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  • Merveilles & Légendes de Korrigans, Petits contes secrets – Pascal Moguérou – Au Bord des Continents

    pascalmogueroukorriganssecrets

    Voici le dernier-né des livres de Pascal Moguérou, un auteur fier de sa Bretagne et passionné par les petits êtres qui l’habitent. Il nous revient donc pinceaux et plume à la main pour nous offrir 13 petits contes des landes bretonnes chez Au Bord des Continents. Voilà une bien belle nouvelle ! Côté textes, vous y trouverez: Guillaume de l’île de Sein -Les seigneurs de la lande -Les contrebandiers de la pleine lune -Le cadeau volé -L’enfant qui aimait les arbres -Le bébé échangé -Le nain et le géant -La pierre qui brûlait -Le géomonier -La forêt perdue -Le sombre royaume -Le bâton merveilleux et Le Génie du grenier. Plus qu’à mettre la main dessus pour vous en parler un peu plus en détails un de ces jours…

  • Rencontre avec Jean-Luc Istin, créateur de légendes et directeur de Soleil Celtic

    Jean-Luc Istin vient de fêter dix années extraordinaires. Extraordinaires au vu de son parcours, multipliant les casquettes de dessinateur, scénariste, directeur de collection. Extraordinaires par les rencontres, les auteurs qu’il a lancés, qui l’ont marqué, qui l’ont inspiré. Extraordinaires par les actes accomplis, les albums réussis, le nombre d’univers dans lesquels il nous a invité à plonger avec émerveillement. Tout cela valait bien une interview spéciale 10 ans !


    Il y a un peu plus de 10 ans… et avec le recul…

    Te souviens-tu de la critique de Jean-Claude Servais ? Que te reprochait-il alors ? C’est quelque chose qui t’a marqué ? As-tu eu l’occasion d’en reparler avec lui depuis ?
    Absolument. C’était dans la médiathèque François Mitterrand aux Ulis où j’habitais. Il était passé pour répondre à des questions. A la fin de la séance, je suis allé le voir avec mes pages, très (trop !) sur de moi. J’ai pris une belle douche froide. En deux coups de cuillère à pot, il m’a montré toutes mes erreurs mais plus encore a démontré que j’ignorais ce qu’était le dessin. Je n’étais pas si jeune que ça, environ 23, 24 ans. J’essayais de dessiner de mémoire alors que je ne pouvais pas. Il m’a donc conseillé de me documenter. Il est vrai que pour dessiner une chaise, le mimimum c’est d’en avoir une devant soi ou dans un catalogue. Bref, j’ai du me remettre en question et commencer à réellement travailler.
    C’est une expérience qui m’a marqué notamment par le fait que ce fut ma première rencontre avec un pro. Et qui plus est, un pro qui ne mâche pas ses mots et n’enrobe pas ses dires dans du miel. Du coup, j’ai pris les remarques comme un coup de poing mais j’en avais besoin et ça m’a stimulé par la suite.
    Je n’ai jamais eu l’occasion d’en discuter avec lui car on ne s’est plus jamais croisé. Mais une chose est certaine, il ne doit plus se souvenir de moi à l’heure qu’il est.

    L’expérience Nucléa, toujours avec le recul, ce fut un bon laboratoire ou un difficile faux-départ à surmonter ?
    Je dirais, le moyen de m’armer pour un avenir plutôt difficile. Une sorte de contrat d’apprentissage où j’y ai appris tout ce que je fais maintenant, du scénario au dessin en passant par mon rôle éditorial.

    Tu as eu une petite expérience en tant qu’éducateur avec des jeunes en difficulté lors de ton service militaire. Encore quelque chose qui a pu te servir pour instaurer un bon dialogue et gérer l’aspect humain de tes nombreuses relations de travail ?
    Pas vraiment. Les dessinateurs sont plus difficiles à gérer que les jeunes en difficulté Hé ! Hé ! Hé ! Par ailleurs, je me le reproche souvent, je ne suis pas vraiment efficace pour instaurer un bon dialogue. Je suis souvent contraint à rattraper mes erreurs plus tard. Fort de ce constat, j’essaie de progresser. Après tout, c’est ça la vie. Vous apprenez en faisant des erreurs et vous vous améliorez. Se remettre en question, c’est une loi importante dans un monde en perpétuel mouvement.

