Étiquette : fée

  • Le livre des choses perdues – John Connolly, éditions L’Archipel

    Le livre des choses perdues
    John Connolly
    Editeur : L’Archipel
    Prix : 18.50 €

    Présentation de l’éditeur:

    Inconsolable depuis la mort de sa mère, David, 12 ans, se réfugie dans les livres pour fuir le remariage de son père et se consoler de la naissance de Georgie, son demi-frère. Un jour, il découvre un trou caché derrière des buissons, au fond du jardin, et se retrouve propulsé dans un univers parallèle, un monde étrange et hostile peuplé de trolls, de sires loups, de créatures hybrides, mi-homme mi-animal, et d’autres personnages issus de ses lectures et de son imaginaire…

    Grâce à l’aide du Garde-Forestier et de Roland, un preux chevalier, il va, après bien des épreuves – combats, énigmes à résoudre… – rencontrer un vieux roi qui conserve ses secrets dans un volume mystérieux, Le Livre des choses perdues. Ce dernier, conseillé par l’Homme Biscornu, être maléfique qui suit David depuis son arrivée, lui propose un pacte : la vie de son demi-frère contre son royaume. David trahira-t-il Georgie ? Parviendra-t-il à regagner le monde réel sain et sauf ?

    Notre avis:

    On repproche souvent aux contes de fées d’avoir été édulcoré au fil du temps. John Connolly redonne aux contes avrités dans cette histoire toute leur rudesse, leur douleur et leur poignante vérité. Dès les premières pages, griffes et ronces entourent votre coeur de lecteur et il vous est impossible de détacher votre esprit de l’aventure du jeune héros, David, victime du destin. Vous le suivrez dans l’exporation de son imaginaire, de son inconscient, avec l’espoir de voir surgir la lumière… Vous serez malmené, secoué, effrayé. L’auteur n’épargne pas ses lecteurs peut-être trop habitués à un monde ouaté, lissé, aux angles arrondis par une moralité colorée et sucrée, tout en décalage avec la réalité. John Connoly parvient à lier intimement réalité et imaginaire dans un récit d’une grande finesse. Par contre, si l’adulte que je suis a été conquis, le père se pose des questions sur la version jeunesse de l’édition du présent livre. Ceratins aspects nous semblent trop complexes pour pouvoir véritablement les comprendre avant 16 ans, même si la préoccupation princpale du livre peut l’être bien avant. Cela reste, d’après nous, un livre écrit par un adulte avec son parcours d’adulte, ses idées d’adulte…

  • Little Folk of Faery testé pour vous !

    Little Folk of Faery testé pour vous !

    On vous en avez parlé, le voilà lancé ! Vous pouvez vous procurer le jeu Little Folk of Faery sur Orange.fr ICI.

    Notre avis:

    L’idée devrait séduire tout amateur de féerie tant la conception a été bien pensée. Dans un univers vieilli, parsemé d’objets curieux, de multiples créatures féeriques évoluent au fil de l’aventure. Une aventure pour rétablir l’équilibre entre le monde des humains et la nature qui vient de débuter pour le bien de tous.
    Grâce à une petite fée vous prenant la main (le didacticiel est une merveille de facilité !) vous évoluez dans le jeu de quête en quête, vous développez 4 savoirs pour pouvoir explorer des zones et débloquer les objets, précieux sésames à la suite de votre parcours.
    Une contrée magnifique, luxuriante et tout à coup une zone de brouillard avec un petit côté nostalgique vous barre le chemin. Là, vous devez enchanter des êtres avec un joueur de flûte par exemple, pour pouvoir continuer d’accomplir vos tâches.

    Une réserve de nourriture, des fêtes improvisées… la féerie continue tout au long du jeu et vous plongera au coeur de la Magie et du Merveilleux.

    Des graphismes superbes (Vraiment un travail de haut vol!), un scénario bien ficelé pour quelques heures de plaisir. Le seul petit bémol est que ce jeu sollicite beaucoup votre carte graphique, mais même là, c’est peut-être le moment de vous équiper ou d’upgrader la vôtre !). A conseiller sans hésiter pour quiconque a l’envie de se plonger en Féerie de manière ludique !

