Catégorie : Sorties

Et si on sortait avec les elfes ?

  • Rencontre avec Jacques Lamontagne pour le premier tome de Yuna – Soleil Celtic

    YUNA est une série dont le premier tome qui vient de sortir promet une des merveilles: un dessin magique et pluriel, une histoire accrochante et habilement écrite. On y suit la destinée d’une jeune fille, seul rempart contre les forces du mal qui menace les Trois Royaumes. Et quand on découvre que l’un des trois royaumes est celui du Petit peuple, nos lutins ne pouvaient que se lancer sur la piste des auteurs pour en savoir un peu plus. Résultat: un joli échange avec Jacques Lamontagne, le scénariste québécois et une très belle dédicace de Ma Yi, le dessinateur chinois.

    Après le dessin, vous vous attaquez au scénario. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous essayer à cette autre facette de la bande dessinée ?
    En fait, j’avais déjà scénarisé pas mal de courts récits pour des magazines québécois. L’envie était là depuis un bon moment. Il y a environ trois ans, Jean-Luc Istin et moi discutions de l’éventualité d’une autre collaboration scénariste/dessinateur, et je lui avais envoyé un synopsis afin de lui montrer quel type d’univers me plaisait. Du coup, il avait beaucoup aimé mon écriture et m’avait encouragé à pousser le truc. Au final, ce projet n’a jamais vu le jour, mais Jean-Luc est revenu à la charge afin que j’écrive un projet d’Heroic Fantasy pour sa collection Celtic. Yuna était née.

    La première chose qui étonne pour Yuna est le fait d’avoir un scénariste québécois et un dessinateur chinois pour une histoire plutôt européenne et celtique. D’où vous vient cet intérêt pour le Petit Peuple et ses légendes ?
    Par la force des choses, à travers ma collaboration à la série Les Druides, j’ai dû me familiariser avec cet environnement, cet univers. Donc, lorsque Jean-Luc m’est arrivé avec cette idée, j’étais d’avantage à l’aise avec l’esprit “Celtique”. Mais il est vrai que ça fait un peu étrange de voir un chinois et un Québécois “s’approprier” cette culture celtique.

    Cela a-t-il été facile de transmettre cette culture féerique à un dessinateur chinois ? Le résultat pourrait très bien être l’oeuvre d’un dessinateur breton? Quel est l’apport chinois dans cette série ?
    En fait, le plus difficile dans ma collaboration avec Ma Yi a été de bien l’informer sur les spécificités techniques (formats, profil Photoshop, type de fichier). Pour le reste, Ma Yi a eu le don de nous surprendre par la richesse de son imaginaire. Tout en étant très franco-belge dans son dessin, il a su nourrir visuellement la série avec son bagage culturel. Ce qui nous donne un résultat fort intéressant et un Petit Peuple entièrement revisité.

    Yuna met en avant le destin d’une jeune fille. Ces dernières années, on voit surgir de plus en plus d’héroïnes alors qu’auparavant l’emploi d’un héros était quasi automatique. Cela est-il lié à la présence de plus en plus significative d’un lectorat féminin ?
    Le fait que notre série mette en vedette une héroïne vient d’une demande de Jean-Luc en ce sens. Savoir ce qui l’a motivé à demander un personnage féminin, Je n’en ai aucune idée. En fait, je ne me suis jamais questionné là-dessus. Peut-être effectivement est-ce pour conquérir une part du lectorat féminin… Mais il était déjà clair dans ma tête que je ne voulais pas d’une héroïne pulpeuse avec des habilités incroyables. J’aime bien les personnages ordinaires, que rien ne prédestine à être des héros. J’aime l’idée d’assister à leur transformation graduelle, à les voir se construire tout en préservant l’imperfection qui fait d’eux des êtres humains et ce que cela implique.

    L’un des Trois Royaumes est celui du Petit Peuple. Dans le premier tome, on le découvre comme une race unique de petits guerriers. Votre représentation du Petit Peuple se limitera-t-elle à cette image ou peut-on s’attendre à d’autres races féeriques ?

    Quelques autres créatures, issues de l’imaginaire celte, feront leur apparition dans le tome deux… Je n’en dis pas plus pour l’instant. :0)

    Dans votre série, les méchants sont fort marqués graphiquement. On décèle une volonté de bien distinguer les personnages en deux camps, un voué au Mal, l’autre au Bien?

