi faire avec tout ces mystères qui changent un peu du dragon habituel arthurien ! Ils ont pu exister oui, et le pourraient encore de nos jours, on voit de nombreuses espèces dont l’existence date de la préhistoire, subsister dans les régions reculées, isolées.

    La seconde moitié tourne autour du thème des chimères et est une occasion de dessiner plusieurs créatures hybrides. Ces croisements surnaturels, quelque chose qui vous fascine en tant qu’illustrateur ?

    Le chapitre 2 est plus fantastique, moins cryptozoologique, ce qui m’a permis encore plus de liberté.
    Je ne souhaitais pas faire de créature « collage » avec une tête de chèvre sur un corps de lion par exemple, mais plutôt créer des hybrides plus « plausibles » comme la licorne indienne sorte d’okapi gazelle unicorne, j’ai voulu montrer des animaux qui auraient pu être à l’origine des mythes.
    Par exemple la harpie qui serait en fait une sorte de singe ailé que les marins d’autrefois auraient pu décrire comme une femme très laide volante !

    Pourquoi avoir présenté deux expéditions en un seul livre et pourquoi pas une série de carnets ?

    Il est effectivement question de faire une suite, mais nous avons opté pour la solution d’inclure deux expéditions par livre car il y a beaucoup de sujets à traiter!

    On devine que le côté photographique a du être une belle partie de plaisir avec les différents « acteurs » ? Avez-vous fait un casting pour trouver les bonnes bouilles ?

    C’est la partie la plus conséquente du travail, et la plus amusante bien sûr ! Chercher des lieux tout d’abord, faire de nombreuses brocantes pour trouver les objets adéquats pour les décors, trouver des objets anciens, fabriquer les costumes, fabriquer les créatures, trouver les « acteurs », tout organiser…
    La mise en scène m’a particulièrement plus! Je me suis senti un peu réalisateur de film et j’ai pris un plaisir fou, oui !
    La plupart des personnages sont joués par des membres de ma famille ce fut très amusant de les voir jouer comme des enfants une fois costumés!
    Il y eut plusieurs séance de photo dont une dans un château où nous étions une vingtaine en tenue d’époque à visiter le cabinet de curiosités que j’avais installé dans la bibliothèque…
    Nous avions vraiment l’impression d’avoir remonté le temps!

    En fait, pour la recherche des bonnes personnes, ce fut plutôt l’inverse qui s’est produit ! Pierre et moi nous sommes inspiré du caractère des personnes qui ont bien voulu jouer le jeu pour créer leurs personnages. Pour Christian LeNoel (qui joue Van Welmans) c’est doublement le cas puisqu’il est un vrai cryptozoologue qui a vécu 30 ans en Afrique et fut pour nous une vraie source d’inspiration ! Mon père est réellement photographe et invente toujours des tas de choses. J’ai aussi demandé à un voisin de mon père, que je voyais passer de temps en temps et qui avait tout à fait l’allure pour jouer l’officier anglais Mac Gregor, ce qui est drôle c’est qu’il m’a raconté qu’étant jeune, on le surnommait « le major anglais » . Dans un salon d’entomologie, j’ai recruté un chasseur de papillons globe trotter qui est venu quelque jours plus tard poser au château avec enthousiasme!

    A côté des photos, quelles techniques d’illustration avez-vous utilisées pour ce livre ?

    Je travaille au crayon, pour les croquis, et à l’aquarelle rehaussée de colorex pour les peintures. Pour la conception des créatures je me suis servi de photos animalières diverses, et les ai ensuite fabriquées avec diverses techniques de sculpture, mais là ce serait long à expliquer !

    Pierre Dubois a profité de cette occasion pour relancer son personnage de Petrus Barbygère. Cet elficologue collait-il parfaitement à votre idée ?

    Petrus Barbygère est un personnage extraordinaire qui est tout à fait en accord avec le concept du Club des Chasseurs de l’Etrange. Je pense que si nous faisons une suite, il dirigera une des expéditions!

    Sur votre blog on y voit un petit lutin dessinant un tableau à votre place. Êtes-vous ami du Petit Peuple ?

    Il m’arrive de laisser quelques gourmandises sur ma table à dessin le soir en espérant que ce cadeau au petit peuple me donnera de l’inspiration le lendemain… Je pense qu’une partie de ce livre leur est due!

    Quelle est votre créature féerique préférée ?

    Les serpents de mer et monstres lacustres me fascinent, je ne peux regarder une étendue d’eau sans m’attendre à voir apparaître une ombre serpentine!

    Propos recueillis par le Peuple féerique, novembre 2008.

