Auteur/autrice : Richard Ely

  • Les Seigneurs de Cornwall T1: Le sang du Loonois – Soleil Celtic

    Les Seigneurs de Cornwall T1
    Le sang du Loonois
    Scénariste : Sylvain Cordurié
    Dessinateur : Alessio Lapo
    Coloriste : Olivier Héban
    Date de sortie : 22/07/2009
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur :
    En ces temps anciens, les guerres se succédent et ensanglantent la Bretagne. Arthur Pendragon repousse les incursions pictes qui menacent son royaume. Comme si un mal ne suffi sait pas, il doit également faire face aux raids côtiers des Scots. Duncan, le haut roi d’Irlande, voit dans ces invasions l’opportunité de satisfaire un vieux rêve : assujettir le roi Mark et conquérir les Cornouailles. Sans la protection d’Arthur, Mark ne peut s’en remettre qu’à son plus fidèle seigneur, Rivalen de Loonois…
    C’est dans cet environnement hostile que naîtra et grandira Tristan, fils de Rivalen de Loonois, marqué à tout jamais par le sort tragique de son père.

    Notre avis :
    Si l’on se fie au communiqué de presse, Sylvain Cordurié fera paraître également en 2009 une légende revisitée : Tristan et Iseult. Cela nous amène à considérer ce premier tome des Seigneurs de Cornwall comme le préquelle à la rencontre des plus célèbres amoureux de légende, mis à part Roméo et Juliette. Ce premier tome nous fait découvrir le petit Tristan, fils de Rivalen de Loonois, meneur de la résistance face à l’invasion irlandaise des Cornouailles. Un premier tome en guise d’ouverture sur fond de batailles et d’engagements armés, de manipulation magique par une fée plutôt ambitieuse… Après s’être longuement penché sur Arthur et ses chevaliers, la collection Soleil Celtic semble se diriger vers les « cousins » éloignés quoique toujours aussi célèbres. Ce qui nous réjouit bien entendu et fait penser que cette collection a encore de longs et beaux jours devant elle.
    Ici aussi, le merveilleux se mêle à l’Histoire ou la légende classique pour servir l’imaginaire d’aujourd’hui. Le scénario choisi est bien celui qui servira au mieux un récit rythmé et à forte connotation fantasy. Le dessin d’Alessio lapo est agréable sans pour autant nous submerger. Chapeau quand même pour avoir répondu à tout ce qui lui a été demandé : batailles, fées dénudées, dragons, scènes de tendresse et monstres sanguinaires. Bref, un sacré exercice pour un premier tome ! Viennent compléter le tableau, les couleurs maîtrisées de Héban et la couverture, imposante, de Joel Mouclier.
    En conclusion, une nouvelle histoire commence au sein de la collection Soleil Celtic et elle a tout pour nous plaire.

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  • Trolls de Troy T12 Sang Famille – Editions Soleil

    Trolls de Troy T12
    Sang Famille
    Scénario : Christophe Arleston
    Dessin : Jean-Louis Mourier
    Couleurs : Claude Guth
    Editions Soleil
    Date de sortie : 22/07/2009
    Prix : 12.9 €

    Présentation éditeur :
    Lorsque deux petits trolls se retrouvent contraints à suivre la discipline d’un orphelinat, les règles édictées par de gentilles et bien attentionnées dames patronnesses peuvent-elles résister ? Une bonne éducation peut-elle faire d’un troll un individu socialement acceptable ? Quelle goût a la chair de professeur ? Ces questions fondamentales trouvent enfin, à travers cette merveilleuse étude socio-ethnique, les réponses que vous attendiez depuis si longtemps.

    Notre avis :
    Arleston aborde le thème des orphelins avec un sacré arrière-goût d’exploitation de ces pauvres enfants et une bienfaitrice qui pense avant tout à son propre bien-être. Et lorsque deux de nos petites trolls se retrouvent kidnappés pour être intégrés de force dans ce si magnifique orphelinat, on devine que tout va très vite être bousculé… Une histoire en eux parties qui poursuit le chemin entamé mettant cette fois nos sympathiques mais néanmoins dangereux trolls face à leur plus redoutable ennemi : l’eau ! Parviendront-ils à percer le secret du parapluie avant qu’ils se retrouvent percés eux-mêmes ? Mystère et boule de troll !

