Cet été, nos petits pas nous ont mené à la découverte des Canaries et de leurs légendes. Les âmes des Guanches nous ont soufflé à travers les vestiges volcaniques le nom des Transparentes, ces petits elfes de là-bas ou encore celui des Maxios qu’on voit flotter la nuit sur la mer…
Mais là où le mystère nous a harponné, c’était sur l’île de Lanzarote, dans le parc de Timanfaya aux laves couvertes de lichens. Dans cette région où la vie lutte chaque jour pour renaître et à qui il manque l’eau salvatrice, les paysages sont à couper le souffle.
Mon précieux guide m’a alors parlé des origines berbères de son peuple, du fait aussi que ce n’étaient pas les Guanches ici dont les légendes parcourent ces étendues noires mais les Majos.
Terminant mon parcours dans une petite boutique de là-bas, j’ai pu y voir, à côté du diable, symbole du parc national dessiné par son artiste célèbre, César Manrique, un autre symbole: de petites fées surmontant un morceau de roche. Intrigué, j’ai posé la question à la vendeuse. Elle m’a alors dit que du volcan n’était pas sorti que le diable mais également des fées, des Hadas… Je n’ai rien trouvé à ce sujet dans mes livres espagnols mais si l’histoire vous dit quelque chose, je suis preneur d’un de vos commentaires…
En attendant plus d’information, je continue mes voyages en ces lieux déserts, en ces endroits où résident encore la chaleur des légendes du passé…
