À l’heure où les fées paraissent
Éditions Véga (Trédaniel)
Textes de Richard Ely
Photographies de Christel Art Fantasy
Maquette : Leoced Studio
92 pages, couverture souple, 17€ en librairie.
Réalisation de la vidéo : LEOCED STUDIO et Christel Art Fantasy
Musique : Philippe Balatier
Chants : Cyril Cianciolo
L’actualité féerique !
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A l’heure où les fées paraissent…
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Le Hêtre du Voyageur
Brocéliande
Tome 7 – Le Hêtre du voyageur
Collection Soleil Celtic
Scénario : Nicolas Jarry ; dessin : François Gomès; couleurs: Elodie Jacquemoire.
Résumé éditeur :
Yvon, un père absent, vient d’enterrer Lenaig, sa fille… Sur le chemin du retour il croise des esprits de la forêt qui lui proposent un moyen de la revoir. Ils lui donnent rendez-vous au hêtre du voyageur, le prochain soir de pleine lune. Yvon doit apporter une mèche de cheveu de la défunte et une miche de pain blanc. À compter de ce jour, il aura la possibilité un jour par an de se faire pardonner et d’apprendre à connaître sa fille
Notre avis :
Ce septième tome clôture cette série consacrée aux légendes de Brocéliande. Nicolas Jarry nous offre une histoire poignante et qui démarre fort dès la première planche. Un père, veuf, qui enterre sa fille unique. Voilà de quoi nous toucher d’emblée.
Le choix des auteurs quant à la représentation des esprits de la forêt dont le visage est revêtu d’un masque pourra paraître déconcertant au premier abord pour certains habitués des korrigans et autres lutins bretons. Je l’ai trouvé quant à moi plutôt intrigant, avec une connotation japonaise, ensuite plutôt judicieux car ce choix de préserver leur mystère apporte beaucoup au récit. Un récit certes centré sur le père, mais les auteurs ont eu la bonne idée de ne pas trop en montrer côté féerie, et en cela une vraie atmosphère magique se dégage de la BD, aussi grâce au travail toujours remarquable en couleurs d’Elodie Jacquemoire.
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A l’heure où les fées paraissent…
Sortie en librairie ce 25 juin d’un livre qui me tient tout particulièrement à cœur car j’ai pu collaborer avec une artiste de talent, la photographe Christel Art Fantasy qui signe les dizaines de portraits incroyablement féeriques de cet ouvrage. Sur son univers, j’ai posé mes mots sous forme d’un voyage de l’Autre Côté, au travers des saisons. J’y ai mis l’essence de mon amour pour les fées, quelques grains de passion, tout ce qui me provoque des frissons. Le résultat est un Beau Livre. Unique. Comme une perle de rosée déposée sur la joue d’un enfant…
Textes de Richard Ely Photographies de Christel Art Fantasy Éditions Véga (Trédaniel) 92 pages, couverture souple, 17€ En librairie dès le 25 juin 2019
« C’est l’histoire d’un cycle, d’un éternel recommencement. Une brume légère portée par les vents où nos esprits tournoient jusqu’au trouble divin. C’est l’histoire d’un monde et de ses riverains. Une forêt entière, un champ d’herbes dorées où le moindre grain de poussière nous est raconté. C’est un chemin magique où se glissent des pas enchantés. D’une saison à l’autre, vous y danserez ! C’est l’histoire d’apparitions, de fantômes, de visages… Où la beauté vibre de toute sa réalité. Où les chants anciens rejoignent les poèmes quotidiens pour nous ouvrir cet instant d’émerveillement… À l’heure où les fées paraissent. »
En vente dans toutes les librairies, si pas en rayon, le libraire peut vous le commander. Également disponible sur Amazon, Fnac, Decitre, Cultura, etc.
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Voyage en Islande, terre des elfes et des trolls
L’Islande. Un pays qui fait rêver. Pouvoir poser le pied sur ces terres étranges, empiétant sur le cercle polaire, est un voyage qui ne s’oublie pas.
Tout ici est merveilleux, grandiose, impressionnant. C’est une terre de feu, où des fumerolles surgissent comme autant de fantômes venus des profondeurs de la Terre. On ne s’étonnera pas que ce pays a vu naître tant de légendes nous contant ces géants descendus de la montagne autrefois ou y résidant encore, cette ogresse de Gryla qui vient punir les méchants enfants à Noël et ces trolls qui font trembler le sol lors de leurs terribles colères.
