Étiquette : Sandrine Gestin

  • Interview de Sandrine Gestin pour la sortie du artbook "Le Temps des fées" – Au Bord des Continents

    Lorsqu’on plonge dans l’artbook de Sandrine Gestin, joliment intitulé Le Temps des fées, on se rend compte que l’artiste est aussi lumineuse que le sont ses tableaux. Au fil des pages, Sandrine se dévoile, ouvre la porte de son univers devant nos regards qui passe de la beauté d’une peinture à la douceur de ses mots. Un de nos petits lutins s’est glissé auprès d’elle pour lui poser quelques questions…


    A la lecture du livre, on a vraiment l’impression de pénétrer votre intimité. Vous y précisez être une grande timide. C’était donc un sacré exercice que d’écrire tout cela, de vous livrer… L’avez-vous ressenti comme une libération ?
    Je ne sais pas si c’est une libération, mais en tout cas, c’était un besoin… Besoin d’expliquer que les choses ne se font pas toutes seules, besoin de dire qu’on ne peut pas dissocier son travail de son évolution personnelle, besoin de souligner qu’avec du courage et de la volonté, on peut dépasser beaucoup de choses, notamment la timidité…

    J’avais aussi envie de partager quelque chose… D’être plus proche encore des lecteurs.

    C’est plutôt rare qu’un artiste de haut niveau ose présenter ses travaux de jeunesse, voire même les dessins réalisés adolescente…
    C’est drôle, mais plusieurs personnes m’ont fait la remarque, alors que, personnellement, je trouve cela naturel… Je l’ai fait parce que certaines personnes pensent que j’ai toujours dessiné comme aujourd’hui… C’est bien sûr faux ! Certes, j’ai toujours eu des facilités pour le dessin, mais il y a aussi beaucoup de travail derrière. C’est le travail qui fait la différence !

    Ce livre est sous-titré « 15 années de croquis, aquarelles, peintures… ». Il y a 15 ans paraissait en effet votre première publication mais vous dessiniez avant cela, non ?
    Oui…Ce sont 15 années en tant que professionnelle.
    Je dessine depuis que je suis toute petite, mais c’est devenu sérieux à l’adolescence. Et c’est il y a 20 ans, en entrant dans mon d’école d’Arts Graphiques, que le dessin et la peinture sont devenus mon quotidien…

    La première fois que j’ai vu un de vos tableaux, j’ai ressenti quelque chose d’intense. La lumière qui s’en dégageait ressemblait à la musique. Quelque chose touchant aux sentiments sans que la parole soit nécessaire. Quelque chose d’immédiat. En lisant votre artbook, je n’ai pas été étonné une seconde de cet amour qui vous entoure, celui que vous donnez et que vous recevez. C’est très important pour vous, de vivre en aimant, d’aimer et d’être aimé ?
    C’est très gentil ce que vous dites… Oui, vivre en aimant, comme vous le dites si bien, est primordial pour moi. Ne pas aimer et ne pas me sentir aimer, me détruirait, tout simplement. Je suis heureuse que vous ayez senti cela dans mon Artbook…

    Je ne peux pas dessiner, créer ou écrire si je suis malheureuse. C’est impossible pour moi.
    Alors, je m’emploie à m’entourer d’amour. Mon mari, Didier et mes animaux sont ma source de bonheur.

    Ce que vous ne dites pas par contre dans l’artbook, enfin, me semble-t-il, est que beaucoup de personnages représentés ont pour modèle votre mari Didier ou vous-même…
    Oui, c’est vrai… Je dois avouer que mon mari est vraiment le type d’homme que j’aime, alors, quand je pends un personnage masculin, j’ai envie qu’il ressemble à Didier…

    Quant à la ressemblance avec moi, je crois qu’elle est inévitable. Car, lorsqu’on a besoin rapidement d’une position ou d’un modèle, quoi de plus facile que de s’utiliser soi-même.

