L’actualité féerique !

  • La Quête du Graal T3: Les chevaliers de la Table Ronde – Debois, Bileau, Stambecco – Soleil Celtic

    LA QUETE DU GRAAL
    T3: Les chevaliers de la table ronde
    Date de sortie : 25/02/2009
    Scénariste : DEBOIS
    Dessinateur : BILEAU
    Coloriste : STAMBECCO
    Prix : 12.9 €

    Présentation de l’éditeur:

    LA PLUS GRANDE ÉPOPÉE DE TOUS LES TEMPS, LA QUÊTE DU GRAAL !

    Arthur Pendragon a retiré Excalibur de sa gangue de pierre, et a mérité son titre de roi des Bretons en repoussant les Saxons de Carmélide.
    Mais le clan qui s’est formé autour de lui a déjà dû se séparer : Merlin, Guenièvre et Gauvain ont traversé une forêt maudite pour récupérer le bouclier du géant Balor, une table ronde qui est étroitement liée au Graal. Ban de Benoïc et Keu, demi-frère du roi, ont pour leur part payé le prix fort en tentant de libérer la petite Bretagne des griffes de Claudas.

    Notre avis:

    Un troisième album qui nous plonge une fois de plus aux côtés du Roi Arthur. L’album s’ouvre sur la création de la fameuse Table Ronde. Un troisième tome qui précipite également les choses: Arthur découvre l’existence d’un fils, Mordred, tandis que le jeune Galaad commence son inititation qui le mènera à affronter son destin. Dessin et scénario sont toujours aussi agréables pour une histoire ponctuée d’éléments originaux pour qui est habitué aux récits arthuriens. On notera surtout la présence de Guenièvre comme chevalier de la Table Ronde et l’omniprésence de créatures féeriques, ce qui, bien évidemment, nous a beaucoup plu. Bref, une excellente série de la collection Soleil Celtic.

  • Découvrez tout l'art féerique de Linda Ravenscroft

    Linda Ravenscroft est née en 1963. Elle vit en Angleterre entourée de sa petite famille et de nombreux animaux de compagnie. Elle habite près d’une petite forêt qui l’inspire continuellement pour ses créations. Sa technique favorite est l’aquarelle. Artiste professionnelle, elle est également l’auteure de plusieurs ouvrages didactiques.

    L’amour qu’elle porte à la Nature, elle le doit à ses parents qui lui ont raconté tant d’histoires merveilleuses quand elle était petite. Ses peintures et dessins représentent une féerie très positive, voire naïve car elle aime à voir le monde plein d’espoir. les fées aujourd’hui plus que jamais sont importantes pour elle, pour nous aider dans ce monde moderne et ce n’est pas incompatible.

    Le Peuple féerique vous invite aujourd’hui à vous plonger dans ses oeuvres aussi touchantes qu’agréables. Un joli moment d’évasion.

    http://www.lindaravenscroft.com/

  • Dessiner et peindre le monde enchanté des fées – Editions Ouest-France

    Auteur:  Linda Ravenscroft
    Editeur: Ouest France
    Date de parution: février 2009
    Collection: Loisirs Creatifs
    Prix: 18 €

    Présentation de l’éditeur:

    Livre d’initiation au dessin et à la peinture d’un monde purement imaginaire.

    Troisième livre de la « collection », cet ouvrage s’intéresse plus particulièrement au monde enchanté des fées, à la faune et à la flore qui le composent.
    Fourmillant d’idées et de modèles de personnages et de paysages, cet ouvrage se compose de quatre chapitres :
    • Les conseils sur les couleurs, le matériel et les spécificités de chaque outil ;
    • Les astuces pour trouver l’inspiration et rendre l’ambiance du monde féerique : ombres et lumières, détournement d’objets…
    • Les techniques pour représenter le pays des fées dans les détails : arbres, fleurs, baies, murs de pierre, bosquets, forêts…
    • Une galerie de peintures et de personnages à reproduire.

