Étiquette : Pierre Dubois

  • Forest Faeries – Interview de Séverine Stiévenart à propos de ses photographies féeriques…

    Séverine est bien plus que notre « collègue » pour le présent blog. Elle est aussi l’auteure d’un joli petit livre qui rend un très bel hommage aux forêts et à ses habitants féeriques. L’idée de départ de ce recueil de photos de fées est une balade dans un bosquet appelé « Bois des rêves » où une photo assez étrange sera prise révélant une piste troublante: les fées se sont retirées de notre monde mais des traces demeurent. Des visages, des corps enfouis dans les branchages, dans les troncs… Suivront des dizaines de photos prises dans la forêt de Brocéliande (Paimpont en Bretagne) et sur le Sentier de l’étrange (Ellezelles, en Belgique). Le tout commenté de jolies petites histoires. Séverine nous en dit un peu plus sur ce livre intitulé Forest Faeries...


    Comment est née l’idée de ce recueil de photos féeriques ?
    Un peu par hasard. Il y a 8 ans, j’ai voulu tester mon nouvel appareil photo. J’ai profité d’une balade en forêt pour faire des essais et je me suis amusée à photographier les arbres sous différents angles. Lors du tirage, je me suis aperçue que sur plusieurs photos, on pouvait apercevoir des visages ! La forêt était remplie de petits êtres qui se dévoilaient sous l’objectif !! Ensuite au fur et à mesure de mes escapades en forêts, je me suis attachée à retrouver les traces du petit peuple…

    Quel en a été le souvenir le plus marquant ?
    « L’arbre aux mille visages ». J’ai pris la photo pour le visage le plus apparent mais je ne m’étais pas aperçue que derrière le tronc se cachait encore un personnage et ça a été ma grande surprise lorsque la photo a été développée !
    Quelque temps après cette photo, j’ai été contactée par un groupe russe qui chante en elfique, « Caprice ». Le chanteur avait pu voir cette photo publiée dans le magazine Khimaira et il me demandait mon accord pour l’utiliser pour la réalisation de la pochette de leur CD. Un grand moment…
    Le point de départ est que les fées ont fui notre monde mais que des traces demeurent. Pense-tu vraiment que les fées ont fui notre monde. Pourquoi ?
    Oui, à cause du non-respect de la nature, de la pollution, de la déforestation et de l’industrialisation grandissante. Les fées ne savent plus où aller, les hommes empiètent sur leur territoire.
    A côté de ça, l’imaginaire n’est pas une matière enseignée à l’école, est souvent reléguée au second rang, « croire aux fées » est vu comme quelque chose de dingue, ce n’est pas bien… Et tout le monde sait pourtant que pour que les fées existent, il faut y croire.

    Dans tes photos, chacun semble y voir des choses différentes, comment explique-tu cela ?
    Je pense que chacun a son imaginaire et que donc chaque vision est différente. C’est ce qui est intéressant aussi : chaque perception vient enrichir la photo et chaque histoire autour de cette photo est possible. Chacun se l’approprie.
    Tu accompagnes tes photos de fées de petits textes plein d’humour et de malice. Cela rend les sujets encore plus vivants. C’était ton intention ?
    C’était une manière de donner encore plus vie à la photo et ça la remet en situation. Chaque photo et chaque moment est unique, cela permettait donc de toutes les resituer aussi.

    Pierre Dubois signe la préface du livre. C’est un homme très attaché à la Nature et aux forêts. Que pense-tu de son oeuvre ?
    Je pense qu’il fait partie de ceux qui font vivre la féerie. Son œuvre sur le petit peuple est très complète et une référence pour beaucoup. J’ai beaucoup d’admiration pour lui et pour son travail.

    Et pour les forêts, c’est un monde enchanté pour toi ?
    C’est un monde vivant où se recueillir, s’évader et où trouver l’inspiration. La forêt est propice aux histoires, l’ambiance y est particulière, parfois menaçante et parfois complètement euphorique. C’est magique.

    Un dernier message à nos lecteurs ?
    Continuez de croire aux mondes imaginaires et respectez la nature, pour que vivent les fées.