    Suivez toute l’actualité de Camille Renversade sur son BLOG

    Voir la présentation de l’auteur sur le site de l’éditeur HOEBEKE

  • Fées des houles, sirènes et rois de mer – Editions Ouest France

    Fées des houles, sirènes et rois de mer
    Françoise Morvan, Paul Sébillot,

    Présentation de l’éditeur:

    Paul Sébillot a recueilli de nombreux contes mettant en scène la vie de ces mystérieuses fées des houles (le terme houles ne désignant pas les vagues mais les cavernes du rivage). Il découvre ainsi qu’il se trouve en présence d’un groupe de fées qui vivent en clans avec des fées mâles qu’on appelle fétauds et de minuscules lutins guerriers nommés fions ; elles boulangent, font la lessive, bercent leurs enfants et se tiennent prêtes à tout moment à venir aider les humains en détresse ; mais elles peuvent aussi mener des guerres fratricides et nuire aux humains qui ne savent pas comment se conduire avec elles et les créatures qui les côtoient, sirènes et rois de mer.
    Pour la première fois rassemblée, la collecte de Sébillot trouve ici l’accomplissement qu’il aurait souhaité lui donner de son vivant : plus de cinquante contes, issus de publications éparses, donnant la première vision exhaustive d’un clan de fées unique au monde. Une plongée dans l’imaginaire populaire, donné dans toute son authenticité.

    Biographie :
    Agrégée de lettres et docteur d’Etat, Françoise Morvan a publié les œuvres de François-Marie Luzel, le plus grand folkloriste de la basse Bretagne, et des essais sur les fées et sur les lutins. Elle a aussi traduit de nombreuses pièces de théâtre.
    Paul Sébillot (1843-1918), le plus grand folkloriste de Bretagne, a recueilli de nombreux contes.

    Notre avis:

    Posséder les recueils de contes et légendes de Paul Sébillot est un incontournable pour tout amateur de féerie. Il fait partie de ces hommes qui ont eu la chance et l’ingénieuse idée de collecter la tradition orale avant que l’électricité ne mette un terme définitif aux veillées près du feu, propices aux soirées contées.

    La Bretagne est une terre emplie de légendes et de mystère. Dans cet ouvrage, Françoise Morvan a rassemblé les textes de Paul Sébillot qui ont attrait aux fées des houles principalement. Les houles étant ces grottes dans les falaises, le long des côtes bretonnes. Le peuple des fées, fétauds, fions, seraines et autres créatures de la côte y vivent. Certes, ils ont disparu. Certains disent qu’ils se sont perdus dans le siècle invisible, le siècle pair pour nous revenir en ces temps de siècle impair. Ceci expliquerait l’engouement très vif pour les fées ces dernières années ? Peut-être… Une raison de plus pour vous plonger ou vous replonger dans la source des fées, ces paroles rapportées de génération en génération, heureusement non perdues aujourd’hui grâce à ces premiers folkloristes. A lire absolument.

  • Petites féeries, fées, elfes et korrigans à créer – Editions Ouest France

    Présentation de l’éditeur:

    Des fées, des lutins, des elfes à façonner et mettre en scène.
    Différentes techniques divisées en 7 chapitres, 1 par matériau : papier, feutrine, fil de fer,pâte à sel…
    Chacune des créations, originale et colorée, utilise les spécificités de chacun de ces matériaux : le lutin aérien s’envole grâce à la pâte légère, la fée électricité se pare de fils de fer et les lutins s’endorment dans des coquilles de noix en pâte fimo.

    Biographie :
    Brigitte Casagranda est un auteur très connu dans le monde des loisirs créatifs. Elle a déjà publié plus d’une trentaine de livres.

    Notre avis:

    Voilà bien un ouvrage qui va intéresser plus d’une maman et plus d’un papa ! Des heures de bricolage rigolo pour créer de petites fées et de petits lutins avec les enfants. Bien sûr, tout passionné des fées, même sans enfant, et un peu bricoleur trouvera également en ces pages son bonheur. Tout y est clairement expliqué et les exemples de réalisations sont vraiment faciles à suivre. Après une introduction sur les divers matériaux et leurs points forts, vous entrez de suite dans la pratique. Quelques exercices plus tard, à vous de faire travailler votre imagination pour peupler votre maison et vos bacs à fleurs de petits personnages féeriques. Astucieux et vraiment indiqué pour tous.

  • La boutique de Sandrine Gestin et Didier Rougerie nous ouvre ses portes

    Sandrine Gestin est une illustratrice féerique que l’on se doit de connaître. Depuis les débuts, son compagnon, Didier Rougerie, l’accompagne dans ses rêves de mondes irréels. Ensemble, après nous avoir fait découvrir leur site web, voici qu’ils offrent à tous les amoureux de fantasy d’entrer dans une vraie boutique, bien réelle celle-là, temple dédié à la féerie. Petite interview autour de la boutique « Rêveries de Fées »

    Après avoir proposé les réalisations de Sandrine Gestin en ligne, vous avez ouvert une vraie boutique dans une charmante petite rue de Martel (dans le Lot). Pourquoi ?

    Pour partager cet univers. Qui n’aimerait pas ouvrir un lieu de rencontre, de découverte autour de sa passion ?
    Montrer que derrière tant de réalisations, films, livres, BD, couverture, etc, il y a des gens vivants. Et bien sûr, en commençant par ma Dame. J’aime apporter des toiles originales de Sandrine pour que les visiteurs (re)découvrent ce qu’est une toile à l’huile et comment elle en devient un livre.

