Étiquette : fée

  • Sur la trace des fées – Marie-Charlotte Delmas – Glénat

    Sur la trace des fées

    Marie-Charlotte Delmas

    Editions Glénat

    Prix: 22.99€

    Présentation de l’éditeur :

    Chaque région, chaque contrée possède sa pierre des fées, sa colline mystérieuse, un endroit où les créatures du petit peuple aiment à se rencontrer. Il suffit de consulter un atlas ou d’écouter ceux qui vivent au rythme de la nature pour les découvrir au détour d’un talus, à la lisère d’un bosquet. « Table-des-fées » ou « Trou-des-fées » n’est-il pas le témoignage manifeste de la présence – pas si lointaine – de ceux et celles qui se jouent, avec innocence ou malignité, des hommes ? Qu’elles que soient leurs noms ou leurs apparences, les Fées ont modelé l’histoire secrète de la France, prodiguant bonheur ou mauvais oeil. Mais surtout fournissant matière à mille et une veillées emplies de contes et de fables…
    Marie-Charlotte Delmas a ouvert ce grand livre d’images. On pourrait se demander si une petite fée ne s’est pas nichée dans le creux de son épaule, tant son ouvrage apporte documentations, témoignages et extraits littéraires. Parcourant les régions, de petites notices révèlent leur existence en les inscrivant dans leur terroir. Le charme ne serait pas complet si des gravures d’époques ou des photographies des sites ne venaient illustrer ces pages, riches en enseignement.
    La collection « Labyrinthe », comme à son habitude, nous enseigne à voir autrement, à prendre le temps de méditer, s’ouvrir à des savoirs immémor iaux. Un bel ouvrage qui trouvera sa place dans toutes les bibliothèques !

    Notre avis:

    Un livre tel que celui-ci, nous en avions rêvé et Marie-Charlotte Delmas l’a fait ! Nous avions quelque peu croisé son nom à ses débuts, au temps où elle devint l’amie et confidente de Claude Seignolle. Comme ce traceur de légendes, ce collecteur de récits oraux, Marie-Charlotte Delmas se mit alors à suivre la trace des fées et des légendes. Ce livre, paru en 2004, reprend, région par région, les fées de France en en dressant un petit portrait. Le tout englobé dans de jolies aquarelles et des gravures XIXe collectées, elles-aussi, par l’auteure. Si vous aimez les fées et désirez vous aussi vous lancer sur leurs traces lors de vos week-ends ou vacances passées en France, voilà bien l’ouvrage qu’il vous faut absolument. Et si vous voyagez, n’hésitez pas à nous envoyer vos photos et descriptifs de ces lieux enchantés pour qu’on puisse les placer sur ce blog et les partager avec tous les lecteurs !

  • Ankou, lève-toi – Editions du Barbu

    Ankou, lève-toi
    HOUDAER Frédérick
    Genre : Polars & Grimoires
    Prix : 9.5 €

    Présentation de l’éditeur:

    1944 ; En Bretagne, la « bataille des ports » est engagée. Le VIIIe Corps d’armée américain marche sur Brest, détruite par quatre années de bombardement. Tout le pays de Léon est sillonné par les GI. Sur les routes défoncées, les accidents se multiplient. Une nuit, une jeep US percute la charrette d’un paysan. Drôle de paysan… Voulant secourir leur victime, les soldats découvrent un être squelettique portant chapeau, agrippé à une faux… Confiée à la hiérarchie militaire, la « dépouille » est mise à l’isolement, sous bonne garde. Deux cameramen sont bientôt détachés à son chevet… 2007. Éric Jaillet, journaliste lyonnais, essaye de retrouver d’étranges images : celles de l’Ankou – « l’ouvrier de la mort » – filmé par les Américains. L’enquête commence en Bretagne et se poursuit aux États-Unis. Mais la traversée de l’Atlantique n’est rien à côté de celle qui attend Jaillet… Du personnage le plus emblématique du légendaire breton aux Sorcières de Salem américaines, c’est à un grand télescopage des mythes que nous invite ce malicieux polar féerique.