    Si vous êtes un ami des arbres et des créatures féeriques, le livre FOREST FAERIES est disponible sur commande sur Fnac.com et sur le site de l’éditeur.

    Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2008.

  • Interview de Camille Renversade pour la sortie du livre illustré Dragons & Chimères – Hoëbeke

    Chroniqué la semaine passée sur Peuple féerique, Dragons & Chimères, fut pour nous un beau moment de lecture. C’est donc avec beaucoup d’empressement que nous avons voulu poser quelques questions au talentueux illustrateur à l’origine de ce projet et de cette expédition incroyable sur la trace des dragons, licornes, chimères et griffons. Rencontre avec Camille Renversade.

    Cette idée de livre remonte à votre projet de fin d’études à Emile Cohl ? Un projet facilement accepté ?

    Ce projet remonte même à ma deuxième année d’Emile Cohl, en cours d’Anatomie Artistique, nous devions créer un animal hybride et dessiner sa morphologie en fonction de son milieu naturel. C’est là que j’ai découvert la cryptozoologie. J’ai eu ensuite l’envie de créer un univers autour de cette science.
    L’idée du livre ne m’est venue que plus tard, en troisième année ou j’ai monté ce projet pour le diplôme.
    J’avais fait poser mon père, mes oncles et un ami de mon père en costumes d’explorateurs du 19ème siècle dans un petit bois de mon village natal. Les professeurs ont été amusés par cette démarche un peu polyvalente si l’on peut dire, photo-dessin-sculpture, et le projet fut retenu sans peine.

    Pierre Dubois signe les textes et vous les illustrations, photos, mise en page ? Le livre ne précise pas vraiment qui a fait quoi… Une volonté des auteurs ?

    Comme je vous l’ai dit, je suis à l’origine du projet, mais Pierre m’a beaucoup apporté. Il a aussi toujours voulu que ça reste en priorité mon projet, il m’a donc laissé concevoir librement le scénario, les dessins, les photos et la mise en page pour au final faire le lien entre tout ça avec ses mots à lui. L’idée que l’histoire soit racontée par Gaston, le jeune dessinateur ( mon personnage), vient de lui. Il a parfaitement su mettre en avant la dimension poétique et drôle au livre. Quant à la réalisation concrète, qui joue quoi, et les divers trucages, nous voulions rester « flou » pour laisser libre cours à l’imagination du lecteur. Toutefois pour ceux que ça intéresse, je mettrai quelques articles de « making-of » sur mon blog.

    Comment avez-vous fait la rencontre de Pierre Dubois ?

    J’ai mené une véritable enquête holmesienne pour trouver ses coordonnées et le contacter ! Déchiffrage des articles de journaux le concernant, tri méthodique dans les annuaires, recoupement sur les cartes géographiques… !
    Je lui ai finalement envoyé un courrier avec quelques images et c’est lui qui m’a contacté par téléphone. Inutile de préciser que j’étais aux anges ! On s’est tout de suite bien entendu et il m’a présenté à son éditeur Hoëbeke quelques jours plus tard.

    Partage-t-il votre intérêt pour la cryptozoologie ?

    Je pense que Pierre est très large d’esprit, il connaît la cryptozoologie mais a une vision moins scientifique, plus féerique à ce sujet! D’ailleurs ses textes des Encyclopédies des Fées, des Elfes et des Lutins servent de source à certains cryptozoologues. Je partage sa vision, nous sommes auteurs, pas scientifiques !

    D’où vous vient cet intérêt pour la cryptozoologie ?