    La série Yuna n’a pas la prétention de vouloir réinventer le genre. Yuna, c’est un peu un conte de fée, où les méchants sont très méchants et leur méchanceté si développée, si énorme qu’elle les rend presque bêtes. Les “bons” quant à eux, ont d’avantage de nuances, certaines failles dans leur bonté qui les rend “humains”. Cette facette de leur personnalité sera beaucoup plus développée dans les deux prochains tomes.


    On remarque également plusieurs niveaux de représentations. Les créatures comme les dragons, chimères, tarasques semblent plus «réalistes», les paysages plus évaporés et les personnages ont également leur style propre. On a comme un mélange de styles au sein d’un seul et même univers?

    Ma Yi est le maître d’oeuvre de cette approche artistique. Lorsque je reçois les planches, je ressens dans celles-ci tout le plaisir que Ma Yi a à dessiner des créatures fabuleuses. Lorsque l’on regarde ses dragons, ses chimères, ce sont véritablement des bêtes effrayantes. Ça renforce tout le côté dramatique de ces scènes. Nul doute que le lecteur sera sensible à toutes ces subtilités artistiques.

    Le scénario de ce premier volume est dense, riche en aventure et l’histoire est rapidement mise en place après une introduction habile et dépaysante. Vous désiriez vraisemblablement offrir au lecteur une mise en bouche particulièrement travaillée ?

    Il était essentiel pour moi que ce premier tome ne soit pas qu’une mise en place de personnages et de l’univers dans lequel ils évoluent. Je tenais à ce qu’à travers la présentation de l’intrigue et des motivations des personnages, le lecteur soit immédiatement emporté dans le monde de Yuna et que l’action soit omniprésente tout au long de l’album, tout en étant régulièrement ponctuée de touches d’humour, élément essentiel à mon écriture.

    Combien de tomes sont-ils prévus et à quel rythme ?
    L’histoire sera bouclée en trois tomes. On prévoit d’en sortir un chaque année. Après, en fonction des ventes, on verra si Yuna mérite de connaître d’autres aventures. Si tel était le cas, je pencherais d’avantage pour des “one shot” ou diptyques, mais pas d’avantage. Je n’aime pas les histoires qui sont trop à rallonge.

    Votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Le Dragon pour sa force et son côté majestueux.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en février 2009.

    La dédicace de Ma Yi pour le Peuple féerique :


  • Interview de Séverine Pineaux et Mickaël Ivora pour la sortie d’Ysambre: La femme-graine – Editions Tournon

    YSAMBRE… Un bien joli nom pour un monde fabuleux où l’on aimerait se perdre malgré les dangers… Une oeuvre qui avait connu un beau succès lors de son premier volume ce qui a pu en faire naître un deuxième. Naissance… Tel est le mot-clé de cette suite imaginée par Mickaël Ivora et Séverine Pineaux que le Peuple féerique a croisé le temps de quelques questions…

    C’était une volonté dès le départ d’écrire une suite à Ysambre ?
    Séverine: Pas du tout ! Ysambre était mon premier livre personnel, nourri par 7 années de peinture. Quand il est paru, j’en étais très contente mais j’avais aussi la sensation d’avoir été au bout de l’aventure. Ysambre est un livre atypique en France et nous ne savions pas si il allait trouver son public. C’est le succès rencontré et sa durée dans le temps qui m’ont fait prendre conscience que le monde d’Ysambre méritait un développement. Trois ans avaient passé et j’avais peint beaucoup de tableaux sur mon thème de prédilection, les êtres-arbres. Nous pouvions repartir sur les sentiers du vieux bois avec le même processus créatif d’aller -retour entre le peintre et l’écrivain qui avait donné naissance au premier tome.

    Mickaël : Quand on a reparlé de faire une nouvelle petite incursion dans Ysambre, j’envisageais alors juste un petit « guide », qui aurait passé en revue quelques lieux et personnages de l’univers. Et puis on a creusé le sujet, et on s’est finalement embarqués dans un livre aussi important que le premier ! C‘est vrai qu’il y avait volontairement beaucoup d’ellipses et de non-dits dans le premier tome – pas mal d’éléments à côté de la forêt elle-même qui n’étaient que brièvement décrits en annexe par exemple.