    Notre avis :

    Troisième livre de cette collection qui mêle fond fantastique issu du monde des légendes et la contemporanéité du polar. Et il faut dire que cette troisième lecture fut notre préférée. Un langage clair, direct, sans fioritures qui mène le lecteur à l’essentiel: l’histoire. Mais non sans être dénué de quelques tournures poétiques, de quelques phrases joliment écrites qui rend le style fort agréable. Et puis, l’histoire, l’intrigue originale: et si l’affaire Rosswell ne mettait ps en scène un soi-disant extra-terrestre mais l’Ankou, personnage emblématique du folklore breton ? Loufoque comme idée de départ ? Peut-être mais rassurez-vous, l’idée est traitée intelligemment par l’auteur et c’est tout en finesse que l’on suit les aventures de son héros-journaliste parti enquêter sur ces bretons recueillis par Lyon et qui le mènera jusqu’aux bases militaires américaines et leur terrible secret. Le livre se lit sans embûches et avec une belle sensation tout au long du récit. A découvrir pour tous ceux qui n’ont pas peur de l’Ankou !

  • Interview de Séverine Pineaux et Mickaël Ivora pour la sortie d’Ysambre: La femme-graine – Editions Tournon

    YSAMBRE… Un bien joli nom pour un monde fabuleux où l’on aimerait se perdre malgré les dangers… Une oeuvre qui avait connu un beau succès lors de son premier volume ce qui a pu en faire naître un deuxième. Naissance… Tel est le mot-clé de cette suite imaginée par Mickaël Ivora et Séverine Pineaux que le Peuple féerique a croisé le temps de quelques questions…

    C’était une volonté dès le départ d’écrire une suite à Ysambre ?
    Séverine: Pas du tout ! Ysambre était mon premier livre personnel, nourri par 7 années de peinture. Quand il est paru, j’en étais très contente mais j’avais aussi la sensation d’avoir été au bout de l’aventure. Ysambre est un livre atypique en France et nous ne savions pas si il allait trouver son public. C’est le succès rencontré et sa durée dans le temps qui m’ont fait prendre conscience que le monde d’Ysambre méritait un développement. Trois ans avaient passé et j’avais peint beaucoup de tableaux sur mon thème de prédilection, les êtres-arbres. Nous pouvions repartir sur les sentiers du vieux bois avec le même processus créatif d’aller -retour entre le peintre et l’écrivain qui avait donné naissance au premier tome.

    Mickaël : Quand on a reparlé de faire une nouvelle petite incursion dans Ysambre, j’envisageais alors juste un petit « guide », qui aurait passé en revue quelques lieux et personnages de l’univers. Et puis on a creusé le sujet, et on s’est finalement embarqués dans un livre aussi important que le premier ! C‘est vrai qu’il y avait volontairement beaucoup d’ellipses et de non-dits dans le premier tome – pas mal d’éléments à côté de la forêt elle-même qui n’étaient que brièvement décrits en annexe par exemple.

    Comment avez-vous travaillé sur ce second volume ?
    Séverine : De la même manière que sur le premier, Mickaël a développé une histoire qui intégrait des tableaux existants et j’ai ensuite réalisé les dessins complémentaires nécessités par la narration.Je suis simplement plus intervenue sur la maquette cette fois ci, car nous travaillons dans deux villes différentes et il était plus simple que je mette en place les pages, enrichies de tous les croquis et dessins dont je dispose avant que Mickaël ne les finalise.

