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  • Les Elfes, T2: Etoiles d’Albes – Bernhard HENNEN (Milady)

    Les Elfes
    T2: Etoiles d’Albes
    Auteur: Bernhard HENNEN
    Illustrateur: Michael WELPLY
    Traduction: Nelly LEMAIRE
    Editions Milady
    384 pages
    Paru le 06/03/2009
    Prix: 20€

    Présentation éditeur:

    La reine des elfes a fermé toutes les Portes qui mènent vers l’Autre Monde pour protéger son royaume. Mandred ne reverra jamais ses semblables et Farodin et Nuramon craignent de ne jamais trouver un chemin vers le Monde Brisé, le lieu d’exil de Noroelle. Pourtant, ils refusent de perdre espoir. Farodin pense qu’enrassemblant les grains du sablier disséminés à tous les vents qui ont servi au sortilège, il pourra sauver sa bien-aimée. Quant à Nuramon, il est persuadé de trouver un chemin grâce aux Étoiles d’Albes : si les Portes entre les mondes sont fermées, il en créera de nouvelles ou retrouvera celles qui furent oubliées. Mandred, qui estime n’avoir plus rien à perdre dans ce monde ou dans l’autre, les accompagne dans leur quête.
    Ainsi, les trois amis s’engagent dans un long et périlleux voyage durant lequel leur amitié, leur foi et leur courage seront de nouveau mis à l’épreuve.

    Notre avis:

    La suite des aventures de nos deux elfes singuliers et de leur ami humain, Mandred… Un second opus marqué par le thème du voyage et de l’exploration de diverses contrées. Un tome moins porté sur l’action même s’il n’en manque pas bien évidemment mais plus orienté vers l’exploration, la découverte du monde des elfes au début pour repartir de plus belle vers celui des hommes. On y croisera d’autres créatures, dont un djinn, puisque nos amis se retrouveront dans le désert avant de s’enfoncer une fois de plus dans la neige… Leur amitié augmentera avant de subir un douloureux passage mais là-dessus, nous n’en dévoilerons pas plus. On devine également d’autres épopées qui feront de très beaux livres ou cycles à venir car les bonds de plusieurs siècles sont d’autant d’ellipses à remplir de combats fabuleux. D’ailleurs, ce second tome souffre un peu de ce système de bonds : à la longue, c’est frustrant de ne pas en savoir plus sur ce qui s’est passé dans tel ou tel monde. Mais le fil narratif est de suivre l’épopée de Mandred, c’est donc en quelque sorte sa vision qu’on épouse et très certainement ses propres frustrations, ce sentiment d’avoir manqué quelque chose d’énorme…

    Autre sentiment, celui de se détacher progressivement de l’image idyllique des elfes pour les rendre de plus en plus humain. C’est habilement amené et si ça réduit la part de sublime et de rêve liée aux elfes, ça réhausse notre propre image d’homme. Au fil de l’histoire, c’est de plus en plus le héros humain qui se sublime… Les Elfes, une oeuve humaniste ?

  • Les Elfes T1: La Chasse des Elfes – Bernhard HENNEN (Milady)

    Les Elfes
    T1: La Chasse des Elfes
    Bernhard HENNEN
    Illustration Michael WELPLY
    Traduction Nelly LEMAIRE
    Editions Milady
    312 pages
    Prix: 20 €

    Présentation éditeur:

    Les humains redoutent leur froideur apparente. Les nains craignent leur arrogance et les fuient comme la peste. Les orcs et les trolls ne voient en eux que du gibier…
    Mais qui sont vraiment les elfes ? Quel est le destin de ces êtres de légende ?
    Farodin et Nuramon, deux puissants guerriers elfes, sont envoyés en chasse par leur reine dans le monde des humains afin de terrasser un démon, fléau ancestral de leur race. Leur courage, leur amitié et leur loyauté seront rudement mis à l’épreuve dans cette quête, car tous deux aiment Noroelle qu’ils ont laissée derrière eux et qui devra affronter seule un funeste destin.
    Voici l’aventure définitive d’un peuple qui appartient au trésor des mythes de l’humanité. Un livre indispensable à tout lecteur du Seigneur des Anneaux !

