Catégorie : Chroniques

Toute l’actualité de Féerie !

  • Le Temps des fées – Artbook de Sandrine Gestin aux éditions Au Bord des Continents

    LE TEMPS DES FEES

    Artbook de Sandrine Gestin

    Au Bord des Continents

    Format 24 x 32 cm, 160 pages, 33 €

    Notre avis :

    Plonger dans Le Temps des fées de Sandrine Gestin n’est pas qu’une incursion au pays de la fantasy, des lutins et autres créatures féeriques. C’est une véritable promenade main dans la main avec l’artiste tant elle nous dévoile son petit monde. Ce livre est d’une fraîcheur rare et vraiment étonnante. On y aperçoit même des oeuvres de jeunesse, l’ancien atelier de l’artiste, ses animaux, des photos d’enfance. Le texte qui accompagne toutes les illustrations est très bien écrit, clair et on n’en manque pas une ligne. Bref, ce genre d’art book, aussi simple dans l’âme que magnifique dans sa conception – la mise en page est parfaite! – mérite pleinement un succès dont on ne doute pas un seul instant.

    Une très belle synthèse d’une carrière de 15 ans qu’on souhaite encore très, très longue à Sandrine !

    Pour en découvrir plus sur cet artbook et son auteure, voici un lien féerique à suivre de toute urgence…

  • Ysambre T.2: La Femme-graine – Editions Tournon

    YSAMBRE T2

    La Femme-graine

    Textes: Mickaël Ivorra

    Illustrations: Séverine Pineaux

    Editions Tournon

    Prix: 25 €


    Présentation de l’éditeur:

    Ysambre, la Femme-Graine, nous raconte comment le monde d’Ysambre, bouleversé par la rencontre des humains et des sylphes, se métamorphose rapidement. Un grand danger menace et les personnages du premier tome vont devoir retourner au cœur du vieux bois pour tenter d’empêcher un désastre.

    Toujours sous la forme de carnets de voyage compilés, ce nouveau volume se présente encore d’avantage comme un livre-objet, avec un cahier central sur papier dessin, des calques intérieurs et une couverture façonnée.

    Notre avis:

    Nous avons connu Séverine Pineaux à travers une exposition de ses tableaux mêlant arbres et hommes. De même, nous lisions les excellents magazines Chasseurs de Rêves codirigés par Mickaël Ivorra. C’est donc avec beaucoup de plaisir que nous avions lu le premier tome d’Ysambre qui mêlait les univers de ces deux explorateurs de l’Imaginaire, qui les fusionnait même. Ysambre avait surpris. Surpris de par la qualité, l’attention donnée au contenant que l’on retrouve ici. C’est vraiment un beau livre-objet. Surpris aussi de par son contenu, une histoire pleine de sens, mêlant habilement la Nature à un récit SF. Les mêmes éléments se retrouvent ici pour une histoire qui vous entraînera au cœur de cette forêt mystérieuse et d’un très beau message délivré aux hommes. Une histoire plus sombre que le tome précédent mais avec sa graine, toute petite graine d’espoir et de lumière qui naît au fil des pages.

    Et bien sûr, la mise en page et les illustrations sont magnifiques tant ces êtres mêlant végétal, animal et maintenant mécanique sont source de beauté quelque peu dérangeante. Si vous passez dans une librairie, ne manquez pas d’entrouvrir cette œuvre. Ne vous étonnez pas qu’une liane s’en échappe et vous empêche de redéposer ce livre !

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  • L'interview d'Olivier Ledroit pour la sortie du tome 2 de L'Univers féerique – Daniel Maghen

    A l’heure où paraît le deuxième tome de L’Univers féerique d’Olivier Ledroit, nous avons pu lui poser quelques questions autour de ce projet féerique qui apparaît de plus en plus abouti. Regards sur un univers merveilleux où se côtoient fées-papillons, adorables poupons et monstrueuses apparitions.

    On a beaucoup dit que votre univers féerique était la part de lumière par rapport à la noirceur de vos BD, en fait votre univers féerique, surtout dans le T1 est assez ténébreux en réalité.

    C’est un peu vrai que l’on soit dans Requiem ou l’univers féerique, il y a un peu une part des deux.

    Depuis le premier tome, vous avez rencontré des lecteurs en salons, festivals… Quelles sont les réactions, les commentaires qui reviennent sur vos fées ?