     

    Peut-on dire qu’Ysambre est une oeuvre à message ?
    Séverine : Ysambre est traversée par mes préocupations écologiques, par des idées philosophiques sur l’équilibre et l’interdépendance de tous les êtres vivants, ce sont des thèmes qui habitent ma peinture . Ils croisent des interrogations sur la nature du temps et la perception subjective, donc divergente selon les êtres, que l’on a de la réalité. Cependant il n’appartient pas aux peintres de développer des idées avec des mots mais plutôt, comme les sylphes, de les exprimer à travers des émotions…

    Comme pour le premier tome, plus qu’un livre, c’est un objet d’art. Différents papiers, différents effets. Et cette couverture, parlez-nous un peu de cette découpe…
    Mickaël : Quitte à faire un livre-objet, on a voulu se faire plaisir 🙂
    C’est très ludique du coup, on a des images dont la lecture se complète lorsqu’une page de calque vient se poser par dessus, et ce cahier intérieur au papier épais sur lequel on a pu faire un fac-similé de manuscrit assez étrange…Pour ce qui est du trou dans la couverture, c’est une envie de longue date. Un vrai cauchemar pour l’imprimeur, en même temps, car les emplacements devaient être millimétrés… Du coup, le chef de fab’ de notre éditeur a sacrifié un exemplaire du premier livre en découpant un trou dans la couverture et en collant dessous une impression des pages de garde, afin de montrer précisément à l’imprimeur le rendu final.

    Séverine: Depuis le premier tome, nous voulions faire un « livre -objet », un « livre-promenade » . Sur ce deuxième volume, l’éditeur nous a d’avantage suivi dans cette voie et nous avons tenté de trouver le point d’équilibre où ces éléments procurent effet de surprise et un plaisir tactile tout en servant la narration et sans tomber dans le gadget. Pour ce qui est de la couverture, Philippe Moreau, notre directeur de projet, nous a confirmé sa faisabilité et nous a permis de réaliser ce rêve, que nous avions déjà pour le premier tome. J’ai eu à treize ans un choc artistique en découvrant à Londres la pochette d’un disque d’Emerson, Lake and Palmer réalisée par Giger ( qui n’était pas encore mondialement connu pour Alien ) Cette couverture représentait un crâne inséré dans une structure mécanique et s’ouvrait par le milieu, révélant à la place du crâne, le visage d’une très belle jeune femme aus yeux fermés. C’est un peu de cette émotion que j’ai cherché à transcrire avec notre couverture de branches mortes ouvrant sur une femme en fleurs…

     

    Vous avez voulu ce second opus plus dur que le précédent, moins onirique en fait. La mort, la maladie et une certaine violence y sont présents. Le précédent volume sans n’être que lumière semblait moins sombre, non ?

    Mickaël : C’est vrai, il y a un côté plus gothique, plus noir – qui est peut-être lié à des épreuves personnelles traversées ces dernières années. En même temps, j’aime les visuels un peu sombres, les engrenages, l’aspect biomécanique… et je trouvais intéressant de montrer plusieurs facettes de la forêt. On pouvait déjà voir dans le premier tome quelques signes avant-coureurs de la menace qui plane sur Ysambre, ceci dit.

    Séverine : A côté de mon amour pour la poésie féérique, je confesse un goût pour les ambiances gothiques, romantiques et sombres, et j’avais envie de traiter des images plus inquiétantes, Mickaël était partant sur cette voie et cela a sans doute amplifié encore cet aspect plus obscur du deuxième tome.

    Ce second volume annonce une naissance. En même temps cela reste plutôt discret. On s’attendait à voir le titre à quelque chose de plus explicite…
    Mickaël : C’est un peu plus qu’une naissance en fait, car ce que sème la Femme Graine du titre c’est aussi des idées, une façon différente de voir le monde… et la transformation de l’humanité.

    Séverine :
    La narration de Mickaël a toujours été elliptique, ce qui me convient parfaitement, car j’aime que l’imagination de lecteur participe au livre.

     

    On y découvre aussi Tourgrise, la cité des Mathiciens. C’est le monde opposé à Ysambre ? Son contraire ou son complémentaire ?
    Mickaël : Je pense qu’on peut dire que c’est son complémentaire, une cité qui fait appel à la technologie – même s’il s’agit souvent de récupération d’artefacts des temps anciens, de machines à vapeur…- mais qui n’est pas pour autant un tombeau de grisaille commes nos villes actuelles. A travers la végétation qui envahit les ruines, ou encore ces forêts miniatures qui poussent au sommet des bâtiments, on voit que ses habitants n’ont pas totalement oublié l’importance de notre environnement.