    Comment avez-vous travaillé sur ce second volume ?
    Séverine : De la même manière que sur le premier, Mickaël a développé une histoire qui intégrait des tableaux existants et j’ai ensuite réalisé les dessins complémentaires nécessités par la narration.Je suis simplement plus intervenue sur la maquette cette fois ci, car nous travaillons dans deux villes différentes et il était plus simple que je mette en place les pages, enrichies de tous les croquis et dessins dont je dispose avant que Mickaël ne les finalise.

     

    Peut-on dire qu’Ysambre est une oeuvre à message ?
    Séverine : Ysambre est traversée par mes préocupations écologiques, par des idées philosophiques sur l’équilibre et l’interdépendance de tous les êtres vivants, ce sont des thèmes qui habitent ma peinture . Ils croisent des interrogations sur la nature du temps et la perception subjective, donc divergente selon les êtres, que l’on a de la réalité. Cependant il n’appartient pas aux peintres de développer des idées avec des mots mais plutôt, comme les sylphes, de les exprimer à travers des émotions…

    Comme pour le premier tome, plus qu’un livre, c’est un objet d’art. Différents papiers, différents effets. Et cette couverture, parlez-nous un peu de cette découpe…
    Mickaël : Quitte à faire un livre-objet, on a voulu se faire plaisir 🙂
    C’est très ludique du coup, on a des images dont la lecture se complète lorsqu’une page de calque vient se poser par dessus, et ce cahier intérieur au papier épais sur lequel on a pu faire un fac-similé de manuscrit assez étrange…Pour ce qui est du trou dans la couverture, c’est une envie de longue date. Un vrai cauchemar pour l’imprimeur, en même temps, car les emplacements devaient être millimétrés… Du coup, le chef de fab’ de notre éditeur a sacrifié un exemplaire du premier livre en découpant un trou dans la couverture et en collant dessous une impression des pages de garde, afin de montrer précisément à l’imprimeur le rendu final.

    Séverine: Depuis le premier tome, nous voulions faire un « livre -objet », un « livre-promenade » . Sur ce deuxième volume, l’éditeur nous a d’avantage suivi dans cette voie et nous avons tenté de trouver le point d’équilibre où ces éléments procurent effet de surprise et un plaisir tactile tout en servant la narration et sans tomber dans le gadget. Pour ce qui est de la couverture, Philippe Moreau, notre directeur de projet, nous a confirmé sa faisabilité et nous a permis de réaliser ce rêve, que nous avions déjà pour le premier tome. J’ai eu à treize ans un choc artistique en découvrant à Londres la pochette d’un disque d’Emerson, Lake and Palmer réalisée par Giger ( qui n’était pas encore mondialement connu pour Alien ) Cette couverture représentait un crâne inséré dans une structure mécanique et s’ouvrait par le milieu, révélant à la place du crâne, le visage d’une très belle jeune femme aus yeux fermés. C’est un peu de cette émotion que j’ai cherché à transcrire avec notre couverture de branches mortes ouvrant sur une femme en fleurs…

     

    Vous avez voulu ce second opus plus dur que le précédent, moins onirique en fait. La mort, la maladie et une certaine violence y sont présents. Le précédent volume sans n’être que lumière semblait moins sombre, non ?

    Mickaël : C’est vrai, il y a un côté plus gothique, plus noir – qui est peut-être lié à des épreuves personnelles traversées ces dernières années. En même temps, j’aime les visuels un peu sombres, les engrenages, l’aspect biomécanique… et je trouvais intéressant de montrer plusieurs facettes de la forêt. On pouvait déjà voir dans le premier tome quelques signes avant-coureurs de la menace qui plane sur Ysambre, ceci dit.

    Séverine : A côté de mon amour pour la poésie féérique, je confesse un goût pour les ambiances gothiques, romantiques et sombres, et j’avais envie de traiter des images plus inquiétantes, Mickaël était partant sur cette voie et cela a sans doute amplifié encore cet aspect plus obscur du deuxième tome.

    Ce second volume annonce une naissance. En même temps cela reste plutôt discret. On s’attendait à voir le titre à quelque chose de plus explicite…
    Mickaël : C’est un peu plus qu’une naissance en fait, car ce que sème la Femme Graine du titre c’est aussi des idées, une façon différente de voir le monde… et la transformation de l’humanité.

