Catégorie : Sorties

Et si on sortait avec les elfes ?

  • Festival Printemps des Légendes 2010, le rendez-vous féerique à ne pas manquer cette année !

    Après une première édition en 2009 pleine de surprises qui avait pleinement réussi son pari d’un festival 100% féerique au coeur de la très belle région des Ardennes, l’association La Nef des Fées remet le couvert en 2010 avec un projet encore plus ambitieux, un programme encore plus attrayant et une kyrielle d’invités que tout amateur de féerie rêvait de voir concentré en un petit week-end. Le Peuple féerique y sera les 23, 24 et 25 avril 2010 et vous y donne rendez-vous! En attendant, nous avons posé quelques questions à Hervé Gourdet, fondateur du festival et l’un des organisateurs de cette deuxième édition.

     

    Après une première édition qui a séduit les invités et visiteurs, avez-vous gardé la même formule pour cette deuxième édition ou avez-vous modifié certaines choses ?

    La formule festival de féerie « en bordure de forêt » a beaucoup plu l’année dernière… l’idée étant d’inciter le public à sortir du salon à un moment donné et aller découvrir la région, les Ardennes et les vallées de Meuse et Semoy (Semoie pour la Belgique) De nombreux sites liés aux légendes sont à visiter…

    La formule « spectacles à la carte » a également beaucoup plu. Nous allons l’améliorer… Un système pour toutes les bourses ou chacun pourra s’y retrouver…

    Les changements par rapport à l’édition 2009 sont l’élargissement à des lieux supplémentaires, par exemple l’abbaye de Laval Dieu, située à 100 m à peine du salon du livre qui accueillera les animations (village viking, jeux, etc.). C’était nécessaire car nous avions eu un phénomène d’engorgement sur le salon l’année dernière…

    Nous pourrons noter également le grand rapprochement avec la Belgique cette année… et avec notre « soeur-forêt » la magique « Brocéliande » en la personne de Madame Claudine Glot… Rapprochement qui me touche énormément et dont je suis très fier. Ensuite, il y a la création d’un premier prix littéraire « Oriande » pour récompenser des ouvrages de « féerie ». De nombreuses expositions en amont et pendant le festival et encore de nombreuses surprises. En bref les Ardennes réveillent leurs légendes ».

    La première édition a accueilli 4500 visiteurs. Vous attendez combien de visiteurs pour cette édition-ci ?

    Nous espérons 30 % de visiteurs en plus. Aux visiteurs de l’année dernière s’ajoutera un public « hors région », un public motivé et fan de ce sujet. C’est le fruit du bouche à oreille très positif de la précédente édition.

    Cette deuxième édition prend pour thème la féerie nordique et les 4 fils Aymon. Pourquoi cette double thématique ?

    L’idée est de faire découvrir les légendes ardennaises par le biais d’un festival à thème plus général. L’idée étant d’attirer le plus large public autour d’un thème « général » et « fédérateur » et inviter le jour venu ce public à entrer en profondeur sur un sujet moins « médiatique ». C’est à mon sens une façon d’attirer et de faire découvrir un volet du « patrimoine féerique » moins « connu ».

    J’ajouterai si on reste sur le sujet des 4 fils Aymon, qu’il existe de grands points communs entre l’histoire des 4 fils Aymon et certaines légendes scandinaves (comme avec les légendes arthuriennes d’ailleurs). Mais souvent le commun des mortels ne le sait pas. Le but de cette double thématique est de résoudre ce manque d’informations et d’entrer dans la découverte.

    Côté auteurs, vous avez réussi à inviter tous les grands représentants de la féerie en France…

    Pas tous malheureusement, on aimerait bien. Bientôt les auteurs étrangers on espère.

    Nous avons à peine cherché car non seulement les auteurs présents l’année dernière voulaient revenir, mais nous avons reçu de très nombreuses demandes de nouveaux participants. C’est extrêmement difficile de refuser le plus souvent.

    Côté animations, quels sont les grands moments à ne surtout pas manquer ?

    Le village viking. Les jeux pour petits et grands enfants, car ça manquait beaucoup lors de la première édition.