    Quand j’étais petit, mes films préférés étaient « Big Foot et les Henderson » et « 20000 Lieues Sous les Mers » ! Tout simplement, ça me fait rêver. Je suis avant tout un homme d’image et j’adore l’iconographie qui s’y rapporte, l’ambiance des musées d’histoire naturelle poussiéreux, qui recèlent déjà de tant de mystères…Je suis fasciné par l’idée qu’il puisse encore y avoir des créatures ou des êtres inconnus et mythiques, et que des scientifiques y consacrent leurs recherches. Dans notre monde actuel on a tendance à ne plus croire en rien, et surtout pas aux choses un peu magiques et cachées. J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur la cryptozoologie dont quelques uns de Bernard Heuvelmans avant de me mettre à réaliser le livre, et il dit « On a souvent moqué, non sans raison, l’insondable crédulité des hommes. Ne serait-il pas bon, parfois, de s’en prendre à la vive répugnance qu’éprouve l’esprit humain à accepter ce qui dérange ses idées reçues ? » J’aime à croire que rien n’est impossible et que ce n’est pas parce que l’on a prouvé que telle ou telle photo est un montage photographique, un bout de bois qui flotte à la surface de l’eau, un canular ou que sais-je, que dans la réalité ces animaux extraordinaires n’existent pas ! « L’absence de preuve n’est pas une preuve d’absence » disait l’astro-physicien Martin Reese. Ça laisse libre cours à toute imagination, à toute possibilité ! N’est ce pas cela le plus important ? Ne pas se borner aux limites de la tangible réalité de notre quotidien ?

    Quelle était votre attente initiale du livre et a-t-elle été pleinement réalisée ?

    Ma première attente était de me faire plaisir et de partager ce petit univers que j’ai dans la tête, mais je crois surtout que mon but est de faire rêver les lecteurs, comme tout auteur je suppose ! Je ne sais pas encore si c’est le cas mais je suis déjà satisfait d’avoir de bons retours de la part de mon entourage et de mon éditeur.

    Vos illustrations tirent pas mal du côté de la caricature et apportent un côté humoristique au livre. Vous aviez envie de faire quelque chose de beau et de « pas si sérieux que ça » ?

    Je ne peux pas m’empêcher de déformer la réalité…en dessin, je caricature toujours! Nous voulions qu’il y ait de l’humour sans pour autant tourner en ridicule les thèmes qui nous sont chers. Notre but était de donner une autre approche de la cryptozoologie, une fiction « crypto-fantastique ».

    La première moitié du livre raconte une expédition à la recherche d’un dragon particulier, le Mokélé-Bembé. Mais le chemin qui y mènera nos aventuriers croise quantité d’autres dragons. En cela, votre approche du dragon est plurielle et originale, on y voit représenter des créatures multiples. Et sous-jacent, l’idée que les dragons ont existé…

    La plupart des dragons traités dans le premier chapitre sont issus du folklore populaire africain. Le mokele mbembé, la mamy watta et les dragons volants sont par exemple des créatures connues en Afrique Equatoriale et qui font l’objet de témoignages anciens et aussi récents. Une expédition a même été envoyée cette année pour recueillir des informations sur le mokele-mbembé…Il y a vraiment de quoi faire avec tout ces mystères qui changent un peu du dragon habituel arthurien ! Ils ont pu exister oui, et le pourraient encore de nos jours, on voit de nombreuses espèces dont l’existence date de la préhistoire, subsister dans les régions reculées, isolées.

    La seconde moitié tourne autour du thème des chimères et est une occasion de dessiner plusieurs créatures hybrides. Ces croisements surnaturels, quelque chose qui vous fascine en tant qu’illustrateur ?

    Le chapitre 2 est plus fantastique, moins cryptozoologique, ce qui m’a permis encore plus de liberté.
    Je ne souhaitais pas faire de créature « collage » avec une tête de chèvre sur un corps de lion par exemple, mais plutôt créer des hybrides plus « plausibles » comme la licorne indienne sorte d’okapi gazelle unicorne, j’ai voulu montrer des animaux qui auraient pu être à l’origine des mythes.
    Par exemple la harpie qui serait en fait une sorte de singe ailé que les marins d’autrefois auraient pu décrire comme une femme très laide volante !

    Pourquoi avoir présenté deux expéditions en un seul livre et pourquoi pas une série de carnets ?

    Il est effectivement question de faire une suite, mais nous avons opté pour la solution d’inclure deux expéditions par livre car il y a beaucoup de sujets à traiter!

    On devine que le côté photographique a du être une belle partie de plaisir avec les différents « acteurs » ? Avez-vous fait un casting pour trouver les bonnes bouilles ?

