Étiquette : Olivier Souillé

  • Interview de Guillermo Gonzalez, Laurent et Olivier Souillé pour la sortie de L'univers des Nains – Semaine spéciale éditions Daniel Maghen

    Si fées, lutins et dragons ont fait l’honneur de nombreux ouvrages sur leur sujet, le peuple des nains a été moins abordé. Voilà une fâcheuse erreur de réparée grâce à Laurent et Olivier Souillé et les illustrations de Guillermo Gonzalez. Trois amis des Nains que nous avons interrogés pour vous…

    En donnant comme origine de vos nains la pierre, vous faites le choix d’un univers original et d’une explication qui semble naturelle… Comment vous est venue cette idée ?

    Laurent et Olivier Souillé: Dans un planétarium tout simplement. Lorsque vous apprenez que les hommes sont de la poussière d’étoile, forcément ça vous inspire. Lorsque qu’on a réfléchi à « l’Univers des Nains », on s’est demandé d’où venaient les premiers nains. On a donc imaginé que les dieux avaient façonné les nains à partir de la matière qu’ils estimaient la plus noble, la pierre. Ainsi, dès leur naissance, les nains connaissent leur incroyable destinée, poussière de pierre ils sont, poussière de pierre ils redeviendront.

    Ce livre développe un véritable univers empruntant beaucoup aux différentes mythologies et légendes mais forgeant son monde propre et cohérent. Avez-vous l’intention de poursuivre l’exploration de ce monde et de ces dieux tels Khros et Lycros…

    Non, l’ouvrage répond complètement à notre attente. Le but de ce livre est de montrer l’histoire d’un peuple tel qu’il a pu être ou tel qu’il pourrait exister et bien entendu de faire voyager les lecteurs. Ainsi, le livre terminé, tous, enfants ou adultes, filles ou garçons, connaîtront toutes les étapes importantes de la vie d’un nain, dès sa naissance bien sûr mais également bien au delà de sa mort. Ils auront découvert leur enfance, leur scolarité, leurs alliés, leurs ennemis, le rôle primordial de la naine, les personnages les plus puissants (le roi et le mage), leurs différents métiers, leurs surprenants habitats… Quitte à développer un univers, nous aimerions plutôt traiter celui des elfes…

    Lier les nains aux loups, c’est aussi un aspect particulier. Comment ce lien s’est-il formé en votre esprit ?

    Dans notre esprit, les nains vivent en parfaite harmonie avec la nature et les animaux. Ils ont bien compris, à la différence des orques, que les animaux ne sont pas de simples bêtes mais de merveilleuses créatures d’une grande intelligence et d’une formidable noblesse. Jour après jour, ils partagent leur vie avec des loups blancs, des sangliers, des corbeaux, des aigles… et tous veillent à la santé et la sécurité de chacun. Quant aux mages, ils ont la chance de partager leur vie avec des fées…

    A cause de leurs proportions, les nains doivent être difficiles à illustrer, non ?

    Guillermo Gonzalez : Oui, en effet. Tout particulièrement lors des poses en action, il faut s’imaginer leur mobilité avec des membres si courts… Et quelque chose d’aussi “simple” qu’un personnage assis devient difficile lorsqu’il faut travailler avec des proportions anormales tout en donnant une perspective et un effet réussis.

    Où avez-vous puisé l’inspiration pour vos nains ?

    GG : En mélangeant plusieurs univers. Il y a bien sûr du Tolkien, incontournable quand on aborde l’heroic fantasy et puis, plusieurs imaginaires médiévaux, pas nécessairement autour des nains d’ailleurs, mais qui peuvent facilement s’adapter à eux. L’approche est tout aussi variée : des guerriers agressifs, proches des guerriers humains à des personnages plus « familiaux », plus proches alors des gnomes…

    Êtes-vous un grand fan de fantasy ?

