Catégorie : Fées Divers

Ce qui se raconte au pays des fées…

  • La Balade des Gnomes, des chambres d'hôtes féeriques

    Du côté de Durbuy en Belgique, les amateurs de chambres au décor particulier seront ravis de séjourner dans des pièces thémathiques au doux noms de « Légende des trolls » par exemple. C’est ce que vous propose la Balade des Gnomes, l’idée originale de Dominique Noël. A découvrir surtout que le site web est un pur délice !

     

    http://www.labaladedesgnomes.be

  • La Grande Enquête féerique: les résultats !

    En mai dernier, le Peuple féerique vous a proposé de répondre à quelques questions. Un tout grand merci de votre participation ! Vous avez été 218 à répondre aux questions. Voici donc les résultats…

    1. Croyez-vous en l’existence réelle des fées et lutins ?

    OUI : 84 %
    NON : 16 %

    2. Croire aux fées, pour vous, c’est :

    En premier lieu, cela ressort du rêve, de l’imaginaire, de la magie. On y décèle donc une opposition à la réalité, au rationnel.
    La réponse citée le plus souvent venant ensuite est la « beauté » en opposition avec la dure réalité, la laideur du monde. On est dans un registre d’espoir.
    Viennent ensuite la « nature » (dans le sens d’un retour à la nature), l’« enfance » (naïveté, état paisible de l’enfance) et enfin, vient l’idée d’un monde parallèle, d’autres êtres, monde invisible…

    3. Depuis quand vous intéressez-vous à la féerie ?

    Moins de 25% des personnes interrogées disent que c’est plus ou moins récent, les autres répondent depuis toujours ou depuis leur enfance.

    4. Trouvez-vous que la féerie est revenue depuis peu à la mode? Si c’est le cas, quelles en sont les raisons ?
    OUI : 52%
    Non : 15%
    Ne se prononce pas : 33%

    Première raison, les oeuvres de fiction, Seigneur des anneaux principalement, Harry Potter ensuite, que ce soit au cinéma ou en littérature.

    La deuxième raison qui talonne de très près la première est une réaction à la modernité, un besoin de respirer, de croire (faillite des religions traditionnelles).

    Très loin derrière avec seulement chacun 2 réponses : l’écologie et la présence de boutiques féeriques.

    5. Citez trois livres indispensables sur la féerie

    Les grands gagnants sont : Ouvrages d’Edouard Brasey (34); Romans de Tolkien (23); Livres illustrés de Brian Froud (22); Ouvrages de Pierre Dubois (19); Livres illustrés de Jean-Babptiste Monge (11); Peter Pan (9); Livres illustrés de Sandrine Gestin (8); Romans de Fetjaine (6); Romans Marion Zimmer Bradley (6); Livres illustrés d’Amandine Labarre (5); Contes de grimm (5); Livre illustré Songes d’une nuit de fées : (5); Histoire de fées de Doreen Virtue (4); Bible des fées de Teresa Moorey (3); Livres illustrés d’Olivier Ledroit : (3); Romans jeunesse Artemis Fowl (3); Livres illustrés Moguerou (3); Roman Faerie de Feist (2); Ouvrages de Katherine Briggs (2); Encyclopédie des elfes d’Edouard Kloczko (2); Fairy Tradition in Britain de Lewis Spence (1); Marie-Charlotte delmas : (1)

    6. Vos parents vous parlaient-ils des fées? Si OUI, à quelle(s) occasion(s) ?
    Lorsqu’on répondait oui, c’était principalement dans les contes et histoires contées tous petits. Une toute petite minorité par la croyance des parents ou grand-parents. La croyance la plus répandue est celle de la fée des dents (petite souris).

    7. La féerie, vous la retrouvez principalement (plusieurs réponses possibles)
    sur Internet : 55%
    dans les livres illustrés : 65%
    dans les romans de fantasy : 58%
    dans les images, photos, peintures… : 67%
    dans la nature et les jardins : 75%

    8. Choisissez un terme que vous trouvez très proche de féerie dans la liste suivante :
    écologie : 0%
    nature : 77%
    croyance : 17%
    fiction : 6%

    9. Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les grandes gagnantes sont les Fées, suivies des Elfes, des Lutins et des Dragons.