    Notre avis:

    Ne vous arrêtez surtout pas à la couverture de ce livre ! car voilà le type d’ouvrage que tous ceux et celles qui désirent dessiner les fées et autres créatures féeriques doivent absolument se procurer ! La technique expliquée ici ne se contente pas de vous inviter à copier, voire décalquer des images de fées comme le font bien malheureusement quantité de livres sur le dessin des fées. Non, ici, vous commencerez par découvrir les différents matériaux possibles, comprendre les associations de couleurs avant de suivre l’artiste et ses trucs pour représenter des mondes enchantés. Les exercices sont vraiment efficaces si vous vous armez d’un peu de patience. Un conseil, dessinez de longs mois en vous contentant du noir et blanc que procure votre crayon avant de vous lancer dans la couleur, vous n’en serez que plus satisfait au final. Outre les débutants qui jouiront ici de très bons exemples, les dessinateurs plus aguerris trouveront quelques ficelles et quelques idées d’atmosphères vraiment bienvenues. Enfin, si vous maîtrisez déjà le côté dessin, voilà une belle ocasion de vous lancer dans la peinture, de l’aquarelle à l’acrylique. Un des meilleurs ouvrages didactiques sur le dessin féerique que nous ayons eu entre les mains.

  • Rencontre avec René Hausman

    René Hausman avec son Grand Fabulaire du Petit Peuple paru dans le magazine Spirou, ses bandes dessinées (Laïyna, Trois Cheveux blancs, Le Prince écureuil, Camp-Volant, etc.), ses livres illustrés et ses nombreuses peintures et illustrations de la Nature et du Petit Peuple est une figure incontournable de la scène féerique. Inspirateur de nombreux talents actuels, précurseur de l’illustration féerique franco-belge, le Peuple féerique ne pouvait que croiser la route de ce Grand Monsieur, amateur de légendes et devenu légende lui-même. Petit échange téléphonique un matin de mars 2009…

    Avec votre complice Pierre Dubois, vous plongez les lecteurs de Spirou dans un Grand fabulaire du Petit Peuple. Plus tard vous publierez avec Dubois les aventures de Laïyna. Vous nous ferez vivre des légendes pour les albums avec Yann. Vous nous plongez dans le monde des légendes encore avec votre dernier album, Camp-Volant. Le fantastique, le Petit peuple et vous, c’est donc une longue histoire ?

    Ben oui, comme je l’explique dans l’avant-propos de Camp-Volant, l’origine de cette attirance envers le monde des légendes est due à ma grand-mère. Elle qui, lorsque j’étais petit, me contait tant d’histoires merveilleuses ou fantastiques, les légendes ou, parfois, des faits avérés qui se sont passés dans les forêts ardennaises, berceau de mon enfance. Quand j’étais petit, j’adorais qu’on m’offre des livres d’images, des bandes dessinées mais aussi des livres illustrés. Et c’est vrai que mes deux sujets de prédilection c’était d’une part, les animaux et puis d’autre part, les contes, les légendes et ce genre de choses un peu fantastiques. Il faut dire aussi que je suis un vrai belge dans le sens où ma grand-mère était ardennaise, mon père issu de la frontière allemande, et son patois à lui était ce qu’on appelle pompeusement un « francique carolingien » et plus communément le plattdeutsch, le « plat allemand » et ça ressemble au limbourgeois. De là, des connivences déjà avec tout un imaginaire germanique. Les deux ensemble, ça a donné un univers plutôt porté vers le fantastique et les légendes.

    Comment expliquez-vous que vos albums BD revêtent souvent un côté cru et cruel ?

    Tout simplement parce que dans les contes, c’est comme ça. On pense généralement que ce sont des histoires destinées aux enfants mais moi, je ne le crois pas. Ils ont une vertu initiatique, Pierre Dubois vous l’expliquerait mieux que moi. C’est un monde symbolique, pensez au Petit Chaperon rouge, une espèce de cheminement au travers de la forêt et de la nuit… Bettelheim et sa psychanalyse des contes de fées l’explique très clairement. Ce passage à l’âge adulte… Je pense qu’on ne peut pas édulcorer ça. Cela doit être montré tel quel. Barbe Bleue égorgeant ses femmes, l’ogre dévorant les enfants… Il n’y a aucune raison de faire de ces contes des histoires à l’eau de rose, ce qu’ils ne sont pas. Les deux contes faits avec Yann sont particulièrement crus et cruels, j’ai d’ailleurs eu des critiques à ce propos mais tant pis… Là, nous nous sommes donnés à fond dans le côté terriblement réaliste et méchant, finalement, de la vie.

