Étiquette : sorcier

  • Le musée de la sorcellerie à Boscastle, dans les Cornouailles

    Le musée de la sorcellerie à Boscastle, dans les Cornouailles

    Cet été, j’ai eu le plaisir de visiter le musée de la sorcellerie à Boscastle, dans les Cornouailles anglaises. Un petit musée qui recèle bien des trésors à l’intérieur de ces murs…

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    …comme à l’extérieur d’ailleurs ! On voit le soin apporté à la collection et à la présentation de sa thématique.

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    Une salle est consacrée aux liens entre la sorcellerie et la féerie. On peut y lire des choses très intéressantes et le propos est bien amené. Rites féeriques et sorciers se rejoignent dans les croyances du passé, les habitudes de lier la magie et la terre…

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    Bien sûr les rituels sorciers sont les plus impressionnants. Le musée regorge de poupées de cire, de figurines cloutées de partout, de sorts, de noeuds et de potions.

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    Une collection emmagasinée au fil de dizaines d’années et de voyages à travers le monde fait de ce musée un lieu vraiment exceptionnel et unique. Les mannequins et masques sont entourés de photographies de rituels, processions et coutumes dont beaucoup ont toujours cours actuellement.
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    L’oeil averti décèlera sans doute dans cette dernière vitrine une spécialité de mon propre village sorcier, Ellezelles, en Belgique. Voir un petit bout de chez soi chez les autres est toujours agréable… Je terminerai sur ce qui m’a le plus impressionné. Le musée est doté d’une tête humaine, une vraie, ayant appartenu à une sorcière brûlée vive sur un bûcher. De quoi vous glacer le sans et les os avec !

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    Découvrir le musée sur son site internet http://museumofwitchcraftandmagic.co.uk/

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  • Aile de Corbeau – Patricia Briggs (Milady)

    CORBEAU
    Tome 1: Aile de Corbeau
    Auteur: Patricia BRIGGS
    Illustration: Jerry VANDERSTELT
    Traduction: Joachim ZEMMOUR
    Editions Milady
    384 pages
    Paru le 06/03/2009

    Présentation éditeur:
    La cité de Colossaë fut longtemps un havre d’étude pour tous les sorciers. Mais, à repousser toujours plus loin les limites de leurs pouvoirs, ils libérèrent une entité maléfique qu’ils ne purent contenir qu’en sacrifiant leur propre ville. Des cendres de Colossaë naquit alors le peuple des Voyageurs, qui vont à travers le monde pour combattre l’Ombre et veiller à ce que le Traqueur demeure en sa prison. Or, craints de ceux qui redoutent la magie, les clans Voyageurs ont été décimés par les hommes qu’ils ont juré de protéger…
    Séraphe est l’une des dernières Voyageuses, un Corbeau-Mage, qu’un ancien soldat, Tiër, a sauvée in extremis. Ensemble, ils se sont construit une vie tranquille. Séraphe se sent enfin libérée du fardeau de sa mission.
    Jusqu’au jour où Tiër disparaît et Séraphe est rattrapée par ses anciens démons. Sa magie lui révèle que les sceaux apposés sur la prison du Traqueur s’affaiblissent de jour en jour. Et elle est désormais la seule qui puisse tenir la promesse faite par ses ancêtres…

    Notre avis:
    Ah, ces histoires où la magie est à la fois présente, redoutée, enviée et l’enjeu de complots. Un délicieux moment à passer en lecture que ce premier tome de Corbeau de Patricia Briggs. La rencontre de Séraphe et de Tiër fera vibrer le coeur des jeunes filles pendant que les garçons lui préféreront l’énigmatique pouvoir d’un de leur fils ou la noirceur des sorciers enlevant les Voyageurs pour leur subtiliser leur magie… Tous les ingrédients sont là pour nous plonger dans l’aventure en compagnie de cette sympathique et originale famille marquée par le Destin. Et malgré quelques moments plus faibles dans le rrythme du récit, quelques sentiments de longueur, l’intrigue tissée captive et finit de nous lier à la plume et aux idées de l’auteure. Ô supplice maintes fois répété que cette attente d’une suite…