    GG : J’aime la fantasy mais j’apprécie surtout la fantasy « mythique ». Par exemple, les mythes grecs, celtiques, nordiques et toutes ces cultures proches de ce qu’on appelle aujourd’hui « fantasy ». Pour moi, la mythologie est un point de départ lorsque j’aborde l’heroic fantasy. Le portrait du roi des nains, qui fut le premier dessiné pour le livre, tente d’approcher les dieux nordiques,  je trouvais cela vraiment approprié pour ce personnage.

    La barbe et la coiffure des nains nous en disent long sur leur vie. Vous pouvez nous en donner un exemple?

    Laurent et Olivier Souillé: Les coutumes naines sont particulièrement strictes. Ne sont autorisés à porter une tresse que les nains qui ont acquis le statut de guerrier. Dès lors, une mèche ne sera tressée que si un nain a accompli un haut fait. Il lui faudra par exemple vaincre en combat singulier un gobelin ou un orque. La première tresse nouée sur la barbe d’un jeune nain reste et de loin le moment le plus important dans la vie d’un père ou d’une mère.

    Au nombre de leurs plaisirs, on trouve la bière et l’herbe des dieux. Ont-ils d’autres occupations ludiques ?

    Il est vrai que les nains sont de grands fêtards qui n’hésitent jamais à boire jusqu’à plus soif. Mais nos amis sont également des pères attentifs qui adorent raconter des histoires à leurs enfants et leur façonner des jouets. Ils aiment également pratiquer les échecs, jouer d’un instrument de musique et chanter. Enfin et surtout, ils adorent les jeux de force naine et participer à une bonne vieille bagarre entre amis.

    On croise également d’autres créatures de ce monde féerique. Et notamment, des dragons. Drafères, Drarile, Drabien, Drako, Drassons… Vous dressez une liste nombreuse de dragons très différents…

    Grace aux deux tomes consacrés à « l’Univers des Dragons » des éditions Daniel Maghen, nous avons désormais une connaissance approfondie des dragons à croire que nous avons vécu avec eux (rires). Pour « l’Univers des Nains », avec l’aide de notre ami Pascal Moguérou, nous nous sommes amusés à créer « L’Encyclopedia Dragonis, le grand livre des créatures rampantes et ailées » qui décrit cinq grandes familles de dragons. C’était très marrant à imaginer et le dessin de Guillermo s’y prêtait merveilleusement bien. Malheureusement, les rencontres inopinées entre nains et dragons sont souvent la cause de bien des larmes. Elles se soldent trop souvent par la mort de nombreux et braves nains…

    Quelle fut la plus difficile illustration et celle que vous préférez ?

    GG: D’un point de vue technique, peut-être la fête, car il y avait à mettre en place de nombreux points de vue et pas mal de problèmes de perspective. Mais la scène du Roi et de son garde du corps, juste avant l’attaque des orcs, dans la mine, m’a également beaucoup posé question. Je n’étais pas sûr du moyen de donner tout l’effet dramatique voulu, cette idée de dignité dans la défaite…

    Quand à celle que je préfère, c’est probablement la scène du guerrier nain sur le sanglier. Simple, avec moins de matière et une palette de couleurs limitée, mais plus suggestive que les autres…

    Propos recueillis par le Peuple féerique en novembre 2009

    L’Univers des Nains – Guillermo Gonzalez // Editions Daniel Maghen

  • L'univers des Nains – Guillermo Gonzalez, Laurent et Olivier Souillé, éditions Daniel Maghen

     

    L’univers des Nains
    Auteur : Guillermo Gonzalez
    Textes de Laurent et Olivier Souillé
    Editions Daniel Maghen
    Format : 22.0 cm x 29.7 cm
    Nb de Pages : 64
    Prix : 22,00 €

    Présentation de l’éditeur:

    Tout droit sorti du folklore et de la mythologie nordique, L’Univers des nains évoque le monde de Tolkien et de ses romans Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux. Un concept repris dans de nombreuses oeuvres modernes, notamment au cinéma dans Le monde de Narnia, Willow, Les chroniques de Spiderwick, mais aussi dans des jeux de rôle comme Warcraft ou Warhammer 40000.

