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  • Excalibur T1: Le Cercle du Dragon – Alan Simon (Pocket)

    Excalibur
    Alan SIMON
    Collection : Romans français
    Editions Pocket
    Titre original : Excalibur 1
    Date de parution : 05/03/2009
    Prix : 6,90 Euros
    Nombre de pages : 352

    Présentation éditeur:
    Pour tromper l’ennui du royaume des Dieux, les enfants du Grand Alchimiste Dagda descendent dans le royaume d’Anwynn. Mais contre toute attente, ils découvrent que le monde des hommes est en proie à un mal étrange. Depuis plusieurs lunes, la nature semble se révolter : séismes, irruptions volcaniques, violentes tempêtes… L’équilibre des terres d’en bas est rompu et seule une alliance entre les hommes et les Dieux pourrait encore sauver le monde. Le grand conseil du merveilleux désigne un héros, Merlin, « celui qui sait », chargé de chasser le mal. Armé d’Excalibur, l’Épée des dieux, il part affronter sa destinée tandis que Dagda, le grand créateur, renonce à son éternité pour l’aider à combattre les Formeriis, ancêtres des hommes. Des temps nouveaux s’annoncent…

    Notre avis:
    Alan Simon est un auteur français, né en Bretagne. Chose importante à signaler car les auteurs français écrivant sur la féerie ou les légendes celtiques ne courent pas les rues. L’auteur est également un prolifique compositeur et Excalibur est aussi, voire d’abord, une oeuvre musicale qui a recueilli un très large succès. Aujourd’hui, l’histoire de l’épée légendaire et de Merlin prend son envol dans cette trilogie de romans au parfum celte saupoudré d’humour. Si l’humour devrait ravir de nombreux lecteurs, cela nous a personnellement un peu dérangé au fil de la lecture tout comme les nombreuses notes de bas de page qui, elles aussi jouant tantôt de l’humour, tantôt de l’information, brisent sans cesse notre lecture. Difficile en effet de ne pas vouloir les lire. Il aurait fallu les regrouper à la fin du livre.
    Quant à l’histoire en soi, elle oscille entre de forts beaux moments rivalisant avec de grandes sagas au souffle épique, de belles contrées où notre imaginaire s’évade en compagnie des elfes ou des dieux, et des moments plus délurés et satiriques qui, pour nous, ont moins bien fonctionné. Le tout reste agréable bien sûr mais on a l’impression d’être passé à côté d’un grand moment (car la qualité de l’écriture est au rendez-vous !) sans entrer non plus dans un récit humoristique des plus efficaces. Une écriture entre deux mondes…

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  • La Quête du Graal T3: Les chevaliers de la Table Ronde – Debois, Bileau, Stambecco – Soleil Celtic

    LA QUETE DU GRAAL
    T3: Les chevaliers de la table ronde
    Date de sortie : 25/02/2009
    Scénariste : DEBOIS
    Dessinateur : BILEAU
    Coloriste : STAMBECCO
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur:

    LA PLUS GRANDE ÉPOPÉE DE TOUS LES TEMPS, LA QUÊTE DU GRAAL !

    Arthur Pendragon a retiré Excalibur de sa gangue de pierre, et a mérité son titre de roi des Bretons en repoussant les Saxons de Carmélide.
    Mais le clan qui s’est formé autour de lui a déjà dû se séparer : Merlin, Guenièvre et Gauvain ont traversé une forêt maudite pour récupérer le bouclier du géant Balor, une table ronde qui est étroitement liée au Graal. Ban de Benoïc et Keu, demi-frère du roi, ont pour leur part payé le prix fort en tentant de libérer la petite Bretagne des griffes de Claudas.

    Notre avis:

    Un troisième album qui nous plonge une fois de plus aux côtés du Roi Arthur. L’album s’ouvre sur la création de la fameuse Table Ronde. Un troisième tome qui précipite également les choses: Arthur découvre l’existence d’un fils, Mordred, tandis que le jeune Galaad commence son inititation qui le mènera à affronter son destin. Dessin et scénario sont toujours aussi agréables pour une histoire ponctuée d’éléments originaux pour qui est habitué aux récits arthuriens. On notera surtout la présence de Guenièvre comme chevalier de la Table Ronde et l’omniprésence de créatures féeriques, ce qui, bien évidemment, nous a beaucoup plu. Bref, une excellente série de la collection Soleil Celtic.