Une terre hantée, de morts-vivants se relevant de leurs tombes pour venir tourmenter leur ancienne fiancée, leurs parents ou leur assassin. Ainsi cette pauvre jeune fille qui vit venir une nuit à elle son chéri l’emportant sur son cheval en prononçant son prénom d’une voix gutturale. La pauvre ne se douta de rien jusqu’au moment de découvrir les traits ravagés, cicatrice béante, du visage autrefois aimé…
Oui, cette terre engloutit bien des croyances et les fait ressurgir un peu plus loin comme ces puits d’où une eau bouillonnante rappelle combien la Terre peut être surprenante…
Mais pays de contraste aussi car au feu se mêle ici la glace en d’imposants glaciers où courent les géants du givre et autres déesses oubliées, attendant l’hiver pour voir leur royaume s’agrandir et envahir toute l’île.
De ces glaciers naissent d’immenses chutes, expression d’une force brute, celle de la vie et dans les eaux des torrents remontent les saumons vers leur quête du Graal, la pureté des lieux de naissance, là où se baignent les fées.
Chaque rocher est une église, un village, une citadelle qui appartient au Peuple Caché, à l’Huldufólk, aux elfes dont les histoires se content de partout. Ici un homme, un chevalier, empruntant ce sentier entre les roches fit la rencontre d’une femme, grande, blonde, à la beauté surnaturelle. Elle l’embrassa, l’emmena en sa grotte pour ne relâcher l’homme que bien des années plus tard. Maigre, livide, devenu fou. Ailleurs, c’est leur trésor inestimable qui brille derrière la chute d’eau, au pied de l’arc-en-ciel qui apparaît soudain au rêveur.
Quand un rocher n’est pas la demeure du peuple elfe, il est sans doute quelque troll distrait touché des rayons du soleil, condamné à demeurer là, pétrifié pour l’éternité…
Et dans ces étendues silencieuses, de mousse et d’herbe rase, la chance aussi d’apercevoir quelques moutons, chevaux, vaches comme abandonnés à leur sort, oubliant qu’ici la liberté est chose sacrée et que ces animaux ne sont pas perdus, tout au contraire, ils sont libres.
Suivre alors les chemins de traverse, les sentiers serpentants, remonter les rivières sous une pluie vivifiante, vers ces fumées au loin qui nous réchaufferont d’un bain avant de partir et repartir encore, au cœur des légendes islandaises.
Et parcourir la route qui nous mènera d’aventure en périple, de découverte en surprise. Toujours. Car l’Islande ne peut s’oublier.
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De la féerie à New-York City !
New-York ne s’impose pas a priori comme une destination féerique et pourtant… A bien y regarder, cette ville a été marquée par l’un des auteurs qui a le plus apporté d’éléments féeriques aux classiques de la littérature anglaise, Shakespeare.
Deux endroits magiques vous feront rencontrer les fées de Shakespeare à New-York. Le premier se situe dans le jardin botanique de Brooklyn où les plantes des œuvres de Shakespeare ont été rassemblées dans un jardin thématique. L’autre se trouve dans Central Park, un havre de verdure au centre de la métropole américaine.
Outre ces deux jardins, on trouve encore le Puck Building, aux abords du quartier de Little Italy, où le lutin taquin de Songe d’une nuit d’été se pare d’une phrase à l’encontre des humains qui en dit long sur ce que les êtres féeriques pensent de nous ou rappelle que cette mascotte du journal satirique éponyme s’est longtemps moquée des grands et de la vie humaine souvent truculente.
Mais mon voyage à New-York avait un but un peu spécial également, celui de voir le trésor celte qui a bercé mes rêves d’aventurier de la Féerie. C’est bien dans mon Pays des Collines, à Frasnes, dans le bois de Martimont que coule un ruisseau appelé source de l’Enfer au pied duquel on a trouvé un fabuleux trésor celte constitué de pièces d’or et de deux torques en or dont l’un vraiment unique en Europe. De main en main, cette offrande à quelque divinité celte s’est vue enfermée dans un musée new-yorkais… Échappant au regard des habitants de la région, mais pas au mien ! Car, enfin, après tant d’années, je posais les yeux sur ce collier, quelle émotion !
Enfin, si vous passez par l’état de New-York, sachez qu’il y a aussi la Renaissance Fair qui mérite le détour, où l’on croise nombre d’artisans liés à la Féerie http://renfair.com/ny/ et le Faerie Festival qui a pour thème la féerie où des centaines de gens se costument https://www.nyfaeriefest.com/