Étiquette : nains

  • Le monde merveilleux et inquiétant des gnomes, nains, lutins et géants en Alsace

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    C’est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur ce livre. Et comme les hasards sont souvent provoqués par les fées, je m’y suis arrêté. Et j’ai bien fait.

    Paru en 2012, mais toujours disponible à la vente sur le site des éditions DONON, Le monde merveilleux et inquiétant des gnomes, nains, lutins et géants en Alsace est une vraie merveille. Son auteur, Gérard Leser est un passionné. Il a collecté les légendes, les récits merveilleux de son Alsace pendant des décennies. Il a enrichi les découvertes faites dans les collectes des ethnologues et folkloristes du XIXe et XXe siècles par une écoute attentive et bienveillante lors des veillées dans les marcaires, hantés des Zwarigeler, ces nains alsaciens habitant ces longues et basses constructions tout l’hiver durant. Ces redoutables petits êtres s’en repartaient dans leur monde souterrain aux premières douceurs du printemps annonçant le retour des paysans et de leur bêtes.

    Erdwibla, Schràtzmannala, Sotteré, Houpin et autres lutins et géants viennent ici se rassembler dans un ouvrage savoureux, riche en légendes et en vérité. On y redécouvre une Alsace féerique qui nous enchante. Un livre de ce temps hors temps qui m’est cher et une de ces trop rares pépites que chaque région de France aurait l’avantage de posséder.

    Découvrir ou acheter le livre sur le site des éditions DONON

  • Le Monde de Yär, une nouvelle épopée qui met les nains à l’honneur !

    mondedeyar-shovelShovel n’est pas un inconnu dans l’univers fantasy mettant en scène des Nains. Il a signé la série DWARF chez Delcourt. Il nous revient avec un roman cette fois, le Monde de Yär : 1. Le sang de l’hymen. Cette série de romans s’inscrit dans la même veine que DWARF.

    Le mot de l’éditeur : « Vous croyez tout savoir des nains? Du bruit des armes et de la fureur des batailles? Vous pensez tout connaitre des trolls et des griffons? Que tout a été écrit sur la puissance des sentiments et le courage des plus démunis? Si vous n’avez pas encore voyagé dans Le monde de Ÿar, abandonnez vos convictions…! »

  • Interview de Claude Lecouteux, chercheur universitaire, spécialiste des fées, fantômes, elfes et nains.

    Rencontre avec Claude Lecouteux

    Qui ne connaît pas les travaux de Claude Lecouteux ? Cet universitaire, germaniste, médiéviste, a passé des années à traquer les nains, les elfes, les fées et nous a gratifié de nombreux ouvrages passionnants tels que Les Nains et les Elfes au Moyen Âge (Imago, 1988) ; Fées, Sorcières et Loups-garous : histoire du double au Moyen-Âge (Imago, 1992) ; Démons et Génies du terroir au Moyen-Âge ( Imago, 1995) ou encore Nos bons voisins les lutins – Nains, elfes, lutins, gnomes, kobolds et compagnie, une Anthologie (José Corti, 2010) pour ne citer que ceux-là. Pour qui cherche à en connaître davantage sur le monde des fées, lutins étroitement associé à celui des fantômes, les ouvrages de Claude Lecouteux représentent un véritable trésor, une source de premier ordre. C’est donc avec un immense plaisir et un vrai honneur que nous publions aujourd’hui ce petit échange autour de notre passion pour la féerie.

    nainselfesmyenage

    D’où vous est venue cette passion pour le folklore et les croyances ?

    De la lecture des livres de la collection Contes et légendes que publiait Nathan.

     

    A-t-il été facile d’inscrire ce type de recherches dans un parcours universitaire axé sur les langues et la littérature germaniques ?

    Non, car il n’y a pas de place pour ce type d’études. Mes recherches ont été reconnues par d’autres disciplines que la mienne, et sans mes étudiants, j’aurais sans doute jeté l’éponge. Heureusement aussi, nous sommes un petit groupe d’universitaires communiant dans la défense de ces sujets qui intéressent un large public. Nous échangeons idées et informations, conscients de transmettre un patrimoine qui mérite l’attention tant il est le reflet des préoccupations et des rêves humains.

    mythologie germanique

    Comment distingueriez-vous la féerie française de la féerie germanique ? Quel(s) point(s) vous semble(nt) a priori les plus grandes différences dans l’approche de la féerie par ces deux cultures ? Ou bien pensez-vous qu’il n’y en a pas ? Que l’on peut parler de légendes universelles, de croyances très semblables ?