    Il y a 10 ans, pensais-tu à quelque-chose qui ressemble à aujourd’hui, quel était ton objectif d’alors ?
    A peu près. Je me voyais éditeur et je suis devenu directeur de collection. En tant qu’auteur, j’aurais souhaité être le nouveau Jodo. J’ai un peu bifurqué, je n’ai finalement quasiment pas fait de S.F., et contrairement à Jodo qui dispense son savoir, ses sagesses, au travers de mes scénarios, je pose des questions et tente de trouver des réponses.

    Pendant 10 ans…

    De Merlin, Arthur Pendragon aux nombreuses séries Soleil Celtic, on peut dire que l’imaginaire celte t’as toujours suivi. C’est véritablement ton univers, ta culture ? Tu la vis également au quotidien à travers tes autres loisirs ?
    L’imaginaire celte dans ma vie joue au yoyo, il part, il revient. Je vis en Bretagne, alors on peut dire que je baigne dedans. Mais je reste un amateur au regard des compagnons tels que Thierry Jigourel et Laurent Miny. Ces personnalités me fascinent par leur promiscuité avec les légendes. Quelque part, ils en sont le prolongement.

    Ce fut dix années de travail acharné ou de coups de chance? Les deux ? Quelle est la formule Istin pour expliquer cette réussite ?
    Donner ma recette ? Est-ce qu’un bon chef donne sa recette ? Est-ce qu’un magicien dévoile ses tours ?
    Bon, en 10 ans, on ne peut pas dire que j’ai chômé. Pour ne parler que de Soleil celtic, c’est déjà une trentaine de titres. Mais il faut y ajouter les autres collections donc Secrets du Vatican et Serial Killer.
    Pour 2010, je lance d’autres collections, des nouveaux titres.
    Non, je n’ai pas chômé.
    J’aime la b.d., c’est un fait. J’en lis depuis tout gamin et je continue à en acheter. Je ne sais plus où les ranger.
    Les coups de chance, véritablement, j’en ai eu un : MERLIN. Lorsque je l’ai écrit, j’étais naïf au point d’ignorer l’impact que ce titre aurait sur les lecteurs.

    Tu sembles être plus attiré par l’écriture que par le dessin? La raison serait-elle que le scénario te permet d’évacuer toutes tes envies d’histoires plus rapidement ?
    Quand tu dis évacuer, ça me fait peur. HA ! HA ! HA !HA !. Des images de tuyauteries organiques me viennent à l’esprit.
    Mais dans le fond, c’est sans doute vrai. Dessiner est plus long. Néanmoins, j’adore dessiner. Et j’ai d’autres projets dans ce sens.
    Dessiner, écrire, ce n’est pas le même travail.

    Soleil Celtic, c’est aussi une belle aventure d’amitiés, de copains de toujours, de rencontres… C’est comme ça que tu aimes fonctionner. En « famille » ?
    Fonctionner en famille ? Oui et non. Plus je vieillis et moins j’aime l’idée de famille dans le travail. D’abord parce que la b.d. est avant tout un travail. Un travail de passion oui, mais un travail tout de même. Ensuite, parce que j’aime aussi l’idée d’avoir une vie en dehors de la bd. Et si tous mes amis sont de la profession, lors d’une journée barbecue, on ne parle que de bd. Bref, on n’en sort plus.
    Ceci étant, c’est un fait, soleil celtic se conçoit comme ça. Et lorsque j’échange avec un autre scénariste, je ne peux m’empêcher d’avoir de la sympathie pour lui ce qui finit par faire naître des amitiés. Ce qui fait que 80 % des scénaristes avec qui je bosse sont effectivement des copains et des amis. Tans pis pour les barbecues sans bd.
    Par ailleurs, il y a 2 générations soleil celtic. Mais je vois aussi un aspect générationnel. Il y a eu les auteurs fondateurs, ceux là continuent mais font de la bd en dehors du celtic aussi, et les nouveaux qui viennent s’ajouter dernièrement. Ces deux générations ne se connaissent pas forcément.