    Depuis 2006, vous publiez énormément. Un grand changement dans votre vie ?
    Nous avons quitté Paris ! Et nous nous sommes installés en province, d’abord en Dordogne, puis dans le Lot. Je crois que la vie Parisienne pesait beaucoup sur moi, sans que je m’en rende compte, bien sûr. En vivant à la campagne ou dans un petit village comme actuellement, je crois que j’ai retrouvé mon énergie… Et puis, cela a concordé avec ma rencontre avec Patrick Jézéquel, créateur des éditions Au Bord des Continents. Il m’a fait confiance, et m’a donné la possibilité de m’exprimer totalement, notamment d’écrire…

    Aujourd’hui, comment se passe la journée-type de Sandrine Gestin ?
    Et bien, je me réveille vers les 8h30/9h du matin. Je commence à travailler vers les 10h en me mettant devant mon ordi. Je réponds à mes mails, et prépare ma journée. À 11h, j’enfile mes bottes et je prends la voiture pour aller voir mes chevaux, à 10 min de chez moi. Je reviens vers les 12h20 /13h. Après le déjeuner, je reprends entre 14h et 14h30, selon la quantité de travail que j’ai. Ensuite, je travaille jusqu’à 19h30/20h. Et quand j’ai vraiment beaucoup de choses à faire, je reprends vers les 21h pour finir entre minuit et 3h, selon…

    Dans l’art-book, quelques pages font place aux lutins. Un personnage que vous semblez de plus en plus maîtriser au fil des tableaux. Comptez-vous faire un jour un livre autour de ce thème ?
    J’aimerais, c’est vrai, consacrer un livre à ces petits diables de lutins… J’attends d’avoir l’inspiration pour écrire une histoire intéressante… Je ne voudrais pas que ce soit une histoire uniquement destinée aux enfants…

    Quelle est votre créature féerique préférée et pourquoi ?
    Les Elfes et les Fées partagent mon cœur ! J’aime surtout l’esprit de la beauté, de la légèreté et de l’intelligence. Toute créature répondant à ces critères me plaît !

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008

    Le Temps des fées est paru aux éditions Au Bord des Continents

    Petit lien vers le site web de Sandrine Gestin pour prolonger votre voyage…

  • Le Temps des fées – Artbook de Sandrine Gestin aux éditions Au Bord des Continents

    LE TEMPS DES FEES

    Artbook de Sandrine Gestin

    Au Bord des Continents

    Format 24 x 32 cm, 160 pages, 33 €

    Notre avis :

    Plonger dans Le Temps des fées de Sandrine Gestin n’est pas qu’une incursion au pays de la fantasy, des lutins et autres créatures féeriques. C’est une véritable promenade main dans la main avec l’artiste tant elle nous dévoile son petit monde. Ce livre est d’une fraîcheur rare et vraiment étonnante. On y aperçoit même des oeuvres de jeunesse, l’ancien atelier de l’artiste, ses animaux, des photos d’enfance. Le texte qui accompagne toutes les illustrations est très bien écrit, clair et on n’en manque pas une ligne. Bref, ce genre d’art book, aussi simple dans l’âme que magnifique dans sa conception – la mise en page est parfaite! – mérite pleinement un succès dont on ne doute pas un seul instant.

    Une très belle synthèse d’une carrière de 15 ans qu’on souhaite encore très, très longue à Sandrine !

    Pour en découvrir plus sur cet artbook et son auteure, voici un lien féerique à suivre de toute urgence…

  • L’Encyclopédie du Légendaire T.1: Trésors fabuleux et autres armes magiques – Le Pré aux Clercs

    Présentation de l’éditeur:

    L’Encyclopédie du légendaire T.1
    Edouard BRASEY

    Partez à la découverte des trésors fabuleux, des épées de légende, des philtres d’amour, des amulettes, des baguettes magiques, des tapis volants, des chaudrons de sorcière… grâce à ce premier d’une nouvelle trilogie, celle du légendaire.
    Partez à la découverte des trésors fabuleux, des épées de légende, des philtres d’amour, des amulettes, des baguettes magiques, des tapis volants, des chaudrons de sorcière… grâce à ce premier ouvrage d’une nouvelle trilogie, celle du légendaire.
    Si dans L’Encyclopédie du merveilleux,Édouard Brasey nous décrivait la plupart des créatures surnaturelles que l’on trouve dans les romans et films de fantasy ainsi que dans le folklore du terroir ou les récits médiévaux, dans ce premier tome de L’Encyclopédie du légendaire, il s’attache cette fois aux objets formant la panoplie du merveilleux. Objets certes, mais magiques avant tout ! Loin de dresser simplement un répertoire d’outils et ustensiles inanimés, nous allons partir à la découverte d’artefacts très précieux, étranges et mystérieux, souvent dotés d’une vie propre, qui peuplent l’univers du légendaire. Les magnifiques illustrations de Sandrine Gestin et Didier Graffet, deux des principaux illustrateurs de fantasy français, nous permettront de nous immerger complètement dans une autre dimension, celle des mythologies, des épopées, des sagas, du folklore, des contes et légendes. Gageons qu’à l’issue de cet inventaire à la Prévert, nous aurons envie de répondre de façon positive à la question posée par Alphonse de Lamartine : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? »

    ISBN : 2-84228-345-7 / Format : 230 x 280 / 142 pages / 28 € / Façonnage : Cartonnage

    Notre avis:

    Après les trois tomes de l’Encyclopédie du Merveilleux qui nous avaient fait découvrir personnages et créatures féeriques, voici donc qu’Edouard Brasey, grande figure de l’Imaginaire, s’attaque aux objets. Ce premier tome passe des objets utilisés par les alchimistes au chaudron des sorcières, des armes divines aux pommes d’amour. Le Petit Peuple n’est pas oublié ! Vous y découvrirez des arbres et des plantes liées aux fées et quelque secret sur leurs trésors cachés. Un moment de lecture très instructif, rempli d’anecdotes et de petites histoires éclairant des objets côtoyés souvent sans en connaîre leur véritable origine ou signification. Le tout emballé dans une très jolie présentation « parcheminée » et illustré par les talentueux Didier Graffet et Sandrine Gestin.


  • La boutique de Sandrine Gestin et Didier Rougerie nous ouvre ses portes

    Sandrine Gestin est une illustratrice féerique que l’on se doit de connaître. Depuis les débuts, son compagnon, Didier Rougerie, l’accompagne dans ses rêves de mondes irréels. Ensemble, après nous avoir fait découvrir leur site web, voici qu’ils offrent à tous les amoureux de fantasy d’entrer dans une vraie boutique, bien réelle celle-là, temple dédié à la féerie. Petite interview autour de la boutique « Rêveries de Fées »

    Après avoir proposé les réalisations de Sandrine Gestin en ligne, vous avez ouvert une vraie boutique dans une charmante petite rue de Martel (dans le Lot). Pourquoi ?

    Pour partager cet univers. Qui n’aimerait pas ouvrir un lieu de rencontre, de découverte autour de sa passion ?
    Montrer que derrière tant de réalisations, films, livres, BD, couverture, etc, il y a des gens vivants. Et bien sûr, en commençant par ma Dame. J’aime apporter des toiles originales de Sandrine pour que les visiteurs (re)découvrent ce qu’est une toile à l’huile et comment elle en devient un livre.

    Je suppose que Sandrine peut y rencontrer des gens. C’est important l’échange avec un public ?

    Essentiel. Mais nous n’avons pas de recul encore car je n’ai pas fait de publicité alentour et Sandrine a une année totalement incroyable en nouveautés et donc super-giga-occupée. Alors, très rarement on a pu la croiser sur la route de la maison (1min30 🙂 pour venir dédicacer à un(e) fan un de ces livres. Mais je prépare quelque chose de tout simple pour le 31 octobre (les univers se croisent ce jour là), histoire de papoter, boire
    un truc non identifié mais orange et espérer qu’un des derniers livres de Sandrine soit dispo.
    Sandrine aime beaucoup les dédicaces sur les salons, ça revigore.

    On peut dire que c’est l’aboutissement d’un rêve ?