    Vous adorez la Nature et les animaux que vous dessinez avec une force extraordinaire. D’où vous vient cette attirance pour la Nature ?

    Je suis trop farfelu pour être devenu un naturaliste, pas assez sérieux. Quoique adolescent, j’ai collectionné très sérieusement les insectes. Je me prenais alors pour un entomologiste. Mais en fait, ce que j’ai surtout bien aimé est la représentation graphique des animaux dans les images les représentants. J’étais également en contact direct avec les animaux ayant vécu mon enfance à la campagne. D’ailleurs une excellente école, rien ne remplace l’observation directe. J’adorais collectionner les chromos de chocolat. Les autres enfants se passionnaient pour les voitures mais moi pas du tout. Moi les bagnoles, ça m’a jamais, jamais branché. Moi c’était les animaux. Je possède encore d’ailleurs des albums d’images de l’époque que j’ai gardés ou retrouvés.

    La Nature recèle bien des secrets. Ce côté mystérieux vous l’appréciez beaucoup également…

    J’ai connu des chasseurs notamment qui m’ont raconté plein d’histoires… Il ne faut d’ailleurs pas croire que les chasseurs sont mauvais. Ce sont des gens qui vivent avec la Nature. Bien entendu, y a les braconniers infâmes mais il y a surtout de véritables connaisseurs de la Nature et de ses secrets…

    Trouvez-vous que les gens reviennent aujourd’hui à la Nature ?

    Oh je pense que oui, certainement. D’une manière ou d’une autre. Il y a beaucoup de balades qui se font dans la nature, y a un respect général plus poussé qu’il y a un certain moment. Les gens nourrissent avec intelligence les petits oiseaux l’hiver. On respecte mieux les sentiers forestiers, les pistes de ski. Y a un progrès mais beaucoup reste à faire.

    La féerie, c’est un moyen également de se rapprocher de la Nature ?

    Je vous avoue que ce n’est pas vraiment dans ce sens-là que les lutins m’intéressent. Bien sûr, ils sont intimement liés à la nature mais il y a autre chose… J’ai un jour croisé la route d’Haroun Tazieff, le volcanologue. Et lui s’étonnait beaucoup qu’on s’intéresse aux légendes, aux mythes, aux fées alors que la Nature est tellement merveilleuse et extraordinaire en soi. Il avait peut-être raison…enfin, je confesse une perversion pour mon goût que j’ai des fées, des lutins, des sorcières, des dragons…

    Vous avez illustré de très nombreux livres. Notamment La Grande Tambouille des fées et La Grande Tambouille des Lutins aux éditions féeriques Au Bord des Continents. On y trouve quelques recettes originales en fin de livre. L’art culinaire, c’est quelque chose que vous appréciez également ?

    J’ai aussi illustré pas mal de livres de recettes d’un ami restaurateur. J’aime beaucoup cuisiner aussi. Je crois qu’à part le dessin c’est mon occupation préférée.

    La musique ne vous est pas étrangère non plus, on se souvient du groupe les Peleteux…

    Oui, de la musique traditionnelle. Encore une fois on ne quitte pas vraiment le créneau, cela avait beaucoup à voir avec quelque chose de proche de la Nature. Ce qu’on appellait à l’époque nos racines… Là aussi, on voit ce genre de choses revenir, on appelle ça aujourd’hui la musique du monde… Chaque région, chaque pays possède une grande richesse. Notez que la France pour moi est le territoire le plus riche à ce niveau mais dans le même temps le plus ignorant de sa propre richesse folklorique, c’est étrange comme constat. La Wallonie est également une terre riche en traditions. On en revient mais pas de la même façon qu’il y a trente ans…

    En 1957, on pouvait lire vos aventures de Saki et Zunie, en 2003, celles des Chasseurs de l’Aube… Vous abordez là, la Préhistoire. Un temps où l’homme vivait en parfaite symbiose avec la nature. Vous auriez aimé vivre ce temps-là ?

