L’actualité féerique !

  • Concours printanier avec Fragments d’étoile !

    Concours printanier avec Fragments d’étoile !

    Nouveau concours du Peuple Féerique avec son partenaire FRAGMENTS D’ETOILE !

     

    En jeu, cette magnifique parure elfique qui vous donnera un charme fou, à vous faire poursuivre par toute une ribambelle de lutins… Le collier et les boucles « Ailes de Fée » sont finement travaillées sous la forme de délicates volutes argentées. Seront-elles bientôt vôtres ? Pour le savoir, répondez avant le 21 mars 2017 minuit aux 4 questions ci-dessous dans un commentaire sous cet article :

    • Quelle rubrique comporte le plus d’articles sur le site Fragments d’étoile ?
    • En octobre, le Peuple féerique fêtera un important anniversaire, lequel ?
    • Citez-nous tous les livres écrits par Richard Ely ?
    • Question subsidiaire : votre être féerique préféré et pourquoi ?

    Comme d’habitude, nos fées trancheront non vos têtes, mais décideront du résultat final suivant le contenu de vos réponses. Bonne chance à toutes et tous !

    Ce concours sera le dernier sous cette forme, les prochains seront exclusivement proposés dans La Lettre du Peuple Féerique, n’hésitez donc pas à vous y inscrire, c’est gratuit et ce sera magique ! Cette Lettre commencera en mai 2017 et sera mensuelle. Sur la page, il s’agit de la seconde souscription, la première vous permet de recevoir tous les nouveaux articles du blog à parution.

     

     

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  • Fées et lutins de France – Crosier-farfadet

    Fées et lutins de France – Crosier-farfadet

    Voici un être très particulier. Muni d’ailes de chauve-souris, le Crosier volette dans les galeries minières et commet toutes sortes de farces, des plus bénignes aux plus dévastatrices, comme lorsqu’il déclanche les coups de grisou. Même si cela lui coûte une paire d’ailes brûlées, il recommence sitôt remis sur pieds. Les mineurs avaient l’habitude de s’en préserver, du moins de le détourner de ses sales coups, on déposant à l’entrée de la mine un panier de friandises. Ce stratagème gourmand semble plutôt bien fonctionner.

     

    richardely-bestiairefantastique
    Retrouvez toutes les créatures féeriques de cette région et des régions de toute la France dans ce livre paru aux éditions Terre de Brume. Plus de 600 fées, lutins et autres membres du Petit Peuple français vous y attendent ! Richard Ely, Amélie Tsaag Valren, Bestiaire fantastique & créatures féeriques de France, Terre de Brume, 2013

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  • Coup de Soleil sur les Fées de Cottingley !

    Coup de Soleil sur les Fées de Cottingley !

    Les Fées de Cottingley

    Texte : Sébastien Perez
    Illustrations : Sophie de la Villefromoit
    Collection Métamorphose
    Éditions Soleil

    Les éditions Soleil nous ont offert fin 2016 ce très bel ouvrage qui revient sur l’affaire des Fées de Cottingley. En 1917, deux jeunes filles du Yorkshire prenaient en photo des fées dansant autour d’elles. Une affaire qui allait conduire l’auteur des aventures de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle, par ailleurs un grand passionné d’occulte, à mener sa propre enquête et sortir en 1921 un livre « The coming of the Fairies » qui allait encore donner une toute autre dimension à ces photographies féeriques. Cette histoire traînera jusque dans les années 1980 où, peu avant leur disparition, les filles avoueront la supercherie : de simples fées découpées dans du papier. Toutes les photographies étaient donc fausses. Toutes ? Peut-être pas… Pour la dernière d’entre elles, les jeunes filles devenues de respectueuses dames déclarèrent qu’elle était vraie.

    C’est de cette fabuleuse histoire que Sébastien Perez et Sophie de la Villefromoit ont tiré leur propre version. Car il ne s’agit pas ici de relater simplement les faits, mais bien de broder une merveilleuse histoire autour de cette réalité.

    Premières impressions…

    En recevant l’ouvrage, mes yeux pétillèrent. La couverture est parfaite. L’illustration intrigante, la dorure alléchante, le jeu entre le dessin et cette dorure excellent. L’intérieur me laisse plus perplexe. Écriture petite, dessins évoquant l’univers jeunesse… Serait-ce un conte pour enfants ? Puis, je commence à y entrer par l’image… Douceur, enluminures magnifiques et certaines illustrations à l’aspect plus sombre m’interrogent…

    Et commença la lecture…

    Mes yeux accrochés par les premiers mots, je me plonge dans le récit. L’histoire commence au Cap. Premier sursaut d’étonnement pour celui qui situe Cottingley au nord de Londres… Je replonge et là, de suite accroché par cette jeune Francès à l’esprit complexe et à la sensibilité étonnante, je ne lâcherai plus le livre.

    Notre avis

    Faire revivre l’affaire qui mit tant en lumière les fées au début du XXe siècle était déjà une excellente idée. Coïncidence, un livre sur la République invisible du Révérend Kirk, autre grand moment féerique, est également sorti récemment. De là à y voir le signe du grand retour des fées en ce début de XXI siècle, on ne peut que l’espérer car déjà un tel engouement serait une bénédiction pour tous les passionnés de féerie que nous sommes et ensuite, cela devrait donner de grands et beaux livres sur le sujet, de quoi réellement nous enchanter car depuis les années 90 et leur déferlante féerique, force est d’avouer qu’il n’y a pas eu grand-chose à se mettre sous les mirettes.