    Le monde germanique ne connaît pas les fées ; celles qu’on y rencontre sont des emprunts au monde celtique et roman, favorisés par la légende du roi Arthur. Nous y trouvons d’autres personnages, comme les Pleurantes-des-bois ou les Vierges-au-bouclier, ces dernières étant les génies tutélaires d’un individu. La seconde différence majeure est représentée par les nains et les elfes, ces derniers ayant été repris par le monde roman, voyez Aubéron (Obéron), Alberîch outre-Rhin, Alfrigg en Scandinavie et Aelfric chez les Anglo-Saxons. Néanmoins, nous avons la même conception d’un monde peuplé d’êtres surnaturels ou fantastiques, bienveillants, malfaisants ou neutres, selon les circonstances et le comportement des humains. Ce sont eux qui alimentent les légendes, en fait des récits de croyance pour être exact, c’est-à-dire exprimant une réalité pour nos ancêtres. Ces croyances sont les mêmes dans tout l’espace européen et sans doute au-delà puisqu’on découvre d’étonnants parallèles dans les littératures médiévales japonaises et chinoises.

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    L’étude des elfes est passionnante. Comment expliquez-vous le passage des dieux qu’ils étaient à l’origine aux créatures lutinesques qu’ils désigneront durant le Moyen-Âge ?

    Par un processus naturel : lorsque la mythologie pure et dure s’efface peu à peu pour devenir uniquement un plaisir de mythographe, seuls survivent les éléments fondamentaux, les croyances. Or les dieux sont loin alors que les elfes faisaient partie du quotidien, comme en témoignent des rituels et, surtout, les noms propres. Puis, au fil des temps, les elfes ont été diabolisés et amalgamés aux nains, dont on connaît le caractère malveillant. De petites divinités, ils sont devenus des démons, mais non des diables !

     

    Êtes-vous d’accord ou pas de dire que le lutin français se rapproche bien plus de l’elfe allemand que du nain allemand ?

    Le lutin français est un curieux amalgame de traditions différentes et je ne le rapprocherais pas de l’elfe germanique qui n’est pas un farceur. Il faut étudier de façon stratigraphique chaque cas en particulier, alors se constatent d’étranges rapports entre lui et le cheval par exemple. Le lutin est protéiforme, ce que n’est pas l’elfe dans les temps anciens.

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    Vous êtes médiéviste, quel est l’apport majeur du Moyen-Âge dans l’évolution des croyances relatives aux fées et lutins ? Est-ce pour vous le moment clé de leur naissance, disons renaissance faisant suite aux petits dieux oubliés de l’Antiquité ?

    Sans le Moyen Âge, les êtres féériques n’auraient pas connu le succès dont ils jouissent. Les lais des XIIe et XIIIe siècles, la légende arthurienne et mille autres textes leur ont procuré la célébrité. On saisit leur naissance vers le Xe siècle, mais c’est essentiellement deux siècles plus tard que se fixe leur image. Leur rapport avec les petites divinités de l’Antiquité classique reste encore à étudier ; seuls nains et elfes sont souvent leurs avatars. Il faut bien sûr ajouter à cette population singulière de nombreux saints… qui n’ont jamais été canonisés !

     

    Quelle(s) différence(s) majeure(s) voyez-vous entre l’image de la fée telle que posée aujourd’hui par rapport à celle du Moyen-Âge ?

    La différence essentielle vient de l’influence des préraphaélites (Edmund Dulac, Sir Edward Burne-Jones, etc.) qui ont doté les fées d’ailes de papillon et les ont vêtues d’une aube à la façon des dames blanches. Puis, l’influence des films de Disney a parachevé la métamorphose de ces fées qui n’entretiennent plus qu’un lointain rapport avec celles d’antan. La fée d’aujourd’hui ne possède plus le profond et séduisant mystère qui naissait des non-dits et laissait place à l’imaginaire. En la portraitisant, en en faisant un stéréotype, on l’a dénaturée.

