Auteur/autrice : Richard Ely

  • Peindre les fées à l’aquarelle – Editions Ouest France

    Présentation de l’éditeur:

    Ce livre se compose de 4 grandes parties
    Un apprentissage de la couleur et de la technique de l’aquarelle.
    Des conseils et astuces pour dessiner et peindre les différentes parties du corps des fées, leurs vêtements, leurs attitudes…
    Des idées pour réaliser des décors féeriques, un monde magique.
    Plusieurs projets développés pas à pas, du crayonné au détail final, permettant de mettre en pratique tous les conseils de l’auteur.
    Intéressante initiation à l’interprétation d’une photographie en une aquarelle caractérisée par l’esprit féerique.

    Biographie :
    Paul Bryn Davies, illustrateur, a exercé son activité dans différents supports : magazines, affiches, publicité et livres. Il a notamment illustré 13 couvertures de lives pour le célèbre Stephen King.

    Notre avis:

    Qu’on ne s’y trompe pas, si ce livre s’adresse aux débutant en aquarelle, il faut déjà bien maîriser le dessin au crayon ou à l’encre pour espérer obtenir quelque chose de gracieux au final. De plus certaines pages manquent cruellement de détails pour bien comprendre toutes les étapes de réalisation, d’autres, fort heureusement, en donnent suffisamment pour réussir votre première aquarelle féerique. Si rien ne vaut un professeur en chair et en os, ce guide vous aidera quand même à choisir vos premiers tons, vos premières couleurs et fournit quelques astuces bien pratiques. AUtre pint fort, il ne vous coûtera que 10€ !

  • Fées : agenda perpétuel et carnet d’adresses – Editions Ouest France

    Présentation de l’éditeur:

    Tout nouveau concept d’un agenda perpétuel doublé d’un carnet d’adresses : Les « entrées » se font par des onglets qui permettent, soit d’accéder à un agenda perpétuel, soit à un carnet d’adresses. L’agenda perpétuel permet de noter des informations immuables telles que dates d’anniversaires, de fêtes, travaux saisonniers dans le jardin… Le carnet d’adresses, très complet, permet de noter les noms, prénoms, adresses, téléphones fixes, portables et adresses e-mails.

    L’ensemble est très agréablement illustré de dessins de fées associées à des fleurs, toujours en rapport avec le mois qu’elles illustrent (jonquilles en mars, nénuphars en juillet, houx en décembre…). Chaque mois est séparé des autres par une double page illustrée.

    Biographie :
    Dessinateur et graphiste, Sébastien Danguy des Deserts met son talent au service de différents supports comme la création et l’illustration de figurines en plomb (Éditions Altaya), ou l’adaptation en bandes dessinées de textes poétiques. Il vit dans le Finistère

    Notre avis:

    Un agenda plaisant et joliment présenté même si les dessins de Sébastien Danguy des Deserts ne nous ont pas totalement convaincus de par leur apparente simplicité et la répétition des fées aux ailettes de papillons ou de libellules, de même que les citations très (trop?) connues ponctuant chaque passage d’un mois de l’année. Ceci dit, un cadeau de Noël coûtant 14 €, pratique et sur le thème des fées, qui trouvera peut-être sa place sous votre sapin?

  • Interview d’Alexe, dessinatrice de Lancelot (Soleil)

    Alors que le premier tome de la série Lancelot est actuellement dans toutes les bonnes librairies, le Peuple féerique profite de l’événement pour poser quelques questions à la dessinatrice Alexe. Une série autour du plus connu de tous les chevaliers de la Table Ronde mais qui en surprendra plus d’un puisque son Lancelot est une fille !!! Et puisque l’album s’ouvre sur une assemblée de créatures féeriques du Petit Peuple, nous ne pouvions vraiment pas passer sous silence cette très belle réussite autant graphique que scénaristique.

    Lancelot, une histoire de filles ?
    En fait Lancelot est une histoire de coïncidences. Jean-Luc ne cherchait pas particulièrement de fille pour dessiner sa série, comme nous n’en cherchions pas nécessairement pour en faire les couleurs. Tout ça s’est, au final, parfaitement bien emboîté. Il me l’a proposé parce qu’il pensait que mon style collerait bien et nous avons fait de même avec Elodie. Mais avant elle, il y avait eu des essais avec des coloristes masculins à l’instar des essais dessin avant que je n’arrive sur le projet.

    Comment s’est passé le travail du dessin, comment avez-vous procédé techniquement ?
    D’une certaine manière, les deux ans qu’il m’a fallu pour réaliser ce tome 1 m’ont permis de me former, grâce à Jean-luc qui m’a poussé à m’améliorer sans cesse. On a décidé très tôt qu’il ferait le story-board juste sur ce premier tome, pour que je me concentre sur le dessin et puis aussi parce qu’il le faisait largement mieux que moi. Donc, à chaque story que je recevais, je faisais un crayonné très poussé, qu’on corrigeait ensemble suivant les besoins. Une fois ce crayonné validé je l’imprimais en bleu et passais au N&B. Pour le tome 2, ça n’a pas beaucoup changé, hormis que je réalise le story. Nous avons tout travaillé à fond, le dessin/design des personnages, le travail sur les décors, l’émotion des persos, etc. Au final, ces deux ans ont été nécessaires pour moi afin que je me lâche et que je développe plus de dextérité.

