Auteur/autrice : Richard Ely

  • La Fée Clochette nommée ambassadrice honoraire pour l'environnement !

    Figure emblématique de la petite jeunesse, la Fée Clochette de Disney se voit investir d’une mission de la plus haute importance pour notre Terre. Le Peuple féerique salue l’inititative !
    La Fée clochette de Walt Disney a été nommée ce dimanche 25 octobre, Ambassadrice honoraire pour l’environnement par l’UNEP (programme des nations unies pour l’environnement). Son rôle sera d’« encourager les enfants et leurs parents à prendre soin de la nature et de faire de leur mieux pour entretenir l’environnement », selon Kiyo Akasaka qui est Secrétaire général adjoint à la communication et à l’information de l’UNEP. 

     

  • Contes & Légendes des Hautes-Alpes – Anne Lopez, éditions De Borée

    Contes & Légendes des Hautes-Alpes
    Anne Lopez
    Sous la direction de Catherine Evrard
    Photographies : Marion Labéjof
    Illustrations : Léo Duquesne
    Editions De Borée
    Collection : Contes & Légendes
    Format 24,8 x 16,5 cm, 448 pages
    Parution : octobre 2009
    Prix: 26€

     

     Présentation de l’éditeur :

    Savez-vous qu’on trouve encore dans les Hautes-Alpes tout un peuple d êtres extraordinaires ? De courageux petits hommes, parfois réduits de moitié, affrontent des ogres et des ogresses, tels la Goyle ou bien Ogre d’or. Des personnages fantastiques peuplent les vallées : Patchi Patcha, fayes et matagots, ainsi que le Daruc… Sur la Montagne noire ou dans leurs jardins secrets, les montagnards cultivent des histoires d’amour, celle de Belle Née au Soleil ou du Prince crapaud. Les Hauts-Alpins ne manquent ni d’humour ni de malice, comme Jean Pallon ou le veilleur de mort ou encore les larrons de l’âne péteur ; ils apprécient les punitions infligées aux usuriers, au forgeron brutal, ou au politique arriviste. Ils sont aussi friands d’histoires merveilleuses où les bêtes parlent : les ours et les serpents conversent avec les saints, l’oie, le renard et le merle blancs aident les jeunes gens méritants. Et ne croyez pas que la magie a disparu, la Dame du col du Lautaret continue à se montrer aux automobilistes… Enfin, ne manquez pas d’aller saluer Cérestine, la montagnarde raboutine intemporelle, qui témoigne, avec son bon sens naïf, des changements et de la modernisation des Hautes-Alpes, et qui vous dira vos quatre vérités !

     Anne Lopez a les yeux qui pétillent quand il s’agit de vous faire partager sa passion pour le conte. De sa formation de danseuse, elle a gardé la grâce et l’expressivité des gestes, et ce n’est donc pas par hasard qu’elle s’est engagée avec un complice dans les spectacles en langue des signes ou pour les tout-petits. Elle peut également vous surprendre en visites contées drolatiques dans les monuments historiques, ou bien même en une représentation très intime, dans un taxi ! Amoureuse de la montagne, Anne Lopez a quitté la région parisienne il y a quinze ans pour s’installer dans un petit village ; elle recueille les récits et s’en fait l’écho pour assurer la transmission en organisant des ateliers théâtre et conte. Les contes traditionnels et merveilleux se comptaient par centaines, et avant qu’ils ne tombent définitivement dans l’oubli de la vie citadine, son écoute attentive et sa plume poétique auront redonné vie à certains d’entre eux…

     

    Notre avis :                 

    Voici que se livrent les plus belles légendes des Hautes-Alpes à nos esprits avides. Le Patchi Patcha à grelots libéré du buisson qui le retenait récompense d’une marmite sans fond ; les fées, ici fayettes, y côtoient les Matagots et autres Familiers apportant leurs services et leurs trésors ; les orgres ont la peau couverte d’une soyeuse toison d’or ; les femmes revêtent peaux de loups pour devenir louberous ou se font diablesses se glissant dans le lit des pauvres bergers et un terrible cochon noir, le daruc, vous emporte avec malice sur son dos… Telles sont les histoires que vous conte Anne Lopez avec toute la musique de ses mots. Elle a beau prétendre dans l’introduction qu’elle a abandonné son style oral de conteuse pour mettre ces légendes par écrit, les textes sont pourtant tout imprégnés de cette atmosphère si enjouée que les conteurs donnent aux histoires. Introductions accrocheuses, sautillements verbaux, piques et sourires, tout y est ! Jusqu’au personnage récurrent et malicieux de Cérestine, la montagnarde raboutine !

