L’Elfy Park ouvrira très bientôt ses portes. Ce parc d’attractions pour les familles et jeunes enfants promet bien des heures de plaisir en famille. Toutes les attractions ont été pensées pour les plus jeunes et baignent dans un univers de légendes ardennaises. Tyroliennes, cabanes perchées et reliées entre elles par des passerelles, des tunnels, des toboggans, le plein de trampolines, de rouleaux magiques de karting à pédales, de luge… Parents et enfants déambuleront dans ce parc de cinq hectares distribués en forêt d’épicéas, jardins féeriques et monde souterrain de Hobbit. Les personnages ont été dessinés par Hervé Gourdet et c’est Pierre Dubois qui en est le parrain ! 20.000 entrées par an, tel est le défi lancé par ce parc féerique et familial du Nord de la France. On lui souhaite une pleine réussite !
Étiquette : enfants
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Les Journées féeriques du 1er mai à Flobecq, une totale réussite !
De retour des Collines enchantées, 2ème édition à Flobecq, des images de rêve plein les yeux, des gourmandises plein l’estomac… Organisées par une équipe de choc, (merci à Sylvie, Anne et toute la bande du restaurant Histoire des Mets et de la Maison des Plantes médicinales), les Journées féeriques du 1er mai se sont aussi bien déroulées que le temps. En effet, si la météo avait annoncé de la pluie, celle-ci se glissa entre deux grands et beaux moments remplis de soleil.Les Collines enchantées, c’est d’abord et avant tout un événement féerique qui s’adresse aux familles et surtout aux enfants. Des enfants venus déguisés pour l’occasion et qui ont fait aussi bien honneur aux animations qu’au buffet de desserts pour le goûter.
Côté animations, des contes, des jeux anciens et une chasse aux petit peuple du jardin… Quant à moi, j’ai entraîné une quinzaine de participants sur les traces des Roussalki, Dames vertes, du Polevik ou encore du Lieschi… Une belle balade où les secrets des plantes se sont mêlées aux elfes, fées et lutins pour une incursion au cœur même du Grand Livre des Esprits de la Nature en situation bien réelle.En conclusion, une journée apaisante, sensible, belle comme le sont les fées ! Un concept réussi pour une sortie féerique en famille !
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Rencontre avec Alberto Varanda et Petit Pierrot…
Alberto Varana nous avait habitué à des planches fourmillant de détails, aux jolies guerrières et aux couvertures de fantasy. Le voici de retour, toujours aux éditions Soleil, mais avec une oeuvre toute en poésie et en douceur. Un joli moment de calme, hommage à l’enfance et à l’imaginaire. Une plénitude que les fées ne pouvaient laisser filer sans vous la faire connaître…
Comme c’est indiqué sur le blog consacré à Petit Pierrot, c’est tout vous, ça ?
Sans que je sois lui, il y a quand même de moi dans Petit Pierrot. Souvent dans la lune, pensif et observant ce qui m’entoure. Me posant des questions auxquelles je ne trouve pas de réponses.
D’où est partie l’idée d’un album qui, graphiquement et thématiquement, se détache de votre univers habituel, peuplé de guerriers et de jolies nanas ?
C’était justement pour explorer autre chose… Et graphiquement et dans le thème.
J’ai toujours une multitude d’idées dans la tête, mais je ne voulais pas créer quelque chose que j’avais déjà fait ou exploré. J’aime dessiner des guerriers, des héroïnes, des dragons, etc. mais dans ce domaine, je me concentre essentiellement sur le graphisme et me repose sur le talent du scénariste. Je réalise aussi beaucoup d’illustrations, de fantasy notamment. Ce que je voulais, finalement, c’est développer un personnage, un univers qui me ressemblerait… Et jusqu’à aujourd’hui, je ne porte ni armure ni épée dans la vraie vie. L’enfance, les souvenirs, les joies se sont imposés à moi sous les traits d’un petit garçon qui me ressemble un peu.