    C’est un partie d’un rêve, oui. Il me manque de la place et des moyens pour aller au bout de mon rêve et y ajouter la SF par exemple. Mais déjà, c’est un espace dimensionnel très étrange dans notre superbe village. Un bout de la Bretagne avec toutes la puissance des légendes celtiques et un bout des autres univers. C’est une vitrine pour les talents et gens qu’on aime.
    J’aimerais avoir des tableaux et des livres de Manchu, de Hubert de Lartigue, de Stéfan Martinière, Aleksi, John Howe, Alan Lee, des potes quoi…

    Dans la boutique, que peut-on y trouver exactement ?

    Tous les livres et produits dérivés de Sandrine bien sûr. Plus des
    collectors et autres tirages spéciaux.
    Ensuite, plus de la moitié de la boutique est constituée des produits de l’éditeur principal de Sandrine « Au Bord des Continents ». C’est un éditeur génial car il a vraiment la passion de son métier… il écrit même des textes… jamais vu ça avant !
    Livres et « goodies » illustrés par Jean-Baptiste Monge (arf quel talent ce gars!!! Je veux un original de ces aquarelles !). Pascal Moguérou, Erlé Féronnière, Elian Black’Mor, Yannig Germain, etc… Tous talentueux évidemment.
    Le Pré aux Clercs avec les encyclopédies du Merveilleux, les calendriers des Fées.
    Des dizaines de cartes postales, affichettes, et produits de papeterie. Des bijoux, des figurines, etc..
    Et un coin NAHEULBEUK avec des photos de concerts, des chaussettes et autre kazoo (pas à vendre le kazoo, il est magique !).

    Comment se passe une journée à la boutique « Rêveries de Fées » ?

    C’est fonction des gens qui passent ou pas… Mais étant très bavard, je ne peux m’empêcher d’expliquer ou montrer l’arrière-cuisine de la création.
    J’ai 2 ou 3 PC (dans 15M2) avec des milliers de photos de salons, artistes rencontrés, travaux de Sandrine en cours. Montrer les dernières photos des chevaux de Sandrine (2 Irish Cobs: maman + petite), écouter/voir/lire les dernières créations de John Lang (POC). Et, il faut l’avouer, en ce moment de calme, je monte mes persos sur différents MMG et prépare mon futur coin formation/découverte informatique. Fantasy +SF +Informatique = GEEK ? Vous croyez ?

    Quelle est l’actualité de Sandrine en ce mois d’octobre ?

    En pleine effervescence… elle est en train de créer son Art Book ! Un vrai rêve pour elle. Un beau livre de 160 pages qui sort pour Noël. Sinon, le calendrier des Fées 2009, un agenda 2009. Et le mois prochain, l’Encyclopédie des Elfes chez le Pré aux Clercs (de Edouard Kloczko), et Légendaires, même éditeur (de Edouard Brasey).

    Enfin, de tout le Petit Peuple, quelle est votre créature préférée ?

    Ah ben ça…. vous êtes le premier à me le demander… En fait, je crois que c’est mon chat Lester qui est un croisement entre un Maine-Coon et un lutin. Réponse qui me permet de ménager les susceptibilités de toutes les autres créatures.

    Sandrine Gestin sera en dédicace :

    – Les 25 et 26 octobre au Salon Quai des Bulles à St Malo
    – Le vendredi 31 octobre à la boutique « Rêveries de fées » pour Halloween.
    – Les 8 et 9 novembre au salon du livre de Brive

    En savoir plus :

    La boutique : www.reveriedefee.com

    La boutique en Ligne : www.faiseurs.com

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  • Sandrine Gestin – Au Bord des continents

    Rêveries de fées par Sandrine Gestin
    Rêveries de fées par Sandrine Gestin

    Petite visite Au Bord des Continents où sont parus deux ouvrages de Sandrine Gestin. Le premier est un carnet d’adresses parcheminé et rempli d’elfes et de fées. Le second est une œuvre plus personnelle, une invitation au voyage onirique au pays de l’Autre Côté. Rêveries de fées a été écrit, illustré et mis en page par Sandrine Gestin et on ressent tout l’amour qu’elle a donné à la création de ce magnifique objet. On entre véritablement dans l’univers Gestin et on se complaît à y demeurer jusqu’à la toute dernière page. Difficile de refermer ce genre d’ouvrage !

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