  • Interview de Vanessa Gerkens, harpiste féerique

    Il y a des instruments qu’on associe avec évidence au monde des fées. La harpe est de ceux-là. Vanessa Gerkens est une artiste belge, une harpiste féerique qui aime à adoucir les maux de sa musique, à évader les esprits de ses notes… Chacun de ses albums est une invitation à transgresser la frontière de féerie et à se laisser emporter par mille papillons aux ailes dorées vers un Ailleurs apaisant et souhaité. Une jolie rencontre pour le Peuple féerique que nous partageons avec vous.


    Votre musique est très douce, très apaisante, elle invite au rêve et au voyage. Une façon de parler d’un Ailleurs ou, au contraire, de donner l’envie de revenir ici et maintenant, à l’essentiel de la vie ?
    Cela dépend… certains morceaux invitent à l’évasion, au voyage dans un Ailleurs propre à l’imagination de chacun et d’autres morceaux inspirent, j’espère, l’auditeur à redécouvrir l’essentiel.

    Vous attachez beaucoup d’importance au coté thérapeutique de la musique, d’où vous est venue cette envie d’accompagner les gens ?
    L’envie m’est venue tout naturellement en fait, à l’occasion de ma première grossesse.
    Je me suis rendue compte que me petite fille réagissait (in utero) différemment en fonction des morceaux que je jouais. Et j’ai décidé de me lancer dans des recherches sur l’influence des sons de la harpe sur le foetus et la femme enceinte. Mes différentes expérimentations et découvertes m’ont fait aboutir à la conclusion que la harpe était le seul instrument à proposer un panel de sons aussi large et donc un véritable massage sonore intégral.
    J’ai eu envie d’aller plus loin, de partager les bienfaits de la harpe et j’ai donc créé l’harponomie: un accompagnement de la naissance par la harpe ( plus d’infos sur mon site... !).
    La vie a fait que j’ai rencontré par la suite des personnes qui m’ont fait part de l’effet bénéfique de mes cd’s sur leurs douleurs ( physiques et psychiques). Et je me suis tout naturellement penchée sur cet aspect car il me parait essentiel d’utiliser tout ce qui est en notre pouvoir pour accompagner au mieux les personnes qui souffrent de douleurs chroniques, de maladies graves ou qui sont en fin de vie.
    La musique est incroyablement positive dans les hôpitaux: elle déstresse le personnel médical, les patients et leur entourage. Je peux l’observer à chaque fois que je vais jouer en pédiatrie pour l’association « Les messagers du coeur ».

    Et la féerie, comment est-elle entrée chez vous et pourquoi aimez-vous ce monde ?
    Très honnêtement, cela fait tellement longtemps que je ne me rappelle plus !
    J’aime la richesse des personnages des contes féeriques, j’aime cette idée d’un monde parallèle qui nous renvoie si bien nos pires défauts et nos plus belles qualités ! C’est un véritable coup de foudre…. et cela ne s’explique pas !

    Le monde de la féerie et de la harpe semblent s’associer naturellement ?
    C’est vrai ! La harpe a cette image d’instrument magique, raffiné, féminin… On l’associe aux fées, aux anges et pourtant cela n’a pas toujours été le cas. La harpe a aussi été considérée comme un instrument de Satan à une certaine époque et brûlée sur la grand-place ! Comme quoi !

    Vous avez travaillé la musique en tant que moment accompagnant la naissance mais aussi la mort. Deux moments-clés très présents dans la féerie. C’est aussi une des raisons de votre association musique-féerie ?
    Je n’y avais pas pensé ! Mais non, le fait de m’inspirer des fées et autres personnages de Féerie pour mes compositions et le fait de m’intéresser à l’accompagnement du début et de la fin de la vie sont deux choses bien distinctes pour moi. Ces deux moments sont aussi des moments-clés pour nous humains…!