Certaines des situations qu’il peut vivre, je les aie vécues, pour d’autres, je les observe, parce qu’il y a des enfants autour de moi.
C’est ainsi qu’est né le blog dédié à Petit Pierrot…. la première fois du moins, parce que rapidement, je me suis mis à douter et j’ai tout jeté à la poubelle. C’est ma compagne qui les a récupérés et m’a encouragé à continuer. Petit Pierrot revenait à la vie.
Pierrot a pour compagnon de rêverie un escargot. Un choix singulier ! D’habitude les enfants les mangent crus ces bestioles-là… C’est son côté « collé à la terre », à la réalité qui vous l’a fait choisir, pour contrebalancer les aspirations du jeune héros qui, lui, a toujours les yeux levés vers le ciel et la tête dans les nuages ?
Monsieur l’Escargot n’est arrivé qu’un peu plus tard.
C’est parce que Pierrot traînait des pieds pour aller à l’école (je traînais aussi des pieds pour aller à l’école) que m’est venue l’idée de dessiner un escargot qui le doublerait.
Par la suite, je souhaitais créer quelqu’un qui donnerait la réplique à mon petit bonhomme. J’ai éloigné l’idée d’un ami attitré parce que je voulais que Petit Pierrot soit souvent seul (je suis plutôt solitaire et tout petit, je l’étais beaucoup plus encore, passant mon temps à m’imaginer des univers improbables). Par contre, je souhaitais avoir un animal de compagnie à « moi ».
L’idée était là, l’escargot faisait partie de son univers, l’animal accompagnant et pas forcément de compagnie, ce qui le rend autonome.
Par son indolence, sont attachement à la terre et à la réalité, il était parfait dans le contre-poids à l’imaginaire extrême de Petit Pierrot.
L’escargot peut le reprendre, lui apprendre des choses, lui expliquer des choses, le mettre en garde… ce qui peut amener du conflit. L’empêcheur de rêver en rond.
Comme tous les enfants, Petit Pierrot a besoin de limites et c’est Monsieur l’escargot qui se charge de les fixer.
Heureusement, et comme c’est un livre, libre à Pierrot de ne pas toujours respecter ces limites.
Petit Pierrot nous fait partager un beau moment de douceur, une certaine quiétude s’installe au fil des pages. C’était une envie de proposer un univers très calme mais aussi de nous faire revivre un regard d’enfant sur les choses ?
Le calme, dans l’univers de Petit Pierrot, s’est imposé naturellement à moi. Je dessine suffisamment de batailles en tout genre pour respirer de temps en temps.
Je voulais que son univers soit comme une petite maison baignée de soleil dans laquelle nous serions… Il n’y aurait pas de bruit, des enfants feraient la sieste et nous regarderions le ciel par la fenêtre.
On pense aussi à Calvin & Hobbes, dans cette façon de voir le monde, de s’en étonner, de le comprendre avec sa propre vision des choses d’une part mais aussi dans ce jeu entre un jeune garçon et une créature insolite…
Le rapprochement peut se faire, dans le sens où le compagnon de jeu du petit garçon dans « Calvin et Hobbes », ne parle et ne joue que quand les adultes ne sont pas présents.
Notre logique d’adultes veut que nous comprenions que l’animal n’est vivant ou réel que dans l’imaginaire de l’enfant, mais on peut (pourrait) également se dire que c’est parce que les adultes ne voient rien qu’ils ne se rendent pas compte que la peluche est vivante.
Pour l’escargot, il devrait sembler évident que c’est aussi Petit Pierrot qui imagine que le gastéropode lui répond, qu’il rêve éveillé. Mais laisser planer le doute me plait bien… Et si l’escargot parlait vraiment ?
Graphiquement, Petit Pierrot se décline dans des tons très doux, un peu vieille photo sépia. Vous invitez là aussi à une sorte de souvenir…
Oui, la dominante sépia me semble bien coller à ce que je souhaite exprimer, à savoir le souvenir et l’enfance. La douceur aussi.