    Les éditions De Borée poursuivent donc ici leur collecte intelligente des contes et légendes de France en laissant la parole et une belle liberté de ton aux différents auteurs. Chaque volume est l’occasion de découvrir histoires de terroir mais également celle de rencontrer un style d’écriture différent, d’ouvrir la porte d’un monde autre. Ceci apporte une richesse considérable à l’entreprise. De même, les illustrations des textes plaisent, comme ici photographies et illustrations, et varient également d’un tome à l’autre.

    Une collection à suivre, assurément !

  • Rencontre avec Aude Berger, auteure de "Art Figuratif et Poupées Contemporaines de Collection"

    Figuration de l’impossible, surréalité, visages de rêve, personnages figés dans l’instant… Les poupées et marionnettes nous fascinent, nous intriguent. Aude Berger a pu approcher ces artistes qui donnent la vie à des créatures hypnotisantes. Elle les présente dans un livre où passion rime avec création. Petites questions posées du bout des lèvres…


    Comment vous est venue l’idée de ce livre ?

    Depuis toujours les figurines font partie de mon univers, de ma vie. Très proche de la nature, j’ai  grandi bercée par les contes qu’inventait mon père tandis que mes frères me confectionnaient des  personnages en pâte à modeler, en bois, en cire, je me contentais largement de tous ces instants, je n’avais que très peu de livres.

    C’est certainement le spectacle «Anaïs Pompon» qui a déterminé ma passion pour la marionnette,  j’avais sept ans. Je passais mon temps dans les bois, mon école était une classe unique où nous ne travaillions pas vraiment, nous contemplions la nature, montions des spectacles… le jeu, la création permanente loin de tout stéréotype… disons que les mots «travail», «devoir» avaient étaient bannis de nos vocabulaires…la  «passion» oui, c’est le maître-mot qui me guide …

    J’ai découvert en 2002 la poupée d’artiste grâce aux incroyables créations de Julien Martinez satisfaite de me dire que «oui» cet univers existe. En réalité, je m’ennuyais dans un monde que je croyais déjà centré sur tout autre chose que le divertissement créatif, le partage, voire  l’euphorie . Le long métrage «Camille Claudel» de Bruno Nuytten fut aussi un facteur déclenchant…

    Julien Martinez me disait vouloir «digérer» le film d’animation d’ Henri Sellick «the Nightmare Before Christmas» en modelant les personnages du film, j’ai fait de même avec mes mots pour apaiser mon obsession, celle de constamment chercher des personnages, lutins, sorcières, trolls, j’ignorais l’existence de la poupée d’artiste… J’ai d’abord rédigé un article, puis un autre et les créatrices, séduites,  m’ont immédiatement suggéré d’en faire «quelque chose»… c ‘est de cette passion qu’est né mon ouvrage, émaillée de très belles rencontres, comme le  jour où Ciruelo Cabral a découvert «A la Recherche de Faerie»de Jean -Baptiste Monge  que je lui révélais comme un livre fétiche, je vivais en Espagne en effet … Barcelone fourmille de gnomes, de sorcières,de lutins. De fort agréables compagnons. Son propos sur la nature m’avait profondément émue, le petit peuple n’est-il pas issu d’elle? Je parle d’ un tout unifié et j’ai pensé mon ouvrage de la même façon: une ronde à l’unisson,le respect de chacun, depuis la nature jusqu’aux êtres qu’elle abrite, blancs, noirs, ailés, démunis, richement parés  … sans distinction. Exaltation, emphase reviennent sur beaucoup de bouches pour qualifier  mes mots … une écriture «baroque» me dit-on !

     La Poupée figurative semble être une histoire de femmes. Vous ne présentez que es créatrices et la plupart de poupées sont des figures féminines…

    Il y a bien le visage de Brian Froud  ici divinement entouré, qui dit lui-même qu’il sculpte mais on ne le connait pas pour ses sculptures sinon pour  ses dessins, uniques ; j’étais gênée  de ne pas avoir de sculpteur dans cet ouvrage comme Julien Martinez,  John Wright aux Etats-Unis, Mark Dennis ; j’ai récemment découvert les personnages fantastiques de François Quesnel…J’espère que pour un second tome quelques-uns de  ces grands noms répondront  à mon appel, je constate moi-même que nous ne voyons pas suffisamment d’elfes, de lutins, de gnomes, pourtant je me suis appliquée à les représenter : sur les essais d’ Hannie Sarris, Tine Kamerbeek, Véronique Jacquelin, Virginie Ropars ; le monde de l’illustration fourmille davantage de personnages masculins … maintenant qu’internet a volé à mon secours je pourrai prendre ma revanche  et leur rendre hommage … très souvent les artistes répondent à une demande: la petite fille avec son ours. Les créateurs qui n’y adhèrent pas ont bien du mal à être appréciés des collectionneurs centrés sur la représentation enfantine et  féminine.