    C’est la partie la plus conséquente du travail, et la plus amusante bien sûr ! Chercher des lieux tout d’abord, faire de nombreuses brocantes pour trouver les objets adéquats pour les décors, trouver des objets anciens, fabriquer les costumes, fabriquer les créatures, trouver les « acteurs », tout organiser…
    La mise en scène m’a particulièrement plus! Je me suis senti un peu réalisateur de film et j’ai pris un plaisir fou, oui !
    La plupart des personnages sont joués par des membres de ma famille ce fut très amusant de les voir jouer comme des enfants une fois costumés!
    Il y eut plusieurs séance de photo dont une dans un château où nous étions une vingtaine en tenue d’époque à visiter le cabinet de curiosités que j’avais installé dans la bibliothèque…
    Nous avions vraiment l’impression d’avoir remonté le temps!

    En fait, pour la recherche des bonnes personnes, ce fut plutôt l’inverse qui s’est produit ! Pierre et moi nous sommes inspiré du caractère des personnes qui ont bien voulu jouer le jeu pour créer leurs personnages. Pour Christian LeNoel (qui joue Van Welmans) c’est doublement le cas puisqu’il est un vrai cryptozoologue qui a vécu 30 ans en Afrique et fut pour nous une vraie source d’inspiration ! Mon père est réellement photographe et invente toujours des tas de choses. J’ai aussi demandé à un voisin de mon père, que je voyais passer de temps en temps et qui avait tout à fait l’allure pour jouer l’officier anglais Mac Gregor, ce qui est drôle c’est qu’il m’a raconté qu’étant jeune, on le surnommait « le major anglais » . Dans un salon d’entomologie, j’ai recruté un chasseur de papillons globe trotter qui est venu quelque jours plus tard poser au château avec enthousiasme!

    A côté des photos, quelles techniques d’illustration avez-vous utilisées pour ce livre ?

    Je travaille au crayon, pour les croquis, et à l’aquarelle rehaussée de colorex pour les peintures. Pour la conception des créatures je me suis servi de photos animalières diverses, et les ai ensuite fabriquées avec diverses techniques de sculpture, mais là ce serait long à expliquer !

    Pierre Dubois a profité de cette occasion pour relancer son personnage de Petrus Barbygère. Cet elficologue collait-il parfaitement à votre idée ?

    Petrus Barbygère est un personnage extraordinaire qui est tout à fait en accord avec le concept du Club des Chasseurs de l’Etrange. Je pense que si nous faisons une suite, il dirigera une des expéditions!

    Sur votre blog on y voit un petit lutin dessinant un tableau à votre place. Êtes-vous ami du Petit Peuple ?

    Il m’arrive de laisser quelques gourmandises sur ma table à dessin le soir en espérant que ce cadeau au petit peuple me donnera de l’inspiration le lendemain… Je pense qu’une partie de ce livre leur est due!

    Quelle est votre créature féerique préférée ?

    Les serpents de mer et monstres lacustres me fascinent, je ne peux regarder une étendue d’eau sans m’attendre à voir apparaître une ombre serpentine!

    Propos recueillis par le Peuple féerique, novembre 2008.

    Suivez toute l’actualité de Camille Renversade sur son BLOG

    Voir la présentation de l’auteur sur le site de l’éditeur HOEBEKE

  • Dragons et Chimères – Hoëbeke

    Présentation de l’éditeur:

    Dragons et chimères
    Carnets d’expédition
    Pierre Dubois – Camille Renversade
    29 x 25, 128 p. – Paru le 06/11/2008 – 30€

    Camille Renversade, jeune illustrateur de talent tout juste sorti de la fameuse Ecole de dessin Emile Cohl de Lyon, aurait aimé faire partie de ces expéditions, composées de scientifiques, chercheurs, photographes, dessinateurs et être accompagné de guides et porteurs locaux qui, jusqu’à la fin du XIXe siècle partirent à la découverte de nouvelles contrées éloignées à la recherche d’animaux ou de plantes inconnues. Il aurait aimé au retour, organiser des conférences, exposer des échantillons dans les cabinets de curiosités des musées et publier des comptes-rendus comme autant de carnets d’exploration.
    Mais aujourd’hui, que peut-on espérer découvrir qui ne le soit pas déjà ? Comment retrouver l’ambiance de ces voyages à l’ancienne, comment découvrir des trésors merveilleux et vers où et quoi orienter ses recherches ?
    Il se tourne alors vers les seuls êtres qui restent encore à découvrir, les animaux fantastiques, et la seule science qui leur soit consacrée : la cryptozoologie, dont le créateur du terme est le zoologue belge Bernard Heuvelmans.
    Une science qui tente d’étudier objectivement le cas des animaux seulement connus par des témoignages, des pièces anatomiques ou des photographies, tels le yéti, les monstres marins, et autres dragons.

