L’actualité féerique !

  • Petit tour du côté sombre de la Féerie avec Pascal Moguérou

    Petit tour du côté sombre de la Féerie avec Pascal Moguérou

    Pascal Moguérou nous avait habitué à ses korrigans farceurs et ses jolies fées rondelettes aux moues coquines, Petit Peuple joyeux dansant au milieu d’une nature tantôt printanière laissant exploser les couleurs de la vie, tantôt automnale portant aux travers ses teintes de feu tous les rêves de l’Ailleurs. Il nous revient cette fois aux éditions du Lombard avec un somptueux « Sombres Féeries » et son encre noire, trempée dans nos cauchemars, l’autre part de nos rêves. Car sans lumière, pas d’ombres, sans ombres, pas d’espoir. En cela, cet album porte un message bien clair, presque salvateur pour tous ceux qui apprécient la féerie : le Petit Monde n’est pas que poussière de fée et paillettes, il est aussi fait de choses rampantes, de peurs ancestrales. Il n’est pas différent du nôtre. Il est là. Il est notre monde. Avec « Sombres Féeries », Pascal Moguérou dévoile une nouveau côté de son âme, une vieille âme trempée à l’encre du folklore et des croyances féeriques. Rencontre avec cet auteur vrai.

     

    D’où t’es venue l’idée ou l’envie de travailler la part sombre de la féerie ?

    Oh cette envie a toujours été là! Disons que je l’ai mise en sommeil le temps pour ma plume et mes crayons d’aller explorer des royaumes plus paisibles ! C’est vrai que l’humour, chez moi, n’est jamais bien loin, mais les mots de sang et de noirceur ont toujours été présents, flottant à la lisière de ce que je m’autorisais dans mes premiers livres… Pourtant, ils sont toujours venus plus facilement que les images, dès lors qu’il faille dépeindre l’horreur, ou la part d’ombre qui sommeille en chacun de nous, fut-il humain ou enfant de Féerie!… Le monde de Féerie est comme une pièce avec ses deux faces, l’une flottant plus facilement dans la lumière, l’autre préférant s’enfoncer dans des recoins envahis d’ombres!…

    Tu vas puiser dans le légendaire breton qu’on te connaît bien, mais la lecture révèle bien d’autres sources et notamment une certaine  présence de l’Amérique du Nord. Ce sont des pays qui te font rêver ?  Ou sont-ils plus appropriés au propos que d’autres ?

    Ma terre de granit est inspirante, oui, je ne me lasse pas d’arpenter ses landes désolées, ses sombres forêts profondes ou ses grèves venteuses. C’est à chaque fois comme un nouveau chemin qui s’ouvre à l’imaginaire ! Mais le nouveau monde l’est tout autant, oui, très certainement… J’ai toujours eu envie d’y traîner mes guêtres ! Sans doute de vieux souvenirs de lectures de Twain, de Fenimore Cooper ou de London!? J’idéalise sûrement, mais j’aime penser au Canada et à l’Amérique du Nord comme à des terres où la Féerie serait présente et bien vivante dans des recoins encore inexplorés de ces vastes territoires ! L’Irlande a vu partir des milliers de ses enfants vers l’Amérique, chassés par la famine… La colonisation qui poussa les pionniers vers l’Ouest s’est faite dans le sang de ceux qui habitaient déjà là… Il ne m’en fallait pas plus pour imaginer de noirs démons, venus avec les migrants dans les cales des premiers bateaux ou d’autres, déjà là, qu’on oblige à s’éveiller, prêts à libérer toute la rage qu’ils ont en eux !

    Dickens, Lovecraft, Twain… On ressent cette envie de partager avec  le lecteur des univers qui t’ont nourri, de leur rendre hommage d’une  certaine façon ?