Néanmoins, j’y apporte de la couleur… Parce que l’enfance est aussi faite de couleurs et de bonbons acidulés.
Côté composition, ça respire beaucoup, on a pas mal de moment de pause… Là aussi, une volonté de proposer un moment de calme, une certaine plénitude ?
Je voulais de la simplicité.
Autant, dans mes bandes dessinées, j’adore la surenchère graphique, ajouter des détails et faire en sorte que le lecteur se promène longtemps dans les décors, autant dans le cas de Petit Pierrot, je ne voulais pas en rajouter parce que cela me semblait inutile et superflu et irait à l’encontre de ce que je souhaitais exprimer. Je voulais plonger dans l’univers de Petit Pierrot et non pas l’inverse.
C’est peut-être parce que dans son blog, il y a pas mal d’interactivité avec les internautes, qu’il m’arrive d’avoir l’impression que le petit bonhomme est réel et autonome.
Quel place à ce projet dans votre carrière ?
Une place importante. C’est une sorte de sas de décompression qui me permet ensuite de replonger avec gourmandise et de dessiner « Elixirs » avec envie. Et cela m’aura finalement pris beaucoup de temps pour oser et réussir à publier un dessin simplifié… C’est un vrai progrès. J’ai réussi à dessiner tout un livre sans en rajouter et sans en éprouver le manque.
Sur votre blog, on y découvre aussi de temps à autre des fées. C’est une autre de vos envies d’explorer l’Imaginaire ?
Cela fait déjà pas mal de temps que je griffonne des fées. Le truc, c’est que pour le moment, je suis partagé, graphiquement. Je voudrais développer un dessin semi-réaliste pour cet univers, mais l’envie de l’explorer de façon hyper-réaliste me tente également.
Comme les recherches prennent du temps, et que du temps, j’en manque, je me dis que ce sera pour plus tard, mais que le temps viendra, et en attendant, je griffonne, je griffonne.
Trouvez-vous qu’il n’y a pas assez de place accordée à l’imaginaire sur les bancs de l’école, dans la vie ?
Pour certains, rêver est assimilé à de l’inaction et de la perte de temps. Notre société étant ultra compétitive, le temps étant de l’argent, l’imaginaire pourrait ressembler à une anomalie.
Mais je pense qu’il doit toujours avoir une petite place à l’école pour le rêve, surtout sur les bancs de l’école, parce que l’imaginaire me semble important, voire salutaire aujourd’hui.
A quand le cercle des rêveurs disparus ?
Pour terminer, avez-vous décroché la lune ou cherchez-vous toujours à l’atteindre ?
Je vis avec l’idée qu’il y a plusieurs lunes… J’en ai déjà décroché certaines mais il m’en reste, heureusement, encore beaucoup d’autres à décrocher.
Propos recueillis par le Peuple féerique en janvier 2010
Pour les lecteurs du Peuple féerique, Alberto Varanda vous offre cette rencontre entre Petit Pierrot et une fée…
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Kerity, la Maison des contes – Rébecca Dautremer, Anik Le Ray, éditions Flammarion
Kerity
Texte: Anik Le Ray
Illustrations: Rébecca Dautremer
Flammarion
Prix: 8,90€Présentation de l’éditeur:
Quand Nathanaël reçoit en héritage toute la bibliothèque de sa tante Eléonore, il va faire la rencontre de drôles de personnages évadés des livres. Le garçon doit les protéger du monde réel jusqu’au moment où il se retrouve minuscule à son tour et que ses parents s’apprêtent à vendre ses livres. Album tiré du film.