  • Féerie et néo-paganisme…

    Les fées ne se limitent pas aux belles histoires ou aux jolies images… Certaines personnes en ont fait l’objet de leur croyance. Afin d’en savoir un peu plus sur la place de la féerie dans les traditions païennes, de plus en plus en vogue ces derniers temps, nous avons posé quelques question à Andraste, auteur d’un prochain livre sur Faerie et néo-païen de tradition. Petit échange sur la féerie…

    Peux-tu te présenter en quelques mots à nos lecteurs ?
    Mon chemin spirituel est principalement celui du Paganisme. Le groupe a été fondé dans l’esprit d’aider les pratiquants solitaires à trouver des informations sérieuses , à se rencontrer et à partager leurs idées. Il est, pour nous, important aussi de respecter une éthique stricte et de montrer que notre spiritualité est une voie spirituelle complète.

    Comment définis-tu le néo-paganisme ?
    Il y a de nombreuses réponses possibles mais le Néo Paganisme est, à mon avis, l’ensemble des traditions basés sur une interprétation contemporaine des pratiques anciennes, soit issue de la Witchcraft ou bien enraciné dans un contexte ethnique comme le Druidisme ou l’Asatru. Le Néo-Paganisme est plutôt reconstructioniste, pour utiliser un néologisme un peu barbare, puisqu’il essaie de se reconnecter au lien du passé.

    La féerie est bel et bien présente au sein des croyances néo-paganistes? Dans quelles traditions plus particulièrement et sous quelle forme ?
    La Faérie est présente tout autour du monde et est indissociablement liée aux cultures et traditions de chaque pays. Ainsi, peut-on rencontrer le peuple de la Faérie dans les traditions Celtiques, Scandinaves, Grecques, mais aussi berbères, Hawaïennes ou extrêmes-orientales. Si on regarde d’un peu plus près, on rencontre dans la plupart des cultures des équivalents aux fées, élémentaux ou autres esprits de la nature, sous divers nom : Djins, Elfes, Korrigans ou pixies. La Faerie est très présente, tout au moins en arrière plan dans différentes traditions. Je pourrais citer par exemple certaines branches du Dianisme ou la tradition Feri de Victor Anderson.

    Le culte des fées se traduit comment? Retrouve-t-on le pain, le miel et le lait que laissaient nos ancêtres ou ce coin sauvage dans les jardins ou champs d’autrefois ?
    La mise en pratique de cette croyance au peuple Féerique s’exprime effectivement le plus souvent, par des offrandes. Il n’est pas rare de voir des groupes Païens se réunissant pour ritualiser dans la nature laisser des offrandes de lait ou de miel pour les esprits gardiens du lieu.

    Quelles différences majeures y a-t-il entre la représentation des êtres féeriques comme on les retrouve dans les livres d’illustrations très à la mode aujourd’hui et les croyances ?
    Quand on aborde le sujet des fées ou des êtres féériques , c’est le plus souvent le côté lumineux, pour ne pas dire rose qui apparait le plus spontanément. En effet, la période Victorienne a vu éclore, en Angleterre, mais aussi dans le reste de l’Europe une représentation idéalisée du monde Féérique. Cette représentation qui a envahi les dessins animés, les films et finalement une partie de l’imaginaire a fait très probablement plus de mal que de bien, en ne laissant émerger qu’une sorte de platitude bien pensante. Je ne dis pas par là que la poésie ou le fait de rêver n’est pas nécessaire et utile mais cela ne doit en aucun cas devenir une norme ou un simple moyen d’échappé à la réalité.
    Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à faire le tour des sites consacrés à ce sujet, on pourra facilement relever une sorte d’infantilisation du langage. La véritable Féérie a un côté obscur et son propos met plus l’accent sur le spirituel que sur la Fashion attitude.