     

    On vous connaissait comme coloriste, un travail confié à Elodie Jacquemoire pour cette série. Pourquoi ?
    Pour les mêmes raisons que le story-board. Il fallait que je me concentre uniquement sur le dessin, sans me soucier du reste. Je préfère ça. Au final, ça me permet d’avoir un regard critique plus « objectif » que je n’avais pas lorsque je faisais mes propres couleurs, par exemple pour les Légendes de la Table Ronde T3. Et puis Elodie est très douée, pourquoi s’en priver ? Je l’ai beaucoup accompagnée, elle m’a aussi beaucoup épatée, donc nous sommes tous les trois ravis de cela. Ça me permet de m’éclater en couleurs sur mes illus à côté et d’y retrouver un réel plaisir… Mon expérience de coloriste, qui a été fort enrichissante, m’a un peu lassée de la colorisation d’album. Je préfère dessiner ou peindre.

    Vous dessinez particulièrement bien les personnages féminins. Certains dessinateurs avouent que c’est leur difficulté. Pensez-vous qu’il soit plus facile pour une fille de dessiner des filles et pour les hommes de dessiner des hommes ?
    Oui. Au même titre que je trouve mes personnages masculins encore un poil trop féminin par moments. On dessine mieux ce que l’on connaît très bien. Il y a aussi une histoire « d’état d’esprit ». Lorsque je dessine un homme, j’essaye de me mettre dans cet état de « rage masculine » en essayant d’en faire rejaillir une certaine puissance. Lorsqu’il s’agit d’une femme, cela devient plus lunaire, plus mystérieux avec un certain jeu de séduction suivant le sujet. Dans les deux cas, je travaille beaucoup sur l’émotionnel, tout du moins j’essaye de le faire. Je rentre au maximum dans mes personnages, pour pouvoir en tirer le meilleur de ce que je peux faire.

    Du dessin à la colorisation…Vos personnages encapuchonnés sont également une grande réussite. Ils dégagent une force mystérieuse efficace. Est-ce difficile de dessiner des visages dans l’ombre d’une capuche ?
    Difficile techniquement non. Ce qui l’est, comme je le dis précédemment, est de rentrer dans le bon état d’esprit et de comprendre ce qui doit s’en dégager. Par exemple pour Iweret, l’enchanteur « obscur », j’ai beaucoup pensé à l’Empereur de Star Wars lorsque je le dessinais. Il faut saisir les mécanismes et codes graphiques de ce qui va rendre tel personnage obscur, mystérieux, etc. Enfin, j’ai une affection toute particulière pour ces personnages mystiques… C’est mon penchant pour l’occulte qui doit ressortir.

    Qu’avez-vous eu de plus difficile à dessiner ?
    La refonte totale de mes personnages masculins, pour les raisons que nous avons évoquées. Mais globalement, j’ai bossé à fond sur tout : les costumes, les décors, etc. En fin de compte on a tout revu de A à Z, Jean-Luc et moi. Ce qui explique la grande marge graphique entre les Légendes de la Table Ronde T3 et Lancelot T1.

    Cette série plonge Lancelot dans une histoire assez différente de celle que tout le monde connaît. N’est-ce pas un pari osé ?
    Je ne pense pas qu’elle soit si différente de l’originale dans le fond, hormis bien sûr le fait que notre Lancelot soit une femme. Ce « détail » est une des raisons qui m’a fait accepter le projet. Je trouvais ça culotté et surtout bien vu. Car j’ai toujours trouvé que le personnage de Lancelot avait ce côté paladin, extrémiste et psychorigide qui sied bien au caractère parfois entier et obsessionnel des femmes (et ça n’est pas une critique, j’en suis une :D). Il en est même souvent agaçant et perçu de manière très antipathique… Ceci dit, la façon dont Jean-Luc le révèle dans cette série, permet de nuancer un peu tout ça. En égratignant le mythe du Chevalier parfait, on l’humanise aussi. Lancelot a ce côté « personnage de tragédie grecque » accablé et révélé par un destin qu’il subit mais également suffisant et vaniteux, donc finalement très humain.
    Et puis, il a souvent été montré avec une certaine ambiguïté, notamment au travers de ses relations distantes avec les autres Chevaliers et au contraire excessivement proches avec Arthur.

    Dans ce premier tome, Lancelot s’appelle Galaad, son nom de baptême mais en l’utilisant n’y avait-il pas de risque pour les lecteurs de le confondre avec son fils ? Pourquoi n’avoir pas juste utilisé « Lancelot » ?
    Non, je trouve que c’est suffisamment bien expliqué pour que ça ne prête pas à confusion. Le nom de « Lancelot » est son nom de Chevalier. Hors, il ne devient chevalier que plus tard… et notre souci dans cette série est de montrer toute l’évolution du personnage, son initiation. Il deviendra Lancelot dans les prochains tomes, lorsqu’il le sera devenu intrinsèquement. En attendant c’est Galaad, ce qu’il aurait pu rester si le destin n’en avait pas décidé autrement…

     

    Le premier tome s’ouvre sur une assemblée du Petit Peuple. Aimez-vous dessiner ces créatures féeriques ?
    Au début, j’avais beaucoup d’appréhension à le faire, car c’était une première. Au fur et à mesure de ces deux pages (les seules où ils apparaissent) j’y ai pris du plaisir, ça m’éclatait.