    Ecoutez, moi je suis très content de mon époque. Ça nous permet de survoler, même si c’est de manière artificielle les autres époques. Je pense que ça ne devait pas être drôle, la Préhistoire. Mais je pense que nos ancêtres lointains devaient avoir une vie psychique très riche. Ce n’était pas des « sauvages », ça, j’en suis persuadé. Mais de là à souhaiter vivre à cette époque-là, non. Déjà vivre il y a soixante ans, c’était dur, rien qu’au niveau des maladies devenues bénignes maintenant…

    Je me souviens avoir bu un délicieux café dans une brasserie vervietoise nommée L’ogre de barbarie. Elle était décorée de vos œuvres. Les expositions, les décorations de lieux, c’est quelque chose qui vous attire, c’est important pour vous ce type d’échange avec le public ?

    Oui, bien sûr. Pour moi c’est très important. Des expositions et des rétrospective, j’en ai fait mais de voir mes œuvres dans de tels lieux, rien ne peut me faire plus plaisir. Vous savez, quand mes œuvres sont vendues à des amateurs, elles disparaissent dans leurs collections alors que dans un lieu public, chaque jour de nouvelles personnes peuvent les découvrir. Pour moi, c’est très important et très agréable. On a commencé ça il y a une vingtaine d’années et de temps à autre j’en propose une nouvelle.

    Vous avez créé récemment, avec votre épouse Nathalie Troquette, les éditions Luzabelle. On y parle de l’édition en intégrale du Grand Fabulaire du Petit Peuple. Peut-on avoir plus de détails ? Y aura-t-il des inédits ? Une date de parution ?

    D’abord, on aimerait bien ne pas se confiner à mes propres œuvres uniquement et proposer d’autres artistes, faire découvrir d’autres talents. Mais bien entendu il faut rentabiliser quelque chose avant de grandir, on commence donc doucement.

    Cela dit la reproduction des affiches du Grand Bestiaire paru autrefois chez Dupuis n’a jamais été aussi bien réalisée. Donc dans le même temps, je me fais plaisir.

    Pour le Grand Fabulaire, c’est vraiment le projet, le grand projet. Rien n’est encore vraiment lancé. Il n’y aura pas d’inédits mais de nouveaux textes écrits par Pierre Dubois, les précédents ayant servis à son Encyclopédie des lutins dessinée par Roland Sabatier.

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?

    Le gnome. C’est une émanation de la Nature plus fruste et plus rugueuse que la fée. Le nain, le gnome qui sort de la terre, des racines…

    Vous êtes plus illustrateur que dessinateur BD ?

    Absolument ! Illustrateur d’abord, oui. D’ailleurs, mes BD se font en sélection directe, je serai bien malheureux de devoir travailler avec des bleus ou avec un coloriste. Ce serait vraiment la mort dans l’âme…

    Vos projets ?

    Je termine une bande dessinée avec Rodrigue, l’auteur des Tambouilles. Elle paraîtra au Lombard dans la collection Signé. Il s’agit un peu d’une extrapolation sur le Chat botté. Il y a 54 pages et j’en ai fait 40, ça devrait donc sortir cette année.

    Propos recueilis par le Peuple féerique en mars 2009

    En savoir plus sur René Hausman…

    Le site des éditions Luzabelle

    Le site René Hausman

    Le reportage de France 5 :

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  • Dessiner les fées et les univers féeriques…

    En kiosque partout en France en ce moment ce numéro février-mars spécial fées et féerie du magazine Dessiner. Pour 8,90 euros, vous aurez droit à plusieurs modèles à reproduire et un livre qui vous explique l’essentiel pour commencer à dessiner.

    Le Peuple féerique a parcouru le magazine mais l’a trouvé d’un côté un peu difficle pour un débutant, de l’autre un peu trop « images à décalquer ». Dommage aussi que l’introduction ne nous en dit pas plus sur les peintres du 19e victorien. Cela aurait donné un gros plus au tout. Par contre le petit livre est vraiment bien fait. Il nous donne quelques bases universelles pour le dessin et explique très clairement le matériel utile pour le dessin pur.

    Bref, le tout forme une première piste pour qui aimerait dessiner les fées dans un joli décor nature… à combiner avec d’autres lectures et ouvrages de références…

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