    Joachim Delbart & Richard Ely – joueurs-testeurs de merveilles

  • Rencontre avec Ange pour la nouvelle série "Marie des Dragons" parue chez Soleil

    Frappez tambours, résonnez trompettes ! Une nouvelle héroïne est née aux éditions Soleil! Marie… Marie des Dragons. Un village ravagé, des parents assassinés, des frères et sœurs disparus. La jeune fille revient quelques années plus tard, guerrière affirmée et prête à se venger. Une nouvelle série servie avec talent par Ange au scénario et Thierry Démarez au dessin. L’occasion pour nous d’en discuter avec Ange qui avait bien des choses à dire sur le sujet !

    Marie des Dragons… Une femme, des dragons… Si on s’arrête au titre, on se demande pourquoi Ange aime tant les femmes et les dragons ?

    Quant aux femmes, la réponse est assez simple. Ange est le pseudonyme de deux auteurs – Anne (An) et Gérard (Ge). Gérard apprécie beaucoup les femmes, bien évidemment… et Anne sent bien les personnages féminins, et a plus de facilités à se mettre dans la peau des diverses facettes, positives et négatives, d’un personnage féminin. Bref, nous aimons tous les deux les femmes, chacun d’une manière très différente…

    Et les Dragons… Ah, les Dragons. Smaug, dans Bilbo le Hobbit, de Tolkien. Vous vous souvenez de cette scène glaçante et archétypale, où Bilbo s’introduit dans la caverne du Dragon… cette scène qui a fait rêver des générations de lecteurs de fantasy ? Comment ne pas aimer les dragons après ça !

    Et puis, le dragon, c’est la Bête des contes de fées. Non, mieux que ça : c’est la « Bête » tout court, c’est la « Bête » ennemie, celle à qui s’oppose le chevalier, c’est l’adversaire mythique de l’être humain, c’est la nature, son danger et sa féérie maléfique. C’est le « monstre » à l’état pur… le monstre de légende, mortel et séduisant. D’ailleurs, un dragon n’a pas besoin d’avoir la forme d’un dragon. Arachne, par exemple, l’araignée géante qu’affronte Frodo dans le Seigneur des Anneaux, à sa manière, est un « Dragon »… C’est un monstre mythique, c’est la « Bête ».

    Les dragons n’ont pas non plus la forme de dragons dans « Marie des Dragons ». En fait, ce ne sont pas vraiment des dragons… Ce sont des créatures d’Outre-Monde, à l’apparence lovecraftienne… Mais par leur essence même d’ennemis féériques, de monstres à combattre, ils sont « le Dragon », comme Marie est « Le Chevalier ».

    Je cite une phrase mise en évidence dans le dossier de presse: « Femme libre, belle et rebelle, Marie est une trentenaire indépendante qui s’assume et prend en main son destin ». Cela pourrait être le portrait de LA femme d’aujourd’hui, non ?

    Oh, bien des femmes d’aujourd’hui ne prennent pas en main leur destin… et bien des hommes aussi, d’ailleurs ! La différence est dans l’idéal qui est proposé aux femmes aujourd’hui. L’idéal qu’on leur fait miroiter, un peu cliché, un peu « cinéma », est justement celui de « la femme indépendante qui prend en main son destin ». Si elles le font, elles sont récompensées par une image positive d’elles-mêmes, reflétée par les médias, leur famille, leurs amis.

    Il y avait, avant le féminisme, des femmes libres, autonomes et fortes. Elles étaient même nombreuses, et d’autant plus admirables que le contexte ne les aidait pas. La grande différence est que l’image qu’on leur renvoyait (l’opinion publique, la famille, les amis) était négative – on les traitait de prostituées, d’insoumises, de « précieuses » (ce qui était une insulte), on leur disait qu’elles seraient plus heureuses, qu’elles rendraient les leurs plus heureux si elles reprenaient leur place. Il fallait donc qu’elles réussissent un tour de force, que n’ont pas à accomplir les femmes « autonomes » d’aujourd’hui : trouver en elles, et en elles uniquement, cette image positive…

    Dans « Marie des Dragons », nous avons fait attention à ne pas éluder le problème. Une jeune femme qui combat, qui a des amants, un meilleur ami, et qui s’habille comme un homme va avoir un retour très négatif de la société, et ce retour sera un des sujets de la série. Dans beaucoup de romans et de scénarios médiévaux dont les héroïnes sont des femmes guerrières, cet aspect est éludé – tout le monde parait trouver normal qu’une femme se batte aux côtés des hommes, et ne reste pas vierge.