     La féerie est largement représentée dans ce domaine. Comment l’expliquez-vous ? Une façon de représenter ces êtres invisibles ?

    Mon ouvrage a surpris bien des collectionneurs … J ‘ai trouvé un lien entre l’écriture et la sculpture, une nouvelle façon de rendre hommage à la féerie, le livre est  loin d’être un de  ces ouvrages où chaque artiste est souvent répertorié dans un ordre alphabétique, tel un glossaire illustré d’images ! C’est la première fois que la féerie est largement abordée … le terme «poupée» ne convient pas à cet univers ; l’introduction des figures fantastiques permet de respirer et de prouver que la poupée d’artiste ne se limite pas à des représentations d‘enfants et de petites filles modèles… je respecte le travail de chacun mais la féerie amène une foule d ‘éléments supplémentaires enrichissants: les ailes des fées et des elfes rivalisent de beauté,  les rapaces  font partie de ce  folklore aussi: voyez l’essai consacré à Virginie Ropars ou à Diane Guelickx entre autre . L’univers féerique est infini, nous pouvons l’explorer sans jamais  nous lasser, il n’ y a qu’à voir la pléthore d’ouvrages que vous nous proposez chaque semaine . C’est la première fois qu’un texte sert la féerie … mais avec des illustrations en trois dimensions…

    Avec les nouvelles matières rendues plus facilement accessible, on connaît un très large engouement pour le modelage, la sculpture de figurines. Les gens semblent vouloir exprimer leur amour au travers de ces créations…

    Je ne dévoile que peu de choses sur la technique, d’abord pour laisser le lecteur se concentrer  sur le rêve, la contemplation … ensuite parce que de plus en plus de personnes s’essayent au modelage , chose qui peut rassurer l’univers de la poupée d’artiste car la nouvelle génération est là … Les artistes  expriment certes  leur amour par cette démarche mais  s’expriment tout court  … dans un monde où – je le répète – on ne rit pas tous les jours … Vivre de l’art n’est pas chose aisée- c’est un euphémisme -;  mes amies ont été confrontées aux moqueries et sarcasmes des gens dits dans la «norme», par pure envie et jalousie … et si la norme c ‘était cet  univers créatif ? Il est temps de prendre au sérieux ce qui devrait l’être et rire de nos carcans ,nos systèmes , nos «rails» …

    La créativité est en chacun de nous, à nous de ne pas nous en éloigner, les fées, les elfes  ne sont pas que le fruit de notre imagination et si les artistes donnent des cours pour divulguer leurs techniques c’est bien pour faire vivre cet art, pour ensemble partager encore une fois, perpétuer la magie  .

    Pourquoi y a-t-il si peu de françaises dans votre livre ? Comment expliquer le succès de cet Art aux Pays-bas et en Belgique flamande et moins dans les pays francophones ?

    Parler de cet univers exige de connaître un minimum les artistes ce qui n’est pas un exercice simple surtout lorsque vous portez seule le projet. J’avais besoin de proximité avec les créateurs pour mieux décrire …les coulisses, la démarche artistique … parfois les images  m’inspiraient suffisamment et les mots s’envolaient comme par enchantement … il y a deux artistes dans le livre que je n‘ai pas encore rencontrées, certaines que je méconnais en France … il fallait absolument éviter de me répéter d’un univers à l’autre tout à fait ressemblant ; dans ce premier opus, chaque article se démarque de l’autre par le propos, la matière, l’originalité… Si j’avais parlé de tous les créateurs français je n’en serais pas au quart, tout a un commencement; les trois artistes françaises  n’ont  jamais figuré dans un livre d’art à l’exception d’ Héloise… plus j’écrivais, plus il fallait  illustrer et cet ouvrage a été imprimé en offset,  non pas en numérique … un ingénieur  a supervisé les photos et utilisé une nouvelle machine perfectionnée , pour la première fois en France. J’ai bien été obligée de faire des choix mais d’autres essais sont d’ores et déjà prêts et attendent de voir le jour .

