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  • Le Folklore de France: la Mer – Paul Sébillot – Editions PyréMonde

     

    Le Folklore de France: la Mer
    Paul Sébillot
    Editions PyréMonde

    Présentation éditeur:

    Nouvelle édition de ce monumental ouvrage sur le folklore de la France. Ce tome (2-a sur 4) reprend la partie consacrée aux traditions de marin ou celles ayant trait à la mer, aux îles, rochers, grottes marines, aux navires légendaires, etc. On est surpris de la richesse du folklore recueilli, de sa diversité : on se prend à rêver tout au long des pages de ce livre, classique parmi les classiques du genre.

    Paul Sebillot, né à Matignon (Côtes d’Armor) en 1843 (il meurt en 1918), est une des figures majeures du folklore breton et français dans son ensemble. Auteur de nombreux ouvrages dont la Littérature orale de la Haute-Bretagne et surtout de ce Folklore de France, édité en 4 fort volumes entre 1904 et 1907.

    Format : 16 x 24 cm — Nbre de pages : 166 — Date d’édition : 2006/2008.

    Notre avis:

    Les côtes bretonnes sont riches de légendes et de créatures féeriques. Aujourd’hui, tout amateur de fées le sait. Mais ce savoir a été transmis grâce à des collecteurs et des passeurs tels que Paul Sébillot. Se plonger dans la lecture du Folklore de France est comme opérer un retour aux sources, revivre une époque où le train et l’électricité n’avaiet pas encore chassé les fées. On y croise le lutin Nicole, le curieux Saint-Nicolas, les Korrigans, on pénètre les grottes aux fées jusque loin sous les terres. Anecdotes, superstitions, croyances… autant de sources et d’histoires merveilleuses que nous transmet Paul Sébillot dans ce précieux ouvrage réédité par les éditions PyréMonde qui poursuive leur travail sur le folklore des régions de France. On ne devrait lire aucune encyclopédie féerique, aucun livre actuel sans passer un jour par la case Sébillot et ce Folklore de France. Totalement indispensable.

  • Fae: rencontre avec une créatrice de vêtements féeriques

    L’imaginaire féerique se decline et se vit d’une multitude de façons. Cette fois, notre regard s’est porté sur une jeune styliste aux creations médiévales-fantastiques de toute beauté. Et puisque son enterprise naissante porte le doux nom de Fae, il nous a paru important de lui poser quelques questions et, ainsi, de vous la presenter… 

     
    D’où t’es venue cette passion alliant un univers médiéval-fantastique, féerique et la création de vêtements ?
    J’ai toujours été attirée par l’univers médiéval- fantastique. Petite je lisais déjà beaucoup de contes et de mythologies, j’ai découvert le Seigneur des Anneaux très tôt et l’oeuvre de Tolkien a été une vraie révélation. Les jeux de rôle m’ont aussi attirée très tôt : mon grand frère en faisait à l’époque, ainsi que des Grandeur Nature (ou « GN »), et je trouvais ça fascinant. J’en ai fait dès que j’ai pu et c’est grâce aux GN que j’ai fait mes premiers costumes, voilà ce qui m’en a donné le goût, même si au départ ça ne ressemblait pas à grand-chose !

     Quel genre de vêtements aimes-tu le plus créer ?
    Aaah, les robes médiévales ! Enfin, elles ne sont pas véritablement médiévales, historiquement parlant c’est plus un mélange, mais je parle du genre de robes que l’on peut voir par exemple dans le Seigneur des Anneaux, le film. Ce sont des merveilles ! Avec une foule de détails, de finitions, que l’on ne soupçonne même pas à l’écran ! Je suis loin d’avoir le niveau mais je m’y emploie, et même si cela demande beaucoup de travail j’adore ça ! Mon seul regret est qu’il n’y ait pas assez de circonstances pour les porter.

    T’inspires-tu de légendes particulières ? Ou de musique ?
    J’aime particulièrement les mythes et légendes celtes et scandinaves, mais ils constituent une toile de fond, un contexte, sans m’inspirer de façon directe
    bien que leur influence soit indéniable. Je suis plus marquée par la littérature fantastique avec des auteurs comme Michael Moorcock (Le cycle
    d’Elric), George R .R. Martin (Le cycle du Trône de Fer), ou bien sûr et principalement, Tolkien. Son oeuvre est pour moi une source inépuisable d’inspiration.
    Pour ce qui est de la musique, bien sûr ! Je ne peux coudre sans musique et elle stimule l’imagination. Pour citer quelques artistes, j’aime particulièrement Omnia, Narsilion, Summoning et les pyrénéens de Stille Volk, et on retrouve d’ailleurs leur musique dans mes défilés, normal !
    Sinon je puise aussi beaucoup dans les oeuvres d’illustrateurs tels qu’Alan Lee, John Howe, Brian Froud, ou Brom.

