Auteur/autrice : Richard Ely

  • Un merveilleux concours avec Amandine Labarre !

    L’illustratrice de féerie vous régale pour ce nouveau concours ! Rassemblez vos amis, votre famille, toutes vos connaissances car le jeu en vaut la chandelle !!! Pour remporter un exemplaire dédicacé de L’Autre Herbier, livre MAGNIFIQUE dont la belle et tendre histoire a marqué les lecteurs fin 2015, il vous faudra répondre correctement à la question ci-dessous. Mais ce n’est pas tout… Le gagnant se verra encore récompensé par un lot de 5 cartes féeriques »La Forêt évanouie » et pourra ainsi décorer sa chambre des illustrations d’Amandine ou envoyer quelques remerciements à ses proches avec ces très belles cartes saupoudrées de poussière de fée…

    Je vous laisse découvrir en images ces très beaux cadeaux qui vous seront envoyés par l’illustratrice elle-même !

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    Et 5 jolies cartes postales superbement réalisées par Amandine Labarre !

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    Et maintenant, LA QUESTION :

    Dans la dernière interview accordée au Peuple Féerique, Amandine Labarre évoque trois ouvrages à paraître en ce début 2016, citez-nous ces trois titres.

    Le concours s’arrêtera ce vendredi 12 février 2016 à 23h59 et le gagnant sera l’avant-avant-avant dernier qui aura répondu correctement à la question dans un commentaire de ce post.

    BONNE CHANCE A TOUTES ET TOUS !

  • Fées et lutins de France – Dame Abonde

    Dame Abonde est une bonne fée matrone, depuis le Moyen Âge, elle visite les femmes en couches et participe aux repas donnés à la naissance des bébés, pour les combler de ses dons.

    Avec son cortège de Maires, Matrones et autres fées, elle passe dans les maisons des pauvres pour leur apporter bonheur et prospérité. Leur invisibilité aux yeux des mortels n’empêche nullement la préparation d’une belle table et d’un copieux repas en leur honneur. Seule trace de leur passage, des gouttes de cire jaune souvent retrouvées sur le pelage des animaux. Cette cire est, dit-on, issue des cierges que les dames portent lors de leur visite annuelle. Outre les bienfaits conférés à la maisonnée au cas où repas et propreté sont au rendez-vous, ces fées ont pour habitude de laisser de petits cadeaux aux enfants.

     

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    Retrouvez toutes les créatures féeriques de cette région et des régions de toute la France dans ce livre paru aux éditions Terre de Brume. Plus de 600 fées, lutins et autres membres du Petit Peuple français vous y attendent ! Richard Ely, Amélie Tsaag Valren, Bestiaire fantastique & créatures féeriques de France, Terre de Brume, 2013
  • Quoi de neuf avec Amandine Labarre et un joli concours à la clé !

    Quoi de neuf avec Amandine Labarre et un joli concours à la clé !

    Nouvelle saison, nouveau concours. Amandine Labarre vous a réservé une jolie surprise que je vous dévoilerai la semaine prochaine. En attendant, voici quelques nouvelles de cette illustratrice enchanteresse…

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    Fin 2015, tu nous enchantais avec « L’Autre Herbier ». Comment s’est passée la sortie, les premiers échos autour du livre ?

    Le livre n’a pas été facile à « placer » en librairie car il ne rentrait pas vraiment dans les cases habituelles…Grand format mais avec beaucoup de textes, illustrations en sépia…Pourtant les retours ont été positifs et je pense que ce livre fait son petit chemin parmi les amoureux de la nature et du merveilleux. Je suis vraiment heureuse de cette collaboration avec les Moutons électriques, qui nous a laissé beaucoup de liberté dans la réalisation de cet ouvrage.
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    En 2016, quelle sera ton actualité ?
    Plusieurs sorties sont prévues au printemps…Tout d’abord une collaboration avec Richard Ely et Séverine Pineaux : Merveilles et légendes des forêts enchantées, aux éditions Au bord des continents, pour lequel j’ai réalisé un grand nombre de crayonnés. Les textes sont superbes (ndlr: flatteuse, va!), et ce livre très bien documenté promet de devenir un classique sur le thème ! Ensuite, paraitra un livre de coloriages aux éditions Ouest France : colorier les peuples féeriques. J’ai pris grand plaisir à le réaliser, moi qui adore le travail au trait, ou en noir et blanc de manière générale.Et le mois suivant (mai), un jeu de 7 famille féeriques sera également disponible aux éditions Ouest France. Le livre de coloriage et le jeu de cartes seront proposés à des prix très abordables :5 euros et 5 euros 50.
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    Les fans de tes créations peuvent te retrouver en festival ? As-tu déjà quelques dates à communiquer ?
    Je serai présente à deux festivals dans ma région en février : Manga sur Loire (le 13) et le Japan tours festival (les 20 et 21). Ensuite, j’irais normalement au festival « l’Orée des légendes », début avril, ainsi qu’aux « Féeries du bocage » en juin.