    Je me souviens, il y a longtemps, quand je partais en balade, en forêt ou sur les grèves en compagnie de mon fidèle Octave, je rêvais de pouvoir à mon tour, illustrer toutes ces couvertures de livres, d’auteurs qui me fascinaient et m’emportaient… d’apporter ma vision graphique de ce que leurs mots faisaient jaillir en moi… À l’époque, ça n’était qu’un rêve, que je m’autorisais dans le silence revigorant de ces interminables promenades, tant cela me paraissait impossible… Il faut dire que très tôt, tout gosse, j’ai été pris d’une véritable boulimie de livres, de toutes sortes de livres, romans ou bd, peu m’importait, du moment que je m’évade par la lecture… Dans mon “Sketchbook” je rendais hommage à tous ces dessinateurs de bd qui ont construit mon imaginaire et éduqué mon œil à tel ou tel genre graphique… D’une manière un peu différente, mais tout aussi assumée, je voulais témoigner de cette autre voie vers l’imaginaire qu’est la littérature romanesque, fantastique ou d’horreur… J’ai pris, par contre, des libertés avec ces auteurs, en les plantant dans des situations plus ou moins “particulières”, mais en m’appuyant tout de même sur leur vie… J’avais également travaillé sur Poe, Howard, London et bien d’autres, malheureusement, l’impitoyable dictature du foliotage est passée par là et, à contrecœur, j’ai dû “trancher”…

    Au fond, c’est un livre très personnel que tu nous offres… C’est le  sentiment que j’ai eu tout au long des pages et notamment avec le  poème, « Les oiseaux de solitude ». J’ai l’impression que tu essayais  d’ouvrir une porte, de te détacher de l’étiquette associée à ton  univers. Un peu moins de Bretagne, de fées coquines et de korrigans  farceurs dans celui-ci. L’envie de te dévoiler, de partager ton  univers entier ou d’amorcer un changement de direction pour tes  créations ?

    Mmmmm, tu soulèves un point intéressant!… Le temps qui passe et un projet chassant l’autre, tu t’installes, presque malgré toi, dans un rôle, une étiquette, un formatage, peu importe le nom qu’on peut lui trouver; mais qui empêche la pleine expression de ce que tu es au fond de toi… Une multitude de possibles! C’est loin d’être une malédiction, bien sûr, et tu continues à œuvrer avec enthousiasme, mais l’âge aidant, tu te dis qu’il est peut-être temps d’aller voir «ailleurs» … cet ailleurs qui n’a jamais été bien loin, en plus, et de lui consacrer du temps pour qu’il s’éveille enfin!

    Avant tout, le lecteur ne voit que ce que tu leur offres, et c’est bien normal, en faisant abstraction de ce qui se cache, derrière les mots et les images, un humain, avec ses choix, son parcours de vie, ses failles et ses faiblesses. Ce que je veux dire, c’est que le travail de création est intimement lié à la manière dont tu le nourris… et j’ai énormément nourri ma création, tout au long de ces années !… Au détriment souvent des envies ou des besoins de l’humain resté derrière… Des choses bien plus sombres sommeillent en moi, nourries de mon passé, et il faudra bien qu’elles émergent, au travers de mots ou d’images, un de ces jours ! Ton sentiment est juste : les « Oiseaux de Solitude » a été écrit lors d’une de ces nuits où tu réalises que le chaos est là, qui chemine à tes côtés… C’est ainsi.

    Si l’on s’attache aux récits, ils sont vraiment noirs. Les choses  ne tournent pas toujours au mieux pour les protagonistes. Tu te  rapproches ici de l’écriture de nouvelles fantastiques où les héros  n’ont que le choix de mourir ou de devenir fous. Par contre, j’ai  trouvé que les illustrations adoucissent le propos. On y retrouve de  l’humour, de la gouaille, un certain côté jeunesse aussi…