    Dans Marie des Dragons, le monde est relativement réaliste… et vu sa conduite, Marie va s’attirer des ennuis.

    Soleil annonce la série comme un Thorgal au féminin. C’est un fameux défi tant ce héros est rentré dans la légende…

    C’est de la communication ! Mais la comparaison est un sacré défi, en effet. Gérard et moi avons grandi avec Thorgal, et nous sommes de grands admirateurs de Van Hamme et de Rosinski. Et non, ce n’est pas facile, pas facile du tout, d’essayer de nouer les fils d’une histoire complexe, avec des personnages forts, en faisant passer le tout avec une narration limpide et efficace comme celle de Van Hamme.

    Le succès de Thorgal repose en grande partie sur le fait de l’accompagner, de le voir vieillir, avoir des enfants… Aura-t-on un semblable parcours pour Marie ?

    Nous allons accompagner Marie sur plusieurs années – dix ans, peut-être. Et la question « Marie doit-elle se ranger ? Doit-elle mener une vie sereine et heureuse ? » fait partie de l’histoire que nous allons raconter. Elle va avoir cette possibilité, elle va avoir un choix à faire… Nous vous laissons le découvrir !

    Mais il y a de nombreux personnages de premier plan dans la série… William, Jean de Clermont, Armance, d’autres à découvrir… et eux aussi vont avoir une vie privée, une évolution personnelle. Il y a peut-être des mariages et des enfants en perspective…

    Dernière comparaison évoquée par le dossier de presse « Quand les Rois maudits rencontrent l’univers de Lost ! ». C’est une façon de surfer sur la vague des séries TV à grand succès ou d’annoncer tout simplement le mystère et le cadre médiéval de l’histoire ?

    Encore une fois, c’est de la communication… donc oui, ne soyons pas hypocrite, cette comparaison est une façon de surfer sur la vague des séries TV à grand succès. Cela dit, il n’était pas facile d’expliquer en quelques mots ce que nous voulions faire passer, c’est-à-dire que « Marie des Dragons » était une série historique avec une pointe de… de mystère, d’étrangeté, de… « quelque chose »… mais qu’il ne s’agissait pas d’une série de Fantasy, et surtout pas d’une série d’Heroic Fantasy. Et citer Lost permettait de faire comprendre tout de suite ce concept : une série réaliste, avec une pointe de… d’autre chose.

    Vous dites que vous aviez d’abord pensé à faire un récit purement historique. Pourquoi avoir changé d’avis ?

    Parce que nous avons du mal à nous en empêcher. Donnez-nous un stylo (ou un clavier) et il va en sortir des lutins, des anges, de la sorcellerie, des paradoxes temporels, le Mal Absolu… Ou bien nous allons prendre la réalité historique et la détourner légèrement, comme dans Belladone. Mais encore une fois… « Marie des Dragons » est un récit historique, ou presque. L’ambiance, la narration, le jeu des références, l’architecture… Nous utilisons l’étrange comme un outil dans un récit réaliste, pas comme le cœur de ce récit.

    Thierry Demarez semble être la pierre angulaire de ce projet. Admiratif de Rosinski, il réunit deux atouts précieux pour une série longue en tomes: il est méticuleux et rapide. A-t-il eu beaucoup d’exigences ou de craintes avant de se lancer dans un projet qui peut l’occuper de nombreuses années ?

    Non, au contraire, il était très demandeur. Thierry adore dessiner, c’est un artiste passionné, pour qui le reste du monde peut paraître secondaire. Sa crainte, est, au contraire, de ne pas avoir de projet ou d’album en cours, de ne pas avoir de quoi satisfaire son envie de créer des mondes … Son exigence avant de se lancer, c’était d’avoir toujours de quoi travailler.

    Nous avons l’impression à chaque envoi de lui donner des planches au scénario irréalisable : trop de cases, de décors, de personnages… ce n’est jamais le cas. Il prend un script très dense et en fait une planche dramatiquement magnifique…

    Nous avons une chance incroyable d’avoir rencontré Thierry, et à chaque planche, la découverte est un intense moment de bonheur. C’est lui qui rend cette série possible et nous ne le remercierons jamais assez !