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    Vous avez publié plusieurs ouvrages sur les fantômes, les maisons hantées. J’ai beaucoup apprécié votre approche qui n’hésite pas à y mêler les créatures féeriques. Pensez-vous que de nos jours trop d’études dans ce domaine sont souvent excessivement compartimentées ?

    Oui, c’est hélas la rançon des études académiques. La pluridisciplinarité reste largement lettre morte, alors qu’étudier les êtres féériques doit mobiliser diverses approches et être transdisciplinaire. La mienne est simple : rassembler et analyser les témoignages, chercher les incohérences, les ruptures narratives, les motifs sans suite, tout ce qui indique qu’il ne faut pas prendre un texte au pied de la lettre car, au Moyen Âge, et même après, le christianisme et la subjectivité ont effacé les contours des croyances quand ils ne les ont pas éradiquées.

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    Quel regard portez-vous sur les œuvres d’imaginaire, les encyclopédies illustrées, les recueils de contes qui sont parus ces dernières années. Participent-ils aux croyances contemporaines ou ne sont-ils que purs loisirs ?

    L’imaginaire est comme la forme physique : il a besoin d’être entretenu, surtout lorsqu’il touche à tout un univers que tout un chacun juge irrationnel. En ce sens, les encyclopédies des fées ou des lutins de mon ami Pierre Dubois, richement illustrées par Claudine et Roland Sabatier, les recueils de contes et légendes, comme ceux de la collection « Merveilleux » chez José Corti, jouent un rôle important car ils assurent la pérennité des traditions. Ce sont bien plus que des loisirs car ils nous confrontent à une conception du monde, ils enchantent notre univers qui manque aujourd’hui cruellement de merveilles et de merveilleux. Tolkien l’a bien vu, et l’impact de ses romans est considérable.

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    Sur quoi travaillez-vous actuellement ? Quels sont vos prochains ouvrages ?

    Je viens d’achever un dictionnaire des formules magiques qui paraîtra à la rentrée, et avec mon épouse nous avons fini la traduction, annotée et commentée, des Contes tyroliens d’Ignaz Vinzenz Zingerle. Prochain ouvrage, probablement sur la guérison et la protection magique, et, toujours en duo avec ma femme, un nouveau livre de contes. Il y a beaucoup de collectes du XIXe siècle inconnues en France et qui méritent de sortir de l’ombre.

     

    Y a-t-il un sujet lié à la féerie qui vous tienne particulièrement à cœur et que vous désiriez évoquer ici pour terminer ce jeu de questions-réponses ?

    Non, ne lassons pas le lecteur !

     

    Propos recueillis par Richard Ely et le Peuple féerique en mai 2014

     

    Pour en apprendre un peu plus sur Claude Lecouteux et son travail de recherche, n’hésitez pas à consulter sa page reprise ici.

     

  • Interview de Guillermo Gonzalez, Laurent et Olivier Souillé pour la sortie de L'univers des Nains – Semaine spéciale éditions Daniel Maghen

    Si fées, lutins et dragons ont fait l’honneur de nombreux ouvrages sur leur sujet, le peuple des nains a été moins abordé. Voilà une fâcheuse erreur de réparée grâce à Laurent et Olivier Souillé et les illustrations de Guillermo Gonzalez. Trois amis des Nains que nous avons interrogés pour vous…

    En donnant comme origine de vos nains la pierre, vous faites le choix d’un univers original et d’une explication qui semble naturelle… Comment vous est venue cette idée ?

    Laurent et Olivier Souillé: Dans un planétarium tout simplement. Lorsque vous apprenez que les hommes sont de la poussière d’étoile, forcément ça vous inspire. Lorsque qu’on a réfléchi à « l’Univers des Nains », on s’est demandé d’où venaient les premiers nains. On a donc imaginé que les dieux avaient façonné les nains à partir de la matière qu’ils estimaient la plus noble, la pierre. Ainsi, dès leur naissance, les nains connaissent leur incroyable destinée, poussière de pierre ils sont, poussière de pierre ils redeviendront.