    Les gens pensent souvent qu’il s’agit en effet de ma part de lumière ou d’une sorte de pause, de repos. En fait non, pas spécialement. Je suis occupé à travailler sur un autre projet, sur les fées noires, l’aspect diabolique des fées. C’est plus une différence d’approche, de technique. Dans l’univers féerique, il y a quand même pas mal de choses sombres, des monstres, etc.

    Le tome 2 est-il comme le tome 1, un mélange de dessins anciens et de créations nouvelles ?

    La proportion s’est inversée. Pour le premier tome il y avait beaucoup de reprises et peu de créations. Environ 80% de récup et 20% de création. Cela s’est totalement inversé pour le tome 2 vu qu’il n’y a que très peu de reprises…

    Vos fées s’affinent dirait-on. Dans le tome 1, elles avaient quasi toutes les yeux noirs, du moins cernés de noir, ici elles ont des yeux de couleurs différentes, des regards plus profonds.  Il y a aussi une thématique automnale, une certaine uniformité qui se remarque…

    J’espère en effet qu’il est plus abouti. Le premier, je l’avais fait avec un matériel existant tandis que pour le suivant, j’ai plus proportionné aussi les crayonnés, la gamme de couleurs. Effectivement, quelque chose de plus travaillé dans le concept. Le tome 1 était fait avec un matériel plus disparate.

    Vous comptez poursuivre ces univers féeriques ?

    J’aimerais bien en faire encore un ou deux. Et ensuite réunir le tout dans un gros bouquin sur la féerie. J’aimerais d’ailleurs remanier les textes. Comme je ne les ai pas fait moi-même…

    Oui, ce sont Laurent et Olivier Souillé à qui vous faites un clin d’œil avec votre famille Souillé en fin de tome 2 qui en sont les auteurs…

    En effet, ce sont des collaborateurs de l’éditeur Daniel Maghen. On a travaillé un peu ensemble suite à un concours de circonstances mais sur le premier il y avait un aspect que je n’aimais pas trop et qui est malheureusement encore présent sur le deuxième. Il s’est même accentué et on a eu beaucoup de mal à arriver au texte définitif. Pour la suite, j’aimerais mieux m’en charger seul. Ici, je fournissais les dessins sans vraiment de droit de regard sur les textes.

    Du premier tome, vous disiez qu’il y avait 3 thèmes : poupons, fées diaphanes et grotesques qui se retrouvent ici aussi mais lequel est pour vous celui qui demande le plus de travail et lequel est votre récréation ?

    Cela va, en réalité, beaucoup dépendre du dessin. Les grotesques demandent beaucoup de travail de croquis, de crayonnés. Le travail est très différent sur chaque figure, le plaisir du coup aussi. Il n’y a pas un type plus difficile qu’un autre. Par exemple, la difficulté chez les poupons est de saisir l’expression exacte. Un regard à la fois innocent et quelque peu bizarre, trouble, étrange… Les fées aussi demandent une démarche précise. En fait, chaque type, si la technique est différente, demande un processus de création qui comporte son lot de plaisir et de difficultés.

    Mais en comparaison avec la BD, l’illustration est beaucoup plus simple. J’ai mis cinq mois pour faire ce livre, c’est un travail très rapide. La bande dessinée demande toute une recherche narrative dans les images. Sans parler de tout le travail d’agencement des cases. Ici, il y a une voire deux illustrations par page, c’est beaucoup plus simple.

    Vos créatures, comment vous sont-elles inspirées ? Vous remerciez les personnes ayant posé en début de livre… Vous travaillez donc à partir de modèles ?

    Je travaille à partir de personnes réelles mais de tête. Sur Requiem, ce sont souvent des acteurs de cinéma, surtout pour les attitudes. Quand on pense à tel acteur, on sait comment il va s’asseoir, réagir, bouger… Pour l’illustration ce sont des amis.Ma fille a posé un petit peu pour Lola, la fée avec les souris des dents. Quand je fais tel ou tel personnage, je pense au visage d’une personne que je connais même si le résultat final s’en démarque bien souvent.

    Vous visitez également des pistes originales comme les fées Ambre, Rubis, Absinthe et Ivresse, toutes liées à des boissons… Fées et ivresse vont de pair ?

    En fait, il s’agit d’un travail de commande. C’était à l’origine pour faire des statuettes. L’idée était de faire des fées assises dans des verres d’alcool. Ce qui finalement était techniquement impossible.

    Faisant écho à la Farandole dans le tome 1, Selénia est un superbe travail de composition, un genre d’exercice que vous appréciez ?