    Séverine :
    La narration de Mickaël a toujours été elliptique, ce qui me convient parfaitement, car j’aime que l’imagination de lecteur participe au livre.

     

    On y découvre aussi Tourgrise, la cité des Mathiciens. C’est le monde opposé à Ysambre ? Son contraire ou son complémentaire ?
    Mickaël : Je pense qu’on peut dire que c’est son complémentaire, une cité qui fait appel à la technologie – même s’il s’agit souvent de récupération d’artefacts des temps anciens, de machines à vapeur…- mais qui n’est pas pour autant un tombeau de grisaille commes nos villes actuelles. A travers la végétation qui envahit les ruines, ou encore ces forêts miniatures qui poussent au sommet des bâtiments, on voit que ses habitants n’ont pas totalement oublié l’importance de notre environnement.

    Séverine:
    Oui, c’est plutôt comme les deux faces d’une même pièce – pour se développer, Drudicca et Mathiciens devraient se rejoindre. Cela correspond à notre vision de l’écologie, qui, pour moi, doit passer par la science et la technologie de pointe et ne pas être un simple retour à un passé rêvé en âge d’or…

    On a pu remarquer la naissance de quelques Ysambre depuis la sortie du premier volume. Ça fait quoi d’être à l’origine de ce nouveau prénom ?
    Séverine : Je trouve cela absolument magique ! C’est le plus beau compliment qu’on pouvait nous faire, un nom est chargé de beaucoup d’émotions conscientes et inconscientes et que nos mots et nos images aient crée un rêve dont on a voulu faire cadeau à des enfants à naître est une vrai récompense pour notre travail…

    Mickaël :
    On a pensé la même chose: magique ! Dans plus d’un sens, d’ailleurs, puisque la magie voit se concrétiser ce qu’imagine le magicien… Vraiment, on ne peut pas rêver plus beau cadeau.

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008

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  • L’hôpital des fées – Interview de Picksel

    Le 8 octobre prochain sort aux éditions Spootnik, dans la collection féerique Estragon, un livre qui s’adresse aux jeunes enfants pour leur expliquer le monde de l’hôpital. L ‘Hôpital des fées prend le parti de plonger les petits lecteurs dans un monde magique pour diminuer leurs peurs devant cet endroit impressionnant qu’est l’hôpital. Un livre illustré par le talentueux Picksel qui se livre ici au jeu des questions-réponses et offre aux lecteurs du Peuple féerique une petite dédicace !

    Comment en es-tu arrivé à concevoir les personnages et les décors de ce livre ?

    Le but pour moi était que le lecteur puisse sentir la nature en permanence, à travers les décors, bien entendu mais aussi les objets, que tout soit fabriqué naturellement, qu’on sente que ça été fabriqué à la main et non pas par des machines même si le peuple des fées s’éclaire grâce à l’énergie des lucioles. Il fallait aussi que la majeure partie du décor soit en courbes pour que cela soit harmonieux.

    Quelle était la chose la plus facile et la plus difficile à dessiner ?

    Les décors et les personnages car l’interprétation était libre, il n‘y avait pas de contrainte. Mais le plus difficile a été de ne pas se répéter vu qu’une grande partie de l’histoire se passe au même endroit. Les éléments de l’hôpital n’ont pas été faciles, non plus. Ils devaient être reconnaissable au premier coup d’œil, c’était une indication très importante des scénaristes. En même temps, je voulais qu’il reste dans l’idée générale, des éléments faits à partir de végétaux. Une fois le concept établi, les éléments se sont mis en place tout seul.

    Peux-tu nous expliquer l’étape de colorisation ?

    D’abord, je mets en place par quelques traits les éléments de la scène. Suivant où se déroule la séquence, comme le début, situé en pleine nature, je privilégie des tons de vert. Pour l’hôpital, comme on est à l’intérieur d’un tronc, des tons de beige brun.
    Je commence par des tons foncés, puis par petit coup successifs, j’éclaircis pour donner forme aux éléments. L’avantage de travailler avec le numérique c’est qu’on peut changer de couleur un élément qui ne nous plait pas sans abîmer la compo.

    Question d’ordre général, de toutes les créatures du Petit Peuple, laquelle à ta préférence ?