     

  • Fées noires & autres Dames sombres – Introduction

    Chaque mois, je vous inviterai à découvrir une Fée noire. Les textes et images sont issus d’un projet de livre qui n’a pas trouvé de preneur côté édition. Pour que le travail ne soit pas perdu, j’ai donc décidé de placer sur ce blog les textes agrémentés des illustrations de Pascal Izac. Je vous invite d’ailleurs à découvrir son site et ses réalisations de grand talent !

    Pour commencer l’exploration de cette thématique sombre à souhait, voici une petite introduction. Bonne lecture !

     

    Fées noires
    & autres Dames sombres

    © Pascal Izac
    © Pascal Izac

    L’Autre Côté…

    Toutes les fées ne sont pas gentilles. Loin s’en faut ! Il suffit de plonger le nez dans les témoignages laissés par les anciens pour en faire ressurgir toute la noirceur qui accompagnait les fées d’alors. Les gens des campagnes d’autrefois craignaient autant les fées qu’ils ne les respectaient. On déposait l’offrande à l’orée d’un bois, sur une pierre plate ou dans le creux d’un rocher et il ne serait jamais venu à l’idée au demandeur de demeurer en ces lieux afin d’apercevoir l’être féerique. Chaque offrande visait autant une demande d’intervention pour chasser le malheur, s’en prévenir surtout ou apporter l’abondance d’une récolte prochaine qu’une invitation à rester chacun chez soi. Les fées dans leur territoire sauvage, leur grotte, le lit d’un torrent ou cette partie sacrée de la forêt. Les hommes dans leurs maisons, leurs champs et leurs prairies. Les offrandes se posaient sur les limites à ne pas franchir, d’un côté comme de l’autre. En bordure d’une culture, dans l’âtre d’une cheminée, sur la tablette d’une fenêtre ou à la lisière d’un bois. Franchir l’Autre Côté ne pouvait engager rien de bon.

     

    Et les « bonnes fées » alors ?

    L’emploi fréquent de dénominations en lien avec l’idée de bonté pour qualifier les êtres de Féerie ne cache à l’origine qu’une manière de se concilier leurs bonnes grâces. Parler des « Bonnes fées, Belles Dames » ne signifiait pas qu’elles étaient sages par nature. Ce sont des termes propitiatoires qui visaient la faveur des fées, de se concilier leur volonté afin d’attirer le bonheur et de repousser le malheur que les dames de féerie, en maîtresses du destin, tiennent entre leurs mains.

     

    The Unseelie Court

    Nos amis anglais ont une façon bien à eux de parler des bons et mauvais esprits. Si les membres de la Seelie Court répandent le bien autour d’eux, aident à faire éclore les fleurs, le soleil à se lever, la lumière à se répandre dans les foyers en même temps que le bonheur, il en est tout autre de l’Unseelie Court. Dans ce grand ensemble prennent place les lutins turbulents et les fées, horribles mégères et désirables aguicheuses. Avouons d’ailleurs que face à une nature trop lisse caractérisant les premiers, les aspérités offertes par ces êtres de l’Unseelie Court éveillent bien plus de curiosité. Pour eux, le mal n’existe pas. Le bien non plus d’ailleurs. Avec eux, pas de tranquillité mais la promesse d’une incessante activité faite de cabrioles, de mauvais coups ou de blessures bien plus profondes. Les êtres de l’Unseelie flirtent avec les péchés : gourmandise, désir, chapardise, jalousie, meurtre… tout leur est permis ! Ils brisent les codes de l’honneur et poussent les hommes dans leurs limites.