    Les artistes se battent un peu partout, que ce soit en Allemagne, en Belgique, en Russie, en France. Le seul souci en France c’est  la qualité des salons qui laisse à désirer , bien souvent les pièces des artistes sont mélangées avec le reborn, la BJD ( ball jointed doll ), la miniature … la poupée d’artiste ne s’y retrouve pas ; le français est peut-être frileux et beaucoup moins ouvert sur cet univers qu’en Belgique ou aux Pays-Bas … il faudrait fédérer, ouvrir des blogs de discussion, créer des regroupements d’artistes mais c’est l’immobilisme… l’artiste a besoin d’être porté, défendu , reconnu … en France le découragement l’emporte bien souvent au détriment de la solidarité, nos voisins Belges, les Pays-Bas aussi sont pour moi un bel exemple …

    Quelle a été votre plus belle rencontre en faisant ce livre ?

    Toutes les rencontres ont compté pour moi( et celles à venir tant attendues ): j’ai réalisé cet ouvrage sans esprit de compétition aucun ,en rendant hommage à chacune, c ‘est un ouvrage collectif conçu comme une ronde, chaque univers m’ a enrichie, tant sur le plan humain que sur le plan créatif . Voyez la belle allégorie: la couverture représente un enfant : le livre, porté par une mère: les 13 artistes . Toutes  sont sur le même pied d ‘égalité … même si je n’ai pas illustré les 13 essais de 13 poèmes , il n’ y a aucune comparaison à faire d’un univers à l’autre … j’ai tenté de gratifier les jeunes talents comme les artistes connues.

    Mon plus beau souvenir reste quand même Sèvres : le premier salon international de la poupée d’artiste, en juin 2006 : des créateurs du monde entier s ‘étaient déplacés  pour l’événement mais nous n’avons pu en faire un second , je crois que c ‘est à ce moment-là que je me suis dit «je vais faire quelque chose», l’organisateur Michel Voinier m’a inconsciemment donné l’envie de gommer la déception, l’échec d ‘avoir annulé cet autre   salon, très attendu …

    La chose dont je suis le plus fière est que l’ouvrage s’ouvre sur les enfants du monde et se clot sur les enfants d’Afrique … Les poèmes ont été pensés de façon à rendre hommage à au moins trois saisons, à notre Planète Terre et si je reviens souvent sur les fées et les elfes c’est pour crier des messages qui me tiennent à coeur; un de mes livres féeriques préférés est celui d’ Amandine Labarre : «Arcanes féeriques» qu’elle a réalisé par amour pour la nature que nous devons préserver, c’était courageux de sa part car les gens refusent d’admettre la réalité … «Forest » le poème pour Hannie Sarris est un des plus poignants car c’est de l’Amazonie dont je parle, de la déforestation, tout comme « L’enfant d’ailleurs » dans lequel je prône l’abolition des frontières  créees par l’homme et dont la nature ne veut pas , pas plus que ses lois dont le petit peuple a horreur … si nous pouvions voler verrait-on d’en haut les détails infimes qui gâchent nos idéaux ? J’ai pensé mon livre de cette façon-là …

    Possédez-vous des poupées de collection chez vous? En créez-vous vous-même ?

    J’avais organisé  un petit concours de modelage il y a quelques temps  en Espagne… la chaleur n’aidant pas, la pâte glissait comme un spaghetti mais là où je me suis fait taper sur les doigts  c’est quand j’ai demandé s’il n’y avait pas de risque à cuire la pâte avec la dinde déjà dans le four  ( heu là nous étions au mois de décembre !) :« la pâte fimo est toxique» m ‘a- t-on dit ! … J’ai laissé la sculpture aux bons soins de mes amies, j’ai bien essayé de customiser une BJD – je ne manque pas d’idées – mais  le résultat fut désastreux: «ci -gît qui , pour avoir trop aimé les gaupes /Descendit jeune encore  au royaume des taupes» : ma poupée est affublée d’un léger strabisme … Créer des poupées n’est pas chose aisée vous voyez ! C ‘est un Art à part entière ! Effectivement,  je préfère  m’offrir des pièces de collection quand j’en ai la chance !

    Avez-vous une suite à ce livre en tête ?

    La version anglophone est pratiquement bouclée, nombre de mes lecteurs ont accueilli avec joie les premières traductions mais le livre n’a pas encore vu le jour en anglais or le succès à l’étranger est important … le second ouvrage est attendu et le challenge encore plus grand avec des artistes d’Outre Atlantique qui m’ont dit l’immense plaisir de découvrir des créatrices européennes, la  gratification qu’elles-mêmes auraient aimé avoir  avec ma «peinture de mots » ; ma traductrice Krystyna Poray Goddu aux éditions Reverie Publishing  a fait un excellent travail …   mes lecteurs sont très enthousiastes aussi, cette reconnaissance est une motivation nécessaire, évidente, le moteur de toute création, je saurai les remercier, les contenter, en reprenant ma plume qui s’agite à nouveau !