    Notre avis:

    Une très belle histoire mettant en scène le peuple des Elfes qui s’allie à un homme, Mandred, Jarl de son village, arrivé par on ne sait quelle magie en Albemark. Pour venger les siens, il sera nommé à la tête de la Chasse des Elfes, une chasse redoutable à qui nul gibier ne peut échapper. Le monstre mi-homme, mi-sanglier qui a attaqué les hommes de son village ne semble avoir aucune chance d’y survivre. Sauf si tout cela n’était qu’un piège…

    Une belle intrigue et un univers maîtrisé sont les forces de ce premier roman d’un cycle très prometteur sur les elfes. Des elfes incarnant toute la beauté, la sagesse et l’intelligence, des surhommes parfaits pourtant on leur découvrira faiblesses et blessures. Bernard Hennen, auteur fantasy ayant eu beaucoup de succès en son pays d’Allemagne, réussit non seulement à pourvoir ses héros de leurs qualités physiques et psychologiques mais parvient même à nous faire frissoner lorsque le destin frappe des personnages secondaires. Un très beau moment de fantasy devant lequel les fans de l’univers de Tolkien ne rechigneront pas, même si ici les Elfes vivent dans un autre monde que les Hommes…

  • L’Elfe des terres noires – Les Chroniques des Elfes, Jean-Louis Fetjaine (Fleuve Noir)

    Les Chroniques des Elfes – T2
    L’Elfe des Terres noires
    Auteur : Jean-Louis FETJAINE
    Date de parution : 09/04/2009
    Prix : 19 €
    Nombre de pages : 264
    Dimensions : 140×225 mm

    Editions Fleuve Noir

    Notre avis:

    Second tome de cette préquelle à la trilogie des Elfes qui a fait le succès de l’auteur en fantasy. Nous retrouvons Lliane, la princesse elfe, prisonnière de l’armée de Celui-qui-ne-peut-être-nommé. Et dans le camp de prisonniers où elle atterrit, elle devra affronter l’horreur poussée à l’extrême. Car c’est dans la douleur et le sang, la terreur et l’ignominie que les adorateurs de Lug font marche vers leur espoir redoutable: unifier les peuples et soumettre le monde. C’est à peu près le même objectif que se verra proposer le Prince des hommes lors d’un mystérieux rendez-vous avec les autorités de l’Eglise… Complots, meurtres, alliances et trahisons sont au programme de la superbe partie d’échecs que nous livre ici Jean-Louis Fetjaine. Après nous avoir dévoilé la menace qui pesait sur les hommes, les elfes et les autres peuples, ce deuxième volume tisse les fils rouge-sang, noir-terreur et blanc-espoir d’une suite qui s’annonce sous les couleurs de l’action et d’un affrontement inévitable. L’écriture est une merveille qui épouse nos regards et active nos esprits pour nous plonger au coeur de ce monde savamment imprégné du nôtre, de son Histoire et de ses croyances, tout en y distillant un précieux mélange d’action, d’intrigue et de merveilleux.

  • Excalibur T1: Le Cercle du Dragon – Alan Simon (Pocket)

    Excalibur
    Alan SIMON
    Collection : Romans français
    Editions Pocket
    Titre original : Excalibur 1
    Date de parution : 05/03/2009
    Prix : 6,90 Euros
    Nombre de pages : 352

    Présentation éditeur:
    Pour tromper l’ennui du royaume des Dieux, les enfants du Grand Alchimiste Dagda descendent dans le royaume d’Anwynn. Mais contre toute attente, ils découvrent que le monde des hommes est en proie à un mal étrange. Depuis plusieurs lunes, la nature semble se révolter : séismes, irruptions volcaniques, violentes tempêtes… L’équilibre des terres d’en bas est rompu et seule une alliance entre les hommes et les Dieux pourrait encore sauver le monde. Le grand conseil du merveilleux désigne un héros, Merlin, « celui qui sait », chargé de chasser le mal. Armé d’Excalibur, l’Épée des dieux, il part affronter sa destinée tandis que Dagda, le grand créateur, renonce à son éternité pour l’aider à combattre les Formeriis, ancêtres des hommes. Des temps nouveaux s’annoncent…

    Notre avis:
    Alan Simon est un auteur français, né en Bretagne. Chose importante à signaler car les auteurs français écrivant sur la féerie ou les légendes celtiques ne courent pas les rues. L’auteur est également un prolifique compositeur et Excalibur est aussi, voire d’abord, une oeuvre musicale qui a recueilli un très large succès. Aujourd’hui, l’histoire de l’épée légendaire et de Merlin prend son envol dans cette trilogie de romans au parfum celte saupoudré d’humour. Si l’humour devrait ravir de nombreux lecteurs, cela nous a personnellement un peu dérangé au fil de la lecture tout comme les nombreuses notes de bas de page qui, elles aussi jouant tantôt de l’humour, tantôt de l’information, brisent sans cesse notre lecture. Difficile en effet de ne pas vouloir les lire. Il aurait fallu les regrouper à la fin du livre.
    Quant à l’histoire en soi, elle oscille entre de forts beaux moments rivalisant avec de grandes sagas au souffle épique, de belles contrées où notre imaginaire s’évade en compagnie des elfes ou des dieux, et des moments plus délurés et satiriques qui, pour nous, ont moins bien fonctionné. Le tout reste agréable bien sûr mais on a l’impression d’être passé à côté d’un grand moment (car la qualité de l’écriture est au rendez-vous !) sans entrer non plus dans un récit humoristique des plus efficaces. Une écriture entre deux mondes…