    C’est assez délectable, je l’avoue, de planter de telles histoires ; de laisser s’exprimer mon côté « noir » , et d’entraîner le héros vers un destin tragique où il va se perdre, fatalement! Il y a toujours une forme de morale qui transcende au travers des mots… l’ignorance, la cupidité, la bêtise, la vengeance ou la colère sont de bons moteurs pour faire fonctionner ce genre d’histoires ! Je le disais plus haut, ou plus bas, les mots me viennent, simples et faciles, qu’il s’agisse de décrire la beauté ou de dépeindre l’horreur. Mais en ce qui concerne le dessin, l’exercice m’est peut-être plus délicat !? Je me souviens des premiers temps où j’entendais des mères s’effrayer du propos du livre ou des dessins ; « c’est pas un livre pour enfants ! », ou « ça fait trop peur ! » comme si de bêtifier les gosses pouvaient les préserver de quoi que ce soit ! Si les contes de fées étaient de jolies histoires innocentes, ça se saurait, depuis le temps ! Ou alors ces mamans n’ont pas lu les mêmes choses que moi !? Plus sérieusement, j’ai peut-être, en effet, plus de mal à me départir de l’humour quand j’ai un crayon en mains, de là à dire que c’est de la retenue ou une auto-censure, je ne saurais dire!?…

    De toutes les histoires, laquelle t’a empêchée de dormir ?

    Le cerveau est une bien étrange machine, qui continue même à fonctionner quand le corps se repose !… Combien de fois, je me suis réveillé avec, à la lisière des rêves, ce souvenir confus d’une image, d’une idée encore vivace qui semblait si prometteuse et qui évidemment s’est perdue au réveil! Je ne sais pas s’il y a une histoire plus qu’une autre qui m’a posé problème ? En fait, quand je passe en « mode auteur » je laisse de côté l’aspect dessinateur, pour de bon, et cela dure plusieurs mois, le temps d’écrire… La transition entre les deux états n’est pas une sinécure pour moi, tant les deux genres s’entremêlent ! Une image appelle les mots et l’inverse est aussi vrai, quand j’écris, je me force à empêcher les mots de prendre forme ! L’exercice est de savoir ce qui restera en prose et ce qui doit devenir une illustration ! Mais si je devais me souvenir d’une histoire, je pense que celle du Wendigo m’a donné du fil à retordre !

    Combien a duré la création de cet ouvrage ?

    Bon an mal an, un livre comme celui-ci me prend deux ans. Celui-ci m’en a pris trois, mais pour d’autres raisons… Il y a bien sûr le travail de réflexion en amont, qui a déjà commencé, et qui fait son bonhomme de chemin, tandis qu’on travaille encore sur les finitions du précédent ! Il y a également, et c’est très bien car ça permet de s’évader un tant soit peu, tous les travaux qui viennent se greffer entre-temps, couvertures de livres, commandes privées et autres dessins aussi divers que variés ! Mais pour revenir au livre, c’est un long, très long parcours… la solitude du coureur de fond, on va dire. En fait, étant à la fois auteur et illustrateur sur ce genre d’ouvrage, on pourrait croire la tâche plus facile ; mais il n’en est rien, bien au contraire ! Car l’un comme l’autre veut la part royale, et aucun des deux n’est prêt à concéder le moindre compromis ! Je plaisante, mais à peine ! Je suis, en plus, d’un caractère tenace dans le travail, et d’être breton, de surcroît, n’arrange pas les choses ! Quand d’évidence, il faut faire des choix face aux contraintes du livre, c’est un vrai crève-cœur ! Ah oui, il faut dire que je réalise aussi la pré-maquette du livre, en jouant avec les différents éléments, dessins et textes, pour harmoniser, page après page, l’ensemble du livre, dans ce qu’on appelle un « chemin de fer »… Tout est question d’équilibre, d’harmonie. J’installe, je place, je jongle avec les blocs-texte, avec les images, que je vais agrandir ou réduire à l’envie… Mais quand arrive enfin l’exercice final, que je réalise avec Michel, mon ami, qui finalise mes livres depuis longtemps maintenant ; il arrive fatalement que son œil affûté pointe le problème et m’oblige à revoir les choses… parce que c’est comme ça et qu’il n’y a pas d’autres possibilités ; que j’ai mal calculé et qu’il faut sacrifier du texte ou une image ! Bref, l’horreur ! L’impression, justifiée en plus, d’avoir travaillé pour rien ! L’exercice de la nouvelle, ou de l’historiette comme je préfère les appeler, est infiniment délicat. Les petites histoires que je raconte se trouvent souvent étriquées, faute de place suffisante… S’il faut, en plus, sabrer dans le texte existant, pour faire de la place, c’est juste épuisant!… Je ne parle même pas d’une image à mettre à la trappe ! Bref, ce beau bébé que je laisse aller, à présent, faire sa vie, m’a fait perdre jusqu’à mon dernier cheveu !!