  • Rencontre avec Edouard Brasey, le chasseur de fées…

    En quelques années Edouard Brasey est devenu la référence incontournable en matière de Féerie. Depuis sa première Enquête sur l’existence des Fées et autres esprits de la Nature (Editions Filipacchi) en 1996, il n’a eu de cesse d’enchaîner les publications sur le Merveilleux et la féerie. Ses encyclopédies parues au Pré aux Clercs sont un réel succès et la préparation d’un certain « Traité de Féerie » fait beaucoup de bruit sur le net. Nous l’avions déjà soumis à nos questions il y a quelques temps. L’occasion s’est représentée pour une interview un peu plus longue sur les fées et autres petites créatures féeriques. Rencontre avec un chasseur de fées…

    Le peuple des fées résulterait d’un croisement entre les divinités antiques apportées en nos régions par les romains et des mythologies celte et germanique. On peut y ajouter le travail de modelage du Christianisme et vous soulignez dans vos ouvrages la réminiscence des anciennes druidesses. Alors, le Peuple des fées, finalement, que s’est-il passé avec son « image », d’où découle sa représentation actuelle ?
    Eh bien, jadis les Anciens croyaient aux fées comme à de petites divinités intermédiaires, des esprits élémentaires, que l’on pouvait rencontrer. Des « messagers » de l’Autre Monde, un peu comme les anges. Aujourd’hui, elles ont été infantilisées ; elles sont considérées comme de simples personnages de contes, alors qu’elles sont bien plus que cela !.

    Vous décrivez les lutins comme des êtres farceurs, parfois limite méchants. Ils sont responsables de tous nos maux comme les retards de trains par exemple. Ils se sont donc adaptés à notre vie moderne ?
    Bien sûr ! Les lutins ne sont pas foncièrement méchants, mais ils ne peuvent pas s’empêcher de tout mélanger, égarer les clés, créer mille petits problèmes. On leur impute même, dans le cas des gremlins, la responsabilité des bugs informatiques !

    Pensez-vous que l’énorme succès que connaissent les elfes aujourd’hui est du aux films du Seigneur des Anneaux, adaptés par Peter Jackson à partir de l’œuvre de Tolkien, et au fait que les elfes y apparaissent physiquement comme des humains sublimés ?
    Les elfes de Tolkien sont des descendants des Tuatha dé Danann d’Irlande, un peuple idéal, venu des îles enchantées du nord. Ils sont bien différents des elfes noirs germaniques, qui ressemblent davantage à des nains vivant sous terre, à des démons ou à des esprits des morts !

    Donc les elfes n’ont pas toujours eu cette image ultra positive. On peut d’ailleurs lire dans vos œuvres que les elfes sont à l’origine de nombreuses maladies (folie, urticaire, colique, lumbago, etc.) D’où vient ce lien ?
    Les elfes germaniques étaient redoutés ; ils étaient considérés comme un peuple sorcier pouvant jeter des maléfices. Les maladies incurables, notamment, étaient dues à leur malveillance. Il existait même des conjurations pour les éloigner !

    N’a-t-on pas largement adouci l’image des fées aujourd’hui ? Un travail commencé au XIIe et XIIIe siècle avec les contes de fées… Et ces douces amies ne sont-elles pas une vision très française du Petit Peuple ?
    Les fées d’aujourd’hui pâtissent d’une représentation stéréotypée – la fée à la baguette magique qui résout tous les problèmes – qui remonte surtout aux fées de cour du XVIIIe siècle français, et aussi aux fées infantiles des dessins animés de Walt Disney… La fée Clochette est le résultat de cette évolution.

    Dans Le guide du Chasseur de fées vous dites que la fée est une femme idéale…
    Elle l’est ! En tout cas les chevaliers errants qui faisaient leur rencontre au détour d’un chemin, d’un bois ou d’une rivière tombaient immédiatement amoureux d’elles et les demandaient en mariage. C’est le cas de la fée Mélusine, par exemple, qui épousa le seigneur Raimondin dans le livre de Jean d’Arras.