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  • Rencontre avec Arthur Ténor, l’auteur de L’Elfe au dragon (Seuil Jeunesse)

    Auteur jeunesse prolifique, Arthur Ténor aime à explorer des mondes fantastiques pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs. Pour la sortie du premier tome de L’elfe au dragon, aventure palpitante d’un jeune elfe et de son alter-ego dragon qui tentent de délivrer leurs amis, le Peuple féerique a échangé quelques propos avec l’auteur. Rencontre.

    Comme beaucoup d’histoires sorties dernièrement, on a l’impression que la  trilogie du Seigneur des Anneaux n’est pas très loin… Qu’est-ce qui vous a  décidé de vous inscrire dans cette voie? La vision des films ou l’engouement  actuel des lecteurs pour la fantasy ?
    J’ai été élevé au biberon Tolkien. Entre 18 et 28 ans, les 1 400 pages du Seigneur des Anneaux ont trôné sur ma table de nuit. Je peux même dire que j’ai appris à écrire avec ce livre de chevet. Mon tout premier roman était d’héroic fantasy. Quand j’ai commencé à publier en jeunesse (à partir de 1998) j’ai attendu d’être plus confirmé dans mon style et ma place d’auteur, car ce genre nous entraîne plutôt vers les gros volumes. Mon premier roman de fantasy a été publié chez Plon Jeunesse en 2006 (Voyage extraordinaire au royaume des 7 Tours). Depuis, on peut dire que je me lâche dans un univers qui m’est familier, bien que je ne sois pas un expert en littérature de fantasy.

    Elfe et dragon, deux créatures largement appréciées par les lecteurs de fantasy. Avoir opté pour un titre mettant en avant les deux mots, n’était-ce pas également un joli coup de marketing ?

    Bien sûr ! En vérité, cela tombe vraiment bien pour moi que la fantasy soit à la mode, puisque c’est le genre où, comme je l’explique précédemment, je me sens le plus en affinité. Cela dit, pour le côté  » marketing « , il faut se mettre à la place des auteurs… je veux dire français. Car il y a une telle domination des importations (notamment anglo-saxones), qu’il faut se battre pour être visible. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les tables et têtes de gondoles chez les libraires. On croirait qu’il n’y a en France que deux ou trois auteurs valables (en jeunesse).

    Vous faites de Kendhil un elfe pas comme les autres. Il est très proche des humains. Une façon de rendre votre héros identifiable pour vos lecteurs ?

    Pour ce coup, je ne l’ai pas fait exprès. L’idée de la série est venue ainsi :  » J’aime bien, et les lecteurs aiment bien, les elfes et les dragons.  » Tilt !  » Et si j’écrivais une série avec un elfe et un dragon ? l’un et l’autre présentant des caractéristiques et un caractère très particuliers.  » Je voulais qu’ils soient humains… en fait, plus qu’humains. L’elfe représente pour moi une créature d’un niveau de conscience, et donc de sagesse, supérieur. Konrad Lorenz disait :  » J’ai trouvé le chaînon manquant entre le singe et l’homme… c’est nous !  » Cette citation correspond bien à l’idée que je me fais de l’humanité. L’elfe représenterait ce que l’humain aurait de plus évolué, un modèle qu’il atteindra sans doute un jour (soyons optimistes, dans un millénaire). J’aurais beaucoup à dire sur le sujet. Peut-être qu’un jour j’écrirais un thèse sur l’humanité elfique.

    Vous êtes un habitué du roman jeunesse mais quelles différences faites-vous entre un roman jeunesse de fantasy et un roman adulte de fantasy ? L’âge du héros ? Plus d’actions et moins de descriptions ?

    Certes, il y a des différences visibles entre les lectorats. Je crois que les grands fans et spécialistes du genre trouveront que la fantasy jeunesse manque de complexité, d’ampleur, de subtilité… Personnellement, je ne les oppose pas. Pour mon premier roman, les 7 Tours, il s’agit clairement un roman jeunesse. Pourtant, j’ai aussi des lecteurs adultes, mais peut-être pas les grands spécialistes de fantasy qui lisent, par exemple, L’épée de vérité. L’âge du héros est-il important ? Je ne sais pas. Quel âge a donc Frodon Saquet ? Je me souviens avoir tenté de lire le Seigneur des anneaux une première fois, vers 15 ans, et avoir refermé le livre après 50 pages d’ennui mortel, à cause je pense de toute cette complexité qui fait les délices des amateurs inconditionnels. Puis, quelque mois ou années plus tard, je l’ai repris et j’ai persévéré. C’est devenu mon best, ma référence. Se souvient-on que Tolkien l’a écrit pour ses neveux ? Il s’agit donc d’un livre pour la jeunesse. On s’y perd un peu finalement, non ?