  • Ces femmes qui ensorcèlent la bande dessinée…

    Diseuse de bonne aventure, fille du diable, rebouteuse, voyante ou petite enquiquineuse sans grand danger, les sorcières se réservent une place de choix dans la bande dessinée. Certaines usent de sortilèges ou de poisons mortels, d’autres créent des philtres d’amour et guérissent certains maux. D’autres encore, se contentent simplement d’essayer de faire voler des aspirateurs ! Vous l’aurez compris, la sorcière revêt bien des visages qu’exploite, dans différents registres, la bande dessinée. Petites apparitions de sorcières sur les planches de BD…


    Du côté de nos campagnes
    Les deux premiers noms à venir à l’esprit, lorsque nous parlons de sorcellerie, sont Servais et Comès. Très inspirés de leur région natale, ces deux auteurs nous font parcourir les imaginaires gaumais et ardennais, à la recherche de légendes et d’ambiances étranges. Figure emblématique des campagnes, la sorcière tient le rôle principal dans La Tchalette (Le Lombard, 1982) et L’Almanach (Casterman, 1988) de Servais. Dans La Belette (Casterman, 1983) de Comès, la sorcellerie est le vecteur principal de l’album. Enfin, magie, nature et êtres marginaux se côtoient dans le premier grand succès de Didier Comès: Silence (Casterman, 1980). C’est également dans nos vertes campagnes, où le diable et le bon Dieu semblent faire bon ménage, que Chabouté ravivera le souvenir des sorcières jadis brûlées sur le bûcher (Sorcières, Le Téméraire, 1998 – Réédité et augmenté de 50 pages chez Vents d’Ouest). Sur fond de croyances populaires, l’auteur nous confie quelques truculentes anecdotes qui lui auraient été rapportées par sa grand-mère.

    Moyen Age et Heroic Fantasy
    Le Moyen Age, avec son métissage de croyances et de divinités, est encore une période de l’Histoire particulièrement marquée par la sorcellerie. Dans le premier cycle de La Complainte des Landes Perdues (Dargaud, 1996- 1998), Dufaux et Rosinski consacrent les deux premiers tomes de la série au sorcier, tandis que les deux seconds laissent la place à la sorcière, Dame Gerfaud. Quant au second cycle, celui des Chevaliers du Pardon (Dufaux/Delaby, Dargaud, 2004), il devrait précéder un nouveau cycle dédié aux Sorcières.
    Nombreuses sont encore les séries d’heroic fantasy qui présentent, dans leur flopée de personnages, un être revêtant les caractéristiques du sorcier ou de la sorcière. Mortepierre (Soleil, 1995-2002) par exemple, de Tarvel et Aouamri, nous content les aventures de Florie la rousse considérée comme une sorcière par les villageois. Ils reviennent d’ailleurs sur la jeunesse de l’héroïne dans Les contes de Mortepierre (Soleil, 2005) où la flamboyante chevelure de Florie la caractérisait déjà comme étant fille de satan.

    Paranormal et modernité
    Pour les amateurs de paranormal et de récits plus contemporains, L’Ennemi (Robberecht / Pagl iar o / Panc ini , Casterman, 2003-2004) et Asphodèle (Corbeyran/Defali, Delcourt, 2003-2004) nous proposent l’image de sorcières « modernes ». Sacrifices rituels et mythologie satanique se côtoient pour donner lieu à des enquêtes occultes. Ici, place aux sorcières d’aujourd’hui !

    Quand l’humour s’en mêle…
    Loin de se cantonner à la figure de la sorcière noire et cruelle, la BD s’amuse aussi avec le sujet ! Ainsi, Mélusine (Dupuis, depuis 2002) de Gilson et Clarke nous présente une apprentie sorcière sympathique évoluant au milieu de toutes sortes de créatures fantastiques plus drôles les une que les autres. Lorette et Harpye (Vents d’Ouest, 1994-1997) de Crisse et Goupil, qui ne sont autres que les sorcières de L’Epée de Cristal, nous font vivre des gags délirants. Entre potions et transformations, les moqueries fusent et les disputes aussi ! Quant aux sorcières de Dizier et Weykmans (Lizina la sorcière, Vents d’Ouest, 2002), elles n’ont pas de bubuk (nombril). Elles perdent une dent tous les 97 grands sabliers (ans) et sont des fifilles avant de perdre la première…
    Alors, belle magicienne aux formes généreuses, victime de la vindicte populaire ou jeune apprentie maladroite, à chacun sa sorcière bien aimée !

    Article paru en avril 2005 dans le N°2 de Khimaira.