    Quel a été le plus beau succès commercial de Soleil celtic? Et le plus beau succès à tes yeux ?
    Merlin. Encore Merlin. Parce que cette série réunie aujourd’hui 10 tomes pour le cycle initiation dessiné par Lambert et 3 tomes pour Merlin la quête de l’épée, dessinée par Demare. 13 tomes en tout, du coup, les ventes sont assez costauds. Rien que le tome 1 fait 70 000 albums vendus en juillet dernier (nuclea+soleil) et le tome 2 n’est qu’à 4000 exemplaires en dessous. Ceci étant les succès commerciaux du Sang du dragon et de Lancelot sont similaires à raison du nombre de tomes terminés. Les druides en revanche ont démarré plus vite que Merlin à l’époque et en comparant avec Merlin au même niveau de tome, les druides sont plus hauts.
    A mes yeux, le plus beau succès ? Je ne vais pas le dire… je ne veux blesser personne.
    Mais par contre, j’ai envie d’ajouter qu’il y a eu succès dans ma caboche le jour où je me suis dit : « Tiens celui là, j’en ai pas honte, si j’étais lecteur, je l’aurais acheter »

    Lis-tu beaucoup les grands folkloristes bretons ? Quelles sont les sources que tu recommandes ?
    Anatole Le Braz, forcément. Ensuite, je recommande tout simplement aux lecteurs de se jeter sur les éditions « terres des brumes », c’est génial ! Tout y est.

    Dix ans plus tard…

    Aujourd’hui, Soleil Celtic est une collection phare des éditions Soleil. Elle affiche de beaux succès. Elle a signé un sacré coup de maître avec les Contes du Korrigan en réussissant là où beaucoup se sont plantés (un collectif d’histoires aux dessins multiples). Penses-tu que la thématique est un peu essouflée maintenant, qu’il faudra l’élargir ou qu’il reste encore de nombreux territoires celtiques à parcourir ?
    Au contraire, il reste tout à faire. Les contes du korrigan dans le domaine du petit peuple, c’est un démarrage, une esquisse, n’oublions pas que nous étions tous débutant. Maintenant, il faut peaufiner, maîtriser et tenter de nouvelles expériences dans le genre. Ça va venir…
    Quant aux territoires celtiques, oui, il en reste. Considérez que finalement nous n’avons même pas un CUCHULAINN dans cette collection. C’est presque un comble. Bien sûr, il y a eu des tentatives mais aucune pour le moment ne m’a séduite.

    Soleil celtic a en son catalogue des séries moins celtiques… Je pense au Crépuscule des dieux par exemple ou La Rose et la Croix… Comment expliques-tu cette présence a priori hors thème?
    Pour la rose et la croix, il est effectivement passé dans « Secrets du vatican ». Il n’était pas à sa place mais comme je voulais m’occuper de cet album, à l’époque, c’était plus pratique.
    Le crépuscule des dieux et bientôt Odin en revanche, c’est de l’extension aux légendes nordiques. J’aurais pu créer une nouvelle collection mais bon… Soleil Nordic ? Pas classe, hein ?
    Finalement ces légendes sont proches de leurs parents celtiques, du coup, je les ai casées dans soleil celtic.

    Tu as été au four et au moulin sur quasiment tous les albums. Tu as la réputation d’être quelqu’un de très présent, très impliqué. Maintenant que la collection est bien en place, vas-tu plus déléguer les choses ?
    Sans soucis. Avec la nouvelle génération de scénaristes, je suis en confiance. Nous discutons beaucoup et même si je regarde l’ensemble, je les vois aussi corriger en direct et ils ne se plantent pas. L’avenir est donc bien plus détendu de ce côté.