    A partir du moment où dans la collection, il y a toujours une quadruple page, c’est vrai qu’il y a un passage un peu osé. Cela donne l’occasion de faire vraiment un grand dessin. Un peu comme une fresque… Par rapport au reste du livre cela représente un travail de plus longue haleine et oui, ça m’a bien plu.

    Les Chroniques de la Lune Noire de même que Requiem avait été perçus à leur sortie comme des ovnis et en même temps ils correspondaient à cette période où la culture goth s’affirmait dans les soirées et les rues. Ce début de siècle est marqué par un retour aux fées et, là aussi, vous arrivez avec votre style et ça fonctionne. Comment expliquez vous que vous semblez toujours être en phase avec la « mode de l’imaginaire » ?

    Y a pas vraiment de hasard… J’ai toujours quelques croquis sous le bras dans des univers différents. Un ou deux projets sous le coude et je les sors en fonction. Cela a toujours été très important pour moi que mes albums soient reconnus, que le succès soit au rendez-vous. Donc, je suis attentif aux modes. Mais bon, cela ne ma pas empêché de me planter par exemple sur un projet SF sorti à un moment de recul de la SF. J’aimerais d’ailleurs bien, quand le moment sera plus propice, relancer un projet SF.

    Etes-vous un passionné par le monde du Petit Peuple ?

    C’est quelque chose qui m’a passionné. A une époque, je lisais beaucoup là-dessus. Aujourd’hui, comme je travaille sur ce bouquin à propos des fées noires aux éditions Nickel, j’essaye de mettre de côté ce que j’ai lu sur le sujet. Pour travailler sur un aspect un peu plus gothique. Tout ce qui est Petit Peuple de Brocéliande etc. j’essaye de mettre ça de côté.

    Votre créature féerique préférée ?

    Il y en a deux. Deux de mes illustrations accrochées chez moi. Obéron et le Troll. Deux illustrations présentes dans le premier tome.

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008.

  • L'univers féerique d'Olivier Ledroit, l'interview !

    Hier soir, j’ai passé un excellent moment au téléphone avec le talentueux Olivier Ledroit pour parler de la sortie du tome 2 de son Univers féerique aux éditions Daniel Maghen. Le temps de retranscrire cet entretien et vous pourrez lire tout ça ici. Un peu de patience donc…

  • Wanderers T.1: Le Roi de l’Hiver – Soleil productions

    WANDERERS
    LE ROI DE L’HIVER
    vol.1
    Scénariste : CLAREMONT
    Dessinateur : BRIONES
    Coloriste : PAITREAU
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur :

    Tout le monde connaît la légende du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, mais quand l’imaginaire de Chris Claremont, le créateur des nouveaux X-Men, et le dessinateur de génie Philippe Briones (La Geste des Chevaliers Dragons, Les Seigneurs d’Agartha, Sub-Mariner) s’emparent du mythe, Excalibur reprend vie.

    L’action se déroule au VIIIe siècle après Jésus-Christ, durant les derniers jours du règne d’Arthur Pendragon, seigneur de la cour légendaire de Camelot et roi d’Angleterre.
    Arthur doit faire face à une importante rébellion, menée par son fils illégitime, Mordred, allié pour l’occasion aux Forces de la Magie noire. Bien que largement surpassée en nombre par les rebelles, l’armée d’Arthur garde confiance en son roi et en son épée mythique, Excalibur. Mais au cœur du combat, Arthur décide de confier son bien le plus précieux à un jeune page nommé Henry Dunreith.

    Bientôt rejoint par ses nouveaux compagnons de voyages, une bande d’aventuriers hauts en couleurs baptisée les Wanderers, Henry s’apprête à vivre une quête inoubliable où se mêlent magie, créatures mythiques et romance

    Notre avis :

    Certes déroutant lorsqu’on connaît bien les légendes arthuriennes, cette nouvelle série a su très vite nous intriguer et nous séduire. Par un dessin vif et servant très bien l’histoire avec cependant certains personnages parfois difficiles à reconnaître lorsque leurs traits s’effacent quelque peu. Par une histoire mêlant vikings et forces du Mal aux récits arthuriens dont ils se veulent un prolongement suite à la défaite infligée à Arthur par Mordred et ses puissants et ténébreux alliés. Vraiment intéressant cette intrusion de vikings dans un univers arthurien ! Par l’idée même de la collection Fusion Comics de Soleil où ici c’est un scénariste américain de renom qui se lie à un dessinateur français pour un premier tome guerrier qui séduira à coup sûr les amateurs du genre.

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