    Les fées sont réputées n’avoir pas d’âme ou ne pas connaître le Bien et le Mal. Or on en a fait de gentilles petites créatures innocentes. Est-ce le cas dans les Traditions ?
    Effectivement, la notion de Bien et de Mal est humaine. Certains êtres de la Faérie sont plus facilement attirés par la présence humaine alors que d’autres peuvent être plutôt malveillants. Il n’est jamais anodin de toute façon, de converser avec l’invisible. Mais, bon ce n’est pas plus dangereux que de se promener dans une grande ville, seul, à minuit dans le métro.

    As-tu des chiffres à nous donner sur le nombre de néo-paganistes en France ? Et combien appartiennent à des Traditions liées à Féerie ?
    C’est très difficile à répondre car il n’y a pas d’organe officiel pour comptabiliser les Païens, les sympathisants ou les membres de telle ou telle tradition. A vue de nez, je dirais pas plus de 3000 personnes. Il est probable qu’une bonne fraction d’entre eux soit attirés par la Faérie mais je n’en n’ai aucune idée. La Faérie parle toujours un peu à l’imaginaire mais de là à savoir le nombre de ceux qui passent réellement à la pratique, c’est une autre chose.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en mai 2009.


  • Dracs

    Y a-t-il pires tourmenteurs que les dracs ? Ces esprits bien connus dans l’Auvergne qui s’amusent à mêler vos draps bien rangés, à éparpiller les récoltes ou à prendre l’aspect d’animaux pour vous jouer toutes sortes de farces.

    Seul leur côté maniaque permet de s’en débarasser pour un temps. Il suffit de répandre dans un coin de la pièce un tas de fines graines pour que le drac commence à les compter et ne s’arrête que lorsque le compte est bon. A votre choix: graines de lin, de trèfle ou lentilles, c’est selon.

    Dans le Tarn, il n’est pas bon de se promener en forêt. Ainsi, par exemple, le Drac du bois de Mouscaillou se fait parfois passer pour un inoffensif agneau perdu. Vous le mettez sur vos épaules et au fur et à mesure que vous vous rapprochez de votre destination, la bête devient de plus en plus lourde jusqu’au moment où n’y tenant plus, le Drac disparaît dans un rire tonitruant. Car le Drac peut prendre des apparences multiples: moine, mouton ou même âne rouge !

  • La Fantasy au regard de ses « pères » : Fantastique et Science-fiction

    Un article sur la Fantasy écrit il y a trois ans mais jamais publié…

    La Fantasy au regard de ses « pères » : Fantastique et Science-fiction

    Depuis que Peter Jackson a porté l’œuvre de Tolkien à l’écran, la fantasy explose de toutes parts. Il faut dire que la trilogie du Seigneur des Anneaux, œuvre puissante, avait déjà fédéré nombre de lecteurs depuis les années 60 où le genre fantasy commençait véritablement à marquer les esprits. Il aura fallu près de 40 ans pour que la fantasy conquière la France et les francophones, plus avides de capes et d’épées que d’armures et de haches, plus portés sur le renard que le dragon.
    Mais la fantasy a bien frappé de ses pointes ces 40 années : Donjons et Dragons a permis l’apogée du jeu de rôle ; la bande dessinée a bercé nos regards d’enfants et ouverts nos esprits par trop cartésiens à un imaginaire débridé; la fin des années 90 a vu éclore des maisons d’édition modestes mais courageuses, semblables aux héros des romans qu’ils décidèrent de publier.

    D’abord affaire de passionnés, la fantasy en France est finalement devenue l’affaire de professionnels en ce début de 21ème siècle. Chaque année qui passe voit son lot de grands éditeurs s’essayer en collection fantasy, des revues et magazines naître, des clubs et associations s’étoffer…