    L’Univers des Nains est une porte ouverte vers la civilisation mystérieuse de ces créatures de petite taille, habitants des confins de la terre. Bons vivants, artisans habiles, excellents guerriers et mineurs hors pair, les nains de Guillermo Gonzalez sont époustouflants de réalisme et d’humanité. Avec un coup de crayon prodigieux et une grande maîtrise de la couleur, il a créé un univers médiéval fantastique, servi par les récits drôles et inattendus de Laurent et Olivier Souillé. Dans L’Univers des Nains, le lecteur découvrira, émerveillé, l’histoire, les traditions et les coutumes de ce royaume millénaire, qui renferme bien des secrets.

    Notre avis:

    Un album au dessin époustouflant qui vous entraîne des Mines d’Ilanith aux noires forêts parcourues à dos de sangliers ou de loups…  Les auteurs nous proposent un univers des Nains bien à eux, inspiré des grandes sagas d’heroic fantasy (notez le clin d’oeil à Tolkien via leur « conteur des conteurs, un certain Tolcien…). Ce ne sont donc pas les nains de nos contes et légendes qui sont ici présentés, bien que de nombreux points communs existent, mais une oeuvre à part entière avec ses originalités (des nains issus de la pierre, amis des loups et dont chaque tresse dans leur barbe est signe d’un haut fait d’arme). Mais par le Marteau de Khros!, que les illustrations de Guillermo Gonzalez sont réussies ! Une vraie ambiance naine, tantôt guerrière lorsqu’on nous raconte leur origine, leur roi, leurs batailles… Tantôt familiale, lorsqu’on découvre leurs enfants, leurs jeux, leurs loisirs. On assiste même à la naissance d’un adorable bébé, au bout de 10 mois. Et puis, on apprend que les belges avec leurs 680 bières ont de sérieux rivaux car les nains ont créé plus de 500 bières ! Bref, on découvre, on s’amuse, on lit, beaucoup, car les textes sont ici soignés et nombreux et, surtout, on se plonge avec délice dans les dessins. Il fallait bien un tel livre, gigantesque, pour parler des nains, voilà qui est fait!

  • L'interview d'Olivier Ledroit pour la sortie du tome 2 de L'Univers féerique – Daniel Maghen

    A l’heure où paraît le deuxième tome de L’Univers féerique d’Olivier Ledroit, nous avons pu lui poser quelques questions autour de ce projet féerique qui apparaît de plus en plus abouti. Regards sur un univers merveilleux où se côtoient fées-papillons, adorables poupons et monstrueuses apparitions.

    On a beaucoup dit que votre univers féerique était la part de lumière par rapport à la noirceur de vos BD, en fait votre univers féerique, surtout dans le T1 est assez ténébreux en réalité.

    C’est un peu vrai que l’on soit dans Requiem ou l’univers féerique, il y a un peu une part des deux.

    Depuis le premier tome, vous avez rencontré des lecteurs en salons, festivals… Quelles sont les réactions, les commentaires qui reviennent sur vos fées ?

    Les gens pensent souvent qu’il s’agit en effet de ma part de lumière ou d’une sorte de pause, de repos. En fait non, pas spécialement. Je suis occupé à travailler sur un autre projet, sur les fées noires, l’aspect diabolique des fées. C’est plus une différence d’approche, de technique. Dans l’univers féerique, il y a quand même pas mal de choses sombres, des monstres, etc.

    Le tome 2 est-il comme le tome 1, un mélange de dessins anciens et de créations nouvelles ?

    La proportion s’est inversée. Pour le premier tome il y avait beaucoup de reprises et peu de créations. Environ 80% de récup et 20% de création. Cela s’est totalement inversé pour le tome 2 vu qu’il n’y a que très peu de reprises…

    Vos fées s’affinent dirait-on. Dans le tome 1, elles avaient quasi toutes les yeux noirs, du moins cernés de noir, ici elles ont des yeux de couleurs différentes, des regards plus profonds.  Il y a aussi une thématique automnale, une certaine uniformité qui se remarque…

    J’espère en effet qu’il est plus abouti. Le premier, je l’avais fait avec un matériel existant tandis que pour le suivant, j’ai plus proportionné aussi les crayonnés, la gamme de couleurs. Effectivement, quelque chose de plus travaillé dans le concept. Le tome 1 était fait avec un matériel plus disparate.