    Tu fais beaucoup de défilés? Quelles sont les principales reactions des gens?
    Pour le moment je n’ai que deux défilés à mon actif vu que Faë n’est lancée que depuis mars 2009, mais j’aimerais en faire environ deux par an. J’ai été très agréablement surprise des réactions des gens venus au défilé de mai, duquel j’attendais beaucoup. Je l’avais organisé pour lancer Faë et essayer de
    présenter un éventail diversifié et représentatif de mes différentes créations, donc je me demandais quel allait être le retour. Et bien c’était très positif !
    J’ai été très félicitée, les gens semblaient emballés et contents, quell soulagement ! Bon après je ne me fais pas d’illusions, on ne peut pas non plus
    plaire à tout le monde et de toute façon je n’y compte pas, mais ça reste très encourageant. Et sinon j’ai pu remarquer que les robes médiévales font toujours leur petit effet sur la gent féminine, ce doit être le syndrome princesse, on a beau grandir il faut croire qu’on n’y échappe pas toujours complètement. Héhé !

     


    As-tu l’impression qu’il y a un mouvement qui s’est créé autour de l’imaginaire féerique ? Avec ses artisans, ses musiciens, ses conteurs, etc.
    Comment l’expliques-tu ?

    Oui, il y a un réel mouvement avec de nombreuses ramifications, certaines tendent plus vers le médiéval par exemple et d’autres vers le féérique en effet, mais tout est souvent lié. Je dois toutefois avouer que la mièvrerie autour des fees a tendance à m’agacer, enfin cela dépend des approches bien sûr.
    Comment l’expliquer ? Nous avons tous besoin de rêves, après nous l’assumons plus ou moins. Mais dans ce monde, comment ne pas avoir besoin d’évasion ?
    L’air de nos villes sent mauvais, nous marchons sur du béton et le ciel est caché par de grands bâtiments qui se ressemblent tous. Ce regain d’intérêt pour l’imaginaire féerique est comme un retour aux sources, c’est une bouffée d’air pur ici bas pour les déracinés que nous sommes. Enfin, c’est un point de vue personnel.

    Quelle est ta créature féerique préférée et pourquoi ?
    Le dragon ! Parce qu’il est emblématique de l’imaginaire fantastique et a une symbolique très forte. Créature féroce et destructrice,  liée à la terre et au feu, gardien primitif et ancien, c’est un symbole de puissance, notamment dans les mythes scandinaves. Cette puissance a d’ailleurs beaucoup été sous-estimée comme dans l’univers de Donjons&Dragons où les héros tuent des dragons à tout va, mais enfin, un dragon, ce n’est pas rien ! Moi je parle de Fafnir, d’Ancalagon le Noir, de Glaurung, et Smaug le Doré ! Le dragon, c’est le gardien de notre univers merveilleux.

     

     Ton actualité, tes projets?
    Et bien tout d’abord l’ouverture prochaine du site internet, pour le mois de novembre j’espère ! Il fera vente en ligne vu que je ne souhaite pas ouvrir de
    boutique (du moins pour le moment) et je pourrai aussi prendre des commandes. J’aimerais refaire un défilé bientôt, mais ce ne sera pas avant le début du printemps, je pense. Et sinon il est prévu que je fasse des salons de créateurs et surtout des fêtes médiévales, mais je dois d’abord passer mon permis (et oui…)! En attendant le site web (www.fae-creations.fr) vous pouvez toujours visiter ma page myspace :  www.myspace.com/fae_creations. Pour me contacter :
    juliane@fae-creations.fr. Au plaisir de croiser votre route!

    Propos recueillis par le Peuple féerique en octobre 2009.

  • Little Folk of Faery, le jeu a son site

    Le jeu Little Folk of Faery, bientôt disponible, vient de mettre en ligne son site officiel. On peut y découvrir le principe ainsi que de très beaux fonds d’écran féeriques à télécharger. Un univers des plus alléchants dont le Peuple féerique vous reparlera très bientôt.