    La couverture est vraiment superbe. Une vraie réussite. S’est-elle  imposée comme une évidence ou a-t-il fallu beaucoup y travailler ?

    La couverture d’un livre est souvent quelque chose de délicat, où il faut en dire assez, mais sans trop révéler… L’idée chemine au début, sans trop savoir où elle va. Parfois, souvent, on débouche sur des impasses et il faut abandonner et faire demi-tour. Celle qu’on trouvait brillante s’avère médiocre au bout du compte. Et puis, au détour d’une illustration juste achevée, l’évidence saute aux yeux ! Avec l’assise solide d’une bonne illustration, il suffit juste, je dirais, de broder autour ; travailler le lettrage du titre, ajouter des entrelacs de ronces qui vont appuyer celui-ci et parachever le tout d’une touche précieuse: le doré à chaud, qui, il faut dire, magnifie le côté sombre de l’ensemble! Une drôle d’alchimie que d’imaginer une couverture de livre… mais celle-ci fonctionne bien, je trouve !…  Un grand merci, évidemment, à l’éditeur qui m’a permis ce genre de fantaisie !…

    SOMBRES FÉERIES, de Pascal Moguérou, aux éditions du Lombard, disponible dans toutes les librairies !

     

     

     

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  • Pascal Moguérou nous plonge dans la sombre féerie

    Pascal Moguérou nous plonge dans la sombre féerie

    SOMBRES FÉERIES

    Pascal Moguérou

    Éditions Le Lombard

    Présentation de l’éditeur:

    A l’origine, si les contes de fées étaient emplis de merveilleux, ils étaient aussi de terrifiantes fenêtres ouvertes sur la noirceur du monde. Et la Féerie traditionnelle ne fait pas exception. Pour la première fois, l’un de ses chantres les plus célèbres, Pascal Moguérou, lève le voile sur la face sombre des contes et légendes, le temps d’un noir grimoire qui voit sa plume fleurie et son dessin sensuel danser une sombre sarabande menée par l’Ankou…

    Notre avis:

    Voici un album très attendu et qui fait grand bien à la féerie ! D’abord, car c’est un bel objet renouant avec la tradition des Beaux Livres féeriques. Ensuite, car l’auteur s’est avancé sur un sujet délicat, le côté obscur de la féerie.

    Coup d’œil sur le contenant en premier lieu. Un beau grand livre à la couverture cartonnée et il faut bien le dire, somptueuse ! Tout est parfait. Le travail d’illustration avec ce sombre cornu dont le regard nous accroche à travers les ténèbres seulement éclairés de cette lune timide ; avec ces décors de ronces entrelacées… L’ajout côté fabrication avec ce titre doré… Voilà ce qu’on peut appeler un vrai travail de couverture, bien des éditeurs peuvent en prendre de la graine ! C’est donc un gros coup de cœur sur l’objet en soi, dans un contexte devenu par trop timide, Le Lombard a osé et met tout le monde d’accord : la féerie déclinée en bouquins se doit d’être aussi merveilleuse que le sont ses sources.