    Parlons également des deux autres collections que tu as lancées, Secrets du Vatican et Serial Killer. Des thèmes très en vogue… Elles se portent bien ? Qu’est-ce qui t’attire personnellement dans ces deux thématiques, assez éloignées du monde celtique… ?
    Serial Killer, c’est tout simplement une fascination morbide de l’ado que je fus pour ce genre.
    Cette collection a beaucoup de difficultés. Les titres ont du mal à percer et pourtant tout le monde y met de l’énergie et les lecteurs sont très très positifs. Prenez le Ed gein, c’est un petit bijoux et pour une fois qu’on est pas obligé d’attendre X tomes pour avoir la fin, vu que ce sont des one-shot, eh bien, je m’attendais à plus d’enthousiasme. Mais non. Pourtant les serial killer sur le format ciné font un gros succès. En roman également. Mais en bd, nous n’avons pas encore fait de best seller.
    Nous venons de sortir une intégrale moyen format avec des commentaires d’une criminologue sur chacun des 4 tueurs mis en bd. C’est un très très bel objet et qui plus est peu coûteux puisqu’il réunit 4 titres. J’espère que cette formule fonctionnera.

    Secrets du vatican c’est tout l’inverse. Ça décolle. Le cinquième évangile, succubes et l’ordre des dragons sont des titres qui ont marqué. Le cinquième évangile t1 est entré dans les meilleures ventes en France dès sa sortie. Cette collection possède qui une maquette attirante élaboré par Laurent Arnaud, le directeur artistique de Soleil. Je dis souvent que Laurent est l’un des meilleurs. Une efficacité et une créativité qui fait la différence avec les autres éditeurs. D’ailleurs, il est de plus en plus copié ce qui prouve qu’il marque son temps.

    La BD grand spectacle, grand public, c’est quelque chose que tu assumes pleinement et revendiques ? Un genre qui te plaît au cinéma par exemple ? On peut dire que si sur grand écran les français ne sont pas les maîtres du genre, côté BD, ça assure plutôt pas mal…
    Oui en bd, nous n’avons pas de souci de budget. Nous pouvons tout nous permettre, de vastes épopées etc… Et, je n’ai pas peur de le dire, nos scénaristes sont bien souvent meilleurs que la plupart de ceux du cinéma français.
    Le cinéma français ; même si il évolue dans le bon sens (une nouvelle génération est en train d’apparaître), manque tout de même de « couilles ». N’ayons pas peur des mots. Nous avons un passé épique mais personne ne l’exploite. Qu’est ce que fichent les producteurs ? Il n’y a guère que Jeanne d’arc de Luc Besson qui va dans le sens du mélange genre et historique, alors que les pays de l’est sortent Nomad et Mongol, alors que les chinois mettent leur histoire sur grand écran de façon épique, nous, on n’est pas foutu de faire la même chose. Kingdom of heaven, c’est nous qui aurions du le faire, pas Ridley scott. C’est le monde à l’envers.
    Mais qu’on arrête d’engager des rigolos pour faire les scénario de films, qu’on s’adresse à des gars qui ont le sens du rythme, de la narration, ça facilitera le travail des comédiens qui n’en peuvent plus (les pauvres !) de devoir déballer des niaiseries à tour de bras.
    Et commençons déjà par les séries T.V.
    A quand un PSYCHOVILLE français ???

    La féerie a évidemment une place de choix dans ta vie et ton oeuvre. Quelle est d’ailleurs ta créature féerique préférée et pourquoi ?
    Mes enfants ! Quand ils sont nés, ils ressemblaient tous à des korrigans. C’est chou, un korrigan, c’est poilu !
    Plus sérieusement, je ne suis pas spécialement accroc à un personnage en particulier. J’aime les fées, les poulpiquets, les anglais, les bretons, les petits, les gros, les pas-beaux, les mignons… Ils ont tous leur raison d’être, je les aime tous.