    La soirée spectacle d’ouverture du vendredi soir consacrée aux 4 fils Aymon.

    La présence du groupe suédois DRAM. Dont la musique dégage de la féerie et ce sans artifices visuels. La remise des prix « Oriande » dont « l’Oriande d’honneur » qui sera remis à …..? (Faudra venir voir 😉

    À un peu moins de deux mois du festival comment se sent-on ? Que vous reste-t-il à faire maintenant ?

    On se sent extrêmement tendu. La seconde année est la plus difficile car « On nous attend au virage ! ». Mais dans l’ensemble ça se passe plutôt bien. Il nous reste un gros travail de coordination, ne rien laisser au hasard pour être efficace au maximum en terme d’accueil des visiteurs et invités. Ne pas décevoir, c’est ça le plus stressant.

    Où peut-on obtenir les détails pratiques sur le logement, le chemin à prendre pour trouver cet endroit magique ?

    Le mieux est de contacter l’office de tourisme de la communauté de commune Meuse et Semoy à l’adresse suivante http://www.cc-meuse-semoy.com/

    Propos recueillis par le Peuple féerique en mars 2010

    Et pour tous les curieux du programme en détails : http://printempsdeslegendes.com/

     

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  • Le Festival du film Merveilleux se déroulera du 24 au 27 Mars 2010 à Paris

    LES DATES ET LIEUX :

    24 Mars 2010
    Café de la mer à boire 1/3 rue des Envierges – 75020 Paris
    20H00 Lecture de contes écologiques/ Projection de courts-métrages

    25 Mars 2010
    Matin : projection des films en compétition pour le jury
    Apres midi lecture de contes ecologiques
    20H00 Au dune 18 Avenue Claude Vellefaux 75010 Paris
    Soirée jeux vidéo/projection de courts-métrages/vote du public

    26 Mars 2010
    Matin Projection des films en compétition pour le jury
    Après midi lecture de contes écologiques
    20H00 Au dune 18 Avenue Claude Vellefaux 75010 Paris
    projection de courts-métrages/vote du public

    27 Mars 2010:
    20H00 à la Péniche cinéma
    Projection/concert/vote du public

  • Rencontre avec Alberto Varanda et Petit Pierrot…

    Alberto Varana nous avait habitué à des planches fourmillant de détails, aux jolies guerrières et aux couvertures de fantasy. Le voici de retour, toujours aux éditions Soleil, mais avec une oeuvre toute en poésie et en douceur. Un joli moment de calme, hommage à l’enfance et à l’imaginaire. Une plénitude que les fées ne pouvaient laisser filer sans vous la faire connaître…

    Comme c’est indiqué sur le blog consacré à Petit Pierrot, c’est tout vous, ça ?

    Sans que je sois lui, il y a quand même de moi dans Petit Pierrot. Souvent dans la lune, pensif et observant ce qui m’entoure. Me posant des questions auxquelles je ne trouve pas de réponses.

    D’où est partie l’idée d’un album qui, graphiquement et thématiquement, se détache de votre univers habituel, peuplé de guerriers et de jolies nanas ?

    C’était justement pour explorer autre chose… Et graphiquement et dans le thème.

    J’ai toujours une multitude d’idées dans la tête, mais je ne voulais pas créer quelque chose que j’avais déjà fait ou exploré. J’aime dessiner des guerriers, des héroïnes, des dragons, etc. mais dans ce domaine, je me concentre essentiellement sur le graphisme et me repose sur le talent du scénariste. Je réalise aussi beaucoup d’illustrations, de fantasy notamment. Ce que je voulais, finalement, c’est développer un personnage, un univers qui me ressemblerait… Et jusqu’à aujourd’hui, je ne porte ni armure ni épée dans la vraie vie. L’enfance, les souvenirs, les joies se sont imposés à moi sous les traits d’un petit garçon qui me ressemble un peu.

    Certaines des situations qu’il peut vivre, je les aie vécues, pour d’autres, je les observe, parce qu’il y a des enfants autour de moi.

    C’est ainsi qu’est né le blog dédié à Petit Pierrot…. la première fois du moins, parce que rapidement, je me suis mis à douter et j’ai tout jeté à la poubelle. C’est ma compagne qui les a récupérés et m’a encouragé à continuer. Petit Pierrot revenait à la vie.