    L’explosion de la fantasy correspond pleinement à celui d’autres explosions culturelles de ces dernières années (festivals celtiques, fêtes médiévales…). Ces succès ont pour point commun l’envie de se plonger dans des univers bien définis qui invitent à s’évader du réel, du quotidien tout en rassemblant, créant une communauté de personnes partageant la même passion.
    Outre cette envie d’évasion et de rassemblement, le succès des légendes celtiques, du mode de vie médiéval ou de la littérature de fantasy repose essentiellement sur le besoin de revenir à des valeurs clairement définies. Face à une société permissive et consumériste, l’homme perd ses repères. Force est de constater qu’aujourd’hui, nous avons trop de choix, trop de possibilités, trop d’avenirs incertains. Et cette problématique sociale trouve quelque part une réponse apaisante dans le fait de revivre un temps supposé plus « simple », naturel et basé sur de grandes valeurs comme l’amour, le courage, l’amitié, la loyauté, le bien, le mal, la loi… La fantasy serait l’échappée parfaite pour qui recherche un modèle figé de valeurs, une littérature où l’ambiguïté n’a pas sa place, où le héros combat le vilain, où l’Amour est courtois et fidèle, où la Mort a son paradis…

    L’habituelle rengaine critique n’a de cesse de mettre ces stéréotypes en avant mais en les dénigrant. La fantasy ne présenterait que des univers répétitifs avec son héros qui gagne à la fin grâce à son épée magique, son magicien merveilleux qui parle aux animaux, son horrible sorcier vêtu de noir et menaçant le monde de sa destruction…
    Le succès de la fantasy reposerait-il uniquement sur ce schéma répétitif et rassurant? En partie oui, mais l’emploi de stéréotypes n’est pas l’apanage de la fantasy. Le roman policier, le fantastique et finalement, toute histoire puisent sans cesse dans le même fond, des mythologies aux contes d’aujourd’hui.
    Pour comprendre plus avant ce qui fait le succès de la fantasy à notre époque précise, il nous faut revenir à ce qui a fait auparavant le succès du fantastique d’abord, de la science-fiction ensuite.

    Fantasy et fantastique : du moi aux autres.

    Le fantastique a pris son envol au 19ème siècle. Digne successeur du roman gothique, il tient du malaise de la société industrielle naissante mais surtout des grandes découvertes liées à l’homme en tant qu’individu. L’hypnose, la psychanalyse de Freud et autres recherches sur l’esprit ont procuré les meilleurs thèmes du fantastique qui s’est mis à explorer nos peurs et nos rêves.
    La fantasy est au fantastique ce que la psychologie sociale est à la psychanalyse. Elle y puise en partie ses origines mais lui donne une toute autre dimension, bien plus large et plus complexe. La fantasy nous parle, au travers de ses héros, de nos questions en tant qu’individu. Mais un individu ancré, cette fois, dans une société. Nous ne sommes plus dans l’isolement du héros fantastique. Le vampire n’est plus ce monstre unique, enterré dans un coin reculé des Carpates, il vit en société en plein New-York.

    La fantasy engloberait-elle le fantastique ?
    On pourrait le penser constatant que :
    – nos amis anglophones utilisent depuis toujours le terme fantasy aussi bien pour le merveilleux que pour le fantastique;
    – les auteurs contemporains composent de plus en plus de récits où la psychologie des personnages est plus travaillée, où ils apparaissent plus ambigus et de plus en plus confrontés au doute ou à leurs peurs;
    – des caractères typiquement fantastiques comme le vampire, la sorcière, le loup(-garou) font leur apparition dans des textes fantasy.

    Notre avis est que cette confusion provient principalement du fait que nombre de récits fantastiques n’en sont pas vraiment. Pour qu’il y ait récit fantastique, l’élément fantastique doit appartenir à l’impossible et tenu pour impossible. Il y a rupture du réel. Ceci provoque nécessairement la peur, seul sentiment face à l’impossible. Notons de plus que le héros sera souvent mais pas toujours seul puisque l’inconcevable est renforcé par le fait de ne pas pouvoir partager ce moment avec d’autres. Enfin, la raison du héros face à cet étrange impossible mènera probablement à la folie ou la mort. L’absence de témoin rend douteux la véracité de la chose. Au fond, le héros était peut-être fou ou a-t-il simplement rêvé ?
    Partant de là, il faut bien reconnaître que le fantastique n’est pas la fantasy et vice-versa.