    Vous comptez poursuivre ces univers féeriques ?

    J’aimerais bien en faire encore un ou deux. Et ensuite réunir le tout dans un gros bouquin sur la féerie. J’aimerais d’ailleurs remanier les textes. Comme je ne les ai pas fait moi-même…

    Oui, ce sont Laurent et Olivier Souillé à qui vous faites un clin d’œil avec votre famille Souillé en fin de tome 2 qui en sont les auteurs…

    En effet, ce sont des collaborateurs de l’éditeur Daniel Maghen. On a travaillé un peu ensemble suite à un concours de circonstances mais sur le premier il y avait un aspect que je n’aimais pas trop et qui est malheureusement encore présent sur le deuxième. Il s’est même accentué et on a eu beaucoup de mal à arriver au texte définitif. Pour la suite, j’aimerais mieux m’en charger seul. Ici, je fournissais les dessins sans vraiment de droit de regard sur les textes.

    Du premier tome, vous disiez qu’il y avait 3 thèmes : poupons, fées diaphanes et grotesques qui se retrouvent ici aussi mais lequel est pour vous celui qui demande le plus de travail et lequel est votre récréation ?

    Cela va, en réalité, beaucoup dépendre du dessin. Les grotesques demandent beaucoup de travail de croquis, de crayonnés. Le travail est très différent sur chaque figure, le plaisir du coup aussi. Il n’y a pas un type plus difficile qu’un autre. Par exemple, la difficulté chez les poupons est de saisir l’expression exacte. Un regard à la fois innocent et quelque peu bizarre, trouble, étrange… Les fées aussi demandent une démarche précise. En fait, chaque type, si la technique est différente, demande un processus de création qui comporte son lot de plaisir et de difficultés.

    Mais en comparaison avec la BD, l’illustration est beaucoup plus simple. J’ai mis cinq mois pour faire ce livre, c’est un travail très rapide. La bande dessinée demande toute une recherche narrative dans les images. Sans parler de tout le travail d’agencement des cases. Ici, il y a une voire deux illustrations par page, c’est beaucoup plus simple.

    Vos créatures, comment vous sont-elles inspirées ? Vous remerciez les personnes ayant posé en début de livre… Vous travaillez donc à partir de modèles ?

    Je travaille à partir de personnes réelles mais de tête. Sur Requiem, ce sont souvent des acteurs de cinéma, surtout pour les attitudes. Quand on pense à tel acteur, on sait comment il va s’asseoir, réagir, bouger… Pour l’illustration ce sont des amis.Ma fille a posé un petit peu pour Lola, la fée avec les souris des dents. Quand je fais tel ou tel personnage, je pense au visage d’une personne que je connais même si le résultat final s’en démarque bien souvent.

    Vous visitez également des pistes originales comme les fées Ambre, Rubis, Absinthe et Ivresse, toutes liées à des boissons… Fées et ivresse vont de pair ?

    En fait, il s’agit d’un travail de commande. C’était à l’origine pour faire des statuettes. L’idée était de faire des fées assises dans des verres d’alcool. Ce qui finalement était techniquement impossible.

    Faisant écho à la Farandole dans le tome 1, Selénia est un superbe travail de composition, un genre d’exercice que vous appréciez ?

    A partir du moment où dans la collection, il y a toujours une quadruple page, c’est vrai qu’il y a un passage un peu osé. Cela donne l’occasion de faire vraiment un grand dessin. Un peu comme une fresque… Par rapport au reste du livre cela représente un travail de plus longue haleine et oui, ça m’a bien plu.

    Les Chroniques de la Lune Noire de même que Requiem avait été perçus à leur sortie comme des ovnis et en même temps ils correspondaient à cette période où la culture goth s’affirmait dans les soirées et les rues. Ce début de siècle est marqué par un retour aux fées et, là aussi, vous arrivez avec votre style et ça fonctionne. Comment expliquez vous que vous semblez toujours être en phase avec la « mode de l’imaginaire » ?