    Séverine:
    Oui, c’est plutôt comme les deux faces d’une même pièce – pour se développer, Drudicca et Mathiciens devraient se rejoindre. Cela correspond à notre vision de l’écologie, qui, pour moi, doit passer par la science et la technologie de pointe et ne pas être un simple retour à un passé rêvé en âge d’or…

    On a pu remarquer la naissance de quelques Ysambre depuis la sortie du premier volume. Ça fait quoi d’être à l’origine de ce nouveau prénom ?
    Séverine : Je trouve cela absolument magique ! C’est le plus beau compliment qu’on pouvait nous faire, un nom est chargé de beaucoup d’émotions conscientes et inconscientes et que nos mots et nos images aient crée un rêve dont on a voulu faire cadeau à des enfants à naître est une vrai récompense pour notre travail…

    Mickaël :
    On a pensé la même chose: magique ! Dans plus d’un sens, d’ailleurs, puisque la magie voit se concrétiser ce qu’imagine le magicien… Vraiment, on ne peut pas rêver plus beau cadeau.

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008

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  • Interview de Sandrine Gestin pour la sortie du artbook "Le Temps des fées" – Au Bord des Continents

    Lorsqu’on plonge dans l’artbook de Sandrine Gestin, joliment intitulé Le Temps des fées, on se rend compte que l’artiste est aussi lumineuse que le sont ses tableaux. Au fil des pages, Sandrine se dévoile, ouvre la porte de son univers devant nos regards qui passe de la beauté d’une peinture à la douceur de ses mots. Un de nos petits lutins s’est glissé auprès d’elle pour lui poser quelques questions…


    A la lecture du livre, on a vraiment l’impression de pénétrer votre intimité. Vous y précisez être une grande timide. C’était donc un sacré exercice que d’écrire tout cela, de vous livrer… L’avez-vous ressenti comme une libération ?
    Je ne sais pas si c’est une libération, mais en tout cas, c’était un besoin… Besoin d’expliquer que les choses ne se font pas toutes seules, besoin de dire qu’on ne peut pas dissocier son travail de son évolution personnelle, besoin de souligner qu’avec du courage et de la volonté, on peut dépasser beaucoup de choses, notamment la timidité…

    J’avais aussi envie de partager quelque chose… D’être plus proche encore des lecteurs.

    C’est plutôt rare qu’un artiste de haut niveau ose présenter ses travaux de jeunesse, voire même les dessins réalisés adolescente…
    C’est drôle, mais plusieurs personnes m’ont fait la remarque, alors que, personnellement, je trouve cela naturel… Je l’ai fait parce que certaines personnes pensent que j’ai toujours dessiné comme aujourd’hui… C’est bien sûr faux ! Certes, j’ai toujours eu des facilités pour le dessin, mais il y a aussi beaucoup de travail derrière. C’est le travail qui fait la différence !

    Ce livre est sous-titré « 15 années de croquis, aquarelles, peintures… ». Il y a 15 ans paraissait en effet votre première publication mais vous dessiniez avant cela, non ?
    Oui…Ce sont 15 années en tant que professionnelle.
    Je dessine depuis que je suis toute petite, mais c’est devenu sérieux à l’adolescence. Et c’est il y a 20 ans, en entrant dans mon d’école d’Arts Graphiques, que le dessin et la peinture sont devenus mon quotidien…