    On imagine aussi qu’en dix années, il y a eu des rendez-vous manqués… Quel est ton plus grand regret ?
    Ne pas avoir fait ne serait-ce qu’un album avec Didier Convart. C’est la seule chose… Pour le reste, l’avenir me permettra sans doute de réaliser mes autres rêves.

    Dans 10 ans…

    Des envies en-dehors des collections suivies ?
    En tant que dessinateur, oui. Mais c’est trop tôt. Je ne peux en dire plus, j’hésite actuellement entre trois possibilités dont un space-opéra, un celtic et une fantasy en rapport avec un film bien connu.
    L’année prochaine, je sors de nouvelles collections.
    1800 – des récits basés sur des personnages et des romans du 19ème siècle tels que Sherlock Holmes, docteur Hide, Nemo , le tout mâtiné d’un zest de fantastique.
    Space-Opera – Tout est dans l’intitulé. Cette collection présentera ce qui s’approche le plus de Dune, Hypérion ou les chroniques de Riddick.
    Anticipation – une collection qui se situe dans notre futur proche. Soit après une catastrophe sans nom, soit après une performance technologique qui parque notre univers.

    Où sera Jean-Luc Istin et qu’aura-t-il accompli de plus ?
    Dans 10 ans,Oulaaaaa. Un film ? Une comédie bien niaise ? Un drame social avec une héroïne qui meurt avant la fin… ?
    60 séries soleil celtic ? 30 série secrets du vatican ? Nous verrons bien…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2009

  • Nouveaux Fantômes bretons – du Laurens de la Barre, éditions PyréMonde

    Nouveaux Fantômes bretons, contes, légendes et nouvelles
    DU LAURENS DE LA BARRE (E.
    )
    Editions PyréMonde

    Présentation de l’éditeur:

    « Les légendes bretonnes sont aussi des Fleurs de Bretagne. Elles sont sœurs des chants de nos bardes et forment le fonds de la poésie primitive des Bretons.

    Les recueillir, les publier, c’est donc travailler, non à une œuvre personnelle, mais à une œuvre qui touche à l’intérêt littéraire du pays », déclarait l’auteur en publiant Les Fantômes bretons. Le succès de ce premier livre le poussa à publier ces Nouveaux fantômes bretons en 1881.

    Alors laissez-vous entraîner par l’imagination féconde des paysans et des marins de Bretagne qui vous proposent un brin de chemin avec leurs nouveaux fantômes…

    Ernest du Laurens de la Barre, avocat, juge de paix, né à Quimperlé (1819-1882), fut un des précurseurs dans la collecte du folklore breton, au même titre que des Hersart de la Villemarqué, Sébillot ou encore Souvestre.

    Langue : français — ISBN : 2.84618.573.5 — Code : AVL091 — Format : 14,5 x 20,5 cm — Nbre de pages : 216 — Date d’édition : 2008.

    Notre avis:

    Encore une petite pépite du XIXe siècle accessible grâce au travail des éditions PyréMonde. Ce recueil suit « Fantômes bretons » du même Ernest du Laurens de la Barre, collecteur né à Quimperlé en 1819 et mort en 1882. Cet ancien avocat et juge de paix s’arma autrefois d’un crayon pour relever, lors de veillées contées, toutes ces histoires merveilleuses qui hantaient les campagnes bretonnes. Après le sucès de son premier recueil, l’auteur renouvella donc ici son exploit. Et c’est à un cortège de fées, de korrigans, de géants et, bien entendu de diables, qu’il donne la parole. On y croise le célèbre géant Hok-Bras, une bonne fée de la fontaine de Barenton, la célèbre chanson inachevée des korrigans… Le tout bien écrit et très agréable à lire. Un livre tout indiqué pour les longues soirées d’hiver qui se préparent…


  • Nains, lutins et autres gnomes – Casterman

    Nains, lutins et autres gnomes
    Auteur :  Michel Bonnet
    Illustrations: Caroline Picard
    Date de parution : 01/04/2009
    Collection : Documentaire
    Série : Bibliothèque du Fantastique
    Editions Casterman
    Tome : 8
    Pages : 64
    Dimensions : 23.6×28.7×1.1 cm
    Prix : 14,95 €