    Vous écrivez aussi que « les fées vivraient dans l’Autre Monde. Elles seraient des anges féminins rejoints en leur Paradis par les humains dignes d’elles ». C’est une vision très spirituelle et mystique de la féerie ?
    Non, elle correspond à la mythologie celtique, qui voyait l’Autre Monde, le paradis, dans une île lointaine, Avallon, peuplée de fées sublimes. Les preux qui les y rejoignaient n’en revenaient pas, tant ils y étaient heureux… A moins qu’ils ne fussent morts… Pour le savoir, il faudrait y aller…

    Quel lien voyez-vous entre la Vierge Marie et les fées ?
    Le parfum ! Il s’agit d’un parfum de lis et de rose mêlés, que j’ai eu l’occasion de humer quelquefois… en particulier dans la grande salle de la Bibliothèque nationale de la rue de Richelieu à Paris !

    D’où vient la diminution de la taille des fées. Comment sont-elles passées d’une taille humaine à ces êtres ailés et minuscules ? Influence des elfes nordiques ? Shakespeare ?
    Shakespeare a en effet décrit Mab, la reine des fées, comme un être minuscule. Mais en réalité les fées ont diminué de taille au fur et à mesure qu’elles ont diminué dans les croyances des gens… Lorsque les hommes y croyaient et les aimaient d’amour, elles étaient grandes et belles…

    Comment expliquez-vous l’attachement de l’homme au dragon ? Ici aussi, on remarque une image très positivée d’une créature mythique autrefois liée au serpent d’Eden et au Mal…
    Le dragon est un monstre effrayant qu’il faut vaincre pour s’approprier le trésor dont il est le gardien ; il est une sorte de gardien du seuil, de créature initiatique. Il est aussi un très vieux sage issu du chaos originel. Et le cousin du serpent de la Genèse aussi, bien sûr…

    D’où vient l’idée des dragons gardiens de trésors ?
    En réalité, les richesses conservées par les dragons sont initiatiques : il s’agit de la sagesse, de l’illumination que l’on ne peut atteindre qu’en affrontant ses peurs ancestrales, ses démons intérieurs, son ombre, au sens où la définissait le psychologue Jung.

    Les sylphes auraient été perçus comme des extraterrestres au Moyen-Âge. Expliquez-nous un peu ça…
    On en trouve l’étrange récit dans un curieux ouvrage du XVIIe siècle, « Le Comte de Gabalis », écrit par l’abbé Montfaucon de Villars. L’auteur parle de sylphes, donc de créatures de l’air, mais il fait une description ressemblant parfaitement aux enlèvements extraterrestres !

    On croise souvent dans vos écrits des références à un certain Ismaël Mérindol. Comment expliquez que pour notre part, nous n’avions jamais croisé son nom auparavant ? Dites-nous en plus ce cet énigmatique personnage…
    Il s’agit d’un changelin, un enfant des fées, qui vécut entre 1400 et 1522, et à qui l’on doit ce fameux « Traité de Faërie » de 1466, incunable que j’ai eu la chance de consulter à la bibliothèque nationale de Prague il y a quelques années… Je vais d’ailleurs publier ce texte rarissime en avril prochain dans la collection de grimoires et traités que je dirige au Pré aux Clercs. Il y parle de ses rencontres avec les fées, les nymphes, les gnomes…. En annexe, je publierai également « Le Comte de Gabalis », déjà cité.

    L’Encyclopédie du Merveilleux brasse très largement l’univers légendaire en incluant en ses pages aussi bien les fées que les anges, les vampires que les djinns. N’est-il pas risqué de mélanger toutes ces créatures aux origines différentes ou est-ce là une façon d’épouser le légendaire d’aujourd’hui multiculturel et universel ?
    J’ai en effet intégré des créatures lointaines, voire exotiques, comme les djinns ou les zombies, mais qui ont été accueillies dans notre imaginaire fantastique, ne serait-ce que par les contes ou le cinéma. En revanche, j’ai laissé de côté les créatures trop différentes de notre culture, comme les dieux et esprits du shintoïsme par exemple, ou encore les dieux et démons africains.