    Y a pas vraiment de hasard… J’ai toujours quelques croquis sous le bras dans des univers différents. Un ou deux projets sous le coude et je les sors en fonction. Cela a toujours été très important pour moi que mes albums soient reconnus, que le succès soit au rendez-vous. Donc, je suis attentif aux modes. Mais bon, cela ne ma pas empêché de me planter par exemple sur un projet SF sorti à un moment de recul de la SF. J’aimerais d’ailleurs bien, quand le moment sera plus propice, relancer un projet SF.

    Etes-vous un passionné par le monde du Petit Peuple ?

    C’est quelque chose qui m’a passionné. A une époque, je lisais beaucoup là-dessus. Aujourd’hui, comme je travaille sur ce bouquin à propos des fées noires aux éditions Nickel, j’essaye de mettre de côté ce que j’ai lu sur le sujet. Pour travailler sur un aspect un peu plus gothique. Tout ce qui est Petit Peuple de Brocéliande etc. j’essaye de mettre ça de côté.

    Votre créature féerique préférée ?

    Il y en a deux. Deux de mes illustrations accrochées chez moi. Obéron et le Troll. Deux illustrations présentes dans le premier tome.

    Propos recueillis par Le Peuple féerique en décembre 2008.

  • L’univers des Dragons – Daniel Maghen Editions

    Titre: L’Univers des Dragons, Tome 2

    Auteur : collectif

    Textes : Laurent & Olivier Souillé

    Prix public : 20,00 €

    Format 22 x 29,7 cm

    Présentation de l’éditeur:

    Une trentaine de dessinateurs et illustrateurs exceptionnels nous livrent les secrets de l’univers fantastique des dragons au fil des chroniques de Laurent et Olivier Souillé.

    Les auteurs du collectif: Tony Ditterlizzi (les chroniques de Spiderwick), Paul Kidby (Terry Pratchett, le disque monde), William Stout, Dean Yeagle (Playboy), Ashley Wood (Lucas films, Spawn), Peter de Seve (Pixar/Disney/ Age de Glace), Alexis Briclot (Spawn), Civiello (La graine de folie : Korrigan) Jean Sébastien Rossbach,Vincent Dutrait, Olivier Ledroit (les chroniques de la lune noire, Requiem) Paul Dainton, Karl Kopinski, Stephan Kopinski, Philip Sibbering (Warhammer), Paul Bonner (Rackham), Erlé Ferronnière et Jean Baptiste Monge (A la recherche de féerie), Didier Graffet (couvertures de David Gemmel, Jules Vernes), Raymond Swanland (le monde d’Odd world), Alex Alice (le troisième testament)
    Notre avis:

    Bien souvent, lorsqu’on s’attaque à un sujet pour en faire un recueil d’illustrations, on met tout le meilleur dans le premier tome, comme nous l’avions pensé ici. Eh bien, les éditions Daniel Maghen font très fort avec ce second volume sur les Dragons qui non seulement réussit le difficile pari de nous offrir à nouveau une multitude de figures de dragons en tous genres mais se renouvelle en changeant quelque peu la formule précédente. Ici, plus de papier ivoire et légèrement gaufré mais un papier couché, de bonne tenue. Le résultat est une brillance très agréable qui met bien en valeur les illustrations. Certes, certaines illustrations dont la trame originale est bien visible auraient été mieux accueillies sur le précédant papier mais dans l’ensemble, ça déchire ! Un peu moins de pages (88 contre 104 pour le tome 1) mais tout autant d’illustrations avec encore plus de noms à l’affiche. Les textes sont ici signés Laurent et Olivier Souillé. Et, cerise, grosse, grosse cerise sur le gâteau, Pascal Moguérou rehausse la belle mise en page de ses lettrines dragonesques vraiment fabuleuses. Allez, plus que quelques jours à attendre pour vous procurer ce très bel ouvrage sur les dragons prévu pour le 5 décembre partout en librairie.


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