    S’insinuant partout comme de méphitiques effluves, les charmes noirs suintent le long des ardoises et des murs de granit, passent sous les lourdes portes des granges jusque dans le foin des mangeoires, se glissent dans les lits aux draps de lin, comme des filets de bave insane souillant la terre, et les hommes comme les bêtes.

    Une fois le livre ouvert, voici que l’on se plonge dans le second défi de cet ouvrage et pas le moindre. Présenter le côté sombre de la féerie n’est nullement aisé de nos jours. Le terreau féerique ayant été autant édulcoré par Disney que par ces idées de plus en plus tenaces que les fées ne sont que des êtres positifs. C’est vite oublier les dangers liés à la nature, aux lieux empreints de leur magie, aux maisons bâties sur le territoire d’un ancien génie. Chaque lumière possède sa part d’ombre. Pascal Moguérou nous le rappelle ici à travers une vingtaine d’histoires illustrées. Pas question de propos encyclopédiques, d’une liste exhaustive de créatures maléfiques, mais bien des récits, des aventures, des intrigues flirtant avec les ombres, puisant leurs sources aussi bien dans le folklore breton cher à l’auteur que dans les légendes outre-Atlantiques ou encore au sein d’une littérature fantastique ayant sans nul doute longtemps bercé Pascal Moguérou. Le résultat est un mélange de peurs. Celles qui punissent l’homme trop curieux, malhonnête, naïf, égaré. Celles qui se glissent chaque nuit sous le lit de l’enfant. Celles qui grattent aux portes et planchers. Celles qui guettent nos pauvres vies à travers les broussailles lorsque la lune se met à saigner… Les mots de Pascal Moguérou empruntent des chemins qui nous font trembler et se montrent ici bien plus forts en ressenti que ses illustrations qui finalement adoucissent le propos. Une plume trempée dans l’horreur, l’angoisse et la noirceur, mais un pinceau demeurant au plus près de ce que l’auteur a toujours su nous servir : évasion, merveille et humour. Le mélange des deux aboutit à un livre qui fera entrer ces créatures dans bien des chaumières, apportant un peu de lumière à cette part indissociable de Féerie et recouvrant d’une part d’ombre nécessaire les bibliothèques qui ont osé oublier.

  • Fées et lutins de France – Les Dracs

    Fées et lutins de France – Les Dracs

    Les Dracs sont des esprits aquatiques bien connus dans toute la partie sud du pays. S’ils peuvent être lutins et cabotins, ou dragons grondant comme l’indique assez bien leur nom, ils vivent essentiellement dans les eaux courantes. En Auvergne, ils s’amusent à mêler les draps bien rangés, à éparpiller les récoltes ou à prendre l’aspect d’animaux pour jouer toutes sortes de farces. Le seul moyen d’en venir à bout est de renverser un seau de fines graines comme le lin. Ils se mettent alors à les compter minutieusement tout au long de la nuit, pour disparaître à la pointe du jour. En occitan, le drac est une sorte d’Ondin qui vit en compagnie de la draga (ou douna d’aigua, la dame d’eau). On le connaît aussi pour habiter, sous forme de dragon, des palais sous le Rhône. Il y enlève les femmes pour élever ses enfants. Le Roi des eaux vit dans un château sur la mer, d’où il commande aux vents et aux tempêtes, et marche sur les flots. Si les dracs ont la faculté de se transformer en un nombre incalculable de choses animées ou non (oiseau, génie solaire, loup-garou, lutin, dragon, humain, âne, cheval…), il leur est impossible de prendre la forme d’une aiguille, car ils ne peuvent en imiter le chas.

     

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    Retrouvez toutes les créatures féeriques de cette région et des régions de toute la France dans ce livre paru aux éditions Terre de Brume. Plus de 600 fées, lutins et autres membres du Petit Peuple français vous y attendent ! Richard Ely, Amélie Tsaag Valren, Bestiaire fantastique & créatures féeriques de France, Terre de Brume, 2013
  • Le parc Efteling fête ses 65 ans !

