Créatures marines présentes dans les océans et les mers, les sirènes étaient à l’origine des femmes-oiseaux au chant hypnotiseur. Elles attiraient les marins grecs vers les rivages et leurs rochers mortels. Ulysse les défie en s’attachant au mât de son navire, ses marins ayant pour leur part les oreilles bouchées de cire (le mot grec seirên signifiant « attacher avec une corde). Au Moyen-âge, un livre, le Liber Monstrorum, décrit la sirène comme une femme à la queue de poisson. Cette image sera reproduite dans de nombreuses décorations d’églises comme le symbole de la tentation de la chair et du Mal. Andersen et sa petite sirène contribueront à adoucir l’image de la sirène et d’en faire cette belle créature qui fait briller les yeux des petites filles et rêver les marins…
A noter qu’une sirène est aujourd’hui un signal servant a avertir d’un danger et plus à l’y mener…
Auteur/autrice : Richard Ely
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Sirènes
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Tolkien
Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien (1954-1955) nous conte les aventures d’un semi-homme, Frodon le Hobbit qui aura pour mission de détruire l’Anneau Unique, symbole du Mal.
Passionné très tôt par les civilisations anciennes et les langues imaginaires, John R.R. Tolkien (1892-1973) trouva dans les contes de fées, la mythologie celte et les sagas nordiques l’inspiration pour sa Terre du Milieu, qu’il ne cessera jamais d’enrichir.
Le succès du Seigneur des Anneaux engendra de nombreuses adaptations. Citons par exemple le film d’animation de Ralph Bakshi (1978), la trilogie cinématographique du néo-zélandais Peter Jackson qui connut un succès international (2001 à 2003).
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Trolls
De toutes les créatures étranges, il en existe une au nom connu de tous, mais dont la représentation diffère d’une imagination à l’autre. Gigantesque ou minuscule, méchant ou pourvu de bonnes intentions, farceur ou guerrier… Cet être mal défini, n’en reste pas moins intéressant. C’est pourquoi l’article suivant essaye de vous donner un maximum d’indices pour partir à sa rencontre…
Il est bien difficile aux humains de décrire un troll car ils vivent en grande partie sous terre ou la nuit, craignant la lumière du jour qui les pétrifient ou les fait se gonfler subitement et éclater. Bien peu d’humains peuvent donc se vanter d’avoir vu un troll. C’est en fait essentiellement grâce aux Krägntrolls, de petits tas de pierres assemblés par les trolls pour laisser trace de leur passage que l’on sait qu’ils existent et qu’ils vivent, dans des pays du Nord de l’Europe, surtout la Norvège, où nombre de légendes les évoquent.
A priori, les trolls ne sont pas sympathiques, on se les imagine parfois petits, de 25cm à 1m, maigres, 2kg en moyenne, à la peau brunâtre, aux cheveux hirsutes, aux yeux sombres et peu accueillants, et plutôt enclins à faire de mauvaises blagues. Mais il arrive qu’on les décrive assez grands : de 1m20 à 3m, aux longs bras, mais aussi trapus, aux courtes jambes et plutôt rondelets. Ou encore, on se les représente comme de véritables géants coiffés de sapins. Barbus, ils sont aussi très laids, des boutons plein le visage, un gros nez, et sentent, paraît-il, très mauvais. Râblés et costauds, ils sont au combat d’une force impressionnante et sont célèbres pour de nombreux faits d’armes autour desquels sont organisés la plupart des rites et des fêtes. Ces armes sont fabriquées au cœur de la terre, dans des grottes étranges et sombres, d’où les trolls tiennent les secrets des métaux. Cela les rapproche des nains, avec qui on a tendance à les confondre. La différence avec les lutins ou les gnomes n’est d’ailleurs pas toujours claire. Pourtant, si ces personnages viennent à se croiser, ce sera la plupart du temps le troll qui sera au service du mal. Si un gnome rencontre un troll, il passera un sale quart d’heure ! Ce n’est pas que le troll soit véritablement méchant, mais il est extrêmement bête. Il taquinera le gnome, lui fera sans doute mal, mais ne le tuera jamais : on dit qu’il ne fait le mal que par ignorance.
Les trolls ont des mœurs bizarres : vivant en tribus de cinq ou six, on n’ose même pas décrire leurs comportements sexuels tant ils sont ignobles ! Ils mangent n’importe quoi, surtout des choses gluantes. Ils ne construisent pas de maisons et sont nomades, sans doute en raison de leurs problèmes de voisinage. Si certains disent qu’il y a parfaitement moyen de cohabiter avec eux, du moment qu’on ne les ennuie pas, la plupart des gens des pays où les trolls vivent évoquent plutôt leur sale caractère. Enfin, signalons que le troll aime le jeu, il ne rechigne donc pas à résoudre les énigmes ou à essayer de battre quiconque le met au défi, même si, là encore, sa naïveté ou sa bêtise lui jouent souvent de vilains tours… Mais si, par hasard, un humain rencontre un troll, il y a aussi quelques précautions à prendre. Par exemple : ne pas le regarder dans les yeux, par crainte de le provoquer; l’écouter parler et ne surtout ne jamais sous-entendre qu’il est idiot, sous peine de le fâcher. Et mettre un troll en colère, ce n’est vraiment pas conseillé !
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Lutins
Les lutins désignent de petits êtres de féerie. Ils ont de nombreux noms dans de nombreuses cultures : farfadets, korrigans, brownies, cluricaunes, hobgoblins, foletti, pixies…
Chaque lutin vit en groupe ou isolé et possède ses particularités. Il existe deux grandes catégories de lutins, les lutins domestiques, habitués aux hommes et leur rendant souvent de grands services si ces derniers respectent leur part de marché. Les lutins sauvages, plus éloignés du monde des hommes à qui ils jouent bien des tours et représentent parfois un gros danger pour celui qui les croise.
Le mot lutin provient du latin Neptunus, du nom d’un démon, qui devint luitum, « démon malicieux ». Lutin est également un adjectif signifiant espiègle. Un trait de caractère totalement en adéquation avec ces petites créatures.
La plupart du temps le lutin est représenté comme un petit être rabougri, coiffé ou non d’un chapeau. S’il est habillé, ce qui n’est pas toujours le cas, ses vêtements seront ornés de symboles le rattachant à la région où il demeure ou à ses domaines de prédilection. Sa taille le rapproche des gnomes. -
Légendes
Le Petit Robert désigne par légendes, un « Récit populaire traditionnel, plus ou moins fabuleux, merveilleux ». La légende se rapproche donc de la définition du conte à ceci près qu’une légende contient toujours un fond de vérité, une vérité transformée et déformée par le récit des hommes. La légende a donc un lien historique avec un fait qui s’est réellement passé ou une explication liée à l’Histoire d’un peuple, d’un lieu, d’une personne. Les légendes sont également attachées à une région, un lieu particulier, le conte étant plus ou moins universel.