    Ce livre développe un véritable univers empruntant beaucoup aux différentes mythologies et légendes mais forgeant son monde propre et cohérent. Avez-vous l’intention de poursuivre l’exploration de ce monde et de ces dieux tels Khros et Lycros…

    Non, l’ouvrage répond complètement à notre attente. Le but de ce livre est de montrer l’histoire d’un peuple tel qu’il a pu être ou tel qu’il pourrait exister et bien entendu de faire voyager les lecteurs. Ainsi, le livre terminé, tous, enfants ou adultes, filles ou garçons, connaîtront toutes les étapes importantes de la vie d’un nain, dès sa naissance bien sûr mais également bien au delà de sa mort. Ils auront découvert leur enfance, leur scolarité, leurs alliés, leurs ennemis, le rôle primordial de la naine, les personnages les plus puissants (le roi et le mage), leurs différents métiers, leurs surprenants habitats… Quitte à développer un univers, nous aimerions plutôt traiter celui des elfes…

    Lier les nains aux loups, c’est aussi un aspect particulier. Comment ce lien s’est-il formé en votre esprit ?

    Dans notre esprit, les nains vivent en parfaite harmonie avec la nature et les animaux. Ils ont bien compris, à la différence des orques, que les animaux ne sont pas de simples bêtes mais de merveilleuses créatures d’une grande intelligence et d’une formidable noblesse. Jour après jour, ils partagent leur vie avec des loups blancs, des sangliers, des corbeaux, des aigles… et tous veillent à la santé et la sécurité de chacun. Quant aux mages, ils ont la chance de partager leur vie avec des fées…

    A cause de leurs proportions, les nains doivent être difficiles à illustrer, non ?

    Guillermo Gonzalez : Oui, en effet. Tout particulièrement lors des poses en action, il faut s’imaginer leur mobilité avec des membres si courts… Et quelque chose d’aussi “simple” qu’un personnage assis devient difficile lorsqu’il faut travailler avec des proportions anormales tout en donnant une perspective et un effet réussis.

    Où avez-vous puisé l’inspiration pour vos nains ?

    GG : En mélangeant plusieurs univers. Il y a bien sûr du Tolkien, incontournable quand on aborde l’heroic fantasy et puis, plusieurs imaginaires médiévaux, pas nécessairement autour des nains d’ailleurs, mais qui peuvent facilement s’adapter à eux. L’approche est tout aussi variée : des guerriers agressifs, proches des guerriers humains à des personnages plus « familiaux », plus proches alors des gnomes…

    Êtes-vous un grand fan de fantasy ?

    GG : J’aime la fantasy mais j’apprécie surtout la fantasy « mythique ». Par exemple, les mythes grecs, celtiques, nordiques et toutes ces cultures proches de ce qu’on appelle aujourd’hui « fantasy ». Pour moi, la mythologie est un point de départ lorsque j’aborde l’heroic fantasy. Le portrait du roi des nains, qui fut le premier dessiné pour le livre, tente d’approcher les dieux nordiques,  je trouvais cela vraiment approprié pour ce personnage.

    La barbe et la coiffure des nains nous en disent long sur leur vie. Vous pouvez nous en donner un exemple?

    Laurent et Olivier Souillé: Les coutumes naines sont particulièrement strictes. Ne sont autorisés à porter une tresse que les nains qui ont acquis le statut de guerrier. Dès lors, une mèche ne sera tressée que si un nain a accompli un haut fait. Il lui faudra par exemple vaincre en combat singulier un gobelin ou un orque. La première tresse nouée sur la barbe d’un jeune nain reste et de loin le moment le plus important dans la vie d’un père ou d’une mère.

    Au nombre de leurs plaisirs, on trouve la bière et l’herbe des dieux. Ont-ils d’autres occupations ludiques ?

    Il est vrai que les nains sont de grands fêtards qui n’hésitent jamais à boire jusqu’à plus soif. Mais nos amis sont également des pères attentifs qui adorent raconter des histoires à leurs enfants et leur façonner des jouets. Ils aiment également pratiquer les échecs, jouer d’un instrument de musique et chanter. Enfin et surtout, ils adorent les jeux de force naine et participer à une bonne vieille bagarre entre amis.