    Le parc Efteling fête ses 65 ans !

    Prête à tous les sacrifices afin de vous alimenter en merveilles, l’équipe du Peuple Féerique s’est rendue aux Pays-Bas, du côté de Breda, pour une visite minutieuse du parc d’attractions Efteling. Et nous en sommes revenus des étoiles plein les yeux !

    Ce parc à thème basé sur les contes de fées et autres histoires liées aux elfes, trolls et gnomes, nous a accueilli le temps de deux superbes journées. Deux jours, c’est ce qu’il faut vraiment pour faire le tour des attractions, mais surtout pour bien profiter des décors somptueux qui donnent à ce lieu son aura de magie. Les allées et jardins sont abondamment fleuris et les maisonnettes et châteaux qui parsèment le paysage ont beaucoup de charme.

    Pas de doute ! Les milliers de tulipes qui fleurissent dans le parc nous prouvent que nous sommes bien arrivés en Hollande !
    Le roi des elfes veille tendrement sur son peuple
    Confortablement assis dans une nacelle, nous parcourons le monde des elfes et écoutons leurs chants joyeux
    Même les oiseaux nous semblent étrangement merveilleux…

    De plus, le parc est parfaitement entretenu. On y croise tout le temps un personnel très attentif à ne rien laisser traîner. Il faut dire que le parc est également gardé par de drôles d’énergumènes jetant un œil un peu partout pour qu’aucun papier ne se laisse tomber à terre. D’ailleurs, toutes les poubelles, de gros bonhommes joufflus, répètent à tue-tête leur désir de manger. Une idée amusante qui fonctionne très bien, les enfants inventant même quelques détritus improvisés pour que les bonshommes assouvissent leur faim. Côté nourriture justement, le parc offre diverses options avec un accent tout particulier mis sur une nourriture équilibrée. Très peu, voire pas du tout de fast-food ici, mais des bars achalandés en jus de fruits, légumes, salades, potages, nouilles chinoises et sandwichs garnis. On vous recommande absolument la crêperie Polles Keuken et son tas de casseroles enchantées !

    En voilà un pour qui rien ne peut lui échapper

     

    Ah ! Une sorcière ! Ce ne sera pas la seule rencontrée dans le parc…

    Efteling fête cette année ses 65 ans d’existence et pour l’occasion, le parc s’est refait une beauté. De magnifiques luminaires, des bannières festives et une toute nouvelle attraction qui promet bien de beaux moments mais qui était encore fermée au moment où nous avons visité le parc. Côtés attractions, nous avons testé en famille, la maison hantée, la rivière sauvage, le Droomvlucht (voyage dans les airs au pays enchanté), Fata Morgana, le Bois des Contes et de nombreux carrousels disséminés un peu partout. Si le parc consacre les deux tiers de sa superficie aux attractions familiales, quelques manèges à forte sensation combleront également les plus téméraires comme Joris et le Dragon ou encore l’affreusement impressionnant Baron 1898 !

    Le parc arbore fièrement ses bannières et drapeaux célébrant son 65e anniversaire.
    Et une très grosse surprise se prépare pour les 65 ans d’Efteling !
    Le roi des trolls qui nous a fait littéralement trembler !

    Un détour par le musée d’Efteling, au centre du parc, nous révèle plein de secrets sur la réalisation des différentes parties. C’est ainsi que nous avons appris que l’idée de quelques réalisations est venue à la lecture d’un livre de contes écrit par la reine Fabiola, épouse du roi Baudoin de Belgique. Une piste explorée par les créateurs du parc notamment pour attirer les voisins belges… Et ce fut un réel succès.  Si vous pensez que ce parc est loin, détrompez-vous ! Il n’est qu’à un petit trois heures en voiture de Lille, 6 heures de Paris et on peut y loger très agréablement dans un complexe voisin jouissant de maisonnettes en briques, d’appartements et autres logements hôteliers animés par le Marchand de Sable et son équipe. Là aussi, propreté, professionnalisme et gentillesse rythmeront votre séjour.