    Quel est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Le Dragon, j’ai toujours été fasciné par les dragons, qu’on retrouve dans beaucoup de cultures très différentes. Il y a, dans ma vision, une quintessence de puissance, de sagesse et de mystère. Et puis franchement, un dragon, ça pète bien quand même ! Enfin, je changerai peut-être d’avis, le jour où on me demandera d’en dessiner…

    Vos projets à venir ?
    Et bien du Lancelot et encore du Lancelot. Nous avons une série de 5 tomes à faire et je ne compte pas bosser sur quoi que ce soit d’autre en attendant.

    Propos recueillis par le Peuple féerique
    le 29 octobre 2008

    Retrouvez toute l’actualité d’Alexe sur son blog STUDIO CAMELEON

    Voir le site de la série LANCELOT

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  • Lancelot T.1: Claudas de la terre déserte – Editions Soleil

    LANCELOT T1. CLAUDAS DE LA TERRE DESERTE
    Scénariste : ISTIN
    Dessinateur : ALEXE
    Coloriste : JACQUEMOIRE Elodie
    Editions SOLEIL

    MERLIN A DISPARU, ON LE DIT EN DORMITION…
    UNE LÉGENDE SE DISSIPE, UNE AUTRE NAÎT AU MILIEU DE LA MYTHIQUE FORÊT DE BROCÉLIANDE.

    Nous sommes dans les âges sombres.
    Le seigneur félon Claudas envahit les terres de son ennemi, Ban de Benoïc et assiège son château. Tentant de s’enfuir pour quérir l’aide du roi Arthur, Ban meurt, laissant son unique enfant entre les mains de la dame du lac, Viviane.
    Tout était écrit. Une prophétie est en train de s’accomplir, à ceci près que l’enfant n’est pas un mâle mais une fille. Pour Viviane, la prédiction doit tout de même se réaliser. L’enfant de roi sera le combattant que les Bretons attendent tant. Commence alors une initiation à la mesure de l’être qu’il devra devenir, à la mesure du nom entré aujourd’hui dans la légende : Lancelot !

    NOTRE AVIS :
    Nous avons été d’emblée séduit par le dessin et les couleurs. Un très bon travail d’excellent augure pour le succès de cette nouvelle série de la collection Soleil Celtic dirigée de main de maître par Jean-Luc Istin.
    Les personnages féminins et les « méchants dans l’ombre » sont particulièrement bien réussis. Viennent ensuite la lecture et ses surprises. Lancelot ne serait pas un homme mais une femme ! Cela étonne, surprend, puis on s’y fait et même en s’en réjouit. Voilà bien une façon originale d’aborder la légende du plus célèbre chevalier de la Table Ronde et qui promet de beaux rebondissements. On referme l’album avec une grande satisfaction d’avoir passé un moment plein de légende et de merveilles. Une jolie réussite !

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  • Korédan T.1 L’Eveil- Editions Soleil

    KOREDAN T1. L’ÉVEIL
    Scénariste : GUIDZ, CUIDET
    Dessinateur : DRANNOB
    Coloriste : DRANNOB
    Editions SOLEIL

    LA NOUVELLE ÉPOPÉE D’HEROIC-FANTASY RETRAÇANT LA QUÊTE INITIATIQUE DE KACHINA, UNE JEUNE FILLE DES BOIS.
    Dans un monde où la magie est omniprésente, et parfois dangereuse, Kachina devra stopper une guerre fratricide et comprendre le secret des dragons, créateurs de l’univers. Accompagnée de Demetrius, un jeune érudit, et du marmouchat, son fidèle animal de compagnie, elle affrontera de puissants élus draconiques et cherchera ce qui se cache derrière ce nom énigmatique de Koredan…

    NOTRE AVIS :
    Première surprise dans cet album, le pari osé des auteurs de faire parler les dragons en « dragon ». Une langue incompréhensible mais dont la traduction est disponible sur le site www.koredan.fr Voilà une façon de lier ces deux médias que sont la BD et le web. Un peu frustrant quand même lorsque votre ordinateur n’est pas directement disponible même si cela ne nuit en rien à la poursuite de la lecture et à la compréhension de ce premier tome.
    Seconde originalité, le fait d’avoir lié les pouvoirs des protagonistes aux couleurs. C’est bien trouvé et ça permet de s’y retrouver rapidement. Le dessin est efficace sans être exceptionnel et les couleurs bien marquées puisqu’elles sont directement liées au récit. Un premier tome qui se lit avec bonheur et qui intéressera en premier lieu les fans de dragons.

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