    On croise également d’autres créatures de ce monde féerique. Et notamment, des dragons. Drafères, Drarile, Drabien, Drako, Drassons… Vous dressez une liste nombreuse de dragons très différents…

    Grace aux deux tomes consacrés à « l’Univers des Dragons » des éditions Daniel Maghen, nous avons désormais une connaissance approfondie des dragons à croire que nous avons vécu avec eux (rires). Pour « l’Univers des Nains », avec l’aide de notre ami Pascal Moguérou, nous nous sommes amusés à créer « L’Encyclopedia Dragonis, le grand livre des créatures rampantes et ailées » qui décrit cinq grandes familles de dragons. C’était très marrant à imaginer et le dessin de Guillermo s’y prêtait merveilleusement bien. Malheureusement, les rencontres inopinées entre nains et dragons sont souvent la cause de bien des larmes. Elles se soldent trop souvent par la mort de nombreux et braves nains…

    Quelle fut la plus difficile illustration et celle que vous préférez ?

    GG: D’un point de vue technique, peut-être la fête, car il y avait à mettre en place de nombreux points de vue et pas mal de problèmes de perspective. Mais la scène du Roi et de son garde du corps, juste avant l’attaque des orcs, dans la mine, m’a également beaucoup posé question. Je n’étais pas sûr du moyen de donner tout l’effet dramatique voulu, cette idée de dignité dans la défaite…

    Quand à celle que je préfère, c’est probablement la scène du guerrier nain sur le sanglier. Simple, avec moins de matière et une palette de couleurs limitée, mais plus suggestive que les autres…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2009

    L’Univers des Nains – Guillermo Gonzalez // Editions Daniel Maghen

  • L'univers des Nains – Guillermo Gonzalez, Laurent et Olivier Souillé, éditions Daniel Maghen

     

    L’univers des Nains
    Auteur : Guillermo Gonzalez
    Textes de Laurent et Olivier Souillé
    Editions Daniel Maghen
    Format : 22.0 cm x 29.7 cm
    Nb de Pages : 64
    Prix : 22,00 €

    Présentation de l’éditeur:

    Tout droit sorti du folklore et de la mythologie nordique, L’Univers des nains évoque le monde de Tolkien et de ses romans Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux. Un concept repris dans de nombreuses oeuvres modernes, notamment au cinéma dans Le monde de Narnia, Willow, Les chroniques de Spiderwick, mais aussi dans des jeux de rôle comme Warcraft ou Warhammer 40000.

    L’Univers des Nains est une porte ouverte vers la civilisation mystérieuse de ces créatures de petite taille, habitants des confins de la terre. Bons vivants, artisans habiles, excellents guerriers et mineurs hors pair, les nains de Guillermo Gonzalez sont époustouflants de réalisme et d’humanité. Avec un coup de crayon prodigieux et une grande maîtrise de la couleur, il a créé un univers médiéval fantastique, servi par les récits drôles et inattendus de Laurent et Olivier Souillé. Dans L’Univers des Nains, le lecteur découvrira, émerveillé, l’histoire, les traditions et les coutumes de ce royaume millénaire, qui renferme bien des secrets.

    Notre avis:

    Un album au dessin époustouflant qui vous entraîne des Mines d’Ilanith aux noires forêts parcourues à dos de sangliers ou de loups…  Les auteurs nous proposent un univers des Nains bien à eux, inspiré des grandes sagas d’heroic fantasy (notez le clin d’oeil à Tolkien via leur « conteur des conteurs, un certain Tolcien…). Ce ne sont donc pas les nains de nos contes et légendes qui sont ici présentés, bien que de nombreux points communs existent, mais une oeuvre à part entière avec ses originalités (des nains issus de la pierre, amis des loups et dont chaque tresse dans leur barbe est signe d’un haut fait d’arme). Mais par le Marteau de Khros!, que les illustrations de Guillermo Gonzalez sont réussies ! Une vraie ambiance naine, tantôt guerrière lorsqu’on nous raconte leur origine, leur roi, leurs batailles… Tantôt familiale, lorsqu’on découvre leurs enfants, leurs jeux, leurs loisirs. On assiste même à la naissance d’un adorable bébé, au bout de 10 mois. Et puis, on apprend que les belges avec leurs 680 bières ont de sérieux rivaux car les nains ont créé plus de 500 bières ! Bref, on découvre, on s’amuse, on lit, beaucoup, car les textes sont ici soignés et nombreux et, surtout, on se plonge avec délice dans les dessins. Il fallait bien un tel livre, gigantesque, pour parler des nains, voilà qui est fait!

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