    Un détour par le musée d’Efteling qui nous apprendra plein de choses sur son histoire et ses créations
    Le livre de contes de la reine Fabiola

    Nous avons même réalisé une petite excursion tardive, après la fermeture du parc (attention, ça ferme tôt et les hollandais dînent très tôt ! Ils passent facilement à table vers 18h). C’était une expérience assez fabuleuse que de déambuler dans ce grand parc vidé de ses milliers de visiteurs, les deux photos ci-après vous montrent la différence !

    Petit privilège, pouvoir se promener seuls dans le parc…
    …alors que la foule ne manque pas !

    Mais ce qui demeurera le meilleur souvenir pour tous, ce fut le Bois des Contes, ses champignons habités, ses histoires qui nous plongeaient dans les univers d’Andersen et des frères Grimm, le magnifique chêne parlant, véritable icône du parc et dont la réalisation est tout bonnement excellente. Sans oublier les spectacles, certes en néerlandais, mais où chacun trouvera aussi son bonheur entre les danses souriantes et les combats de chevaliers. Le plus grandiose fut certainement Aquanura, qui vaut la peine d’être vu !
    Efteling est sans conteste un modèle qui a su combiner les sensations. Un subtil mélange de nature, de féerie et d’amusement.

    Le chêne magique, symbole d’Efteling et merveilleusement bien réalisé !
    Évidemment, il y a des champignons partout !
    Dame Holle faisant tomber la neige sur terre en secouant ses oreillers…
    Petite pause bien méritée en fin de journée.
    Et le grand final, un spectacle aquatique de toute beauté !

    Si vous désirez comme nous passer un chouette moment au milieu des fées, elfes et gnomes, en famille ou entre amis, voici le site web d’Efteling avec toutes les infos nécessaires pour vivre ce rêve : www.efteling.com/fr

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  • Pour les oiseaux de votre jardin, des abris plein de féerie !

    Pour les oiseaux de votre jardin, des abris plein de féerie !

    Voilà vraiment une superbe idée pour vos jardins et balcons : placer des nichoirs décorés de façon à ressembler à s’y méprendre aux habitations des fées et lutins ! L’idée se décline un peu partout dans le monde en ce moment et la belle saison est l’occasion idéale de vous y mettre également et pourquoi pas, avec l’aide de vos enfants ou petits-enfants. Le bricolage s’avère assez facile et le résultat éblouira à coup sûr les visiteurs de vos parterres, à commencer par les oiseaux eux-mêmes qui se montreront plutôt curieux de ces maisonnettes suspendues décorées de matières végétales, de pierres et de couleurs lumineuses. Qui sait ? Ce ne sera peut-être pas la mésange ou le moineau qui choisiront de s’y installer, mais une véritable petite fée…

    Il est facile de trouver dans le commerce des nichoirs de différentes tailles et formes qui vous inspireront vite l’idée d’une maison de lutin ou d’elfe. Il vous suffira de peindre la maisonnette, d’y coller des galets ou des morceaux de branches sur les murs, de placer de la mousse sur le toit ou de réaliser des minis ardoises et le tour est joué ! Voilà un bien beau nichoir qui plaira autant aux oiseaux qu’aux fées. Pour vous motiver, voici quelques réalisations glanées pour vous.

     

    On commence par une des superbes réalisations signées arborcastlebirdhouses.com

     

    Pas envie de passer des heures à bricoler ? Il existe bien sûr quantité de nichoirs féeriques dans les commerces spécialisés en ligne comme ici ces nichoirs couleur bronze.

    Plutôt sympa ces deux têtes de Monsieur et Madame Gnome à accrocher aux troncs des arbres, non ?

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