Notre avis:
A partir de ce 16 décembre, vous pourrez vous rendre dans une salle de cinéma avec vos enfants pour découvrir ce très joli conte autour des livres et de leurs héros. L’aventure du jeune Nathanaël nous rappelle combien la découverte de la lecture est un moment magique. L’attrait principal de cet univers est bien entendu la beauté des illustrations dues à une artiste ayant déjà fait maintes fois preuve de son talent. De jolies couleurs, de beaux personnages et une aventure que tout enfant partage lorsqu’il découvre l’univers des livres et de leurs héros qui nourrirront son imaginaire.
Pour accompagner la sortie du film d’animation, le livre est décliné en trois supports, le petit album cartonné, le beau livre grand format et le CD-Rom… Voilà de quoi glisser l’envie de livres sous le sapin cette année…
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Trois jolis contes de Noël par Marlène Jobert – Editions Atlas Livres
3 contes de Noël
Curieux Noël pour un vieux Grigou
L’arbre qui pleure
Une nuit bizarre bizarre
Ecrits et contés par Marlène Jobert
Editions Atlas Livres
Format : 185 mm x 220 mm
Prix : 24.99 €L’arbre qui pleure
Illustré par Frédéric Mansot
Pour faire aimer la musique de Mozart
Victor le bûcheron s’apprête à abattre un chêne… Un cri terrible résonne jusqu’au plus profond de la forêt… L’arbre pleure, il ne veut pas mourir : c’est le début d’un conte fantastique qui s’achèvera dans la féerie d’un matin de Noël. Les enfants vont très vite s’attacher au vieux Victor et à la jeune Angélique, mais aussi aux petits extraits musicaux qui apparaissent dans l’intrigue comme de véritables personnages. Marlène Jobert propose aux enfants une bien séduisante façon d’aller à la rencontre du divin Mozart.Une nuit bizarre bizarre
Illustré par Frédéric Mansot
Pour faire aimer la musique de Bach
Bizarre, cette voix qui monte des caves du château… cet orgue immense qui poursuit les personnages… ces violons qui jouent seuls du Bach… L’odieuse famille Bouze qui comptait passer une nuit de Noël tranquille va être punie de la manière la plus drôle qui soit.Curieux Noël pour un vieux Grigou
Illustré par Nancy Ribard
Pour faire aimer la musique de Verdi
Léon, un vieil homme méchant et avare, voit sa vie se transformer lors d’une bien étrange nuit de Noël… Le fantôme de son frère lui annonce que les trois génies de Noël vont lui rendre visite, accompagnés d’un cadeau de sa part… Abasourdi, Léon va effectivement les rencontrer ! Ils l’emmènent tour à tour voyager dans le temps, lui faisant vivre des moments forts en émotions et découvrir la merveilleuse musique de Guiseppe Verdi. Après cette nuit magique, le vieux grigou sera métamorphosé à jamais…
Marlène Jobert signe ici un conte musical qui plongera vos enfants dans l’ambiance de Noël et leur révélera la magie de la musique de Verdi.Notre avis:
Marlène Jobert écrit des contes pour les enfants depuis 15 ans maintenant et a vendu plus de 11 millions d’exemplaires tous contes confondus. Un succès qui ne tient certainement pas qu’à son métier d’actrice. Elle a eu le génie d’écrire sur la musique et avec la musique ! Et de la plus belle des façons. Chacun de ses contes est entraînant, passionnant petits et grands, soutenu par la musique et lui conférant une autre dimension. La conteuse n’a pas oublié les enfants, leur besoin d’évasion, de rythme, d’identification. Leur envie de monstres, de génies, de fées, de sorcières…
Et voici que les éditions Atlas nous propose un magnifique coffret de Noël avec pas moins de trois histoires joliment illustrées pour leur côté livre, joliment conté par l’auteure pour leur côté CD. Avec à chaque fois, la découverte d’un compositeur sur une musique orchestrée par Jean-François Leroux.
Des contes qui s’apprécieront pleinement à partir de 5 ans et envoleront vos enfants dans un ciel étoilé où chaque astre porte le nom d’un grand compositeur. A écouter avec grand plaisir !En lire plus sur Marlène Jobert sur son site d’auteur.