    Je n’ai pas vraiment de préférence. Il y a toujours quelque chose à découvrir parmi ce merveilleux peuple tant du côté des créatures bienfaisantes ou malfaisantes. Du moment pour moi que toutes ces créatures soient géniales à dessiner.

    Quels sont tes projets en cours ?

    J’ai deux livres pour enfants en cours. Le premier explique de façon imagée comment le corps se défend quand on est malade, le monde médical semble ne pas me quitter. Le second, c’est du pur fantastique qui se passe dans un château « hanté » où un petit garçon va découvrir que ses habitants ne sont pas si méchants que ça.
    J’ai aussi plusieurs projets BD. Une parodie sur Arthur et ses chevaliers de la table ronde. Les mésaventures d’un jeune couple très moderne, découpage façon magazine féminin ou pour jeunes ados.
    Dans ces projets, j’essaye de varier mon style tout en gardant le côté cartoon, pour coller le plus possible au sujet.

    As-tu un blog, un site où nos lecteurs peuvent suivre tes travaux ?

    Oui, ils peuvent me suivre sur http://picksel-porfolio.blogspot.com

     

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  • Revue de presse Trolls & Légendes – première édition 2005

    Il est bon parfois de se rappeler ses actions passées. C’était il y a peu de temps… La première conférence de presse de la première édition de ce qui allait devenir un festival culte pour les passionnés de fantasy…

    Date: 24/06/2005
    Section: REGION
    Sous Section: MONS

    Au coeur de la féérie Nouvelle Recherche

     

    1re édition du Festival Trolls et Légendes à Mons

    MONS Ils avaient été les premiers, en 1996, à concevoir un magazine dédié au fantastique, à l’héroïc fantasy et à la science-fiction. Ils avaient rêvé des la création de leur association d’organiser un festival du fantastique, premier du nom en Belgique. «Ils» c’est Anthêsis, un groupe de passionnés de BD, cinéma et littérature, dont le fil conducteur est l’univers des trolls, farfadets, monstres, héros, emmenés par le plus passionné des passionnés: Christophe Van De Ponseele. Originaire d’Ellezelles, le pays des sorcières, ce dernier vit aujourd’hui de sa passion pour le fantastique, depuis que Khimaira, le magazine lancé en 1996 a été repris par une maison d’édition française. «On a eu la chance d’être remarqué et toute l’équipe du magazine a été conservée»

    Avec plus de latitude et des soucis de parution en moins, Anthêsis a donc pu s’atteler à mettre en oeuvre ce dont elle rêvait depuis une petite dizaine d’années: un festival Trolls et Légendes. «Ce festival est le premier du genre en Belgique. Depuis des années, le festival du film fantastique de Bruxelles récolte un large succès mais il n’y avait pas, chez nous, d’événement pluridisciplinaire, explique Christophe Van de Ponseele. Il y aura des concerts, des dédicaces d’auteurs, des débats, des films, un marché féerique et un thème principal: Le Seigneur des Anneaux. Le festival sera inauguré vendredi soir par la nuit de l’Anneau au cours de laquelle les trois films seront projetés en une fois. Les deux jours suivant, la trilogie sera visible film par film et des courts métrages fantastiques seront également mis à l’honneur.»

    L’invité d’honneur du festival sera le directeur artistique du Seigneur des Anneaux, John Howe. Pour les joueurs, un pavillon les emmènera dans l’univers du jeu de rôle, de plateaux, de figurines et de tournois. La musique sera aussi très présente au cours du festival, tant samedi que dimanche soir. «L’idée est d’offrir au public de bons concerts avec une diversité qui permettra à tout le monde de s’y retrouver. On propose des artistes à la fois locaux et internationaux, explique Pierre-Jean, organisateur des Anthinoises, chargé du volet musical de festival montois. Samedi, l’affiche sera rock et médiévale, avec en tête d’affiche le groupe Ange, des Français qui ont 35 ans de scène. Dimanche, la musique sera celtique et fantastique avec en tête d’affiche: Corvuys Corax, une formation allemande qui doit être entendue mais surtout vue! C’est un spectacle extraordinaire» Rendez-vous est donc pris dès ce vendredi soir à Mons.

    © La Dernière Heure 2005

    H. Bux.

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