    Mais comment monter une telle expédition ? La seule solution pour Camille Renversade est de créer une expédition à sa mesure en l’inventant purement et simplement.
    Il prend alors comme compagnon pour ce voyage en imaginaire l’éminent spécialiste des êtres surnaturels : Pierre Dubois.

    Notre avis:

    De temps à autre, un livre magique apparaît dans les vitrines de nos libraires. « Dragons et Chimères » est de ceux-là. On commence par le feuilleter en admirant ses images qui nous perturbent. Des photos présentant les explorateurs du club des chasseurs de l’étrange présidé par l’incontournable elficologue Petrus Barbygère, des images étonnantes de dragons, de griffons, de chimères, de licornes… Cela nous intrigue, nous interroge. On commence alors à lire des extraits de texte pour très vite se retrouver à la première page, le soir tombant et se réveiller, lorsque le livre se referme, quelques heures plus tard, complétement évadé de notre réalité si conventionnelle. Oui, Pierre Dubois par son style unique a réussi à nous emporter, à nous entraîner avec ces explorateurs de l’étrange, dans leurs découvertes et leurs péripéties. Oui, Camille Renversade nous a émerveillé par son talent d’illustrateur et sa douce folie qui lui a donné cette envie de plongée en cryptozoologie, l’étude des animaux des légendes. Un très beau livre, un moment où l’on s’évade vraiment. C’était à une autre époque où tout était à découvrir, où les aventuriers qui sommeillent en nous attendaient cette étincelle pour vivre une aventure extraordinaire. Voici donc l’étincelle !

  • Comptines assassines – Hoëbeke

    Comptines assassines par Pierre Dubois
    Comptines assassines par Pierre Dubois

    Pierre Dubois, l’incontournable elficologue qui est un puits sans fond en matière de connaissances féeriques nous plonge cette fois dans le crime et le conte. L’elficologue reprend la plume (de corbeau) pour revisiter les contes à sa façon et c’est un vrai régal ! Comptines assassines, paru aux éditions Hoëbeke, bénéficie d’un style souvent envolé qui fait plaisir à lire dans un monde où le langage issu de la génération « téléphone portable » nous fait de plus en plus oublier la magie des mots. Pierre Dubois nous la rappelle et nous fait partager sa passion pour ces personnages haut en couleurs noir et sang que sont Sherlock Holmes, Dracula, Barbe-Bleue et autres croquemitaines.

  • Celtic Faeries – L’univers merveilleux de Jean-Babtiste Monge

    Celtic Faeries
    L’univers merveilleux de Jean-Babtiste Monge

    De tous les illustrateurs de la vague féerique, un artiste s’est largement distingué en France. Il s’agit bien entendu de Jean-Baptiste Monge. Chacun de ses dessins exprime toute la nature féerique avec délicatesse et justesse. Du simple croquis à l’illustration complète et détaillée, tout vous transporte de l’Autre Côté. Celtic Faeries, paru aux éditions Au Bord des Continents, est une porte grande ouverte sur les créatures de nos forêts et collines. Pas question ici d’encyclopédie étudiée et vérifiée par quelque érudit lunetteux mais simplement d’une invitation à voyager au travers descriptifs et représentations. Plus de cent pages parcheminées où l’on croise des elfins, des redcaps et des goblins. On s’y plaît, s’y sent bien au milieu de ces elfes et de ces nains. Avec, cerise sur le gâteau, une très jolie préface de Pierre Dubois, autre grand complice du Petit Peuple et qui a d’ailleurs été la victime de quelque farce de korrigan puisque son nom a été amputé sur la couverture d’une de ses lettres. L’elficologue, croqué par l’artiste, rend ici hommage au talent incontestable de Jean-Baptiste Monge.

Suivez les fées !

Abonnez-vous pour ne rien manquer...