    Une chose profonde les lient entre eux malgré leur grande diversité de mœurs ou d’apparences : ils n’obéissent à personne, encore moins aux humains et restent toujours insoumis à l’ordre. Les fées sombres sont chaos. D’où leur insaisissable nature, leurs traits difformes, leur vilénie, leur instabilité, leurs rires francs et leurs hurlements. Elles sont tout ça et encore le contraire !

     

    Elfes noirs vs elfes blancs

    La mythologie nordique amène également une nuance dans la distinction entre le monde lumineux et aérien des elfes blancs, divinités fort anciennes et qui paraissent inaccessibles et l’univers des elfes noirs, ancré dans la terre. Leur peau sombre et leurs traits ridés par la vie les rattachent au monde souterrain, chtonien. Ici aussi pas de dichotomie claire, les elfes sombres ne sont pas obligatoirement synonyme du mal incarné. Et ceci se retrouve dans d’autres croyances. Le noir, le sombre n’est pas à comprendre comme le mal. Plutôt comme un attachement à la terre, à la nature pleine et sauvage, à la matière alors que le blanc, la lumière se rapprochent du spirituel, du monde divin. A cause de cela, l’un reste très proche de l’homme, lui tourne sans cesse autour, interagit souvent avec lui. L’autre s’en détache pleinement, s’en préoccupe très peu et l’observe de haut et de loin.

     

    Créatures de la Nuit

    La nuit est le territoire premier des esprits. Dans toutes les légendes, le soleil chasse les ombres. C’est dans l’ombre de la nuit que se glissent les fées noires. Sous la lune des premières croyances, elles apparaissent aux hommes, les attirent, les trahissent, les poussent vers le franchissement des limites. Les Fées noires et Dames sombres représentent tout ce qui nous effraye. Non pas le danger ou le tabou en tant que tels mais bel et bien leur franchissement. Car ce qui nous inquiète n’est pas l’être obscur qui se tient face à nous, c’est l’idée même de basculer avec lui de l’Autre Côté. La mort ne fait pas peur, mourir si. Et c’est bien cela qui nous terrifie autant qu’il nous fascine à travers toutes ces créatures de la nuit, de l’ombre…

     

    Vous trouverez dans les pages qui suivent trente portraits de Fées noires. Trente tableaux afin de ressentir, d’approcher ces étranges limites manifestées par les fées. Elles ont été choisies dans les grandes et petites mythologies, dans les récits anciens et les témoignages laissés par nos aïeuls, dans les murmures des campagnes et les croyances antiques. Au fil des siècles, toutes se sont croisées, mélangées, passant d’une région à une autre en y laissant leur trace, leurs peurs. Certaines furent des déesses avant que nos prières les oublient et que les hommes les glissent au fil du temps dans les légendes. D’autres accompagnent les hommes depuis toujours dans leurs superstitions quotidiennes, figures croquemitaines hantant nos rêves sans les croire capables d’apparaître dans notre réalité… et pourtant. Monstrueusement belles ou magnifiquement horribles, toutes appartiennent à la sombre féerie, celle qui nous touche en notre âme et conscience bien plus profondément que ne le feront jamais les êtres de lumière.

    Ouvrez ce livre. Partez à leur rencontre. Vous vous rendrez vite compte que vous ne pourrez plus le fermer. D’ailleurs, il ne l’a jamais été…

  • L’étrange Librarium à propos des Grands Livres des Esprits

    etrangelibrarium

    L’étrange Librairum vient de publier une large chronique sur les deux Grands Livres des Esprits. Voici un petit extrait :

    « Au travers de deux magnifiques ouvrages, « Le Grand livre des Esprits de la Nature » et « Le Grand Livre des Esprits de la Maison », l’auteur et l’illustratrice nous invitent à un voyage à la rencontre de créatures invisibles mais bien réelles. Qui sait une fois les pages refermées, votre oeil averti parviendra peut-être à les entrevoir ?

    Des biens connus fées, elfes, sirènes, nains et gobelins aux faunes, pixies, brownies et kobolds nous voilà plongé dans un univers bien plus grand que nous pouvions l’imaginer. 
    Le voyage nous mène de forêts en montagnes, de rivières en océans, d’étables en greniers à la recherche des esprits qui les habitent. »
Suivez les fées !

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