    Comment avez-vous conçu le monde d’Isuldain ? C’était difficile d’imaginer les diverses peuplades, leur représentation ? Sont-elles toutes prédéfinies ou certaines s’affineront au fil des tomes ou même n’existent-elles pas encore dans votre esprit ?

    Curieusement, le monde d’Isuldain est à la fois flou et précis dans mon esprit. C’est un peu comme s’il pré-existait dans mon imaginaire, mais que je le découvrais au fur et à mesure des voyages de Kendhil. Ainsi, certaines régions me sont-elles encore très obscures, mais elles sont là, quelque part dans mon inconscient. Par exemple, la forêt des Songes. Je ne l’ai pas encore visitée… mais j’ai hâte.

    J’ai commencé une bible des lieux et des personnages. Tout cela s’affinera avec le temps.

    Que nous réserve la suite des aventures de kendhil ?

     

    Un lecteur qui suivra les aventures dans leur chronologie, découvrira chaque fois une histoire indépendante des précédentes, mais liées toujours par cette quête qui ne trouvera son dénouement qu’à la fin du tome 6. Ensuite, j’ai déjà quelques idées pour une éventuelle poursuite des aventures de notre binôme. Pour cela, il faudrait que la première saga connaisse un franc succès…

    Que représente un elfe pour vous ?

    Très bonne question qui a déjà trouvé réponse ci-dessus, en partie. Il y aurait tant à dire sur le sujet… Dans le tome 3 des Voyages extraordinaires, j’évoque ma représentation de  » l’esprit elfique « . Le héros subit une  » élévation  » qui le transforme pour partie en elfe. Cela ne change en apparence pas grand chose au personnage, sinon qu’il développe quelques aptitudes sensitives. Mais peu à peu d’autres phénomènes se produisent qui l’amènent à changer sa vision du monde (plus naturaliste, plus sage, plus subtile… ). Si les elfes détenaient le pouvoir sur la Terre, nous pouvons être certains qu’on ne roulerait plus à l’essence, qu’on ne massacrerait plus les baleines et les gens… bref, qu’on connaîtrait la véritable valeur de la vie et de l’humanité.

    Et les dragons ?

    Celui dont on parle dans L’elfe au dragon est un  » être de conscience « . Il a donc une part d’humanité, mais il n’en demeure pas moins une créature au sang de feu. Mieux vaut ne pas le chatouiller s’il n’en a pas envie. Le dragon plus animal qu’on trouve dans d’autres œuvres, représente une puissance brute (brutale) de la nature. Elle ne fait pas dans le détail quand elle est en colère. Je crois que la Nature, dans ce qu’elle a de  » dragonesque « , quand elle pique une colère, peut se montrer terriblement destructrice. Et pourtant, elle sait aussi protéger et faire preuve de beaucoup de douceur… comme Karlo.

    D’une mannière plus générale, vous intéressez-vous à la féerie ? Si oui, qu’est-ce qui vous attire de l’Autre Côté ?

    Absolument ! Vous verriez la décoration de notre maison. Il y a des elfes partout ! (des figurines de Mary-Cécily Barclays). Ce qui m’attire de l’Autre côté du monde ? Tout ce qu’il y a de merveilleux à découvrir. L’Imaginaire est infini, alors pensez ! J’ai de quoi faire. On n’y trouve pas que du merveilleux, mais tout y est fantastique. Dans le Grand Imaginaire, tout est grandiose : les paysages sont grandioses, les batailles sont grandioses… l’amour est grandiose ! Du pur bonheur !

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    L’elfe, bien sûr, pour les raisons précisées précédemment. J’ai un grand faible aussi pour les enchanteurs, pas les magiciens ou les sorciers. Je parle de ces créatures d’essence non humaine (comme les elfes) qui possèdent de grands pouvoirs de sagesse (au sens du savoir et de ce qu’il apporte au jugement). Et j’aime bien aussi les fées.

    D’autres projets en cours ou à venir ?

    Pouh ! Plein ! J’aimerais repartir dans les infinimondes de l’Imaginaire de ma série des Voyages extraordinaires chez Plon Jeunesse. J’attends une réponse… pour bientôt. Et puis très vite, il me faudra retourner dans l’empire d’Isuldain, car Kendhil n’en a pas fini avec sa quête. Une certitude, pour les prochains mois, je reste dans le fantastique.

    Propos recueilis par le Peuple féerique en mars 2009

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