    Pierrot a pour compagnon de rêverie un escargot. Un choix singulier ! D’habitude les enfants les mangent crus ces bestioles-là… C’est son côté « collé à la terre », à la réalité qui vous l’a fait choisir, pour contrebalancer les aspirations du jeune héros qui, lui, a toujours les yeux levés vers le ciel et la tête dans les nuages ?

    Monsieur l’Escargot n’est arrivé qu’un peu plus tard.

    C’est parce que Pierrot traînait des pieds pour aller à l’école (je traînais aussi des pieds pour aller à l’école) que m’est venue l’idée de dessiner un escargot qui le doublerait.

    Par la suite, je souhaitais créer quelqu’un qui donnerait la réplique à mon petit bonhomme. J’ai éloigné l’idée d’un ami attitré parce que je voulais que Petit Pierrot soit souvent seul (je suis plutôt solitaire et tout petit, je l’étais beaucoup plus encore, passant mon temps à m’imaginer des univers improbables). Par contre, je souhaitais avoir un animal de compagnie à « moi ».

    L’idée était là, l’escargot faisait partie de son univers, l’animal accompagnant et pas forcément de compagnie, ce qui le rend autonome.

    Par son indolence, sont attachement à la terre et à la réalité, il était parfait dans le contre-poids à l’imaginaire extrême de Petit Pierrot.

    L’escargot peut le reprendre, lui apprendre des choses, lui expliquer des choses, le mettre en garde… ce qui peut amener du conflit. L’empêcheur de rêver en rond.

    Comme tous les enfants, Petit Pierrot a besoin de limites et c’est Monsieur l’escargot qui se charge de les fixer.

    Heureusement, et comme c’est un livre, libre à Pierrot de ne pas toujours respecter ces limites.

    Petit Pierrot nous fait partager un beau moment de douceur, une certaine quiétude s’installe au fil des pages. C’était une envie de proposer un univers très calme mais aussi de nous faire revivre un regard d’enfant sur les choses ?

    Le calme, dans l’univers de Petit Pierrot, s’est imposé naturellement à moi. Je dessine suffisamment de batailles en tout genre pour respirer de temps en temps.

    Je voulais que son univers soit comme une petite maison baignée de soleil dans laquelle nous serions… Il n’y aurait pas de bruit, des enfants feraient la sieste et nous regarderions le ciel par la fenêtre.

    On pense aussi à Calvin & Hobbes, dans cette façon de voir le monde, de s’en étonner, de le comprendre avec sa propre vision des choses d’une part mais aussi dans ce jeu entre un jeune garçon et une créature insolite…

    Le rapprochement peut se faire, dans le sens où le compagnon de jeu du petit garçon dans « Calvin et Hobbes », ne parle et ne joue que quand les adultes ne sont pas présents.

    Notre logique d’adultes veut que nous comprenions que l’animal n’est vivant ou réel que dans l’imaginaire de l’enfant, mais on peut (pourrait) également se dire que c’est parce que les adultes ne voient rien qu’ils ne se rendent pas compte que la peluche est vivante.

    Pour l’escargot, il devrait sembler évident que c’est aussi Petit Pierrot qui imagine que le gastéropode lui répond, qu’il rêve éveillé. Mais laisser planer le doute me plait bien… Et si l’escargot parlait vraiment ?

    Graphiquement, Petit Pierrot se décline dans des tons très doux, un peu vieille photo sépia. Vous invitez là aussi à une sorte de souvenir…

    Oui, la dominante sépia me semble bien coller à ce que je souhaite exprimer, à savoir le souvenir et l’enfance. La douceur aussi.

    Néanmoins, j’y apporte de la couleur… Parce que l’enfance est aussi faite de couleurs et de bonbons acidulés.

    Côté composition, ça respire beaucoup, on a pas mal de moment de pause… Là aussi, une volonté de proposer un moment de calme, une certaine plénitude ?

    Je voulais de la simplicité.