    La première fois que j’ai vu un de vos tableaux, j’ai ressenti quelque chose d’intense. La lumière qui s’en dégageait ressemblait à la musique. Quelque chose touchant aux sentiments sans que la parole soit nécessaire. Quelque chose d’immédiat. En lisant votre artbook, je n’ai pas été étonné une seconde de cet amour qui vous entoure, celui que vous donnez et que vous recevez. C’est très important pour vous, de vivre en aimant, d’aimer et d’être aimé ?
    C’est très gentil ce que vous dites… Oui, vivre en aimant, comme vous le dites si bien, est primordial pour moi. Ne pas aimer et ne pas me sentir aimer, me détruirait, tout simplement. Je suis heureuse que vous ayez senti cela dans mon Artbook…

    Je ne peux pas dessiner, créer ou écrire si je suis malheureuse. C’est impossible pour moi.
    Alors, je m’emploie à m’entourer d’amour. Mon mari, Didier et mes animaux sont ma source de bonheur.

    Ce que vous ne dites pas par contre dans l’artbook, enfin, me semble-t-il, est que beaucoup de personnages représentés ont pour modèle votre mari Didier ou vous-même…
    Oui, c’est vrai… Je dois avouer que mon mari est vraiment le type d’homme que j’aime, alors, quand je pends un personnage masculin, j’ai envie qu’il ressemble à Didier…

    Quant à la ressemblance avec moi, je crois qu’elle est inévitable. Car, lorsqu’on a besoin rapidement d’une position ou d’un modèle, quoi de plus facile que de s’utiliser soi-même.

    Depuis 2006, vous publiez énormément. Un grand changement dans votre vie ?
    Nous avons quitté Paris ! Et nous nous sommes installés en province, d’abord en Dordogne, puis dans le Lot. Je crois que la vie Parisienne pesait beaucoup sur moi, sans que je m’en rende compte, bien sûr. En vivant à la campagne ou dans un petit village comme actuellement, je crois que j’ai retrouvé mon énergie… Et puis, cela a concordé avec ma rencontre avec Patrick Jézéquel, créateur des éditions Au Bord des Continents. Il m’a fait confiance, et m’a donné la possibilité de m’exprimer totalement, notamment d’écrire…

    Aujourd’hui, comment se passe la journée-type de Sandrine Gestin ?
    Et bien, je me réveille vers les 8h30/9h du matin. Je commence à travailler vers les 10h en me mettant devant mon ordi. Je réponds à mes mails, et prépare ma journée. À 11h, j’enfile mes bottes et je prends la voiture pour aller voir mes chevaux, à 10 min de chez moi. Je reviens vers les 12h20 /13h. Après le déjeuner, je reprends entre 14h et 14h30, selon la quantité de travail que j’ai. Ensuite, je travaille jusqu’à 19h30/20h. Et quand j’ai vraiment beaucoup de choses à faire, je reprends vers les 21h pour finir entre minuit et 3h, selon…

    Dans l’art-book, quelques pages font place aux lutins. Un personnage que vous semblez de plus en plus maîtriser au fil des tableaux. Comptez-vous faire un jour un livre autour de ce thème ?
    J’aimerais, c’est vrai, consacrer un livre à ces petits diables de lutins… J’attends d’avoir l’inspiration pour écrire une histoire intéressante… Je ne voudrais pas que ce soit une histoire uniquement destinée aux enfants…

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les Elfes et les Fées partagent mon cœur ! J’aime surtout l’esprit de la beauté, de la légèreté et de l’intelligence. Toute créature répondant à ces critères me plaît !

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008

    Le Temps des fées est paru aux éditions Au Bord des Continents

    Petit lien vers le site web de Sandrine Gestin pour prolonger votre voyage…

  • Best of Faeries – Jean-Baptiste Monge – Au Bord des Continents

    Voici un joli portfolio de 15 images détachables pour le petit prix de 19,90 € proposé par les éditions Au Bord des Continents. Parmi ces 15 tableaux féeriques qui trouveront certainement une place dans votre slaon ou bibliothèque, cinq inédits ! Et chaque illustration de 30 x 40 cm possède en son verso une petite explication de l’auteur à son propos. Voilà un très joli cadeau de Noël pour tout amateur de fées ou de lutins !

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