    Propos recueillis par le Peuple féerique en octobre 2009

  • Contes & Légendes de la Meuse – Jean-Claude George, éditions De Borée

    Contes & Légendes de la Meuse
    Jean-Claude George
    Editions De Borée
    Collection : Contes & Légendes
    426 pages
    Parution: septembre 2009

    Présentation de l’éditeur:
    Vouivre immense, Warabouc, Rouchoume, bête Faramine… amateurs de mystères, partez à la découverte des antiques légendes qui peuplent les rives de la Meuse !
    Poète, romancier, conteur et historien régional, Jean-Claude George a publié de nombreux ouvrages consacrés à son département, la Meuse.

    Notre avis:

    A quel magnifique voyage nous convie Jean-Claude George dans cet opus de la collection Contes & Légendes des éditions De Borée consacré à la Meuse ! Le passionné et passionnant auteur, féru d’Histoire et de mystères locaux, vous entraînera dans un souterrain à la recherche du trésor des Templiers, vous contera l’histoire de la belle Mélusine échappée de son Poitou pour terminer ces jours dans le Nord-est de la France, vous fera connaître le Rouchoume, autre créature féerique incontournable de la région tout comme la célèbre Vouivre… Vous croiserez ici des géants et leurs tombes, des rois maudits ou assassinés, Nostradamus, des pierres qui bougent, etc. Un pays aussi riche en légendes que son Histoire fut cruelle, un territoire de secrets et de sorciers… Le style, très agréable, de l’auteur vous plonge immédiatement dans l’ambiance propice au développement de chaque conte, histoire ou légende. Sans oublier le soin apporté à la présentation du livre, mise en page claire, illustrations efficaces et couverture cartonnée de toute beauté. La Meuse et ses mystères n’attendent plus que vous pour sauter à pieds joints dans les aventures du jeune Roi Dagobert II, de Godefroid de Bouillon, de fantômes et de sotrés !

     

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  • Art Figuratif et Poupées Contemporaines de Collection – Aude Berger, Editions Les Presses littéraires

    Art Figuratif et Poupées Contemporaines de Collection – Aude Berger, Editions Les Presses littéraires

    Art Figuratif et Poupées Contemporaines de Collection
    Aude Berger
    Les Presses littéraires
    Année 2008
    192 pages, format 24x 22
    Prix: 30€

    Notre avis:

    Passion! Voilà le mot qui résume ce livre. La passion de l’auteure, Aude Berger, qui a tendrement recueilli toute l’information sur les 13 artistes dont elle dresse ici le portrait dans ce très beau livre. Une passion pour l’art de la poupée que l’auteure ne cache nullement, partant parfois en dythirambes qui, à force de répétition, alourdissent un peu la lecture. Mais quand on aime, que voulez-vous, il est difficile de ne pas l’exprimer… Ce petit bémol franchi, le lecteur plongera avec délectation dans les univers de ces créatrices (car il n’y a ici que des femmes!). Des univers de toute beauté où la féerie est très largement représentée grâce au travail de Wendy Froud, Diane Guelinckx-de Becker, Véronique Jacquelin, Fine Kamerbeek,Virginie Ropars, Hannie Sarris… Leurs créations émerveillent de puissance et de réalisme tout en nous évadant au pays des Il était une fois…  Place aux fées bien sûr, mais aussi aux elfes, dryades, gnomes… Avec, ici encore, une majorité de figures féminines… On reste ébahis devant la minutie de certains costumes ou le regard tellement expressif qu’on le dirait animé. Fascinant!

    L’ouvrage, bien documenté, est enfin parsemé de poésies, fenêtres ouvertes et hommages colorés qui agrémentent la lecture et nous permettent de reprendre notre respiration avant de repartir de plus belle en compagnie de ces poupées vraiment pas comme les autres. On regrette toutefois l’absence de secrets dévoilés, de petites touches techniques qui nous auraient permis, à notre tour, de rêver à d’aussi splendides créations.

    Un ouvrage indispensable pour quiconque s’intéresse à l’Art figuratif encore trop peu connu en France et pourtant si impressionant quand on a la chance de croiser quelques oeuvres.

    On peut le commander ICI.

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