    Il y a également eu un gros travail de réflexion sur les couleurs…

    Oui. Les couleurs devaient être réalistes et chatoyantes à la fois – qu’elles soient somptueuses et riches dans un monde moyenâgeux où les personnages passent leur temps à patauger dans la boue, il fallait qu’elles soient lumineuses alors qu’une partie importante de l’album se passe la nuit, il fallait qu’elles soient claires et qu’elles aident la narration alors que le combat final a lieu dans un tunnel… bref, que des paradoxes, Nicolas Bastide a dû s’arracher les cheveux ! Mais il a fait un travail incroyable. Grâce à lui, l’album a un camaïeu de vraies couleurs fortes, tranchées, avec des moments de subtilité quand il le faut… et il a réussi à rendre l’ambiance chaleureuse et dorée dont nous rêvions.

    Pour revenir sur l’héroïne, vous l’accompagnez de deux hommes au caractère plutôt opposés. William et Jean. Ici aussi, Jean, un homme, apparaît doux, chaste, droit. Tout l’opposé de l’image du héros viril qui a parsemé la bande dessinée depuis ses origines…

    Vous n’avez pas vu Jean dans le tome 2 ! Croyez-moi, il est tout-à-fait viril… voire violent quand il le faut ! C’est un guerrier, et comme les Templiers de l’époque, il a beau se consacrer à Dieu, il se baigne dans le sang et massacre à tout va quand il le faut. Ou quand il pense qu’il le faut, il y a une légère nuance. Mais Jean est en effet chaste et droit, et généreux – la plupart du temps.

    Et ce n’est pas facile à écrire. Le « héros » d’une histoire médiévale, le chevalier, car c’en est un… on attend de lui certaines caractéristiques, entre autres, on attend de lui du panache, de la classe. Or le panache se marie mal avec certaines qualités, dont justement la douceur et la chasteté. Et puis, un héros, on l’aime aussi pour ses défauts et ses doutes. Avec Jean de Clermont, il faut réussir à faire un héros profondément chrétien et convaincu de sa foi – sans en faire un rat de bénitier ou un moralisateur exaspérant – qui cherche à agir bien dans toutes les circonstances – encore une fois, sans en faire un moralisateur -, qui ne ment jamais – ça, par contre, c’est amusant à écrire -, et dont la chasteté l’empêche en théorie de tomber amoureux. En théorie seulement, heureusement. Bref, un personnage complexe, sur lequel nous avons beaucoup travaillé.

    William, lui, le mercenaire sans scrupules, coureur de jupons et farouchement loyal à Marie, avec son franc parler et son manque total de respect pour la vie humaine, est bien, bien plus facile à cerner…

    Les « dragons » sont un élément plutôt lovecraftien, plutôt horrifique dans cette histoire. Ce côté monstrueux est montré et non pas suggéré… N’est-ce pas un élément qui pourrait écraser le reste? N’y a-t-il pas un côté dangereux du point de vue narratif ?

    Si ce n’est pas dangereux, ce n’est pas amusant ! Et puis, les créatures de Lovecraft sont tout sauf suggérées dans le Mythe de Cthulhu. A tel point que les asiles sont remplis par ceux qui les ont vu. Un des rôles de Marie dans la série est justement d’éviter que les gens normaux voient les dragons. Mais ce n’est qu’une part de son personnage…

    Enfin, et pour terminer, pourquoi avoir choisi le prénom de Marie ?

    D’abord, il fallait un prénom simple et familier, très français, qui ne fasse pas héroic-fantasy, comme tous les prénoms un peu alambiqués avec des « a » et des trémas qui sont foison pour les héroïnes de ce genre… des noms dont nous usons et nous abusons pour « La Geste des Chevaliers Dragons ». « Marie » fait réaliste, fait terrien, fait « femme comme les autres »… mais avec une référence au christianisme et à la spiritualité qui permet de lui donner des facettes de potentiel et de mystère. Et puis, Marie a été la clé du changement, la mère du messie. Notre « Marie » à nous est la clé, elle aussi, de quelque chose d’essentiel. Troisième élément : Marie a, bien entendu, une aura de pureté et de virginité. Notre Marie n’est plus vierge depuis longtemps, et – comme nous le disions plus haut – c’est un élément important dans un monde où la virginité est précieuse chez une femme. Mais sa pureté est ailleurs, dans son caractère, dans sa volonté, dans son farouche amour de l’existence… Et Jean de Clermont va devoir réussir à le comprendre, cela fera partie de son évolution psychologique…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2009