    La fantasy répond aux besoins actuels, à cette idée d’individu au sein d’une société. Plus que le rapport au « moi » et au « ça », concepts freudiens bien connus et utilisés dans le fantastique, c’est le rapport à l’autre et aux autres qui nous préoccupe aujourd’hui. La fantasy est affaire de races, clans, classes, rapports de force, de pouvoir, relations amoureuses, familiales, d’amitié…

    Fantasy et science-fiction : une question de projection

    Au 20ème siècle, voilà que les interrogations de l’homme, en plein boum industriel, se tournent du côté des grandes avancées technologiques. L’homme crée la fusée et il se met à rêver de voyages intergalactiques. La radio permet une information de plus en plus rapide et la guerre froide devient une menace extra-terrestre. L’avancée technologique fascine et effraie et de ce double sentiment naîtront des milliers de récits de science-fiction. Nous ne sommes plus dans une interrogation sur l’individu mais déjà sur la société. Une société dont les peurs naissent d’une avancée trop rapide pour être assimilée par tous et qui tantôt rêvera de l’immortalité, tantôt enfantera de nouveaux monstres.

    La fantasy, nous l’avons vu, opère un retour à des valeurs essentielles par rapport à une société où l’homme ne sait plus où et à quoi s’accrocher. Les grandes peurs d’aujourd’hui tournent autour de cette perte de repères. Ce n’est plus une crainte du futur mais bien une peur du présent. Il semble normal dans ce cas de fuir, de s’évader dans une vision améliorée du passé (on en revient au succès des fêtes médiévales, celtiques…). La fantasy propose un univers nostalgique d’un temps passé qui n’a jamais existé. Si la science-fiction projetait dans le futur la société du moment donné, on peut dire que la fantasy projette dans un passé imaginaire, la même société du moment donné.

    Autre grande préoccupation d’aujourd’hui, l’environnement. Posons le raisonnement suivant : ce qui a abîmé la nature, c’est la pollution. Ce qui est la cause de la disparition des arbres en Amazonie, c’est l’industrie. Nous n’irons pas jusqu’à prétendre que la fantasy est le genre écologique par définition, mais l’absence d’industrie et cet amour constant pour la Nature et ses forces laissent songeur… La science-fiction traite de la même thématique, souvent avec une approche différente qui montre le résultat de cette négligence vis-à-vis de la nature : visions apocalyptiques, mondes dévastés, abominations scientifiques…

    Dans sa dimension sociologique, la fantasy partage avec la science-fiction de nombreuses préoccupations. Et si on évoque la science-fantasy qui intègre dans ses récits les technologies et les sciences, on y entrevoit encore plus d’affinités.
    Les dérives génétiques, les inventions mises au service de la guerre, la rencontre avec d’autres races trouvent autant leur place dans la SF que dans la fantasy.
    Deux éléments demeurent néanmoins pour nous permettre de distinguer les deux genres. La fantasy reste proche de questions centrées sur les sciences sociales (sociologie, psychologie, poltique) tandis que la SF s’oriente plus souvent du côté des sciences dures (physique, chimie, génétique, mathématiques…). L’un n’empêchant pas l’autre.
    Le second élément est affaire de regard. La science-fiction est le regard d’aujourd’hui sur demain. La fantasy est le regard d’aujourd’hui sur autrefois.

    La fantasy navigue entre un monde parallèle au nôtre et une nostalgie d’un il était une fois

    En devenant plus complexe, en se répartissant elle-même en branches particulières (dark, urban, science, high, heroic…), la fantasy devient un univers aux mille facettes, d’une richesse qui parviendra peut-être à dépasser les valeurs et réflexions véhiculées par le fantastique et la science-fiction.

    La fantasy est l’histoire d’un homme parmi les hommes.
    La fantasy est ici et maintenant.

    Voilà pourquoi le genre connaît actuellement tant de succès. Un dernier conseil : poursuivez l’exploration de ces mondes fabuleux qui ne sont finalement que le nôtre.

    Christophe Van De Ponseele, le 07/02/2006

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