    La musique est-elle raconteuse d’histoires ? Vous proposez d’ailleurs dans cet album un petit conte qui lui donne son nom. L’histoire d’Ayweline…
    Bien sûr ! La musique est un vrai moyen de transport pour s’évader et s’inventer des histoires ! J’ai eu envie de partager le conte que ce morceau m’avait inspiré et j’ai donc écrit l’histoire de cette fameuse Ayweline ! J’aime raconter des histoires pendant mes concerts, donner un point de départ à mon public afin qu’il parte avec moi à la rencontre des Korrigans ou simplement à Venise ( ma ville préférée !).

    Comment naît un album ? Une composition ?
    Généralement, je me mets à la harpe et me laisse aller à vagabonder sur mes cordes jusqu’à ce qu’une mélodie naisse. Elle peut soit naître d’une émotion, soit faire naître un personnage, un lieu, une ambiance… De là, je plonge un peu plus dans ce qui s’est créé et le morceau se construit de lui-même au fil des jours…

    Pour l’album, il se construit en fait au fur et à mesure des compositions. Tout se fait assez naturellement en soi.

    La harpe semblait un peu oubliée et depuis quelques années elle revient de plus en plus … Une explication ?
    C’est vrai qu’elle revient ! Je pense que les gens sont en demande de bien-être, de musique relaxante à notre époque. Nos vies sont tellement stressantes que la harpe s’avère un remède bienvenu !

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    J’aime beaucoup les Pillywiggins ! Ils sont gais, pleins de vie et si beaux à regarder de par leurs multiples couleurs ! Ce sont des êtres extrêmement positifs !

    Votre actualité? Vos projets ?
    Beaucoup de projets comme toujours… Il y a bien sûr la préparation du » Brussels Harp Festival 2010 – Les Féeries de la harpe », un week-end consacré à la découverte de la harpe dans tous ses états ! ( www.harpanova.com )
    Il y a aussi la composition de mon prochain cd, un concert en octobre à Vieusart ( Belgique), la continuité de mes recherches sur l’utilisation de la harpe pour diminuer la douleur,…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en juillet 2009

    Découvrez tout l’art de Vanessa Gerkens sur http://www.harponomie.be/

  • Le Crépuscule des dieux T0 – La malédiction de l’Anneau – Soleil celtic

    Le Crépuscule des dieux
    T0 –  La malédiction de l’Anneau
    Scénario : Jean-Luc Istin
    Dessin : Gwendal Lemercier
    Couleurs : Joël Mouclier
    Editeur : Soleil

    Présentation de l’éditeur:

    Le monde souterrain des Nibelungen est torturé par de nombreuses guerres fatricides. Albéric, le roi des mondes d’en dessous, attiré par le chant de l’or, part pour la Terre des Hommes. De cet or celeste, il en a forgé un anneau. Un anneau au pouvoir si grand, qu’il est capable de plier toute chose ou quiconque à sa volonté. Celui qui le possède acquiert un pouvoir tout-puissant… Wotan, le Père des Dieux, désire s’en emparer afin délibérer la déesse Idunn, gardienne des pommes d’immortalité. Mais gare à la malédiction…

    Notre avis:

    Un tome zéro intéressant à plus d’un titre. D’abord car il s’axe autour de la genèse de la malédiction de l’anneau et permet de comprendre les origines de la série développée par Jarry et Djieff. Ensuite car il démontre deux talents auxquels nos regards s’accrochent avec beaucoup de plaisir. La première bonne surprise est de voir l’évolution sans cesse grandissante du dessin de Gwendal Lemercier, illustrateur féerique passé dans le neuvième monde avec de plus en plus d’aisance et d’habilité à dessiner des personnages en série. La seconde surprise est le travail magnifique de Joël Mouclier sur les couleurs de l’album. Le tout nous offre un pur moment de délice pour les yeux et un bon rafraîchissement de cette mythologie nordique, personnalisée tout en respectant les fondements, qui attire de plus en plus de lecteurs et d’auteurs ces derniers mois. Cerise sur le gâteau, l’annonce d’une nouvelle série autour de Durandal que l’on devine dessinée par Gwendal Lemercier et scénarisée par Nicolas Jarry. Affaire à suivre.. de très près !

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