    Bref, en voici un qui ne vous échappera pas, j’en suis certain.

    Si l’idée du sujet est intéressante, elle n’en demeurait pas moins risquée. Une simple redite aurait été bien dommage et Sébastien Perez évite avec brio l’écueil. Excellent scénariste, il a ajouté à l’histoire d’origine un élément majeur qui la transforme complétement. Bref, une belle réussite de ce côté également. Reste les visuels de Sophie  de la Villefromoit. De prime abord, ils nous emmènent du côté des albums jeunesse. Le style, renforcé par l’âge des héroïnes, nous prend vraiment par la main dans ce sens. Et puis, ça bascule… L’histoire est définitivement conçue pour un public ado-adultes, ce que la collection Métamorphose sous-entendait bien sûr. En refermant le livre, je me suis posé la question de quel autre style de dessins aurait pu bénéficier le livre et ce que cela aurait changé. C’est à ce moment-là que j’ai été pleinement convaincu du choix de ce duo. Un dessin fait pour le texte, un texte fait pour le dessin. Certes, il demeure quelques brisures ci et là, tout n’est pas entièrement fluide, mais c’est bel et bien un ensemble gracieux. Une histoire dont les auteurs ont su conserver toute la magie en y apportant même quelques gouttes de mystère en plus.

    En résumé, un très beau livre à ranger dans sa bibliothèque féerique et une belle occasion de replonger dans l’affaire Cottingley !

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  • Fées noires & Dames sombres – Gwaernardel

    Fées noires & Dames sombres – Gwaernardel

    Gwaernardel

    gwaenardel
    © Pascal Izac

     

    Sur la fantomatique île de Man, hantée par tant de créatures issues des temps anciens, nul homme ne redoute rencontre plus maléfique que celle de Gwaenardel. Sa promesse n’est que mort, son désir qu’issue fatale. Elle vous capte d’un regard, décèle en vous l’esprit avide de gloire qu’elle s’empressera de nourrir tout en vidant vos veines de leur sang. Un seul de ses baisers vaut-il votre existence entière ? Ceux qui y ont goûté ne sont malheureusement plus là pour l’affirmer.

     

    Au fur et à mesure qu’il connaissait le succès, le poète dépérissait. Tout avait commencé un soir d’été, sur l’île de Man. Le poète fit la connaissance d’une fée. Elle était belle, de cette beauté du diable qui vous sépare de votre raison à l’instant. Il lui avait chanté des vers, maladroits, hésitants. Elle avait ri, d’un rire qui restait gravé en votre esprit comme s’il avait été de feu. Elle s’était approchée du poète, l’avait embrassé et son souffle pénétrant dans le corps de l’homme lui avait dévoilé une autre dimension. A partir de cette nuit, ses rêves ne furent que beauté et lorsqu’il ouvrait les yeux, le paysage s’offrait à lui dans sa plus grande pureté. Il posa avec une aisance invraisemblable les mots justes sur chaque objet qu’il décrivait. Il envoya un premier manuscrit et l’éditeur avoua plus tard avoir pleuré en le lisant. Les œuvres se succédèrent alors à un rythme effréné et le poète connut le succès, chose rare dans son art, de son vivant. On le réclama de toutes parts, les écoles programmaient ses textes en classe, les libraires se battaient pour le recevoir, les bibliothèques se l’arrachaient pour pouvoir l’écouter déclamer ses vers puissants, précis, aiguisés comme les plus fines lames, vous transperçant le cœur, y gravant l’amour et la beauté, la mort et la tristesse comme personne ne l’avait fait auparavant. Mais à chacune de ses apparitions, l’homme semblait vieillir, se racornir, se vider de sa vie. Au fur et à mesure que le verbe gagnait en puissance, son apparence déclinait. Et toujours, entre chaque voyage, chaque invitation, le poète insistait pour regagner l’île de Man où, secrètement, il retrouvait sa muse. Elle était la source de son inspiration, celle par qui lui venait toute idée. Il ne concevait aucunement écrire un mot sans la voir, la toucher, la chérir. Ses voyages l’épuisaient, ses créations le vidaient. Il vint un jour où, gris, pâle et d’une maigreur extrême, le poète eut tout le mal du monde à se traîner aux pieds de sa fée. Le voyant si affaibli, la Gwaenardel partit d’un rire. Mais ce dernier avait une toute autre saveur que le premier qui avait surgi de sa bouche et l’avait enivré d’amour pour elle. Non, celui-ci était sec. Il portait en lui de la moquerie, une aigreur abjecte. Ce rire le frappa en plein cœur. Avant de s’écrouler sur le sol, il ressentit une douleur immense dans le bras gauche. Au lieu de lui porter secours, la fée détourna le regard. Un fin sourire naissait sur ses lèvres alors qu’un jeune homme se dirigeait vers elle. Il avait l’allure d’un poète.

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