    Combien d’ouvrages sur le Petit Peuple possédez-vous dans votre bibliothèque ?
    Je l’ignore ! Il y en a un peu partout ! Parfois je les perds, puis je les retrouve par hasard ! Les livres sont vivants, ils ont leur autonomie…

    « L’Imaginaire est comme une peinture. Le paysage réel existe, mais c’est la palette du peintre qui va le sublimer et en faire une œuvre d’art ». Expliquez-nous votre phrase…
    Tout dépend du regard que l’on porte sur les choses. L’artiste, le peintre, le poète, l’amoureux des fées a le pouvoir de réenchanter le monde par le regard « ravi » qu’il porte sur les choses. Il ne change pas le réel, mais son regard. Mais en changeant son regard sur le réel, le réel, par reflet, change à son tour…

    André Malraux disait que le XXIe siècle serait spirituel ou ne sera pas. Nous y sommes. D’après vous, ce siècle est un siècle hautement spirituel ?
    Parfois, on peut se poser la question ! Le bal des banquiers en déroute de l’actualité récente laisserait penser que nous avons replongé dans la matière la plus lourde… Et pourtant… Ceux qui s’intéressaient aux fées voici à peine vingt ans passaient pour des fous. Aujourd’hui, c’est devenu presque naturel. Peter Pan serait-il de retour parmi nous ? Je l’espère…

    Ces dernières années, les ouvrages féeriques se multiplient. Comment expliquez-vous ce retour aux fées ?
    Ce sont les bonnes marraines, les protectrices, les amantes désirées, les femmes idéalisées. C’est aussi un retour de la culture celte, qui avait une haute opinion des femmes. Une revanche de la féminité sur le machisme du siècle passé ?

    Vous avez entamé une nouvelle trilogie d’encyclopédies avec celles du légendaire. Une façon de mettre en avant des choses essentielles mais trop souvent reléguées à des secondes places comme les objets, les héros humains ou les lieux ?
    Oui, on parle peu des objets magiques, des artefacts, alors qu’il s’agit de vecteurs d’imaginaires extraordinaires… L’épée Excalibur, le chaudron de Dagda, le trésor des Nibelungen… Le tome second, sur les personnages légendaires, fera la part belle au roi Arthur et aux chevaliers de la table ronde, ainsi qu’à Merlin et autres questeurs du Graal ! Quant aux lieux de l’imaginaire, ils abondent aussi : Avallon, Brocéliande, Thulé…

    De conteur à Encyclopédiste, cela semble très éloigné, non ?
    Pourquoi ? Il faut bien commencer par collecter les histoires avant de les raconter… Pour moi cela fait partie d’un ensemble, dans lequel j’ajouterai la dimension du roman…

    Transmettre les choses par écrit, c’est plus ou moins compliqué que l’oralité ?
    C’est très différent, et en même temps c’est un peu la même chose. Etre inspiré en écrivant ou en racontant, quelle différence, sinon le fait d’utiliser la main ou la voix. Ce sont les dieux qui parlent à travers le scribe ou le conteur…

    Vous êtes également romancier et venez de commencer une tétralogie autour de la mythologie nordique avec La Malédiction de l’Anneau. C’est un sujet énorme ! Ce défi ne vous effrayait-il pas au départ ?
    Si, bien sûr… Mais personne – à ma connaissance – ne s’y était risqué ! Mon but a été de retourner aux sources légendaires et mythologiques dont se sont inspirés Tolkien dans « Le Seigneur des anneaux » ou Richard Wagner dans son cycle d’opéras « L’anneau du Nibelung », et d’en tirer mon propre univers romanesque, en essayant de rester fidèle à l’histoire originelle de l’anneau maudit. Mes personnages sont donc les dieux d’Asgard, Odin, Freya, Frigg, Loki, les Walkyries comme Brunehilde, les héros comme Siegmund ou Siegfried, les Nibelungen comme Alberich, les géants comme Regin, les dragons comme Fafnir. En écrivant, j’ai senti renaître en moi le souffle épique des anciens âges, et la légende a pris corps, presque malgré moi. Dieux, héros, dragons et filles de l’air attendaient de renaître de l’oubli où on les avait plongés ! Le premier tome, « Les Chants de la Walkyrie », sorti en octobre chez Belfond, raconte l’origine de la légende ayant donné naissance à « La Malédiction de l’anneau ». Le second tome, qui sortira en mai avec une belle couverture de Didier Graffet, s’appellera « Le Sommeil du dragon ». L’histoire sera vue du côté de Fafnir, le dragon abattu par Siegfried ! C’est la première fois à ma connaissance que l’on prend le point de vue du dragon pour raconter cette histoire…. Il existe aussi un site consacré à cette tétralogie romanesque : www.lamaledictiondelanneau.com