    Présentation éditeur:
    Figures clés de l’imaginaire fantastique, les nains ont bénéficié récemment d’un fort regain d’intérêt grâce aux succès de films comme Le Seigneur des anneaux ou Eragon, qui font une place de choix à ce peuple fascinant. Fort de ce contexte porteur, c’est donc à une cartographie de l’univers riche et complexe des nains que s’attelle, après les fées, les dragons, les elfes et autres sirènes, ce nouveau volume de La Bibliothèque du fantastique. Car il n’y a pas, comme le met en évidence le panorama documentaire établi ici par Michel Bonnet, une seule population de nains, homogène, mais au contraire d’innombrables « familles » et branches distinctes, différenciées par leur origine, leur culture, leurs moeurs, etc. Nains travailleurs ou nains combattants, Korrigans, Pixies, Gobelins, Hobbits ou Brownies – sans oublier le francophone Farfadet -, voici donc une riche galerie de portraits à découvrir par le menu. Côté visuel, on peut évidemment compter sur le talent de Caroline Picard (une habituée de La Bibliothèque du fantastique, avec déjà trois ouvrages à son actif), qui, avec un enthousiasme communicatif, met brillamment en images cette tribu remuante et toujours attachante.

    Notre avis:
    Sentiment étrange que celui qui naît au fil des pages de ce huitième tome de la Bibliothèque du Fantastique. Déjà, mélanger nains et lutins est un choix qui se discute. D’accord, on prend pour critère la taille… OK. Ensuite, tout est fortement mélangé comme si l’auteur avait picoré de ci de là anecdotes et créatures, coutumes et légendes pour en régurgiter un méli-mélo féerique qu’on a du mal à digérer. Et puis, il y a les oublis. Comment peut-on omettre de parler des Nutons d’Ardenne dans un ouvrage français sur les lutins, gnomes et nains ?
    Bref, pas très réussi ce huitième tome alors que certains des précédents comme celui sur les sirènes ou encore les fées étaient vraiment très bien documentés avec une information bien restituée et claire à la lecture. Ramener les légendes à des exemples actuels tirés des livres, films et jeux de fantasy, pourquoi pas, mais faisons-le de façon intelligente, en s’en servant pour en apprendre plus à la jeunesse sur féerie, pas en leur donnant des arguments supplémentaires pour tout mélanger.
    Les illustrations de bonne qualité sauvent un peu l’ensemble du livre même si, là aussi, on dessine beaucoup de nains, un peu de gnomes et quelques lutins pas toujours heureusement placés sur les pages en rapport…

    En résumé, un ouvrage qui manque beaucoup de cohésion et d’une présentation bien pensée.

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  • Lutins

    Les lutins désignent de petits êtres de féerie. Ils ont de nombreux noms dans de nombreuses cultures : farfadets, korrigans, brownies, cluricaunes, hobgoblins, foletti, pixies
    Chaque lutin vit en groupe ou isolé et possède ses particularités. Il existe deux grandes catégories de lutins, les lutins domestiques, habitués aux hommes et leur rendant souvent de grands services si ces derniers respectent leur part de marché. Les lutins sauvages, plus éloignés du monde des hommes à qui ils jouent bien des tours et représentent parfois un gros danger pour celui qui les croise.
    Le mot lutin provient du latin Neptunus, du nom d’un démon, qui devint luitum, « démon malicieux ». Lutin est également un adjectif signifiant espiègle. Un trait de caractère totalement en adéquation avec ces petites créatures.
    La plupart du temps le lutin est représenté comme un petit être rabougri, coiffé ou non d’un chapeau. S’il est habillé, ce qui n’est pas toujours le cas, ses vêtements seront ornés de symboles le rattachant à la région où il demeure ou à ses domaines de prédilection. Sa taille le rapproche des gnomes.

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