  • Le Monde de Faerie – Brian Froud (éditions Fetjaine)

    Le Monde de Faerie
    Brian Froud
    Editions Fetjaine
    240 x 330mm
    Sortie: 1er octobre 2009
    Prix: 29,90€

    Présentation éditeur:

    Un événement : un beau livre exceptionnel, par le grand maître de la peinture et de l’illustration féérique. La somme de toute son oeuvre, avec de nombreux « bonus ».

    Il y a 25 ans, Brian Froud publiait avec Alan Lee le livre Fairies (Les fées), qui marqua une génération entière d’illustrateurs et définit les canons de la peinture « féérique ». Cet album en est la suite longtemps attendue et montre l’évolution exceptionnelle du travail de Froud. Explorant tous les thèmes de l’imaginaire et du fantastique, de Peter Pan au « Green man » en passant par tout un univers de fées, de gnomes et de gobelins, ce livre est un événement qui enthousiasmera tous les amateurs du Seigneur des Anneaux ou de Narnia. Chacune de ses oeuvres reflète une maîtrise, un humour, une sensualité et une créativité extraordinaires. Un beau livre à moins de 30 euros qui marquera la fin d’année.

    Notre avis:

    Deux jours. Cela nous a pris deux jours pour feuilleter, admirer, lire et relire ce magnifique livre ! Un ouvrage parfaitement réalisé (si ce n’est quelques coquilles malheureuses dont la pire est certainement « Alan Leen » comme co-auteur de Les Fées…). Mise en page efficace, une atmosphère unique pour une valorisation des oeuvres de Maître Froud. Le texte très personnel de l’artiste nous invite à pénétrer l’intimité de son monde, de ses pensées, de ses croyances… Une intimité que nous avions déjà eu le plaisir d’effleurer lors de son interview. Une fois le livre refermé, on arrive enfin à comprendre en partie pourquoi Brian Froud dégage autant de force dans ses dessins et tableaux. Il est alchimiste. Il a réussi, dans son domaine, à mélanger avec précision l’Art, la Vérité et l’Amour. L’amour qu’il porte aux siens et à la Nature. La vérité au sujet du Petit Peuple en leur laissant leur liberté, leur façon d’être, leur place sur nos seuils… L’art au travers de sa maîrise et de cette insatisfaction continue, gage de perfectionnisme. Brian Froud est un grand, un très grand Monsieur et il nous le prouve par ses actes, de ses oeuvres et de ses dires. Il est un Passeur, un ami des fées, un humain autorisé à nous offrir leurs portraits… Voilà plus de 30 ans qu’il s’y consacre entiérement et avec un sucès amplement mérité. Oh oui, il est le digne héritier d’Arthur Rackham qu’il admire et considère comme son modèle. Mais ce live recèle encore d’autres trésors, de petits livrets autour de certains projets de Brian Froud et un mode d’emploi signé Neil Gaiman caché dans un recoin. Bref, il nous surprend, nous émerveille et nous fait réfléchir. Et tout cela pour moins de 30 €, alors, pourquoi s’en priver ?

  • Little Folk of Faery – Un jeu très attendu sur la chaîne jeux d’Orange

    Les amateurs de jeu et de féerie vont être comblés. D’ici un mois devrait sortir Little Folk of Faery, un jeu 100% féerique qui réunira les fées, pixies et farfadets pour une aventure des plus amusantes.

    Mickaël Ivorra, initiateur du projet, nous en apprend un peu plus : « Le jeu propose de gérer une petite communauté d’êtres féériques (farfadets, gnomes, dryades et pixies), et de les aider à rétablir l’ordre des lieux (ils ont élu domicile dans une petite boutique de curiosités abandonnée). Au fil de l’aventure, le joueur comprendra pourquoi une brume omniprésente plane sur leur petit village, et les aidera à faire fuir les créatures nostalgiques qui ont envahi l’endroit et effraient les habitants…   De nombreuses tâches l’attendent : récupérer et collectionner des runes cachées dans le décor, aider les dryades à replanter un arbre, organiser un banquet pour faire revenir des farfadets égarés, reconstruire les lieux tombés en ruine…
    Les sources d’inspiration vont de Brian Froud à Jean-Baptiste Monge en passant par DiTerlizzi, pour les visuels – beaucoup de textures très riches, « vieilles » (mousse, écorce, rouille…), très loin des jeux « casual » américains souvent trop lisses ».

    Le jeu sera disponible en téléchargement exclusif sur la chaîne jeux d’Orange (http://jeu.orange.fr), qui est accessible à tous les internautes, et une version gratuite limitée à 1h de jeu sera disponible dès la sortie.

    En attendant, pour les branchés facebook, une page est disponible ICI.

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