    Je suppose que Sandrine peut y rencontrer des gens. C’est important l’échange avec un public ?

    Essentiel. Mais nous n’avons pas de recul encore car je n’ai pas fait de publicité alentour et Sandrine a une année totalement incroyable en nouveautés et donc super-giga-occupée. Alors, très rarement on a pu la croiser sur la route de la maison (1min30 🙂 pour venir dédicacer à un(e) fan un de ces livres. Mais je prépare quelque chose de tout simple pour le 31 octobre (les univers se croisent ce jour là), histoire de papoter, boire
    un truc non identifié mais orange et espérer qu’un des derniers livres de Sandrine soit dispo.
    Sandrine aime beaucoup les dédicaces sur les salons, ça revigore.

    On peut dire que c’est l’aboutissement d’un rêve ?

    C’est un partie d’un rêve, oui. Il me manque de la place et des moyens pour aller au bout de mon rêve et y ajouter la SF par exemple. Mais déjà, c’est un espace dimensionnel très étrange dans notre superbe village. Un bout de la Bretagne avec toutes la puissance des légendes celtiques et un bout des autres univers. C’est une vitrine pour les talents et gens qu’on aime.
    J’aimerais avoir des tableaux et des livres de Manchu, de Hubert de Lartigue, de Stéfan Martinière, Aleksi, John Howe, Alan Lee, des potes quoi…

    Dans la boutique, que peut-on y trouver exactement ?

    Tous les livres et produits dérivés de Sandrine bien sûr. Plus des
    collectors et autres tirages spéciaux.
    Ensuite, plus de la moitié de la boutique est constituée des produits de l’éditeur principal de Sandrine « Au Bord des Continents ». C’est un éditeur génial car il a vraiment la passion de son métier… il écrit même des textes… jamais vu ça avant !
    Livres et « goodies » illustrés par Jean-Baptiste Monge (arf quel talent ce gars!!! Je veux un original de ces aquarelles !). Pascal Moguérou, Erlé Féronnière, Elian Black’Mor, Yannig Germain, etc… Tous talentueux évidemment.
    Le Pré aux Clercs avec les encyclopédies du Merveilleux, les calendriers des Fées.
    Des dizaines de cartes postales, affichettes, et produits de papeterie. Des bijoux, des figurines, etc..
    Et un coin NAHEULBEUK avec des photos de concerts, des chaussettes et autre kazoo (pas à vendre le kazoo, il est magique !).

    Comment se passe une journée à la boutique « Rêveries de Fées » ?

    C’est fonction des gens qui passent ou pas… Mais étant très bavard, je ne peux m’empêcher d’expliquer ou montrer l’arrière-cuisine de la création.
    J’ai 2 ou 3 PC (dans 15M2) avec des milliers de photos de salons, artistes rencontrés, travaux de Sandrine en cours. Montrer les dernières photos des chevaux de Sandrine (2 Irish Cobs: maman + petite), écouter/voir/lire les dernières créations de John Lang (POC). Et, il faut l’avouer, en ce moment de calme, je monte mes persos sur différents MMG et prépare mon futur coin formation/découverte informatique. Fantasy +SF +Informatique = GEEK ? Vous croyez ?

    Quelle est l’actualité de Sandrine en ce mois d’octobre ?

    En pleine effervescence… elle est en train de créer son Art Book ! Un vrai rêve pour elle. Un beau livre de 160 pages qui sort pour Noël. Sinon, le calendrier des Fées 2009, un agenda 2009. Et le mois prochain, l’Encyclopédie des Elfes chez le Pré aux Clercs (de Edouard Kloczko), et Légendaires, même éditeur (de Edouard Brasey).

    Enfin, de tout le Petit Peuple, quelle est votre créature préférée ?

    Ah ben ça…. vous êtes le premier à me le demander… En fait, je crois que c’est mon chat Lester qui est un croisement entre un Maine-Coon et un lutin. Réponse qui me permet de ménager les susceptibilités de toutes les autres créatures.

    Sandrine Gestin sera en dédicace :

    – Les 25 et 26 octobre au Salon Quai des Bulles à St Malo
    – Le vendredi 31 octobre à la boutique « Rêveries de fées » pour Halloween.
    – Les 8 et 9 novembre au salon du livre de Brive

    En savoir plus :

    La boutique : www.reveriedefee.com

    La boutique en Ligne : www.faiseurs.com

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  • Le Petit Livre des Lutins – Edouard Brasey

    Le Petit Livre des Lutins

     

    Edouard Brasey poursuit sa déclinaison en petits livres des principales créatures évoquées dans son encyclopédie du Merveilleux. Paru aux éditions du Pré aux clercs, le Petit Livre des lutins nous propose une brève introduction démontrant le caractère jovial et taquin de ces petits êtres de Féerie. Ensuite, viennent de judicieux portraits dressant les principaux traits des Sevants suisses, nutons belges, lutins bretons, brownies écossais et autres pixies anglais. Le tout dans un très petit format poche illustré par les somptueuses oeuvres de Sandrine Gestin.

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