    Qu’est ce que « Croire aux fées » pour vous ?
    Croire aux miracles, à la beauté, à l’harmonie, et à la réalisation possible de ses vœux les plus chers…

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les cluricaunes d’Irlande, car c’est eux qui ont livré aux hommes le secret de la fabrication du whiskey !

    Votre actualité ? Vos projets en cours ?
    Plusieurs publications au printemps : « Le Traité de Faërie » d’Ismaël Mérindol en avril (Le Pré aux Clercs), « Le Sommeil du dragon », second tome de « La Malédiction de l’anneau » en mai (Belfond), un agenda du merveilleux et le tome deux de « L’Encyclopédie du légendaire » à l’automne (Le Pré aux Clercs). Et des publications de livres d’auteurs dont je suis le directeur de collection, comme Sire Cédric en mars avec son thriller gothique « L’Enfant des cimetières ».
    En tant que conteur, je vais me produire chaque premier samedi du mois à 17 h dans un salon de thé délicieux, « Caramelle », situé 6 rue de l’Arbalète 75005 Paris, à côté de la rue Mouffetard. La première aura lieu le 7 mars. Mais il est impératif de réserver au 01 43 36 60 79, car il n’y a que 45 places !

    Propos recueillis par le Peuple féerique en février 2009`

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  • La Forêt t.2 : Le Logis des âmes – Vincent Perez & Tiburce Oger – Casterman

    La Forêt (Tome 2)
    Le Logis des âmes

    Auteurs : Vincent Perez, Tiburce Oger

    Prix : 14,00 €

     

    Présentation de l’éditeur:
    “Il était une fois, non loin des côtes bretonnes, un petit bébé, qu’un druide avait mystérieusement déposé devant la porte d’un presbytère. Avant de repartir, une consigne fut donnée à la mère supérieure. L’enfant ne devait jamais connaître l’obscurité, car l’ennemi habite les ombres de la nuit, prêt à la posséder (…)”. Ainsi débute La forêt, grand récit légendaire aux couleurs d’une rêverie celtique, signé Vincent Perez. C’est l’histoire de ce bébé – une fille, Titiana – qu’il va nous être donné de suivre, au fil des pages flamboyantes dessinées par Tiburce Oger, auteur de BD accompli. La série possède le souffle puissant des grands contes européens tels que les ont écrits Grimm ou Charles Perrault. Les thèmes tels que la quête initiatique, le mariage, l’inceste, la nécessité de l’imaginaire, cher à ce genre littéraire apportent l’entrain et la dynamique propre à cette série grand public. Chaque tome peut se lire indépendamment des autres.
    Notre avis:
    Voilà une aventure qui se confirme pour l’acteur/scénariste Vincent Perez allié au talentueux Tiburce Oger pour cette incursion en forêt de Brocéliande. Le premier tome n’annonçait point de suite mais apparemment cela a tellement bien fonctionné que l’album s’est transformé en série. En effet, ce deuxième tome en annonce au moins un troisième ! Et pourquoi sans priver ? Si dans l’ensemble on relève quelques imperfections, quelques ellipses difficiles à avaler pour le lecteur, le tout est une jolie réussite. Un dessin depuis longtemps admiré et une histoire qui nous emmène dans la magie et l’univers féerique de Merlin… Un peu dommage que le deuxième volume comporte moins de créatures féeriques que le premier mais gageons que la suite nous en présentera d’autres ! Et puis, l’avenir du petit Erwan, petit-fils du diable et d’une fée nous passionne déjà !

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