  • Yuna T1: La prophétie de Winog – Soleil Celtic – Lamontagne & Ma Yi

    YUNA T.1

    LA PROPHETIE DE WINOG

    Scénariste : LAMONTAGNE

    Dessinateur : MA YI

    Coloriste : MA YI

    Editions: Soleil

    Prix : 12.9 €

     

     

    Présentation de l’éditeur:

    AU MILIEU DU CHAOS, UNE PROPHÉTIE EST SUR LE POINT DE S’ACCOMPLIR… 

    Trois Druides, Hermeland, Bertalame et Samzun, accompagnés de leur palefrenier Killian, franchissent les lignes ennemies et sortent du Royaume de Korentin pour se rendre à Kercoreff. Il y a 16 ans, Yuna, fille de dame Riwanon et du grand druide Argann, aurait été sortie secrètement du Royaume. Depuis longtemps, la prophétie avait annoncé sa venue, elle, l’Élue, celle qui réunifierait les Trois Royaumes et vaincrait le Seigneur envahisseur, Kaour. Mais voilà, Yuna n’en croit pas un mot et c’est de mauvaise grâce qu’elle se résoudra à les accompagner. Kaour, au courant de cette délégation secrète et de la venue de cette supposée élue, sait qu’il s’agit d’une imposture, puisque c’est lui-même qui l’avait éliminée. Il voit là une stratégie du roi pour redonner à son peuple l’espoir qu’il lui faut pour se dresser contre ses armées. Peut-être même que la venue de cette fausse Élue pourrait encourager les Royaumes à renouer des liens. Kaour décide donc de tout faire pour la supprimer.

     

    Notre avis:

    Un québécois au scénario et un chinois au dessin pour nous conter un récit celtique. Voilà bien une preuve que le Petit Peuple est universel ! Un premier tome très réussi pour cette nouvelle série parue au sein de la collection Soleil Celtic dirigée de main de maître par Jean-Luc Istin. Ce premier tome parvient à placer les protagonistes de façon évidente et simple, à fournir les éléments nécessaires au développement de l’intrigue, à nous séduire par un dessin de belle stature et à développer un univers empruntant aux légendes celtes le strict minimum plutôt bien choisi pour ensuite développer son originalité. Voilà bien une jolie pépite d’autant plus intéressante qu’elle nous propose Trois Royaumes dont un est celui du Petit Peuple. Des créatures monstrueuses comme les chimères, dragons, tarasques. Un peuple féerique. Une introduction vantant les délices de l’hydromel. Une sombre menace due à un tout aussi sombre sorcier et son armée toute puissante. Une prophétie. Une jeune et belle héroïne et trois druides loufoques. Que demande le (petit) peuple ? Rien de moins que cela. Allez, si, un peu plus: vivement la suite !

  • La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques – Elodie Guillemin – Mon Grain de Sel – Tana Editions

    La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques

    Auteur: Elodie Guillemin

    Prix : 12 €
    ISBN: 978-2-84567-469-1
    Format : 135×154 mm
    160 pages

    Collection Mon Grain de sel

    Editions Tana

    Notre avis:

    Paru en octobre 2008, ce petit livre de recettes est un véritable bijou pour qui veut épater ses convives ou sa famille avec une table originale inspirée du Seigneur des Anneaux ou de l’univers des jeux de rôles d’heroic fantasy. L’auteure s’est en effet inspiré de ces mondes imaginaires pour concocter ces petites recettes simples à mettre en place mais qu’on imagine déjà au milieu d’une table de fées, l’été au coeur du jardin, l’hiver près d’une cheminée flamboyante. Inutile de dire que la plupart des plats raviront les enfants comme « ces araignées noires dans leur toile » tout en barbe à papa et réglisse ou ce nid de dragon alliant pâtes, oeuf et crème… Les plus grands se délecteront de quelque vin d’elfe ou pâtés en croûte selon les plus belles recettes du Petit Peuple et de ces gourmands d’Hobbits !

    Chaque recette est accompagnée d’une superbe photo en pleine nature et introduite par un texte nous plongeant dans l’univers tantôt des dragons, tantôt des elfes, nains, nomades ou sorciers. Plusieurs notes résument l’univers de chacune de ces peuplades féeriques et on ressent toute l’importance du jeu de rôle dans la démarche qui a amené l’auteure à la rédaction de ce très beau livre de recettes à offrir ou à s’offrir pour des repas-plaisirs garantis !

Suivez les fées !

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