    Autant, dans mes bandes dessinées, j’adore la surenchère graphique, ajouter des détails et faire en sorte que le lecteur se promène longtemps dans les décors, autant dans le cas de Petit Pierrot, je ne voulais pas en rajouter parce que cela me semblait inutile et superflu et irait à l’encontre de ce que je souhaitais exprimer. Je voulais plonger dans l’univers de Petit Pierrot et non pas l’inverse.

    C’est peut-être parce que dans son blog, il y a pas mal d’interactivité avec les internautes, qu’il m’arrive d’avoir l’impression que le petit bonhomme est réel et autonome.

    Quel place à ce projet dans votre carrière ?

    Une place importante. C’est une sorte de sas de décompression qui me permet ensuite de replonger avec gourmandise et de dessiner « Elixirs » avec envie. Et cela m’aura finalement pris beaucoup de temps pour oser et réussir à publier un dessin simplifié… C’est un vrai progrès. J’ai réussi à dessiner tout un livre sans en rajouter et sans en éprouver le manque.

    Sur votre blog, on y découvre aussi de temps à autre des fées. C’est une autre de vos envies d’explorer l’Imaginaire ?

    Cela fait déjà pas mal de temps que je griffonne des fées. Le truc, c’est que pour le moment, je suis partagé, graphiquement. Je voudrais développer un dessin semi-réaliste pour cet univers, mais l’envie de l’explorer de façon hyper-réaliste me tente également.

    Comme les recherches prennent du temps, et que du temps, j’en manque, je me dis que ce sera pour plus tard, mais que le temps viendra, et en attendant, je griffonne, je griffonne.

    Trouvez-vous qu’il n’y a pas assez de place accordée à l’imaginaire sur les bancs de l’école, dans la vie ?

    Pour certains, rêver est assimilé à de l’inaction et de la perte de temps. Notre société étant ultra compétitive, le temps étant de l’argent, l’imaginaire pourrait ressembler à une anomalie.

    Mais je pense qu’il doit toujours avoir une petite place à l’école pour le rêve, surtout sur les bancs de l’école, parce que l’imaginaire me semble important, voire salutaire aujourd’hui.

    A quand le cercle des rêveurs disparus ?

    Pour terminer, avez-vous décroché la lune ou cherchez-vous toujours à l’atteindre ?

    Je vis avec l’idée qu’il y a plusieurs lunes… J’en ai déjà décroché certaines mais il m’en reste, heureusement, encore beaucoup d’autres à décrocher.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en janvier 2010

    Pour les lecteurs du Peuple féerique, Alberto Varanda vous offre cette rencontre entre Petit Pierrot et une fée…


  • Un fabuleux festival en Isère: le Fantastique & Légendes à Fontanil-Cornillon

    Ces 26 et 27 septembre 2009, les dragons se poseront en Isère ! Un très beau festival se prépare pour tous les amoureux de fantastique, fantasy et légendes.

     

    Au programme de ce festival Fantastique & Légendes : des contes, des tables-rondes, des conférences sur les dragons bien sûr mais aussi un salon des jeux, des auteurs en dédicace, une garderie pour les petits, etc.

    Il y aura aussi des expositions dont le cabinet de curiosités Dragons et Chimères de Piere Dubois et Camille Renversade. 

    Côté invités, signalons encore, Sylvie Chausse, Nathalie Dau,  Godo, Hervé Gourdet, Li-Cam, André-François Ruaud, etc.

     

    Toutes les infos sur le site www.fantastique-et-legendes.fr


  • Un petit bout de Suisse féerique: la Nuit des fées de Leysin

     

    Sur le thème  » Les sociétés locales », Leysin organise sa traditionnelle fête villageoise, la Nuit des Fées.

    Stands des sociétés locales et d’artisans, cortège (samedi après-midi), groupes musicaux et diverses animations.

    La Jeunesse Edelweiss, vous invite à participer à son traditionnel tir à la corde lors de la fête villageoise à Leysin.

    Inscription à partir de 19h00

    Rendez-vous sur la place des fêtes au stand (hutte) de la jeunesse.

    Possibilité de dormir sur place….

    Renseignement auprès de André Deladoey, Alias Néon (079’478’12’88)

    Début du tir à la corde samedi soir à 20h00

    Toutes les infos ICI.

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