    Interview réalisée pour www.khimairaworld.com

  • Orval, première partie – Servais, Editions Dupuis

    Jean-Claude Servais est un auteur bien connu du Petit Peuple pour ses albums où nature sauvage, fées et déesses sont rendues de façon magnifique. L’auteur dresse ici le portrait de l’abbaye d’Orval. Une oeuvre à la fois historique et romantique puisque nous suivons le destin de héros, de leurs mésaventures amoureuses sur fond de tragédie religieuse. Un exercice rondement mené par l’auteur, voisin de ce Val d’Or où une noble Dame s’est vu rapporter l’anneau perdu par un des habitants de l’étang, d’où l’intriguante et réussie couverture de ce premier des deux tomes que comptera cette histoire. Si l’intérêt est plus historique que féerique, on a vraiment apprécié de retrouver le trait de Jean-Claude Servais et sa touche « sauvageonne » au travers de cette mystérieuse jeune femme accompagnée d’un loup… Pour les amoureux d’Histoire, de légendes et de Nature…

  • Trois jolis contes de Noël par Marlène Jobert – Editions Atlas Livres

    3 contes de Noël
    Curieux Noël pour un vieux Grigou
    L’arbre qui pleure
    Une nuit bizarre bizarre
    Ecrits et contés par Marlène Jobert
    Editions Atlas Livres
    Format : 185 mm x 220 mm
    Prix : 24.99 €

    L’arbre qui pleure
    Illustré par Frédéric Mansot
    Pour faire aimer la musique de Mozart
    Victor le bûcheron s’apprête à abattre un chêne… Un cri terrible résonne jusqu’au plus profond de la forêt… L’arbre pleure, il ne veut pas mourir : c’est le début d’un conte fantastique qui s’achèvera dans la féerie d’un matin de Noël. Les enfants vont très vite s’attacher au vieux Victor et à la jeune Angélique, mais aussi aux petits extraits musicaux qui apparaissent dans l’intrigue comme de véritables personnages. Marlène Jobert propose aux enfants une bien séduisante façon d’aller à la rencontre du divin Mozart.

    Une nuit bizarre bizarre
    Illustré par Frédéric Mansot
    Pour faire aimer la musique de Bach
    Bizarre, cette voix qui monte des caves du château… cet orgue immense qui poursuit les personnages… ces violons qui jouent seuls du Bach… L’odieuse famille Bouze qui comptait passer une nuit de Noël tranquille va être punie de la manière la plus drôle qui soit.

    Curieux Noël pour un vieux Grigou
    Illustré par Nancy Ribard
    Pour faire aimer la musique de Verdi
    Léon, un vieil homme méchant et avare, voit sa vie se transformer lors d’une bien étrange nuit de Noël… Le fantôme de son frère lui annonce que les trois génies de Noël vont lui rendre visite, accompagnés d’un cadeau de sa part… Abasourdi, Léon va effectivement les rencontrer ! Ils l’emmènent tour à tour voyager dans le temps, lui faisant vivre des moments forts en émotions et découvrir la merveilleuse musique de Guiseppe Verdi. Après cette nuit magique, le vieux grigou sera métamorphosé à jamais…
    Marlène Jobert signe ici un conte musical qui plongera vos enfants dans l’ambiance de Noël et leur révélera la magie de la musique de Verdi.

    Notre avis:
    Marlène Jobert écrit des contes pour les enfants depuis 15 ans maintenant et a vendu plus de 11 millions d’exemplaires tous contes confondus. Un succès qui ne tient certainement pas qu’à son métier d’actrice. Elle a eu le génie d’écrire sur la musique et avec la musique ! Et de la plus belle des façons. Chacun de ses contes est entraînant, passionnant petits et grands, soutenu par la musique et lui conférant une autre dimension. La conteuse n’a pas oublié les enfants, leur besoin d’évasion, de rythme, d’identification. Leur envie de monstres, de génies, de fées, de sorcières…
    Et voici que les éditions Atlas nous propose un magnifique coffret de Noël avec pas moins de trois histoires joliment illustrées pour leur côté livre, joliment conté par l’auteure pour leur côté CD. Avec à chaque fois, la découverte d’un compositeur sur une musique orchestrée par Jean-François Leroux.
    Des contes qui s’apprécieront pleinement à partir de 5 ans et envoleront vos enfants dans un ciel étoilé où chaque astre porte le nom d’un grand compositeur. A écouter avec grand plaisir !

    En lire plus sur Marlène Jobert sur son site d’auteur.

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